11 septembre 2021

Torpilleurs Cuirassé Patrie - Ecole des Torpilleurs Bal - 28 mars 1921

Torpilleurs Cuirassé Patrie - Ecole des Torpilleurs Bal - 28 mars 1921



Journal officiel de la République française. Lois et décrets 05 avril 1886
Enfin tous, marins et mécaniciens, constitueront une réserve qui, en temps de guerre, fournira un complément sérieux d'équipage aux bateaux-torpilleurs.

DANS LES EAUX TERRITORIALES


En ce qui concerne les écoles de la Méditerranée le cuirassé Courbet est affecté à l'école do camionnage à la place du Diderot Le Patrie dont l'installation a nécessité des travaux Importants conserve son affectation actuelle. Aucun changement n'est apporte aux Ecoles de l'Océan.


Dans les flottilles d'arrondissement des groupes d'avisos, de torpilleurs et de dragueurs sont armés a effectifs complets et immédiatement disponible les autres bâtiments de ces types sont simplement gardiennes.


Chaque escadrille des sous-marins comprend quatre bâtiments à affectifs complets et et un groupe armé à demi effectif.
Les bâtiments en réserve placés dans chaque port sous les ordres des majors généraux sont repartis en 3 catégories a) bâtiments en réparation ou en refonte placés en réserve normale au en réserve spéciale cette catégorie comprend les navires ex-ennemis jusqu'au moment de leur entrée en armement pour essais b) bâtiments en réserve spéciale c) bâtiments désarmées

10 septembre 2021

Toulon revue navale 11 juillet 1976 PA CLEMENCEAU Valéry Giscard d'Estaing Baie des Anges

Toulon revue navale 11 juillet 1976 


Une grande journée pour la Marine ! Toute la France en vacances au balcon de la Côte d'Azur pour applaudir la flotte, l'Aéronautique navale, les sous-marins. A bord du Clemenceau, le Président de la République, M. Valéry Giscard d'Estaing, proclame :


« Il est important, pour les Français, de savoir qu'en Méditerranée, à part la flotte soviétique et la flotte américaine, c'est la flotte française qui a les moyens les plus puissants et qui, en même temps, se trouve dans un bon état d'entraînement. »

De cette grande journée, que des millions de Français ont suivie à la télévision, retenons quelques images.


Le Clemenceau à l'ancre semble occuper toute la rade de Villefranche. Autour de lui une poussière de yachts, de cabin-cruisers, le chris-craft. Du ciel Super Frelon et Alouette débarquent les journalistes puis les personnalités. L'Amiral Joire-Noulens, Chef d'Etat- Major de la Marine, le contre-amiral Ménettrier, commandant les porte- avions et l'aviation embarquée, le capitaine de vaisseau Capelle, commandant le Clemenceau, accueillent les ministres, M. Yvon Bourges, le général Bigeard puis le premier-ministre, M. Jacques Chirac. 


L'équipage en tenue blanche entoure le pont d'envol comme une corolle. Le canon tonne pour M. Giscard d'Estaing qui arrive en vedette. La marque présidentielle monte au mât du Clemenceau. Une « Marseillaise », lente mais allègre, immobilise tout le monde puis le Président gagne la passerelle et le Clemenceau majestueux sort de la rade.



Le rodéo de la baie des Anges

A 11 h 16, l'étrave du porte-avions apparait dans la baie des Anges. Promenade des Anglais, plages et balcons affichent complet. On assure que pas un galet n'est resté inoccupé. Cependant une brume légère, un ciel pâle, gênent les spectateurs du rivage. Par contre sur l'eau c'est un festival, un rodéo de plaisanciers. Les efforts de la gendarmerie maritime pour contenir autour du Clemenceau les petits bateaux sont aussi vains que méritoires. Aucun accident cependant n'est à déplorer. Il y a un Dieu pour les plaisanciers de la baie des Anges. Parfois un cabin-cruiser chargé de jolies filles défile à contre-bord et les « Cols Bleus » exécutent un tête gauche très réussi...

Le Président arrive à bord du « Clemenceau ».

Le défilé

Mais le défilé commence. A babord, tout près, le Suffren conduit l'escadre. Le vice-amiral d'escadre Tardy a sa marque sur la belle frégate lance- missiles dont le radôme brille au soleil. Le croiseur Colbert du commandant Cahuac a grande allure. En fin d'année, il renforcera l'escadre de la Méditerranée dont il deviendra le navire-amiral. Dans le ciel, les Bréguet-Atlantic annoncent le défilé aérien ; venant de la base d'Hyères, les Alizé, les Crusader, les Etendard, passent au-dessus de la ligne de file des bâtiments.


Du Clemenceau on admire particulièrement les deux frégates anti-sous- marines Tourville et Duguay-Trouin. bâtiments comptant parmi les plus récents et les plus réussis de notre Marine. Venus de l'Atlantique pour la revue navale, ils sont le fer de lance de notre escadre de Brest. Leur armement anti-surface et anti-sous-marin, leur équipement de détection, leur SENIT très sophistiqué, leur stabilité, en font des bâtiments remarquables et redoutables.
Le « Suffren » précédant le « Colbert » mène le défilé et passe le long du « Clemenceau »
  

Les Breguet-Atlantic ouvrent le défilé aérien.

Derrière viennent nos vieux amis de l'escadre toulonnaise, les excellents escorteurs anti-sous-marins Guépratte, D'Estrées, La Galissonnière, puis le Tartu et le Jauréguiberry. Les escorteurs rapides Le Provençal, L'Agenais, Le Béarnais, et Le Vendéen précédent les petits dragueurs Laurier, Camélia, Muguet et Gardénia.


du Président de la République

J'adresse mes félicitations au commandant en chef pour la Méditerranée, aux commandants, aux états-majors et aux équipages des unités qui m'ont été présentées au cours de la
Revue navale du 11 juillet.

Je leur exprime ma satisfaction et les assure de la confiance de la France.



Du premier ministre

Je tiens à joindre mes félicitations à celles que vous a adressées le président de la République à l'issue de la Revue navale du 11 juillet. La parfaite présentation de bâtiments des surface, des appareils de l'Aéronautique navale et des sous- marins témoigne de la qualité de tous les personnels de la Marine.

Sources 

Cols Bleus

Gallica BnF

08 septembre 2021

Dragueurs Côtiers MSC-60 Dites le avec des fleurs

Dragueurs Côtiers 

En été sur tout le littoral français on rencontre des dragueurs côtiers... on va en évoquer quelques uns...










Les MSC-60 (Mines Sweeper Coastal 60) sont une classe américaine de dragueurs de mines côtiers dont la conception remonte au début des  années1950. Plusieurs dizaines d’exemplaires sont encore en service en 2004 au sein de plusieurs marines.


L'Acacia est le premier des 36 dragueurs côtiers MSC 60 aux noms de fleurs cédés à la France dans la cadre du Pacte d'Assistance Mutuel (PAM), construits en pin d'Orégon sur la côte ouest des USA . Suivront l'Acanthe, l'Aconit etc...



 Draguer les champs de mines éventuels devant une force navale d'intervention et de débarquement. (Draguage à priori)
Neutraliser les mines (dont certaines datent de la première guerre mondiale) dans les eaux côières, les chenaux d'accès aux ports et les estuaires des fleuves. (Dragage à postériori)
Les dragueurs travaillent en formation de plusieurs bâtiments. Une première formation drague et coupe les orins des mines à contact. Une seconde suit . Elle influence et fait exploser les mines magnétiques et acoustiques.
La dragage mécanique ne se pratique que de jour.
le dragage à influence peut se pratiquer de jour comme de nuit..


Ces bâtiments ont été également utilisés en patrouilleurs pour la suveillance des côtes d'Afrique du Nord pendant la guerre d'Algérie, aussi comme bateaux école dans les années 70..
Déplacement lège : 300 tonnes
Vitesse maximale : 13 N


Historique : Arrivé à Brest de la côte ouest des USA en Juin 1953 Intégré à la 2ème Esdra à Brest . Participe à de nombreux exercices de l'OTAN , Mis en cocon à Bizerte Tunisie Réarmé Mars1956 et intégré à la 33ème Didra à La Pêcherie Bizerte il effectue avec quelques autres du même type des patrouilles (SURMAR) le long des côtes Tunisienne et Algérienne (recherche trafiquants d'armes alimentant le FLN ) Participe au débarquement de Suez 6 Novembre 1956 Retour pour patrouilles en Tunisie fin 1956 jusqu'en 1958...








07 septembre 2021

Journée du Patrimoine Quéven Ban Lann-Bihoué 19 septembre 2021 75e anniversaire

Journée du Patrimoine Quéven Ban Lann-Bihoué 19 septembre 2021
Trop tard pour ceux qui auraient voulu se rendre sur la base pour les journées du patrimoine... Les inscriptions sont closes!
je vous mets les informations diffusées par le TÉLÉGRAMME et la ville de QUEVEN.

Lann-Bihoué - photo JM Bergougniou
La section aéronautique navale nous communique les informations ci-dessous
Pour LANN-BIHOUE, il est prévu deux manifestations

Une pour les journées du patrimoine le dimanche 19 septembre, avec l'ouverture des salles de traditions en collaboration avec la Mairie de QUEVEN

Et pour les 75 ans de la Base le vendredi 24 septembre à 13h30 de Lann-Bihoué. A cette occasion un bureau temporaire sera tenu par la section A. N.

Toutes les personnes intéressées ont deux possibilités pour obtenir le document réalisé à cette occasion.

Lann-Bihoué - photo JM Bergougniou
  • A ) préparer une enveloppe affranchie à votre adresse. Me faire parvenir cette enveloppe, la section se chargera d’oblitérer l’enveloppe avec le tampon du B.T.
  • B ) La Section vous propose une enveloppe avec le timbre de la Base et le tampon que nous avons réalisé pour annoncer cet événement l’enveloppe sera oblitérée avec le tampon du B.T. Sachant que les philatélistes n’aiment pas les doubles oblitérations, nous vous ferons parvenir cette enveloppe dans une seconde enveloppe libellée à votre adresse

CAS A gratuit -  CAS B 4 EUROS

O.LAUDRIN




Lann-Bihoué - photo JM Bergougniou




Lann-Bihoué - photo JM Bergougniou

Le TELEGRAMME

Dimanche 19 septembre, 200 personnes auront l’opportunité de découvrir le patrimoine et l’histoire de la Base Aéronavale, présente sur le territoire des communes de Quéven, Guidel et Ploemeur depuis 1946, dont la construction a démarré en 1941 sous l’occupation allemande.


A la découverte du patrimoine de Lann-Bihoué

10 groupes de 20 personnes se succèderont tout au long de la journée, de 8h45 à 18h00, pour une visite itinérante en bus dans l’enceinte de la base, et une découverte de ses Salles de tradition, véritable musée regorgeant d’objets, de photos, cartes, uniformes, maquettes… qui retracent ces 8 décennies d’une histoire riche, marquée par des débuts mouvementés et jalonnée d’importantes évolutions technologiques. 


Dernière minute 

Les inscriptions sont closes pour la journée du 19 septembre 2021.


Néanmoins, si vous êtes intéressés pour la visite des Salles de tradition, les bénévoles de l’association de la base de Lann-Bihoué organisent durant l’année des visites les mercredis. Vous pouvez les contacter par mail à sallesdetraditions@hotmail.com ou par téléphone au 02 97 12 73 83 uniquement le mercredi matin.



Lann-Bihoué - photo JM Bergougniou
A l’occasion de ses 75 ans, la Base Aéronavale de Lann Bihoué ouvre exceptionnellement ses portes aux visiteurs, pour un événement inédit organisé en partenariat avec la mairie, l’association des Salles de tradition de Lann-Bihoué et 5 associations culturelles de Quéven.



Lann-Bihoué fête ses 75 ans. Pour l’occasion, et dans le cadre des Journées du patrimoine, la base aéronavale de Quéven organise une journée portes ouvertes, le 19 septembre.Le maire de Quéven, Marc Boutruche, Linda Tonnerre, adjointe à la culture et à la communication, ont reçu, lundi 30 août, le capitaine de vaisseau Jean-Christophe Turret pour affiner l’évènement du 19 septembre : l’ouverture du site au public.

Lann-Bihoué - photo JM Bergougniou
 La coopération entre la Ville de Quéven et la base aéronavale de Lann-Bihoué (BAN) devrait donner envie aux curieux de s’inscrire à l’événement organisé dans le cadre des Journées du patrimoine : le site militaire ouvrira ses portes pour une visite animée. Pour parfaire l’organisation de cette journée du dimanche 19 septembre, le maire, Marc Boutruche, et Linda Tonnerre, adjointe à la culture et à la communication, ont reçu, lundi 30 août, le capitaine de vaisseau Jean-Christophe Turret.


Les associations quévenoises, fidèles au rendez-vous (Atelier musique, Spered Kewenn, Courants d’Airs, Kewenn Entr’actes, Comité historique) animeront cette troisième édition mise en place dans la commune.

75 ans de la BAN et Journées du patrimoine


Lann-Bihoué - photo JM Bergougniou
D’une pierre deux coups, la base aéronavale, qui fête ses 75 ans, a décidé d’ouvrir ouvrir exceptionnellement ses portes aux visiteurs, le 19 septembre, à hauteur d’un maximum de 200 personnes, par groupes de 20, de 8 h 45 à 15 h 15. Durant ces deux heures trente, les groupes seront transportés en bus dans l’enceinte de la base, découvriront des lieux et des vieux avions, et seront accueillis par les bénévoles dans les salles de tradition. Une grande page de l’histoire de l’aviation maritime lorientaise sera à découvrir, entre maquettes, cockpits, objets divers…
Pratique

Passe sanitaire exigé. Inscriptions au 02 97 80 14 12 ou sur le site de Quéven. Gratuit.

sources :
Le Télégramme
Ville de Quéven

06 septembre 2021

BSAM Rhône Islande Reykjavic mission Grand Nord 2021

BSAM Rhône Islande Reykjavic mission Grand Nord 2021



La France est un acteur historique de l’Arctique, ses premières expéditions remontent au XVIe siècle et elle a le statut d’observateur au conseil de l’Arctique depuis 2000. Elle assure sa présence dans la zone dans le cadre de la recherche scientifique mais aussi en y déployant des sous-marins nucléaires d’attaque, des frégates furtives multimissions ou de lutte anti-sous-marine… Tout ce dispositif est-il bien nécessaire ?

En effet, la France déploie des unités de tout premier rang dans l’Arctique atlantique. En septembre 2018, le BSAM Rhône de la Marine nationale a ainsi traversé le passage du Nord-Est de part en part. C’est le premier navire militaire non-russe à l’avoir fait. En mars 2020, quand la crise sanitaire de la Covid-19 a éclaté, le pays était censé faire croiser le porte-avions Charles-de-Gaulle à la lisière de l’Arctique atlantique dans le cadre d’un exercice avec les Norvégiens et les Américains. Il ne faut pas oublier non plus l’armée de terre, qui organise chaque année au Groenland l’opération Uppick, dont le but est de former des commandos à se mouvoir et évoluer dans des conditions polaires. 

Reykjavik ISLAND  31.8.2021

Ou encore les exercices sous l’égide de l’Otan. Cette dimension militaire est l’un des quatre piliers de la présence française en Arctique, avec la recherche scientifique (aspect le plus développé, avec plus de 400 chercheurs polaires), la diplomatie et le développement industriel. A travers ces opérations militaires, la France est en train de se forger une connaissance maritime, aérienne et terrestre de l’Arctique absolument nécessaire. Tout d’abord parce que notre pays – à l’instar de nombreux autres – anticipe le développement économique de cette région, qui implique déjà pléthore d’entreprises françaises comme Total (un des acteurs du mégaprojet gazier Yamal LNG, dans la péninsule de Yamal, en Russie), Vinci, Schlumberger, Technip ou encore Orange Business Services, qui participe à la sécurisation du passage du Nord-Est avec des solutions de connectivité et de positionnement en temps réel. Et l’armée française accompagne le développement de ces entreprises dans la zone – elle sécurise les intérêts tricolores, comme elle le fait ailleurs dans le monde. D’autre part, cette connaissance de la zone permet à la France d’être en mesure de prendre des décisions en toute autonomie : pour pouvoir justifier des prises de position, encore faut-il connaître l’Arctique par soi-même, sans dépendre des données d’autres Etats. Il est donc important de faire croiser différents types de bateaux en Arctique : des navires de surface, océanographiques, mais aussi des navires de lutte anti-sous-marine.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...