ATALANTA Frégate De Grasse

Le « De Grasse » devient bâtiment amiral





http://jdb.marine.defense.gouv.fr/post/2010/08/03/Le-De-Grasse-devient-b%C3%A2timent-amiral

Paris Tri Interarmées en date du 20 août 2010

La frégate De Grasse à Brest au quai d'Armement fin mai 2010
photo JMB

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/post/2010/08/17/Djibouti-!

Un balcon sur la mer

transmises par B Hily, deux photos de la frégate De Grasse, merci BH

Dans le goulet de Brest, la frégate D612 De Grasse lors des essais à la mer avant son départ en mission Atalanta  Photo B. Hily

Photos B. Hily

Frégate SURCOUF et Mozambique

Frégate Surcouf sur bloc bateaux

De notre ami Facch, qui ne surprendra toujours par ses découvertes, ce bloc du Mozambique

"Bon à savoir , pour les philatélistes navals

il existe un bloc du Mozambique représentant la Frégate SURCOUF

ce bloc est officiel, et coté sur Yvert. 20€oo

Alain"

La monnaie est le Metical  MZM

Le Mozambique est un État africain situé sur la côte orientale de l'Afrique. Il est entouré par l'Afrique du Sud, le Swaziland, leZimbabwe, la Zambie, le Malawi et la Tanzanie. Il est une ancienne colonie portugaise, le deuxième pays lusophone par sa population et le troisième par sa superficie. Le pays est membre de la Communauté des pays de langue portugaise(CPLP) et aussi de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mozambique

http://www.portaldogoverno.gov.mz/

mais rassurez-vous, il y aurait aussi un bloc Sarkozy... qui à ma connaissance n'a pas encore de frégate à son nom!

Hommage à HUGO PRATT Corto Maltese

Corto Maltese se souvient, son père décédait il y a 15 ans

Hugo Eugenio Pratt est un dessinateur et scénariste de bandes dessinées italien, né à Rimini en Italie le 15 juin 1927. Il est mort à Pully (près de Lausanne) en Suisse, le 20 août 1995. 

Il est notamment le créateur de Corto Maltese. De l'œuvre de Pratt on peut retenir quelques mots-clé, indissociables de sa vie : voyages, aventure, érudition, ésotérisme, mystère, poésie, mélancolie... On a dit de son dessin qu'il était « intelligent ». Son sens des contrastes entre le noir et le blanc et ses talents de conteur ont fait de lui un des plus grands maîtres du « neuvième art ».

Né à La Valette, sur l'île de Malte, le 10 juillet 1887, d'un père originaire de Cornouailles, marin dans la Royal Navy, et d'une gitane, originaire de Séville, il est de nationalité britannique. Officiellement, il réside à Antigua, dans les Petites Antilles, cependant la seule maison qu'il possède se trouve à Hong Kong.
Corto Maltese mène sa vie comme il l'entend et, s'il reconnaît la part de la chance, il semble pourtant la maîtriser. Pendant sept années, il court de ports en ports. Tant et si bien que l'on renonce à le suivre. On sait cependant qu'il est venu pour la première fois à Buenos Aires, en 1910. 

On retrouve sa trace en 1913. Comme son « ami » Raspoutine, il s'est engagé, comme capitaine dans la flotte pirate du « Moine » (La Ballade de la mer salée). Tous deux écument l'océan Pacifique au profit des forces navales allemandes qui préparent la guerre. Pour une sombre histoire de femme, son équipage se mutine.

Fin 1918, la guerre est terminée en Europe. Il sait Bouche Dorée à Venise et l'envie de la revoir lui donne l'opportunité d'entreprendre le voyage et de prendre un peu de repos chez elle. Mais Venise le rend paresseux. Il décide de retrouver sa maison de Hong Kong(Corto Maltese en Sibérie). Les combats continuent entre les révolutionnaires communistes et les Alliés soutenant les Armées blanches. Son arrivée à peine connue, les membres de la société secrète des Lanternes Rouges lui demandent son concours pour récupérer l'or impérial que l'amiral Alexandre Vassilievitch Koltchak transporte en train blindé.

Calme du mois d'Août, c'est encore les vacances

Alors encore un tour sur Mayotte

à partir de mon carnet de voyage

La carte de Mayotte avec les deux iles Grande-Terre et petite-Terre, les volcans, le lagon

Depuis Pamandzi sur Petite-Terre, un regard vers le sud de la Grande-Terre, l'ilot de sable blanc et la pointe de Sazilé

Vers Sakouly, un petit resto sympa sous les baobabs O-Lolo en attendant la salade

La flore est luxuriante , formes, couleurs et senteurs...

Grands mariages, Debah sont des fêtes traditionnelles liées aux cérémonies  familiales ou de quartiers.
les femmes sortent alors leurs bijoux rivalisant de beautés, les ors mis en valeur par les peaux brunes
. les bijoutiers sont les spécialites du filigrane

Le verbe "barger" peut surprendre le visiteur mais il comprendra rapidement que Mayotte est le premier port à passagers français... plus de 4 millions par an entre Petite-Terre et Grande-Terre distantes de 2,6km et 15 à 20 mn de traversée sur la barge ou l'amphidrome.

L'ilot Bandraboa et sa tourelle à marée basse

Quelques balises rencontrées lors du passage sur l'Odet. Les cardinales règlent la navigation dans le lagon et les entrées des passes, les bancs de sables.

Vu de la l'océan, M'Tsahara sur la côte nord de Mayotte. Le village au pied de la montagne et certainement l'un des plus beaux collèges de "France"

Vu du parking du port de Dzaoudzi, sous la légion, la ville de Labattoir aux pieds des volcans et devant la vasière et les palétuviers

Paris-Match sur l'Arromanches

Le poids des mots, le choc des photos
toujours à faire du rangement... et à essayer de classer et des documents qui ressortent comme ce numéro de Paris-Match

reportage Paris-Match René Dupuy Maurice Jarnoux

Archives Marine Escadre de la Méditérranée

SMALL is ever PETIT

Jack était déjà présent...
Oui notre ami Brestois, amoureux de la Jeanne, était déjà au Liban en 1938... et emmenait Danièle aux soirées dansantes de Beyrouth.

Président du Liban (1936-1941), Avocat et Leader politique, fondateur du Bloc National Libanais. Il marqua la vie politique du Liban durant la première moitié du XX siècle.
Formation

Il est né le 5 Mai 1883 à Damas (Syrie), fils et petit fils de drogman au Consulat de France à Damas. Il fait ses études chez les pères jésuites à Beyrouth. Il choisit de faire son Droit à Aix-en-Provence (France) où il résida de 1902 à 1909. Toutefois, il ne put soutenir sa thèse de doctorat, étant rappelé d'urgence au Liban, à cause de l'état de santé précaire de son père. Il épousa Laudi Georges Sursock en 1912 et eut trois enfants Raymond (1913) Andrée (1917) et Pierre (1921).

Militant pour l’indépendance du Liban

Avant la première guerre mondiale, Emile Eddé participa à des mouvements revendiquant l'indépendance du Liban. Plusieurs personnalités, ayant pris part à ces revendications et ou ayant eu des rapports avec les puissances alliés, furent arrêtées et pendues plus tard. Emile Eddé, averti à temps, échappa de justesse à l'arrestation et se réfugia à Alexandrie (Egypte). En Égypte, il participa, durant la première guerre mondiale, à la création de la Légion d'Orient qui était une unité de l'armée française composée de volontaires libanais et syriens. A cette époque, il maintint, à travers son frère Joseph qui résidait à Paris, des contacts réguliers avec les plus hautes personnalités françaises notamment le Président Raymond Poincaré.

Salut Francis et Merci de ces clins d'oeil

La Jeanne d'Arc et le Schoelcher en escale à Dakar

Campagne 1967 1968 PH Jeanne d'Arc
10 nov 1967

Encore du tri et des documents retrouvés

PH Jeanne d'Arc  campagne 1969 1970

document sur le PH Jeanne d'Arc de la campagne 1969/1970

TOGO Empire Allemand et philatélie marine 1884 1984 timbre brief togoland Möwe

La Marine allemande et la MÖWE

Trier et classer ses timbres est une activité de vacances. S'occuper de ses petits-enfants est aussi une activité de vacances.
Et quand les deux se rejoignent, cela permet de ressortir des souvenirs et des documents qui n'ont pas été regardés depuis… depuis...

Parlons un peu du Togo sur la côte du golfe de Guinée, coincé entre le Bénin, anciennement Dahomey et le Ghana anciennement Gold Coast. Et nous serons pris entre histoire et philatélie...

Timbres sur timbre centenaire de l'amitié Germano Togolaise 1884 1984. Mais peut-on parler d'amitié?
à vous de le dire!

Nous sommes dans les années 1880. Le commerce des esclaves est terminé (ou presque), les puissances coloniales restent présentes par les missions chrétiennes et les commerçants qui installent des factoreries.
Chacun cherche à s'approprier le plus de territoire possible dans une course infernale aux clochers...

Anglais, Français, Allemands sont les principaux protagonistes de cette conquête.


Tout est bon pour justifier une intervention militaire, la création d'un protectorat, une annexion ou une colonie modèle.

La maison de Brême, Vietor et Söhne, lié à la mission évangélique d'Allemagne du Nord, installe, dès 1865, une succursale à Anécho. D'autres comptoirs sont ouverts en particulier à Bè près de Lomé (1880). Lomé devient un entrepôt d'huile de palme pour la région productrice de l'Agotimé et une plaque tournante pour la contrebande d'alcool avec la Gold Coast voisine.

Cette activité allemande se trouve contrecarrée par l'action des commerçants français de la maison Régis. Celle-ci, très active au Dahomey, s'installe à Petit Popo (1864), Agoué et Porto Séguro (1868).
En 1874, les commerçants allemands, installés à Petit Popo, ont demandé la protection du tout jeune empire allemand, mais c'était alors prématuré : Bismarck préfère affermir la position européenne du nouvel empire allemand.

Le 1er janvier 1878, le chef des Mina signe un traité avec le représentant de la maison Cyprien Fabre. Les chefs de Grand Popo, Agoué, Petit Popo, Agbanaquin et Porto Séguro adressent les 4, 12 et 20 août 1881 des lettres au gouvernement français pour se placer sous sa protection. Un décret est pris le 19 juillet 1883 déclarant établir le protectorat français sur les territoires de Petit Popo, Grand Popo, Porto Séguro et Agoué. Notification est faite de ce décret au gouvernement allemand, mais le décret n'étant pas publié, ses dispositions sont nulles. Or la publication de ce décret aurait singulièrement limité les possibilités d'action de Nachtigal.

Des commerçants allemands se sentant menacés dans leurs activités demandent l'intervention de la Marine Impériale. Deux bateaux vont jouer un rôle important dans ce qui deviendra la colonie modèle de l'Empire.
La "Sophia" croise au large de Petit-Popo.

Son commandant et ses marins interviennent et obligent le représentant du roi de Glidji à confirmer la validité du traité de février 1884 avec les commerçants allemands.
Cette intervention est mal acceptée, la révolte gronde. Une centaine de marins interviennent et prennent des otages. Les doléances des chefs et notables ne sont pas écoutées mais un émissaire est envoyé en Afrique Gustav Nachtigal. Il embarque sur la "MÔWE" avec les otages pour un retour vers Anécho.

Les chefs et notables togolais maintiennent leur refus de signer les accords avec les commerçants allemands.
Ceux-ci arguent d'une prochaine annexion du territoire par les Anglais... les otages sont remontés à bord de la "Möwe", le 4 juillet 1884, le drapeau allemand est hissé à Bagida, le 5 juillet à Lomé.

Une distribution de rhum, de gin et de tabac fait mettre une croix sur un document rédigé en anglais, seule langue européenne comprise localement qui précise que le roi Mlapa de Togo demande protection à S. M. l'empereur d'Allemagne. " Le roi Mlapa ne cèdera aucun droit de souveraineté sur aucune partie de son territoire à aucune puissance étrangère sans le consentement préalable de S. M. l'empereur d'Allemagne ".

Le Togo sera allemand jusqu'en 1914.

En 1914 un nouveau bâtiment portera le nom de Möwe , c'était un croiseur auxiliaire de la Marine impériale allemande qui a opéré comme raider durant la Première Guerre Mondiale.

quand Dieu veut témoigner de sa grande bonté

il envoie dans le monde entier

Construit par les chantiers Tecklenborg à Geestemünde, il fut lancé en tant que cargo appelé Pungoen 1914 pour la compagnie fruitière allemande Afrikanissche Fruchtkompanie dirigée par F Laeisz àHambourg. Après avoir transporté des bananes de la colonie alors allemande du Kamerun vers l'Allemagne, il fut réquisitionné par la Marine impériale allemande en tant que mouilleur de mines en raison de sa vitesse et de la grande dimension de ses cales.

Sa transformation fut réalisée par les chantiers impériaux à Wilhelmshaven à l'automne 1915. Il entra en service actif le 1er novembre 1915 sous le commandement du comte Nicholas zu Dohna-Schlodien.


Les Timbres

Les deux types représentent le Hohenzollern, yacht de l'empereur d'Allemagne Guillaume II, vu par devant et de babord sur le petit format et de côté sur le timbre de grand format. Les premiers timbres portent des valeurs faciales inférieures à 1 mark-or ; les seconds portent des valeurs supérieures.

À partir de 1905, les timbres portent un filigrane en losange. Les émissions sont libellées en monnaie allemande ; sauf en Afrique orientale où est utilisée la rupie (1 rupee = 64 pesa ; puis en 1905, 1 rupie = 100 heller) et à Kiatschou (1 dollar chinois = 100 cents) à partir de 1905.

Les chiffres de la valeur figurent dans les coins inférieurs, avec la mention pfennig pour les figurines de petit format. Le nom de la colonie d'usage est imprimé dans un bandeau au-dessus de l'illustration. Ils ont ainsi servi dans les colonies suivantes (entre parenthèse et en italique la mention figurant sur le timbre)

sources :


http://www.jaduland.de/kolonien/afrika/togo/index.html


http://www.reynier.com/Histoire/Colonisation/Allemagne_Togo.html

KLOSE H. 1899-1992 : Le Togo sous drapeau allemand (1896-1997). Lomé, Haho, Collection ‘’Les Chroniques anciennes du Togo’’ n°3.

MARGUERAT Y., 1993 : La naissance du Togo selon les documents de l’époque. Lomé, Haho et Karthala, coll. ‘’Les Chroniques anciennes du Togo’’ n°4.