10 décembre 2022

Sémaphore de Corbelin Algérie Port-Gueydon Indépendance Timbres surchargés AE

Sémaphore de Corbelin Algérie Port-Gueydon



C’est un éperon escarpé de la Kabylie maritime, « avec sa masse roussâtre et ses couches de roche disposées par stries obliques», sur lequel on a érigé un phare d’une portée lumineuse de 22 miles nautiques.



Les hautes falaises de ce cap constituent un rempart naturel contre les vents d’est. Le capitaine de corvette M.A. Bérard, aidé par Mohamed, un vieux pilote de la marine algérienne, suite à un voyage d’étude, « premier travail hydrographique », effectué en 1831, le long de la côte algérienne, fournit de précieuses informations sur ce cap. 


« A l’O. de ce cap, signale-t-il, on trouve une petite baie et un mouillage pour les vents d’E., appelé Mers-el-Fahm (port au Charbon) ; c’est là que les barques de la côte, les sandales, venaient chercher le charbon de bois qu’elles transportaient à Alger.»


Les accords d’Evian, signés le 18 mars 1962 entre la France et le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA),prévoient l’indépendance de l’Algérie après approbation en France par Référendum (8 avril 1962) et l’organisation d’un Référendum d’autodétermination en Algérie. Ce dernier aura lieu le 1er juillet 1962. En prévision de ces changements, qui excluent de facto l’utilisation de timbres de France pour affranchir le courrier dans le nouvel Etat, une circulaire télégraphique destinée à tous les Directeurs départementaux est envoyée le 27 juin 1962 (N° 509AG.C), complétée par deux autres circulaires (N° 515-AG.C le 30 juin et N° 518-AG.C le 2 juillet 1962) précisant la date de mise en application. Cette circulaire donne les instructions pour la surcharge de timbres français par les lettres « E.A. » (Etat Algérien). 

Le centre de colonisation d'Azeffoun est décidé en 1880 et peuplé en 1881 ; il prend le nom de Port-Gueydon par décret du 25 janvier 1885. Le centre est érigé en commune par arrêté du 30 novembre 1956, dans le département de Grande-Kabylie.


 Le douar-commune d'Azeffoun est issu du territoire de la tribu des Zerkfaoua délimité par arrêté du 31 mai 1899 et constitué en deux douars : Achouba et Azeffoun.




le ravitaillement courant du sémaphore se faisait à Port Gueydon





09 décembre 2022

Prince Albert de Monaco centenaire de la disparition 1922 2022 Monacophil TAAF l'Hirondelle Princesse Alice

Prince Albert de Monaco 


Albert , surnommé « le Prince savant » ou « le Prince navigateur », nait le 13 novembre 1848  à Paris et meurt le  26 juin 1922 toujours à Paris. Personnage aux multiples facettes, au cœur des sociabilités de la Belle époque, est une figure emblématique qui par son humanisme, son mécénat, son art de gouverner, sa curiosité scientifique et sa prise de conscience pionnière des enjeux environnementaux, a fortement contribué au rayonnement de son pays



 Explorateur visionnaire, Albert Ier initia les principales campagnes océanographiques du XIXe siècle et passa près de trente ans à parcourir les mers du globe en faisant des découvertes scientifiques majeures. Il a apporté son
soutien à la seconde expédition française en Antarctique (1908-1910) menée par le Commandant Charcot à bord de son navire le Pourquoi pas ? .



En 1865, il commence sa formation d'officier de la Marine impériale française, à Lorient, puis il rentre dans la Marine royale espagnole, où il sert durant deux années à Cadix et aux Caraïbes ; il obtient le grade d'enseigne et de lieutenant de vaisseau.

Deux ans plus tard il réintègre la Marine impériale et prend part à la guerre franco-prussienne de 1870 comme lieutenant de vaisseau. Il est décoré de la Légion d'honneur. 




Esprit scientifique il découvre les nouvelles théories de Charles Darwin ou Claude Bernard et y cherche la réponse aux questions fondamentales de l’origine de la vie.

Après la visite de la frégate cuirassée Normandie dans le port de Cherbourg, il va se passionner pour l'exploration océanographique dès les années 1870. 

En 1873, il achète en Angleterre une goélette, et change son nom de Pleiad en celui d'Hirondelle. Pendant dix ans, il entreprend à son bord des croisières en Méditerranée occidentale et dans l’Atlantique Nord, depuis les Canaries et les Açores, jusqu’en Irlande et à proximité de l’Islande. Il peut ainsi satisfaire son goût des voyages et devenir un navigateur toujours plus expérimenté, en attendant les futures campagnes scientifiques.

Propriétaire et commandant de son navire, le prince ne souhaite pas être réduit au rôle de mécène ainsi que sa position le lui permettrait. Il n’accepte pas davantage d’être un yachtman pratiquant une « océanographie de loisir », à l’instar de la pratique d’autres souverains européens.

Pendant toutes ses campagnes, c’est lui qui décide du lieu et du programme de recherche, même s’il ne prétend pas être omniscient. Le prince Albert  est représentatif de l’apport scientifique des autodidactes avant la professionnalisation de la science après la Première Guerre mondiale.

Pour pratiquer l’océanographie, le navire est essentiel. Après l’Hirondelle, il fait construire trois yachts, en 1890-1891, les chantiers Green de Blackwall près de Londres construisent un trois-mâts goélette équipé d’une machine auxiliaire, long de 53 mètres que le prince baptise en hommage à sa seconde épouse, la princesse Alice.

La seconde Princesse-Alice est lancée en 1897 aux chantiers Laird de Birkenhead près de Liverpool, d'une longueur de 73 mètres, ce deux-mâts a un déplacement de 1 400 tonnes ; sa machine permet d’atteindre une vitesse de 13 nœuds. 

Enfin, une seconde Hirondelle est construite en 1910-1911 aux Forges et chantiers de la Méditerranée à La Seyne. Équipée de deux hélices, d’une longueur de 82 mètres et d’un déplacement de 1 600 tonnes, elle peut naviguer à la vitesse de 15 nœuds grâce à la puissance de ses deux machines de 2 200 chevaux.




Dès 1888, un artiste est embarqué à bord pour noter dès leur sortie de l’eau, la forme et les nuances des animaux et des végétaux avant qu’elles se modifient. 



Cette tâche est confiée à Marius Borrel, Jeanne Le Roux, Charles Boutet de Monvel, au comte italien Witold Lovatelli Colombo, à l'Écossais William Smith, et enfin et surtout, à partir de 1904, à Louis Tinayre, remarquable par la qualité de son travail et les liens personnels qu’il tissera avec le prince.




Vingt-huit campagnes sont organisées et dirigées par le prince Albert entre 1885 et 1915, elles se déroulent entre mai et octobre et durent de sept à quatorze semaines.


Il décide d’édifier à Monaco un Musée océanographique pour conserver, faire connaître et étudier le produit de ses campagnes scientifiques ; il s’y ajoute le souci de sensibiliser les visiteurs à l’importance du rôle des océans dans les aspects les plus divers de la vie de la planète.





le musée, avec laboratoires, collections de pièces rapportées de ses explorations, aquariums de faune et de flore des fonds sous-marin de la Méditerranée, librairie scientifique, archives, est officiellement inauguré le 29 mars 1910 .

Monaco timbres et Monnaies photo JM Bergougniou
Il a constitué la collection philatélique qui, enrichie des acquisitions de son fils Louis , permet la création d'un Musée des timbres et des monnaies par son arrière-petit-fils Rainier  en 1950.




Merci à Jean Aufauvre

08 décembre 2022

FDA Chevalier Paul CVN 78 Gerald R. Ford Silent Wolverine novembre décembre 2022

FDA Chevalier Paul  CVN 78 Gerald R. Ford  Silent Wolverine  novembre décembre 2022

La traduction du nom de la mission Silent Wolverine  est Glouton ou Carcajou Silencieux 

Bien que le carcajou (Gulo gulo) appartienne à la famille de la belette (les mustélidés), il n’est pas aussi long et fin qu’elle, mais court et trapu comme un petit ours. Il a la tête large et ronde, de petits yeux, et des oreilles courtes et arrondies. Ses pattes sont courtes et robustes, et chaque pied compte cinq orteils.

 

« Les défis de demain sont devant nous – ici et maintenant. Silent Wolverine démontre notre engagement à approfondir l'interopérabilité avec nos alliés et partenaires, tout en testant les capacités de combat avancées et de pointe du porte-avions de classe Ford dans un environnement opérationnel très pertinent »,


Adm. Stuart B. Munsch, commandant, US Naval Forces Europe and Africa, et Allied Joint Force Command Naples.




Pendant deux mois, le tout nouveau porte-avion américain va s'entrainer avec son escadre à de nombreuses missions. L'une des plus importantes comprend l'interopérabilité avec les marines de pays membres de l'OTAN. Dans cette optique et durant une semaine, l'USS Gerald R. Ford va s'entrainer auprès de bâtiments étrangers aux opérations navales complexes en formant une escadre multinationale.

Un essai grandeur nature


Du 8 au 14 novembre, la Marine américaine (US Navy) va chercher à confirmer l'interopérabilité de son tout nouveau porte-avions USS Gerald R. Ford (CVN-78, classe Gerald R. Ford). L'exercice, qui a lieu dans l'Est de l'Atlantique, comprend de nombreux scénarios de guerre navale et cherche tout particulièrement à tester les différents systèmes du porte-avions dans ce genre de scénarios mais avec une escadre internationale. Au total, ce sont sept pays qui participent à cet exercice : Allemagne, Canada, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Pays-Bas.



En termes de navires impliqués, ce sont près de 11 bâtiments de surface qui participent à Silent Wolverine, en plus du porte-avions :

Allemagne : FGS Hessen (F 221, classe Sachsen)
Canada : HMCS Montréal (FFH-336, classe Halifax)
Danemark : HDMS Peter Willemoes (F362, classe Iver Huitfeldt)
Espagne : ESPS Álvaro de Bazán (F101, classe Álvaro de Bazán)
États-Unis : USS Normandy (CG-60, classe Ticonderoga), USS Thomas Hudner (DDG-116, classe Arleigh Burke Flight IIA), USS Ramage (DDG-61, classe Arleigh Burke Flight I) et l'USS McFaul (DDG-74, classe Arleigh Burke Flight II)
France : FS Chevalier Paul (D 621, classe Horizon)
Pays-Bas : HNLMS De Zeven Provinciën (F802, classe De Zeven Provinciën) et HNLMS Van Amstel (F831, classe Karel Doorman)



Les images disponibles du pont du porte-avions permettent de confirmer la présence au sein du groupe aérien embarqué de plusieurs types d'appareils : avions de combat mutlirôle F/A-18E Super Hornet
avions de combat mutlirôle F/A-18F Super Hornet
avions de guerre électronique EA-18G Growler
avion de guet aérien avancé E-2D Hawkeye
avion de transport C-2A Greyhound
hélicoptère MH-60S/R Seahawk


07 décembre 2022

La FREMM Auvergne quitte Toulon vers Brest 02 décembre 2022

L'Auvergne quitte Toulon vers Brest 02 décembre 2022


Le 2 décembre 2022 la FREMM Auvergne quitte Toulon pour rejoindre Brest son nouveau port d'attache.


La FREMM quitte donc la Provence, l'Alsace nouvellement arrivée, la Lorraine, la Languedoc. 

Après un échange d'équipage, elle fait route vers le port du Ponant où elle est attendue le 13 décembre.

Ce seront donc quatre FREMM qui armeront la base navale de Brest : La Normandie, l'Aquitaine, la Bretagne et l'Auvergne.

Merci à Aurore pour le patch.

06 décembre 2022

Alger La Marine en Algérie - 1830-1962 l'expédition d'Alger Sidi-Ferruch débarquement

 Alger du chasse-mouche à la conquête


Depuis le débarquement de Sidi-Ferruch  la Marine nationale a été très présente en Algérie. 
Nous allons évoquer quelques événements qui expliquent cette présence




Les causes qui ont amené l'expédition d'Alger sont l'insulte grossière faite par le dey Hussein-Pacha à notre consul général, M. Deval, et les paroles offensantes proférées contre le roi de France et contre tous les chrétiens. Cet événement, dans lequel il faut voir la source de l'expédition, eut lieu le 27 avril 1827. M. Deval s'était présenté ce jour-là, avec les autres représentants étrangers, pour complimenter le dey à l'occasion des fêtes du Beïram. 



A la suite d'une conversation, dégénérée en discussion assez vive, entre notre représentant et le dey, ce dernier, dans un moment de colère, s'oublia au point de frapper de son chasse-mouche M. Deval au visage, en présence des consuls étrangers. 



Une réparation éclatante fut demandée et on l'attendit en vain. Le représentant de la France eut ordre alors de cesser tous rapports officiels avec la Régence, et s'embarqua le 11 juin 1827 sur un des navires de guerre envoyés pour le prendre avec nos nationaux établis à Alger.

La conquête de l'Algérie

La flotte appareille à Toulon le 25 mai 1830 avec 453 navires, 83 pièces de siège, 27 000 marins et 37 000 soldats.


L'armée navale se compose de 102 navires et 27 000 marins de toutes classes, officiers compris.

la flotte comprend  

L'Algésiras
11 vaisseaux de ligne.

24 frégates

7 corvettes de guerre.
26 bricks.

8 corvettes de charge.

8 bombardes.
8 gabarres maritime
2 goélettes
7 bateaux à vapeur.
1 balancelle.

Attaque d'Alger par la mer, 29 juin 1830 
par Théodore Gudin.





Les troupes d'Afrique débarquent le 14 juin 1830 à la presqu’île de Sidi-Ferruch à 30 km à l'ouest d'Alger. 


Elles ont pour objectif de prendre à revers la forteresse d'Alger, qui est réputée invincible depuis l'attaque des troupes espagnoles de Charles Quint au  XVIe siècle. 


Les Français ne rencontrent qu'un petit détachement d'une batterie côtière vite submergée et 1 000 habitants environ commencent à quitter la ville d'Alger



Le 5 mai 1930, au cours des cérémonies du Centenaire de l'Algérie le président de la République, Gaston Doumergue, inaugure, près du marabout restauré de Sidi Ferruch, une stèle comportant un bas-relief d'Emile Gaudissart qui symbolise, sous les traits de deux femmes, l'union de la France et de l'Algérie sous l'égide du drapeau tricolore.


04 décembre 2022

Identification -

Identification - 




Je cherche à identifier ce bateau des années 1930. 

Le site de la BnF Gallica l'identifie comme le ville de Rouen...

mais rien de plus

Si vous avez des infos  Merci

Flottille de lutte contre les mines drones SLAMF bâtiment guerre des mines

Flottille de lutte contre les mines




L’opération SLAMF prépare le renouvellement de la capacité de guerre des mines de la marine nationale. Ce système est destiné à remplacer les moyens actuels (chasseurs de mines, bâtiments remorqueurs de sonars, bâtiments base de plongeurs démineurs).


Mine - Plongeurs démineurs de la Manche Cherbourg
photo JM Bergougniou



Le programme comprend d’une part des systèmes de drones constitués de drones navals de surface et de drones sous-marins. Il comprend par ailleurs des bâtiments de surface porteurs (bâtiments de guerre des mines), des bâtiments pour plongeurs démineurs ainsi que le renouvellement du système d’exploitation des données de guerre des mines.




Caisson décompression - Plongeurs démineurs de la Manche Cherbourg
photo JM Bergougniou

Fin septembre et jusqu’au 6 octobre 2022, le système de lutte anti-mines du futur s’est confronté à la référence actuelle de la guerre des mines. La flottille de lutte contre les mines (FLCM) a en effet confronté les premiers drones de guerre des mines, en cours d’évaluation opérationnelle par le Centre d’expertise des programmes navals (CEPN), à un chasseur de mines tripartite (CMT) aguerri, dans une zone de la rade de Brest reconnue pour l’exigence de ses fonds marins.


Mine  inerte - CMT L'Aigle
photo JM Bergougniou
Cette confrontation a permis de comparer les performances des capacités actuelles à celles du prototype de système de drones. Les deux systèmes ont ensuite été mis en œuvre afin de relocaliser, par comparaison, le plus de « mines » possibles (cibles inertes représentatives de la menace connue) parmi la dizaine mouillées pour l’occasion.

PAP Poisson auto Propulsé - CMT Céphée - 
photo JM Bergougniou
Cette comparaison des performances entre le système opérationnel aux capacités encore remarquables et les prototypes des futurs systèmes s’annonce d’ores et déjà riche en enseignements. La nouvelle génération allie des sonars latéraux offrant une résolution révolutionnaire à des capacités autonomes permettant de réduire l’exposition des marins sur le champ de mines.

Mine - Plongeurs démineurs de la Manche Cherbourg
photo JM Bergougniou
L’analyse de cet exercice permettra à la FLCM et au CEPN de progresser sur la planification et la conduite des opérations dronisées, ainsi que sur la mesure des performances sonars, qui serviront à poser les premières briques de la future doctrine de lutte contre les mines.


CMT L'Aigle
photo JM Bergougniou

Cet exercice aura aussi permis aux équipages de s’approprier les nouveaux systèmes et leurs logiciels de dernière génération. La transformation de la guerre des mines est en marche.



MMCM est une coopération franco-britannique engagée en 2010 dans le cadre de l’accord de Lancaster House. Le contrat de conception, de développement et de réalisation des prototypes (un par pays) a été signé en mars 2015 entre Thales et l’OCCAr pour le compte des deux pays. L’architecture de principe des systèmes anti-mines de série qui équiperont la Marine nationale sera composée de deux drones de surface (USV), l’un équipé d’un sonar remorqué et l’autre d’un robot télé-opéré (ROV), et deux drones sous-marins (AUV), chargés de détecter, classifier et localiser les mines. Le robot télé-opéré (ROV) permet d’identifier et de neutraliser les mines. Sous-traitant de Thales, la société Études et constructions aéronautiques (ECA) réalise les drones sous-marins qui sont équipés de sonars Thales.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...