22 avril 2023

Mission GGDM 23 Djibouti CMT Andromède guerre des mines mer Rouge Mer d'Arabie mars 2023

Mission GGDM 23 Djibouti CMT Andromède


Cachet TRODAT V SPID 11179 en date du 11 MAR. 2023
TàD SPID ROISSY HUB ARMEES 31-3-2023
Ce pli en timbres de Djibouti à transité par la dépêche vers SPID Roissy
alors qu'il aurait du être remis aux Postes djiboutiennes



 Mer Rouge - GGDM23 : sécurisation des voies maritimes Déployé au sein du Groupe de guerre des mines

(GGDM), le Chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède a franchi le canal de Suez le 18 février, marquant son entrée en mer Rouge.   


Tout en contribuant à la sécurisation des approvisionnements et de la navigation dans cette zone d’intérêt stratégique, l’Andromède effectue des opérations de guerre des mines de la mer Rouge jusqu’en mer d’Arabie et participe à plusieurs coopérations internationales, rappelant l’attachement de la France à la sécurité et la liberté de navigation. 

Depuis début février, un état-major de guerre des mines ainsi qu’un détachement composé d’une quinzaine de marins issus de trois Groupes de plongeurs-démineurs (GPD) sont déployés aux Émirats arabes unis dans le cadre du Groupe de guerre des mines 23 (GGDM 23). Ils opèrent sous le commandement du Mine Countermeasures Tasking Authorites (MCM TA). Ils complètent ainsi les moyens embarqués par le Chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède déployé depuis le 1er février au sein du GGDM 23.

Ce détachement d’une quinzaine de plongeurs-démineurs du GPD de l’Atlantique conduit des opérations de chasse aux mines dans les ports émiriens. Ces éléments français se composent d’une équipe de recherche et d’un groupe spécialisé en déminage d’engins explosifs (Explosive Ordnance Disposal). 

Le déploiement du GGDM 23 a débuté le 1er février avec l’appareillage de Brest du Chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède. Le bâtiment français a ensuite rallié la mer Méditerranée et la mer Adriatique, où il a intégré pendant plusieurs jours le Standing NATO Mine Countermeasures Group 2 (SNMCMG2).


Le CMT Andromède a ensuite mis le cap vers l’Égypte afin pour une action de coopération dans le domaine de la plongée avec les marins égyptiens. Après avoir franchi le canal de Suez, le CMT a réalisé des opérations de chasse aux mines en mer Rouge et dans le golfe d’Aden avant de rallier l’océan Indien.

GGDM 23 s’inscrit dans la continuité des déploiements bisannuels précédents. Pour la 7e fois depuis 2011, la France déploie un Groupe de guerre des mines jusqu’en océan Indien. Avec celui-ci, les armées françaises participent à la sécurisation des approvisionnements et de la navigation dans les zones d’intérêts stratégiques, aux côtés de leurs partenaires. La guerre des mines est un catalyseur de la coopération internationale dans la zone, rappelant l’attachement de la France à la sécurité et la liberté de navigation dans le respect des règles internationales.


https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/ggdm23-retour-lexercice-artemis-trident-23-marines-britanniques-americaines

https://www.colsbleus.fr/fr/node/1278


21 avril 2023

Parrainage du sous-marin nucléaire d’attaque Suffren par la ville de Saint-Tropez 10 mars 2023

Parrainage du SNA Suffren par la ville de Saint-Tropez



En l'absence de l'adjudant Gerber retenu sur un autre front, du maréchal des logis chef Cruchot et des gendarmes Fougasses, Merlot, Tricart et Berlicot excusés, une cérémonie s'est quand même tenue le 10 mars à Saint-Tropez...


En effet, Saint-Tropez est devenu la ville marraine du sous-marin nucléaire d’attaque Suffren.


Sous le haut patronage de M. Louis Giscard-d’Estaing, président de l’association des villes marraines des forces armées, Sylvie Siri, maire de Saint-Tropez et les capitaines de frégate Antoine Richebé et Nicolas des Francs respectivement commandants des équipages rouge et bleu du SNA ont signé la charte de parrainage du Suffren par la ville.



Cette signature est l’aboutissement d’une démarche traduisant la volonté forte de la municipalité initiée en 2013. Déjà, le 14 octobre 1967, la ville de Saint-Tropez avait parrainé la frégate lance missile Suffren commandée par le capitaine de vaisseau Philippe de Gaulle.




Le parrainage du SNA Suffren dont l’agrément a été donné par le ministère des Armées en 2021 traduit le lien historique entre cette ville et les unités de la Marine nationale portant le nom prestigieux du Bailli de Suffren.



Pierre-André de Suffren dit « bailli de Suffren » est un illustre marin français du XVIIIe siècle, dont la bravoure,
l’anticonformisme et le sens marin ont permis à la Marine et à la France de remporter plusieurs victoires., Ambassadeur de l’ordre de Malte auprès du Roi de France, il est l’une des figures de légende de la Marine nationale.



Si le SNA Suffren est la huitième unité de la Marine à porter ce nom prestigieux, il en est le premier sous-marin. Le premier bâtiment à avoir été baptisé Suffren fût un vaisseau de 74 canons lancé en 1791 à Brest.

En présence du Préfet maritime de Méditerranée Gilles Boidevezi
et du Sous préfet du Var Eric de Wispelaere représentant le Préfet Ewence Richard


Surnommé par les anglais « l’amiral Satan », l’illustre bailli, était l’un des fils cadets du marquis de Saint-Tropez, douzième de ses quatorze enfants. Ses écrits nous rappellent que c’est ici même à Saint-Tropez qu’il découvrit et apprit à aimer la mer. 

Ici que naquit son irrésistible vocation qui le conduisit aux plus hauts grades et fonctions et assura sa renommée.
Ainsi, le bailli de Suffren représente le lien indéfectible qui unit Saint-Tropez et la Marine nationale.



La signature de ce parrainage fait aussi écho à celle survenue, en octobre 1967, entre nos augustes devanciers Maître Jean Lescudier et le Capitaine de Vaisseau puis Amiral Philippe de Gaulle, commandant de la frégate lance-missiles Suffren dont la ville de Saint-Tropez a eu l’honneur d’être la marraine pendant 42 ans jusqu’à son désarmement.
Cette cérémonie marque l’aboutissement d’une longue procédure et le début d’un partenariat d’avenir que nous allons construire ensemble entre les équipages, la population Tropézienne et les jeunes générations.

Dans la période troublée que nous vivons actuellement, il est important de souligner le courage exemplaire de chacune et chacun des sous-mariniers qui partent durant de longues semaines, loin de leurs familles et de leurs proches pour nous protéger, assurer la sécurité de notre nation et la paix dans le monde.
Nous sommes votre ville marraine, soyez assurés de notre infinie reconnaissance et de notre indéfectible soutien pour vous et vos familles.


Sources - Photos

Marine Nationale
Pierre Le Conte  imagier de la Marine


20 avril 2023

Mission Jeanne d'Arc Singapour PHA Dixmude FLF Lafayette



 

Mission Jeanne d'Arc Singapour PHA Dixmude FLF Lafayette


Cette année, c’est à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et de la frégate La Fayette que près de 800 marins et soldats ont embarqué pour une mission de cinq mois. La mission Jeanne d’Arc est arrivée à Singapour le 18 mars dernier pour une mission de 4 jours, dans le cadre de son déploiement annuel opérationnel de longue durée.

Le Merlion est une statue à l'embouchure de la rivière Singapour. Le nom est composé sur la base du nom anglais Mermaid (Sirène) et Lion. La statue représente donc une sirène à tête de lion.



Frégate Lafayette 22 mars 2023 V SPID 10477
La mission Jeanne d’Arc revêt d’un volet diplomatique et stratégique de premier plan.  Véritable catalyseur et un agrégateur de coopérations militaires, la mission JEANNE D’ARC 2023, permet à la France d’entretenir et de renforcer l’interopérabilité de ses armées avec ses principaux partenaires autour du monde. Unique puissance de l’Union européenne à être présente à la fois en océan Indien et dans le Pacifique, et comptant plus de deux millions de ressortissants dans la zone, la France est un acteur majeur de sa sécurité. 


Comme l’a rappelé Mme l’ambassadrice de France à Singapour, Ming-di Tang « La présence des armées françaises en Indopacifique contribue au respect de la liberté de navigation et au respect du droit international dans l’espace indopacifique. Leur action confirme la capacité de la France à lutter contre les trafics illégaux et à apporter de l’assistance aux populations en réponse aux catastrophes naturelles. Elle vise également à assurer la souveraineté de la France sur ses territoires ultramarins. »



PHA DIXMUDE 22 mars 2023 V SPID 10270

Lors de l’escale de quatre jours à Singapour, les soldats de l’Armée de Terre se sont entrainés pour la première fois avec leurs homologues de l’armée de Terre Singapourienne. Une coopération inédite durant laquelle ils se sont exercés au maniement des armes et au tir. En outre des unités de la Marine singapourienne ont partagé leur expérience sur leurs procédures VBSS (Visit, Board, Search and Seizure) consistant à faire face à un navire suspect. « La mission Jeanne d’Arc n’est pas seulement une mission d’entrainement » explique Emmanuel Mocard, commandant du Dixmude, « elle permet à la France de renforcer ses partenariats stratégiques et d’approfondir l’interopérabilité de la Marine Française avec ses partenaires dans le but de contribuer à la sécurité maritime de l’espace français dans le monde et à la souveraineté française sur ses territoires d’outre-mer ».

 


Gilbert du Motier, 

 de Lafayette, est né le 6 septembre 1757 au sein d’une vieille famille de la noblesse d’Auvergne qui compte également l’écrivaine Madame de La Fayette, auteur de La Princesse de Clèves. Cependant, suite à sa participation à la Guerre d’Indépendance américaine et à la Révolution française, il décide, à partir de 1789, d’abandonner l’orthographe nobiliaire en deux mots et de signer tous ses courriers d’un simple « Lafayette » en un seul mot. Cette graphie sera utilisée par ses contemporains jusqu’à sa mort, ainsi que par sa famille au moment de la publication de ses Mémoires, correspondance et manuscrits. C’est également celle qui apparait sur sa pierre tombale, au cimetière de Picpus, et qui sera immédiatement adoptée aux Etats-Unis, où on trouve désormais de nombreuses villes baptisées en son honneur. Pourtant, en France, on reprit assez rapidement l’habitude pré-révolutionnaire d’écrire « La Fayette » en deux mots !


https://fr.usembassy.gov/fr/education-culture-fr/les-etats-unis-de-z/la-fayette/

19 avril 2023

BRF Jacques Chevalier Toulon bâtiment ravitailleur de Forces

BRF Jacques Chevalier Toulon  bâtiment ravitailleur de Forces 

Hier (30 mars)  le Jacques Chevalier à rejoint Toulon, depuis Saint-Nazaire, pour la première fois. Ce bateau, d'une longueur de près de 200 mètres, est le premier des quatre bâtiments ravitailleurs de forces qui armeront la Marine en remplacement des bâtiments de commandement et de ravitaillement. Var-Matin



Durant son transit, le BRF a réalisé de nombreux essais, pour la première fois sous la conduite de son équipage d’armement qui venait tout juste de décrocher avec succès sa qualification à la navigation (QUALNAV), à l’issue d’un stage de mise en condition réalisé à quai puis en mer.

Parmi les plus emblématiques de ses missions à venir, il a effectué ses premiers ravitaillements à la mer (RAM) grâce au concours de plusieurs unités de la Force d’action navale (FAN).


Photo Marine nationale

Le 21 mars 2023, en Atlantique, c’est avec la frégate multi-missions (FREMM) Auvergne que le Jacques Chevallier a réalisé son tout premier RAM. Ce rendez-vous a permis à la frégate, alors en stage de mise en condition opérationnelle (MECO) de qualifier son équipage au RAM, mais il a aussi et surtout contribué à la réalisation des premiers essais et réglages du gréement du ravitailleur avant sa descente vers la Méditerranée.

Le 27 mars, le BRF a réalisé son premier RAM méditerranéen ensoleillé mais venteux avec la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul. Les deux unités ont ainsi manœuvré dans différentes configurations, le Chevalier Paul s’étant tour à tour présenté sur bâbord et tribord avant de réaliser des RAM sur l’avant et l’arrière. Ces manœuvres ont permis d’éprouver les chaînes de réaction des deux bâtiments aux cas non-conformes des manœuvres anti-collision, de la séparation d’urgence ainsi que d’un homme à la mer.



Le RAM avec le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne qui s’est déroulé mardi 28 mars a constitué un véritable passage de témoin entre ces deux unités de ravitaillement et un moment d’émotion pour les deux équipages. Le retrait du service actif (RSA) prochain de la Marne, à laquelle succédera le Jacques Chevallier au moment de son ASA, marquera ainsi une nouvelle étape dans le renouvellement et la modernisation de la flotte de surface de la Marine.
C’est ensuite aux côtés du porte-avions Charles de Gaulle, en présence de l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine, que le Jacques Chevallier a manœuvré, mercredi 29 mars, ainsi que le lendemain, en présence du vice-amiral d’escadre Xavier Baudouard, amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN). Ces ravitaillements entre le porte-avions et un BRF sont les premiers d’une longue série. Car le programme FLOTLOG été conçu pour intégrer au mieux le Jacques Chevallier – et les futurs BRF – au sein du groupe aéronaval (GAN), constitué autour du Charles de Gaulle, une fois son admission au service actif (ASA) actée.

 Lancé en 2020, trois ans plus tard, le bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier, premier d’une série de quatre commandée en 2019 pour la Marine nationale, vient de rejoindre Toulon, son port base.

photo Var-Matin


Construit aux chantiers de l'Atlantique Saint-Nazaire, en coréalisation avec Naval group et le chantier italien Fincantieri pour la partie avant, dans le cadre du programme franco-italien Flotlog, le Jacques Chevallier sera officiellement livré cet été pour entrer en service actif en 2024. Dans l’immédiat, il poursuivra ses essais en mer Méditerranée, « afin de permettre la vérification de ses caractéristiques militaires », indique le ministère des Armées dans un communiqué. Lors de son transit entre Saint-Nazaire et Toulon, où il est arrivé le 30 mars à 16 h45, le navire a effectué ses premiers ravitaillements à la mer, en Atlantique puis en Méditerranée, notamment avec la frégate multimission Auvergne.



Les BRF, nouvelle génération de navires à double coque qui remplacera les bâtiments de commandement et de ravitaillement (BCR) de la classe Durance, sont très attendu. « Ils présenteront une plus grande capacité d’emport de fret et de carburant que leurs prédécesseurs, mais également de meilleures capacités tactiques et d’autodéfense », précise le ministère.


Sources 

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/poursuivant-ses-essais-brf-jacques-chevallier-effectue-ses-premiers-ravitaillements-mer-rallie


https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/premiere-ceremonie-couleurs-du-batiment-ravitailleur-forces-brf-jacques-chevallier


Var-Matin

Le Marin

http://www.presseagence.fr/lettre-economique-politique-paca/2023/03/31/toulon-le-jacques-chevallier-premier-batiment-ravitailleur-des-forces-de-la-marine-a-toulon/


18 avril 2023

PHM Aviso Cdt Blaison mission annulée Joint Warrior 23-1 OTAN NATO

PHM Aviso Cdt Blaison mission annulée Joint Warrior

NATO Ships Take Part in Exercise Joint Warrior 23-1

North Sea - Two NATO maritime groups are taking part in one of the largest multinational military exercises in the European area.

Standing NATO Maritime Group One (SNMG1) and Standing NATO Mine Countermeasures Group One (SNMCMG1), are engaged in Exercise Joint Warrior off the coast of northern Norway, starting 7 March.

Held twice a year, Exercise Joint Warrior includes airborne exercises, amphibious landings, evacuations and live-firing. The scenario for Joint Warrior is designed to reflect political tensions in a regionalised conflict, resulting in a build-up of forces from the allied side.

The climatic conditions of an exercise in northern Norway in spring always poses a special challenge. The special feature of NATO's Very High Readiness Joint Task Force (VJTF) is to demonstrate operational capability even under these adverse conditions   

The aim of the exercise is to create a highly challenging environment, so participants can practise tactical procedures and improve their capabilities both as a unit and as a group. Interoperability and teamwork are vital, as well as operational-tactical know-how and the ability to respond appropriately and flexibly to a wide range of threats.



"With the great number of assets, a complex, realistic scenario and challenging environmental conditions, JOINT WARRIOR is quite unique in Northern Europe,“ said Commander Hendrik Wißler, Commanding Officer Frigate Mecklenburg-Vorpommern, Flagship SNMG1. "The exercise provides a nearly perfect opportunity for a fully worked-up unit just coming out of FOST-training to put its capablities to the test.“

More than 40 maritime units and 20 aircraft are taking part in the first stage of the exercise, which is led by Norway and the United Kingdom.

Participating nations are the United Kingdom, the Netherlands, the United States, Denmark, Norway, Spain, Belgium, Portugal, Germany, Estonia, France, Poland and Canada. With the inclusion of SNMG1 and SNMCMG1, two of NATO's four standing naval task forces are ready to take on any threat scenario.




However, as is usual in the region at this time of year, one of the biggest obstacles is the weather. Wave heights of over eight metres  in the exercise areas have provided a real challenge to the participants. 

Nevertheless, Rear Admiral Thorsten Marx, Commander SNMG1, remains calm.

"The climatic conditions of an exercise in northern Norway in spring always poses a special challenge. The special feature of NATO‘s Very High Readiness Joint Task Force (VJTF) is to demonstrate operational capability even under these adverse conditions."

SNMG 1 is one of four standing maritime task groups composed of ships from various Allied countries. These task groups form the core maritime capability of NATO’s VJTF and provide a continuous maritime capability to execute NATO missions across the spectrum of operations, demonstrating solidarity and strengthening diplomatic and professional links among Allied naval forces.





https://mc.nato.int/media-centre/news/2023/nato-ships-take-part-in-exercise-joint-warrior-231

17 avril 2023

 Marcophilie navale 38e congrès Chamalières Royat Réservation Timbres MTM

Pour permettre aux organisateurs de prévoir leurs commandes en Mon Timbre Moi (MTM) il vous est demandé de bien vouloir remplir l'imprimé ci-joint pour passer vos commandes et de le retourner à Michel Zimmer dont vous trouverez l'adresse au bas du bon de commande. Ne pas oublier de joindre le règlement.




Corvette ACONIT Mars 1943 la bataille des convois FNFL sous-marin

corvette ACONIT FNFL La bataille des convois

A bord du Mimosa en Atlantique - Cols Bleus


L'hiver de 1942-1943 en Atlantique Nord connait les conditions météorologiques rencontrées dans cette zone depuis plus de cinquante années : cent seize jours de tempête sur cent quarante jours d'hiver !

La bataille de l’Atlantique, vitale pour l’Angleterre, qui dépend absolument de la mer pour son ravitaillement et ses communications, s’est jouée de 1939 à 1943. 



 inaugure ses premières missions en escortant des convois entre la Grande-Bretagne et l’Irlande (3 septembre-19 octobre). Ce sont ensuite des escortes entre Terre-Neuve et l’Islande du 19 octobre au 18 décembre 1941. Avec ses sisterships Mimosa et Alysse, la corvette se joint au débarquement dans l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon (10-27 décembre) avant de reprendre ses missions d’escorte sur la route difficile entre Terre-Neuve et l’Islande (27 décembre 1941 – 31 janvier 1942). À partir de février 1942, la route s’allonge pour une traversée de l’Atlantique Nord de bout en bout depuis le Canada jusqu’au Royaume-Uni (jusqu’en juillet 1942).

À partir de cette date, la décision est prise de supprimer les escales d’Islande, les convois étant escortés sur la totalité du parcours de Terre-Neuve jusqu’en Angleterre en raison du harcèlement des « U-Boot ».

Pendant l’escorte du convoi ON 77, l’Aconit est amenée à porter secours aux naufragés du pétrolier de 8 000 tonnes Imperial Transport qui vient d’être torpillé. Par suite d’une malencontreuse indisponibilité de l’asdic, le sous-marin attaquant ne peut être poursuivi.

Du 31 mars au 21 mai, l’Aconit poursuit sa tâche auprès des convois HX 183, ON 89 et HX 189.

Du 31 mai au 15 juin, l’Aconit, de conserve avec le Mimosa, assure l’escorte du convoi ONS 100. Ce convoi, qui vient de l’estuaire de la Clyde et se dirige vers le Canada, comporte 36 bâtiments marchands. Il fait route au 266, escorté, outre les deux unités FNFL, par le torpilleur HMS Assiniboine, chef d’escorte, les corvettes britanniques HMS Dianthus et Nasturtium.

Le temps est beau, la mer calme, le vent souffle du sud-est force 2.

La houle se lève le lendemain. Aucun sous-marin n’est en vue. Ce calme sera de courte durée. Repéré dès le 20 mai, puis perdu de vue, le convoi est retrouvé par une meute de huit « loups gris », le 9 juin.

À 2 h 20, nous savons que le Mimosa a été torpillé à environ 5 000 yards de l’Aconit sans qu’aucun navire de l’escorte s’en soit aperçu immédiatement. Il n’y a donc pas eu de réaction.

À 2 h 50, dans la nuit, on entend une forte explosion. C’est le vapeur Partford de 5 000 tonnes qui coule bas.

L’Aconit recueille les survivants. Les réactions du groupe d’escorte apparaissent lentes. Le convoi ne sera pourtant plus inquiété. Les opérations du groupe « Hecht » (nom de la « meute ») contre le convoi ont été interrompues à cause de la mauvaise visibilité.

À 10 h 20, le 13 juin, le feu du cap Race est aperçu. Mission terminée.
Du 12 septembre 1942 au 1er mars 1943  l’Aconit, rattachée au groupe B3, reprend les escortes dans l’Atlantique. En sus des quatre corvettes : Lobélia, Aconit, Renoncule et Roselys, ce groupe comprend :

– un destroyer britannique : HMS Harvester, chef de groupe ;
– un torpilleur polonais : le Garland ;
– deux corvettes britanniques.

Du 5 au 15 mars 1943, l’Aconit (après un séjour en cale sèche du 2 au 5 mars) escorte le convoi HX 228 de Saint-Jean-de-Terre-Neuve jusqu’en Grande-Bretagne en compagnie des autres bâtiments d’escorte du groupe B3, à savoir le destroyer Harvester et son homologue Escapade, le Garland (ORP) et le Burza (polonais), ainsi que les corvettes Narcissus, Renoncule et Roselys.

Il s’agit par conséquent d’un convoi fortement armé qui regroupe 61 bâtiments rangés en 14 colonnes. Le chef d’escorte est le Harvester (Commander A.-A. Tait).

Le 6, le porte-avions d’escorte USS Bogue, accompagné des destroyers anciens USS Belcknap et Badger, rejoint le groupe B3. Le convoi fait route au nord-est.

La menace sous-marine se précise d’autant plus que le 10, un avion du Bogue signale un sous-marin à 10 mille dans le nord du convoi.

Dans la soirée, le transport de munitions Andrea-F.-Luckenbach saute sous l’impact d’une torpille. Un autre navire, le SS Tulurinca est touché, mais se maintient à flot. La Roselys reçoit l’ordre de lui porter assistance.

Le 11 mars est une journée décisive. La meute attaque. Les bâtiments numéros 131 et 23 sont torpillés simultanément de chaque côté du convoi.


Le Harvester a repéré un « U-Boot » en surface, fonce sur lui, l’éperonne et l’oblige à plonger avant de l’attaquer à la grenade. Contraint de faire surface en raison de ses avaries, l’« U-444 » est alors de nouveau grenadé, puis abordé et coulé par l’Aconit. Quatre survivants sont repêchés.

Une troisième attaque de sous-marins a lieu à 3 h 40. Le bâtiment numéro 135 est coulé. La Renoncule largue un chapelet de grenades. Le convoi continue sa route malgré les attaques.

À 8 h 30 le 11, le Harvester, endommagé par l’abordage de la nuit, est désemparé. Il demande du secours à l’Aconit qui le rallie trois heures plus tard. À ce moment-là (11 h 05), l’Aconit entend une explosion sous-marine et aperçoit une colonne de fumée droit devant. Le Harvester signale : « Je suis torpillé ». L’Aconit fait un balayage asdic et attaque à 13 heures avec 23 projectiles de « Hedgehog ».


À 13 h 10, le sous-marin fait surface à tribord arrière de l’Aconit. L’ennemi est immédiatement engagé au canon (« pom-pom ») et la corvette fait route sur lui à toute vitesse, ouvrant le feu avec les « Oerlikon » et le canon de 4 pouces. Le kiosque de l’« U-Boot » est volatilisé. À 13 h 12, l’Aconit cesse de tirer, stoppe et bat en arrière pour essayer d’envoyer sur le sous-marin un équipage de prise. Mais ayant encore un peu d’erre, la corvette aborde l’« U-432 » qui chavire et disparaît. Vingt survivants sont ramassés dont l’officier en second du submersible.

Puis l’Aconit recueille les 29 survivants du Harvester et les rescapés du cargo américain Henry-Wynkoop. Le 12, enfin, l’Aconit rallie le convoi avec le Narcissus. Se détachant vers 15 heures à cause de ses avaries de coque, la corvette FNFL fait route sur Greenock isolément à 15 nœuds, prenant à son bord au passage le médecin du destroyer polonais Burza.

Le 14 mars à 12 h 05, l’Aconit s’amarre au quai de Greenock, mission accomplie.
Le 2 avril le commandant de l’Aconit, le lieutenant de vaisseau Levasseur, reçoit la croix de la Libération des mains du général de Gaulle et, le 21 avril 1943, la corvette Aconit est citée à l’ordre des Forces Françaises Libres.







 Du 27 juillet, date de sa mise en service, jusqu’à la fin août, l’Aconit effectue des exercices d’entraînement à Tobermory.


La tactique organisée dès le début par les Alliés fut celle des convois, les navires marchands étant toujours escortés par des bâtiments de guerre ou des cargos armés. Les Anglais mettent en chantier 100 corvettes, font passer le nombre de leurs chalutiers armés de 300 à 600 et obtiennent des États-Unis la cession de 50 destroyers de type ancien. 

De plus, ils perfectionnèrent leur « asdic » dont ils équipent 800 nouveaux bâtiments, accroissant la portée de leurs armes de jet, les hedjehogs qui firent leur apparition en 1941. En juillet  les USA commencent la construction de 100 destroyers d’escorte (les DE) pour la Grande-Bretagne.

C’est au cours de cette période, de mars à décembre 1941, que les FNFL reçoivent les trois premières corvettes cédées par la Royal Navy.


Les corvettes FNFL.

Elles sont d'abord organisées en deux divisions

Première division Mimosa, Alysse, Aconit  est à demeure, rattachée aux forces d’escorte de Terre-Neuve.

Deuxième division Roselys, Renoncule, Lobélia fait partie des forces d’escorte des convois Royaume-Uni Islande.


Après la perte de l'Alysse et du Mimosa, une réorganisation eu lieu en novembre 1942

Première division : Roselys, Renoncule, Lobélia, Aconit.

Deuxième division : Commandant Détroyat, Commandant Drogou, Commandant D'Estienne d'Orve.

Ils étaient faiblement armés un canon de 102 mm, des grenadeurs, des mitrailleuses, un appareil asdic dont les performances étaient encore assez modestes.

Le précieux radar ne sera installé qu'en 1942. Nouveauté spectaculaire fin 1942 mise en place du hedgedog (hérisson) lanceur d'une douzaine de petites grenades d'une efficacité redoutable.

Les corvettes françaises sont toutes rattachées au Western Approach Command à Greenock, en Écosse. Cette base, créée de toutes pièces, leur sera d’un grand secours pour les relèves, entraînement des équipages, le ravitaillement, les réparations, pendant de très courtes escales de 8 à 10 jours, pour des escortes de convois qui dureront un à deux mois.

Durant cette période de la guerre, en Atlantique, plus de cent vingt sous-marins allemands sont chaque jour à la mer, dangereusement à l'affût : la tactique des meutes de vingt à trente sous-marins est maintenant rodée et se révèle terriblement efficace. 








L’Aconit

Sources

 Cols bleus n° 1775 du 29-10-1983


https://www.colsbleus.fr/fr/node/1224 


https://www.france-libre.net/corvettes-ffl-atlantique-nord/


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...