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29 mars 2024

patrouilleur outre-mer Teriieroo a Teriierooiterai appareillage Brest transit Papeete Tahiti mars 2024

Teriieroo transit vers Papeete


Le patrouilleur outre-mer Teriieroo a Teriierooiterai appareille de Brest pour rallier Papeete


Ce départ vient clore une phase d’armement en métropole qui a duré près de deux ans, puisque le noyau d’équipage a été constitué en mai 2022. Au terme de cette période, le navire a reçu une autorisation de naviguer par la commission permanente des programmes et essais (CPPE), qui lui permet de réaliser le transit jusqu’à Papeete. L’équipage s’est lui vu attribuer la qualification opérationnelle après une mise en condition opérationnelle (MECO) qui s’est achevée quelques jours avant l’appareillage.

© Marine nationale

Le jour du départ, les familles ont pu bénéficier d’un dernier moment avec leurs proches en venant à bord du bâtiment avant l’appareillage. Après une visite du navire, fin prêt pour la grande traversée, et un dernier au-revoir, le patrouilleur a largué les amarres à 17h00 pour quitter le port de Brest et les eaux bretonnes.


© Marine nationale

Le déploiement vers Papeete, planifié sur plus de deux mois, amènera le bâtiment à traverser l’océan Atlantique, franchir le Cap Horn, puis rejoindre la Polynésie à travers l’océan Pacifique. Les objectifs de cette mission sont de vérifier les capacités du bâtiment dans tous les environnements et de contribuer à l’entretien des relations bilatérales avec les pays traversés.

Au terme de ce déploiement, le navire qui est toujours la propriété de l’industriel deviendra la propriété de l’État et sera livré à la Marine. Il sera également tout proche de son admission au service actif (ASA), à partir de laquelle il contribuera à la protection de l’espace maritime polynésien.


19 mars 2024

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

Rennes Armorique code ROC 46451A a encore frappé avec son arme de destruction massive l'OMEC TOSHIBA... et vive les doubles oblitérations...



Le 20 juillet 2023, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville est sorti de son chantier de construction pour être transféré vers le dispositif de mise à l’eau. 

 La cérémonie de prise d'armement pour essai du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville s'est déroulée ce vendredi matin 15 mars sur le site de Naval Group à Cherbourg. Petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, ce navire de 99 mètres de long est le troisième né de la série des Barracuda.


 Au nom du ministre des Armées, le sous-marin nucléaire d'attaque Tourville est armé à compter de ce jour". Les mots du vice-amiral d'escadre Jacques Fayard, commandant des forces sous-marines françaises, sonnent comme une forme de naissance pour le navire. "La cérémonie d'aujourd'hui marque une étape importante. Le Tourville va passer d'un état d'objet industriel inerte à celui de navire armé. Pour moi, armé, c'est quelque chose de vivant", explique Laurent Espinasse, directeur sous-marins chez Naval Group.


Les 65 membres de l'équipage bleu du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville ont pris possession de leur navire ce vendredi au cours d'une cérémonie sur le site de Naval Group à Cherbourg. Sous le commandement du capitaine de frégate Guillaume Egret, 40 ans, ces marins vont avoir la mission de réaliser les essais à quai et à la mer dès cet été. Un équipage "bleu" qui sera bientôt rejoint "dans les mois qui viennent" par un autre équipage "rouge" de 65 marins pour avoir un cycle continu, à terre et en mer. Ce dernier sera le sixième équipage de la classe Suffren.


"C'est un honneur de se tenir ici, à Cherbourg, dans le berceau de l'excellence industrielle où plus d'un centaine de sous-marins ont été construits", confie le commandant du Tourville, huitième navire à porter ce nom, mais seulement le premier sous-marin. "Pour beaucoup, ici, le sous marin, c'est le travail de toute une vie. Et donc, dans quelques mois, vous allez prendre le Tourville et lui faire quitter pour la dernière fois Cherbourg. Ce sera pour nous un grand moment d'émotion. Je me rappelle encore, quinze ans après le départ du Terrible de Cherbourg, où, sans annonce particulière, des centaines de collaborateurs s'étaient réunis, en silence, pour assister à ce départ et à cette déchirure", ajoute Laurent Espinasse.


 Près 
de 100 mètres de long, 5.200 tonnes en plongée... le SNA Tourville, petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, est un petit bijou de technologie issu du savoir-faire de Naval Group. "Ceux, comme moi, qui ont eu l'honneur de commander un SNA de type Rubis*, mesurent parfaitement le saut technologique que nous sommes en train de franchir avec l'arrivée de la classe* Suffren*. Les forces sous-marines française voient pour les quarante prochaines années leurs capacités opérationnelles décupler. Deux fois plus gros, deux fois plus armés, deux fois plus endurants. Cela doit faire notre fierté collective"*, explique le vice-amiral d'escadre Jacques Fayard. Parmi les grandes particularités de ces SNA : l'emploi de missiles de croisière naval.
"Quand les vents mauvais se lèvent..."

Une cérémonie chargée de symboles. D'abord, avec la remise du premier fanion à l'équipage du Tourville. Un fanion où se dresse le blason d'Anne-Hilarion de Costentin, comte de Tourville, maréchal de France au XVIIIe siècle, qui a notamment remporté les victoires de Béveziers (1690) et de La Hougue (1692). Une prise d'armement qui intervient également dans un contexte international de tensions, en particulier avec la Russie sur fond de conflit ukrainien. "Par les temps qui courent, quand les vents mauvais se lèvent. Nul doute qu'il constituera une capacité opérationnelle redoutable pour nos armées", confie le commandant des forces sous-marines françaises.

En son honneur, cape noire à croix de Malte et chapeaux bicorne ornés de plumes d’autruche et d’une bande d’or, plusieurs chevaliers de l’Ordre sont présents à la cérémonie. « Le comte de Tourville a intégré l’Ordre dès sa jeunesse. À 16 ans, il débute son apprentissage qui durera deux ans et fera de lui un spécialiste de la guérilla navale. » Sous l’impulsion de Colbert, il constituera la flotte militaire française. Ses faits d’armes sont nombreux mais son aura dépasse de loin les seules compétences militaires.

« On retiendra son extrême polyvalence. Il a été de charpentier jusqu’à un excellent amiral. S’y ajoutent des qualités de caractère car il est modeste et doté du sens de l’équité. » Un grand homme dont les valeurs sont désormais entre les mains des sous-mariniers.



Merci à Joël IdF

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