19 avril 2025

Port-Louis Morbihan de la forteresse à la Compagnie des Indes

Port-Louis Morbihan

En 1589, une première fortification est élevée pour barrer l’isthme qui mène à Blavet. Il s’agit d’un haut talus édifié par les troupes d’Henri IV (1553-1610), quand ces dernières se retranchent dans le bourg assiégé par l’armée du duc de Mercœur, qui a pris la tête de la Ligue bretonne. Philippe-Emmanuel de Lorraine (1558-1602), duc de Mercœur, est alors gouverneur de Bretagne. Il doute de la sincérité d’Henri IV qui n’a pas encore abjuré le protestantisme. À Blavet, les assiégés finissent par céder et les assaillants tuent « tout ce qu’ils rencontrent, sans discrétion d’âge ni de sexe ».

Au printemps 1590, plusieurs milliers d’Espagnols envoyés par Philippe II d’Espagne (1527-1598) débarquent à Blavet pour soutenir Mercœur et ses ambitions d’indépendance. Pour Philippe II, c’est aussi l’occasion d’implanter des troupes en Bretagne, lieu hautement stratégique situé à mi-chemin entre l’Espagne et les Pays-Bas espagnols.

Bien que Blavet ait été pillé et incendié par les Ligueurs, les Espagnols aménagent un port pour leur flotte et des logements pour leurs soldats. Puis, en 1591, Cristóbal de Rojas (1555-1614), ingénieur militaire qui a travaillé sur de nombreuses places fortes de la péninsule ibérique, construit el Fuerte del Aguila, le Fort de l’Aigle, à l’extrémité de la presqu’île, sur un promontoire granitique d’environ deux hectares. Ce nom fait référence à Don Juan del Aguila (1545-1602), qui commande les troupes espagnoles implantées à Blavet. Ce fort paraît constitué de deux bastions côté terre et d’un boulevard d’artillerie côté mer, d’un donjon – héritage de l’architecture défensive du Moyen Âge –, de logements, d’une chapelle et d’une estacade pour les bateaux.


En 1598, la signature de la paix de Vervins met fin aux guerres de la Ligue. Les Espagnols sont reconduits vers la péninsule ibérique sur des navires français, à la condition qu’ils détruisent le fort de l’Aigle. Ce dernier n’est cependant que partiellement démoli côté chenal et le front de terre semble être conservé. En 1616, le maréchal de Brissac (1550-1621) se porte acquéreur du fort et reçoit l’ordre de le remettre en état. Car, sur avis de ses ingénieurs convaincus de l’importance stratégique de la rade de Blavet, Louis XIII (1601-1643) a décidé de réédifier le fort et de reprendre en main l’agglomération voisine, Blavet. Cette décision est concrétisée par les lettres patentes du 17 juillet 1618 qui transforment le bourg en cité royale et indiquent que « le lieu-dit Blavet soit retranché, fossoyé, fermé de murailles, bastions et remparts et dorénavant appelé Port-Louis ». Blavet prend alors le nom de Port-Louis et devient symbole de la puissance royale dans une Bretagne contestataire. À la demande du maréchal de Brissac, Jacques Corbineau, aidé de Léonard Malherbe et René Le Meunier, construit la citadelle de Port-Louis de 1616 à 1621.

La citadelle de Corbineau reprend en grande partie le tracé de l’ouvrage espagnol et s’enrichit de cinq nouveaux bastions qui lui confèrent un aspect proche de l’actuel édifice. Côté terre, les deux bastions espagnols sont agrandis. Le bastion de Groix, qui fut un temps appelé bastion de Brissac, a été largement remanié depuis. Il comporte des salles souterraines dont l’une a vraisemblablement été utilisée comme chapelle. Côté mer, le bastion des Chambres est établi sur un plan en forme d’as de pique. Il est suivi par le bastion Irrégulier, aux flancs plats, qui ouvre sur le chenal. À l’extrémité de la citadelle, le Grand bastion occupe une position stratégique qui lui assure une vue d’ensemble sur l’avant-rade, le chenal et la rade. Le bastion Camus renferme bon nombre de magasins et souterrains, ainsi que la première poudrière de la citadelle.


Le bastion de la Brèche, enfin, symétrique au bastion des Chambres et lui aussi construit en as de pique, doit son nom à une attaque manquée du duc de Soubise en 1626. Il est parcouru par des souterrains, et des latrines du XIXe siècle y ont été découvertes récemment.

À l’intérieur de la citadelle, les bâtiments sont remaniés pour servir de logis au gouverneur de la place et à son lieutenant, et des casernes abritant les logements des soldats sont construites progressivement autour de la place d’armes. Un corps de garde remplace le donjon et comprend des cachots en partie basse.

Destinée à renforcer la défense du front de terre durant la guerre de Trente Ans (1618-1648) qui fait craindre une nouvelle occupation espagnole, la demi-lune est ajoutée en 1637, accompagnée de deux ponts dormants en bois, de fossés, d’une contrescarpe et d’un chemin couvert. Au même moment, les remparts de la citadelle sont surélevés pour améliorer l’espace de tir et les glacis et les pâtis, utilisés pour l’entraînement des troupes, sont aménagés. Situé face à la demi-lune, à l’extérieur de la citadelle, le bastion Saint-Nicolas constitue en 1642 le dernier élément de ce dispositif défensif sur lequel viendra s’appuyer l’enceinte urbaine.


Lorsqu’il visite la citadelle en 1683, Sébastien Le Prestre de Vauban (1633-1707), ingénieur du roi, dénonce le travail de Corbineau qui a construit « beaucoup de bastions à tort et à travers », mais vante sa position à l’entrée du chenal qui, au final, en fait « une bonne place ». Les recommandations de Vauban pour améliorer l’organisation intérieure de la citadelle sont suivies d’effet dès 1684 par la construction d’un arsenal et d’une poudrière dans la basse-cour. Magasins, remises, forge et boulangerie sont aménagés dans les remparts, plusieurs citernes et puits sont creusés et, au XVIIIe siècle, les espaces extérieurs sont transformés en jardins pour assurer l’autosuffisance de la citadelle en cas de siège.

À partir de 1666, la Compagnie française des Indes orientales installe au fond de la rade un chantier naval, des magasins et quelques baraquements pour abriter les ouvriers. Ces premières installations vont rapidement se développer et donner naissance à la ville de Lorient, dont le nom provient du premier navire construit par la Compagnie, le Soleil d’Orient. C’est à Lorient, siège de la Compagnie des Indes, que sont débarquées toutes les marchandises exotiques venues d’Asie.

Très vite sont hébergées dans la citadelle de Port-Louis les garnisons chargées de surveiller la côte et de défendre la rade où sont implantées les installations de la Compagnie des Indes tant convoitées par les ennemis du royaume, plus particulièrement les Anglais.

La forteresse, édifiée en bordure de l’étroit chenal d’accès à la rade, devient ainsi le centre d’un système défensif élaboré destiné à protéger Lorient : dès 1695, deux ouvrages fortifiés sont implantés dans l’avant-rade puis, à partir du milieu du XVIIIe siècle, le système défensif se densifie depuis l’île de Groix jusqu’à l’intérieur de la rade.


La Révolution française signe la fin de la Compagnie des Indes. La Marine réinvestit alors l’ensemble de ses installations commerciales pour développer l’arsenal militaire. À la citadelle, les militaires poursuivent leur mission de surveillance du chenal et de régulation du trafic, les bastions sont rehaussés et les supports des canons bétonnés. Des observatoires camouflés et des soutes à munitions sont également aménagés sur les remparts. Une vigie est construite sur le Grand bastion et, en partie basse, une grande salle voûtée sert de magasin à poudre.





La Compagnie des Indes



En 1664, Colbert (1619-1683), chargé du commerce extérieur sous Louis XIV (1638-1715), fonde la Compagnie française des Indes orientales pour concurrencer le commerce anglais et hollandais. Les Français, solidement ancrés à l’île Bourbon (actuelle île de La Réunion) puis à l’île de France (actuelle île Maurice), s’installent en Inde à Surate, puis à Pondichéry et à Chandernagor. 

Comme leurs concurrents, ils échangent piastres d’argent en provenance de l’Amérique espagnole contre thé, café, épices, porcelaines, lingots de zinc ou toiles indiennes. Ce commerce est à son apogée au début du XVIIIe siècle. En 1706, les difficultés financières de la Compagnie liées aux guerres menées par Louis XIV l’obligent à sous-traiter ses privilèges à des armateurs privés de Saint-Malo et, en 1719, le banquier John Law fonde la Compagnie perpétuelle des Indes dont les bénéfices doivent servir à combler la dette engendrée par le règne de Louis XIV. Mais la guerre de Sept Ans conduit à la fermeture de la Compagnie en 1769. En 1785, la nouvelle Compagnie des Indes orientales et de la Chine prospère rapidement, mais prend fin en 1790 sous la Révolution française.


https://www.musee-marine.fr/nos-musees/port-louis/le-musee-a-port-louis/a-propos-du-musee-de-port-louis/histoire-de-la-citadelle.html

17 avril 2025

Corymbe 2025.01 PHM Cdt DUCUING mars mai 2025 ultime mission Nigeria

Corymbe 2025.01 PHM Cdt DUCUING mars mai 2025 ultime mission

Le 7 avril, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing, engagé en opération Corymbe, a accosté à Lagos au Nigeria pour une escale de 48 heures axée sur la coopération avec la marine nigériane.

Le 7 avril, la marine nigériane a accueilli le PHM Commandant Ducuing et son équipage. Le commandant du PHM s’est entretenu avec le Rear Admiral Oamen, commandant du Western Naval Command (WNC) de la Marine nigériane à propos de la lutte contre la piraterie et contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. 

La coopération entre les deux marines s’est poursuivie lors du montage d’une séquence d’exercice à la mer avec le patrouilleur nigérian Sokoto. La préparation de l’exercice s’est conduite à bord du navire de débarquement de chars nigérian LTS Kada. La marine nigériane est l’une des marines du golfe de Guinée qui affiche des ambitions hauturières. Le renouvellement de sa flotte est en plein essor.


La tenue d’une patrouille conjointe a permis aux marins français et nigérians de s’entraîner dans les domaines de la lutte anti piraterie et la lutte contre le narcotrafic. Pour démontrer toute l’étendue de son savoir-faire dans le domaine de la reprise de vive force, l’équipe d’intervention nigériane a été déployée sur le Commandant Ducuing par voie aérienne et déposée par corde lisse. 


Cette escale a été aussi l’opportunité de rassembler la communauté française de Lagos, très dynamique dans le domaine économique. Ainsi, le bord a reçu monsieur Laurent Favier, consul général de France à Lagos, une quarantaine d’expatriés français et une délégation d’officiers nigérians autour du Commodore A. Mohammed, directeur des opérations du WNC. Enfin, quelques moments sportifs ont été partagés sur la base navale Lagos entre marins français et nigérians.

Merci à Joël Moreau

16 avril 2025

LA MARCOPHILIE NAVALE bulletin d'Information n°148 avril 2025

LA MARCOPHILIE NAVALE  bulletin d'Information n°148 avril 2025


Le 20 octobre 1920, un Hanriot HD.2 décolle du Palyvestre dans le sud- est de la France. Aux commandes, le lieutenant de vaisseau Paul Teste s’apprête à relever un défi inédit : poser un avion sur un navire en pleine mer. Ajustant sa trajectoire, il aperçoit la silhouette massive du porte-avions Béarn, réduit sa vitesse et amorce sa descente. Quelques secondes plus tard, ses roues touchent le bâtiment dans un appontage parfait. L’aviation embarquée française vient de naître.
Cinq ans après, cette ancienne plaine marécageuse d’où Paul Teste avait décollé devient la base d'aéronautique navale de Hyères. Cette année, elle célèbre son centenaire. Hydravions, chasseurs embarqués, hélicoptères : l’histoire de la BAN est celle d’une adaptation permanente, au service de la Marine nationale et des enjeux de défense en Méditerranée.

 
La Marine a connu plusieurs bateaux ayant porté le nom de "Coquille" dont une frégate de 36 canons construite en 1894 à Bayonne, capturée par les Anglais, elle brulera dans l'Hamoaze (région de Plymouth) en 1798.


La seconde est une gabare-écurie construite en 1811 à la Seyne-sur-Mer. Sous les ordres de Duperrey elle fera un premier tour du monde. Rebaptisée l'Astrolabe, elle en fera un second sous les ordres de Dumont d'Urville dont vous pourrez lire la biographie dans le présent bulletin. 

Et quand le nom de "Titivillus" sera-t-il donné à un bateau?


La première référence sous ce nom de Titivillus se trouve dans le Tractatus de Penitentia, vers 1285, de Jean de Galles, voire avant chez Césaire de Heisterbach. Titivillus rapporte les bavardages commis durant le service liturgique, ainsi que les mots de la liturgie mal prononcés, marmonnés, ou omis, qu'il récolte et rapporte en enfer pour servir de charge contre ceux qui s'en sont rendus coupables. Selon André Vernet, son nom est une masculinisation du nom de la déesse romaine des récoltes Tutilina. 
Une tradition plus tardive en fait le « démon patron des copistes » puisqu'il offre une excuse facile pour les erreurs qui parsèment les manuscrits lorsqu'ils sont recopiés. Il va aussi sévir dans ce numéro sur l'âge de nomination d"un enseigne de vaisseau ou dans la pagination du bulletin. Errare humanum est!






Au programme  de ce numéro



Dumont d'Urville et Toulon par Claude Arata p.4



Les soubresauts de la Marine nationale en 1848 par roseline Giletto p.8

Amiral Amédée Mouchez par Jean-Michel Bergougniou p. 10



Le patrouilleur de haute mer Commandant Birot par Patrick Lepestipon p.12






Escorteur côtier L'Intrépide par Paul Roy p.20






La 32F prend le relais de la 35F à Hyères par Paul Roy  p.15



La vie des sections



Section Provence p.16




Section T.A.A.F. p.17



Section Bretagne P.18







Section Ile de France p.19


Créée en 1925, la BAN de Hyères s’impose rapidement comme un bastion de l’aviation embarquée. Ses pistes voient défiler des hydravions, puis des chasseurs destinés aux porte-avions de la Marine nationale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est occupée et fermée en 1942, avant d’être reprise par la Marine en 1944.

Dans les décennies suivantes, la base devient un haut lieu de la chasse embarquée. Corsair, Avenger, Étendard IV…, autant d’appareils qui s’entraînent aux missions d’interception et de frappe navale. Hyères accueille aussi l’école 59S, où les futurs pilotes de chasse s’initient au pilotage sur Fouga Zephyr avant de rejoindre les flottilles opérationnelles.

Trois flottilles assurent aujourd’hui la puissance aéronavale de la BAN. La 31F, équipée de Caïman Marine, est spécialisée dans la lutte anti-sous-marine. Grâce à son sonar immergé, elle traque les menaces sous la surface. La 35F met en œuvre des Dauphin, assurant des missions de sauvetage en mer et de protection du porte-avions Charles de Gaulle. Enfin, la 36F, armée de Panther, est spécialisée dans la lutte antinavire, la surveillance maritime et la protection des unités de la Marine.


En complément 

Quelques cartes postales sur le passage de Vénus et l'Amiral Mouchez 













Poche de Saint-Nazaire 80ème anniversaire de la libération 8 mai 1945 souvenirs philatéliques

80ème anniversaire de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire

Nous avons déjà parlé de la Poche de Saint-Nazaire dans plusieurs articles d'Envelopmer dont un intitulé : "L'affaire n'est dans la poche que le 8 mai"

https://envelopmer.blogspot.com/2014/03/la-poche-de-saint-nazaire-guerre-39-45.html

Le 11 mai 2025, le club philatélique nazairien, dont Yves-Laurent Couëdel est l'un des responsables, célébrera le 80ème anniversaire de la reddition des troupes allemandes en éditant un souvenir philatélique et un Montimbramoi.

Base sous-marine Saint-Nazaire © JM Bergougniou
Le 06 Juin 1944 les forces alliées débarquent sur les plages normandes. Leur arrivée redonne espoir à la population française qui subit l’occupation depuis 4 ans. L’avancée des troupes américaines dans l’Ouest annonce une libération prochaine pour les nazairiens. La ville a beaucoup souffert des bombardements anglo-américains du fait de la base pour sous-marins et des nombreuses installations de la Kriegsmarine.



Cependant, les premiers jours d’août, Saint-Nazaire voit refluer de très nombreux soldats  et ce ne sont pas les Alliés tant espérés  mais les troupes allemandes en déroute. Saint-Nazaire est une festung (forteresse). 




Les forteresses dont Hitler avait ordonné la construction dès janvier 1944 autour des grands ports de l'Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord doivent résister jusqu’au dernier homme, la dernière cartouche.



Les 28.000 soldats Allemands s’enferment donc dans une zone de résistance de 1500 km² et édifient tout autour une ligne de défense. En face, les Alliés vont se contenter d’un blocus de la festung que l’on surnomme la « poche ». Les troupes qui assurent l’encerclement sont constituées par des bataillons des Forces françaises de l'intérieur, environ 11.000 hommes, récemment endivisionnés dans l'armée française de la Libération. Les américains constitués par la 94ème puis par la 66ème division d’infanterie restent à distance. A l’intérieur de la poche, les 130.000 civils survivent, leur quotidien est fait de privations et vexations. Un climat de peur et de terreur règne sur l’ensemble des communes empochées. L’occupant est nerveux car les maquisards et les Alliés ne leur laissent aucun répit.


Les empochés vont pourtant devoir patienter malgré un quotidien difficile.  Le lundi 30 avril, Berlin est investi par les Soviétiques. Hitler se suicide. Le 7 mai 1945 à 2h41, l’Allemagne capitule sans condition. Le 8 mai 1945, l’armistice est proclamé. La guerre est finie.




Et pourtant ce n’est pas encore le cas pour la Poche de Saint-Nazaire. Il faut attendre 17h20 le 08 mai pour que le protocole de reddition soit signé. Le cessez le feu entre en vigueur dès 18h.

Les allemands ont jusqu’au 10 mai pour déminer l’accès à la Poche et se constituer prisonniers.

Le 11 mai à 10h : la cérémonie de la reddition se tient dans un champs de la commune de Bouvron. Les troupes alliées peuvent enfin pénétrer dans  la poche de Saint-Nazaire et libèrent ainsi le dernier territoire de France occupé.



Les empochés vont pourtant devoir patienter malgré un quotidien difficile.  Le lundi 30 avril, Berlin est investi par les Soviétiques. Hitler se suicide. Le 7 mai 1945 à 2h41, l’Allemagne capitule sans condition. Le 8 mai 1945, l’armistice est proclamé. La guerre est finie.


Le général allemand Junck remet symboliquement son arme au général américain Kroemer.
 Source : ECPAD
 

Et pourtant ce n’est pas encore le cas pour la Poche de Saint-Nazaire. Il faut attendre 17h20 le 08 mai pour que le protocole de reddition soit signé. Le cessez le feu entre en vigueur dès 18h.

Les allemands ont jusqu’au 10 mai pour déminer l’accès à la Poche et se constituer prisonniers.

Le 11 mai à 10h : la cérémonie de la reddition se tient dans un champs de la commune de Bouvron. Les troupes alliées peuvent enfin pénétrer dans  la poche de Saint-Nazaire et libèrent ainsi le dernier territoire de France occupé.

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François AZARA

3 allée Narcisse Pelletier Appt D103  

44600 Saint-Nazaire


Le dessin de l'enveloppe a été réalisé par Patrice Simon, adhérent Marcophilie navale de la Rochelle.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...