18 mars 2025

BSAOM CHAMPLAIN Ile EUROPA Iles Eparses 19 11-2024 T.A.A.F

 BSAOM CHAMPLAIN Ile EUROPA Iles Eparses 19 11-2024 T.A.A.F


L’île d’Europa, située dans le canal du Mozambique, à mi-chemin entre la côte est de l’Afrique et la côte ouest de Madagascar, est la plus grande des îles Eparses avec une superficie de 30 km².


L’île, de forme pentagonale, est basse et sablonneuse. Le diamètre de ce grand atoll d’origine volcanique est de 6 à 7 km pour un point culminant à 7 mètres de haut ; elle est entourée d’une ceinture de dunes et d’un récif frangeant presque continu (couvrant une surface d’environ 10 km2), interrompu par des plages de sable. Le tiers nord-est de l’île est occupé par un lagon interne d’une superficie de 9 km2 ceinturé par une mangrove primaire de 700 ha.


La flore se compose d’une forêt sèche d’euphorbes au nord et d’une plaine herbacée au sud. C’est la seule île des Éparses à disposer d’une végétation indigène quasi intacte.


Au XVIème siècle, l’intense navigation dans le canal du Mozambique, sur la route des Indes, laisse supposer une probable découverte d’Europa à cette époque. En décembre 1774, les membres de l’équipage du navire britannique Europa lui donnèrent le nom de leur vaisseau. Le Français Brué tenta de la faire appeler « Ile d’Europe » en 1828, mais il échoua.


C’est seulement en 1860 que des colons français, les Rosiers, s’installent sur l’île avec quelques animaux (cabris, lapins et poules). On ne sait pas quand ils décidèrent de quitter l’île, mais les animaux qu’ils y furent abandonnés sont retournés à l’état sauvage.

Tout comme pour Juan de Nova et Bassas da India, l’acte du 31 octobre 1897 (en exécution de la loi du 6 août 1896), a déclaré Europa dépendance française. L’île a été successivement rattachée à la province de Tananarive (1921), à la province de Maintirano (1930), puis au district de Nosy Be (1932), et enfin au district de Tuléar en 1949. Dès 1903, une petite concession fut accordée à des particuliers qui vivaient de la pêche et du ramassage des œufs d’oiseaux et de tortues.


La suite de l’histoire des différents colons demeure floue. Il semblerait que des pêcheurs et des chasseurs aient été présents en 1910. Ceux-ci seraient probablement à l’origine des anciennes constructions de l’île (cases, citernes, séchoirs, fours, cimetière…).



Plus tard, il semble que de nouveaux colons furent à l’origine de la plantation de sisal de l’île. Lorsqu’en 1923, le docteur Poisson fit une escale sur l’île, il n’y avait plus personne. Mais il fallut attendre 1949 et la construction de la station météorologique, pour que des habitants s’y installent définitivement. L’année suivante, une piste d’atterrissage de 60 mètres de long fut édifiée dans le sud de l’île. Deux autres pistes lui succédèrent, en raison du caractère inondable des lieux où avaient été implantées les précédentes. La dernière a été inaugurée le 18 avril 1973 et se trouve dans le nord de l’île. En 1981, une nouvelle station, la « Station des Rosiers », fut construite sous la direction de Marc Gérard, ingénieur des travaux météorologiques.

Depuis 1973, sont affectés sur chacune des trois îles habitables du canal du Mozambique (Glorieuse, Juan de Nova et Europa) :

- un gendarme (mis à disposition
par la Gendarmerie de La Réunion), représentant du préfet, administrateur supérieur sur site,
- un détachement militaire (projeté depuis le 2e RPIMA de La Réunion pour Europa et Juan de Nova, et depuis le DLEM de Mayotte pour les Glorieuses).

Un agent de la direction de l’environnement TAAF (chargé de conservation) est également déployé à l’année à Europa et aux Glorieuses. Sur le même modèle, un agent sera déployé à Juan de Nova à partir
de 2023. 


17 mars 2025

Fête du Timbre 2025 Saint-Grégoire Toulon Jongleur Acrobates saltimbanques

Fête du Timbre 2025


Nouvelles technologies, prix des timbres... les philatélistes constatent un manque d'engouement général pour les timbres, notamment chez les jeunes générations. Alors à quoi rime une fête du timbre?

En janvier 2017, La Poste explique que les plus fortes augmentations des années 2010 sont décidées « pour assurer la pérennité du service universel dans un contexte de baisse des volumes du courrier » Cependant l'UFC dénonce ces hausses, par la voix de son président, qui estime qu'elles agissent « comme un repoussoir » et qu'il s'agit de précipiter la fin d'un service à faible valeur ajoutée.


Le 1er janvier 2023, La Poste supprime le tarif écopli J+4 et du timbre rouge J+1  et passe aux lettres numériques. Nouveau timbre turquoise  J+2 à 2,95€




Fête du timbre ... Personnellement je n'aime pas ces timbres que je trouve... pas beaux.

En ce début de XXIe siècle, les êtres humains lisent moins de livres qu’avant, ils prennent moins souvent leur stylo pour écrire, envoient moins de lettres, plus de courriels. Dans les années 90, l’activité courrier de l’entreprise publique représentait 70 % de son chiffre d’affaires, aujourd’hui, c’est 15 %. 



Le jongleur peut créer des trajectoires stupéfiantes grâce aux rebonds au sol d’objets en caoutchouc ou en silicone, il met aussi des pendules en suspension, comme un hommage artistique au physicien Foucault ou au plasticien Calder. Entre terre, feux et cieux, le jongleur artiste de rue joue avec virtuosité de l’illusion et de la magie visuelle. Les boules, bâtons, balles, assiettes, massues, œufs, anneaux, objets du quotidien, banals ou insolites, volent, tournent, rebondissent pour rejoindre les étoiles dans une poésie multidimensionnelle.

Texte © La Poste – Daniel Cornut - Tous droits réservés

Création et gravure Louis GENTY

Dans la tribu des saltimbanques de la rue, les acrobates, entre cirque, gymnase, cabaret et théâtre, rendent toute leur poésie aux pavés et au bitume.
Poésie des mots, maîtrise du geste. L’acrobate devient œuvre d’art vivante.
Aujourd’hui, l’acrobate retranscrit la vie urbaine, ses rythmes effrénés et ses déséquilibres. Aux confins de la danse, du théâtre et du gymnase, il émerveille, dans la rue lieu d’échanges, un public au plus près, et traduit les antinomies du siècle.

Texte © La Poste – Daniel Cornut - Tous droits réservés

Création Marie-Laure Drillet

Le timbre et le bloc seront vendus en avant-première les samedi 8 et dimanche 9 mars 2025 dans 84 villes.

 

Marie-Laure DRILLET animera une séance de dédicaces le samedi 8 mars de 10h30 à 12h30.

 


La Fête du Timbre est organisée conjointement par la FFAP (Fédération Française des Associations Philatéliques) et La Poste, avec le soutien de l’Adphile (Association pour le Développement de la Philatélie).

Retrouvez toutes les renseignements pratiques (adresse, salle, animations) sur le site internet de la FFAP : www.ffap.net


Merci à Paul et à Marcel pour leur envoi 

15 mars 2025

L'Île Longue Finistère Brest prisonniers allemands internés

L'Île Longue Finistère Internés et prisonniers 



De part sa position, l’Ile Longue joue un rôle important dans la défense de la rade de Brest et ce, jusqu’au début du XXe siècle. 

La Toponymie fait état du vocable « Ar Vur » : le mur, ce qui explicite l’existence d’une probable fortification, mais il faut attendre le XVIIe siècle et Vauban, pour que l’on puisse véritablement parler de système de défense. Tout au long des siècles, les fortifications de l’Ile Longue évoluent en fonction des améliorations constantes des techniques d’armement et des vicissitudes de la politique internationale.

De 1914 à 1919, l'île longue a abrité près de 5 300 prisonniers allemands et autrichiens y ont été enfermés durant ces cinq années. Parmi eux, des intellectuels et des artistes qui ont donné à ce camp une vie culturelle particulière.

Quelques jours après la déclaration de guerre, le paquebot hollandais Nieuw Amsterdam en provenance des Etats-Unis d’Amérique vers les Pays Bas et soupçonné de contrebande au bénéfice des empires centraux, est arraisonné par un bâtiment français. A son bord, des passagers civils d’origine allemande, autrichienne, hongroise : des intellectuels, des membres de la bourgeoisie, des patriotes qui cherchent à regagner leurs pays respectifs. 

Ce paquebot arrive au port de Brest le 3 septembre 1914. Que faire de ces civils que l’on ne peut considérer comme des prisonniers de guerre ? Très vite, le site de l’Ile Longue attire l’attention des autorités. Il ne reste plus qu’à construire le camp la composition sociale des internés explique l’existence très active d’ateliers, de clubs sportifs, d’école et de centres d’apprentissage.















BREST

Arrestation des prisonniers allemands évadés Les trois prisonniers allemands qui s'évadèrent dimanche soir de l'ile Longue ont été arrêtés. Leur odyssée est maintenant connue et l'on sait, ainsi qu'on l'avait supposé dès le premier instant. qu'ils débarquèrent à la pointe de l'Armorique et qu'ils se mirent immédiatement à la recherche d'un abri. Toute la journée de lundi, ils se terrèrent dans un champ de blé. La nuit suivante, ils explorèrent la contrée, mais sans succès, et durent revenir à leur point de départ. C'est alors qu'ils se décidèrent à demander, à un cultivateur, la route conduisant au Faou. Le paysan. soupçonnant qu'il se trouvait en présence des prisonniers recherchés, se rendit à la Mairie et prévint le garde champêtre qui en compagnie de deux gendarmes de la brigade de Daoulas, se mit a la recherche des fugitifs. Les représentants de l'autorité ne tardèrent pas, du reste à rejoindre les Allemands qui s'étaient cachés dans une garenne, au village de Korgouet, à 5 kilomètres du bourg de Plougastel. Cinq gendarmes des brigades départementales de Brest vinrent chercher les prisonniers et les conduisirent au Château de Brest. De là, ils les transférèrent mercredi matin, a l'Ile Longue où ils étaient précédemment. Sur l'Allemand Reinauer. qui servait d'interprète au camp, on a trouvé une carte d'état-major sur laquelle était indiquée la route à suivre pour se rendre en Allemagne.











13 mars 2025

ORLY Entrepôt Général de l'Aéronautique Maritime EGAM SAMAN

ORLY EGAM Entrepôt Général de l'Aéronautique Maritime


"Je m'en vais le dimanche à Orly.
Sur l'aéroport, on voit s'envoler
Des avions pour tous les pays.
Pour l'après-midi, j'ai de quoi rêver.
Je me sens des fourmis dans les idées
Quand je rentre chez moi la nuit tombée."

le samedi 25 Février 1961, le lendemain de l'inauguration de l'aéroport d'Orly par le général de Gaulle, j'embarquais sur un DC3 de Channel Airways direction Guernesey... C'était mon baptême de l'air. 

L'histoire du Saman est liée à la naissance, en mars 1912, de l'aéronautique maritime, même si son origine ne remonte qu'au 1er juillet 1926. Dénommé Entrepôt général de l'aéronautique maritime (Egam), il s'installe provisoirement à Saint-Cyr-L'école pour le personnel et à Nanterre pour le stockage du matériel. 


En 1927, il s'implante à Orly et devient «Egan» (Entrepôt général de l'aéronautique navale) en 1937. 

En 1910, sur le plateau de Longboyau, le Ministère de la Guerre vient de réquisitionner 11 hectares au sud de Paris où naitra des années plus tard l’aéroport d’Orly. Après la guerre, la Marine puis l’Armée de terre exploitent cet aérodrome militaire. 

En 1926, on construit juste au nord un aéroport civil et une école de pilotage.

Malgré les bombardements allemands, l’expansion se poursuit durant la seconde guerre mondiale, avec la mise en service de la première grande piste nord-sud. 

Entre 1946 et 1948, alors qu’on reconstruit l’aéroport du Bourget, s’ouvre à Orly le premier terminal provisoire de Paris-Orly et la piste 3, longue de 2100 m : l’investissement est colossal, un milliard de francs. Ce terminal provisoire s’appellera Orly Nord. Il sera détruit des années plus tard pour donner Orly Sud et orly Ouest.

Orly

AOUT 1923


Le dirigeable Dixmude arrive à Orly pour l'aéronavale française.

Le Dixmude mesurait 226 mètres de long, pour une hauteur de 28 mètres et un diamètre de 24. Son volume était de 68.500 m3 en seize ballonnets. Sa propulsion était assurée par sept moteurs de 260 cv, ce qui lui assurait une vitesse de croisière de 77 km/h.



Jeudi 20 DECEMBRE 1923
Le dirigeable Dixmude est pris dans un orage et disparaît entre la Sicile et la Tunisie. Le dirigeable Méditerranée est mis en réserve et ne vole plus. Les 2 hangars sont alors inutilisés avant finalement d'abriter des avions



l'Entrepôt Générale de l'Aviation Maritime s'installe sur l'aérodrome entre 1927 et 1940 ainsi que sur la présence de la Flottille 31S de 1945 à 1954 également sur l'aérodrome d'Orly.
U.S. Army Postal Service, A.P.O. 741 Orly Airport


Pour ce qui concerne l'escadrille 31 S :

Initialement créée sous l'appellation Section de liaison de l'état-major général, elle devient escadrille de transport de la métropole le 1er mars 1945 puis escadrille 31 S le 1er janvier 1946.

TàD PARIS XIII  (AN.2)  ORLY (AERODROME) 5-2-1954
Elle stationne à Orly de mars 1945 à décembre 1954 et, durant cette période, ses commandants successifs sont :

- LV LEVEILLE du 01.03.1945 au 01.04.1946,
- LV de FLEURIAU du 01.04.1946 au 29.05.1948,
- CC VAZIAGA du 29.05.1948 au 07.08.1950,
- CC CHATEL du 07.08.1950 au 13.08.1952,
- CC PIERLOT du 13.08.1952 au 12.08.1954,
- LV SAHLER du 12.08.1954 au 01.04.1956 (à compter de janvier 1955 l'escadrille 31 S stationne à Dugny-Le Bourget).


À la suite du déclenchement de la seconde guerre mondiale, il se replie à Rochefort, puis à Cuers, où il fonctionne jusqu'en novembre 1942, date d'occupation de la zone libre.


Fin 1944, l'établissement devient le Saman et s'installe à Paris. Ses locaux se révélant insuffisants, la direction cherche une autre implantation en région parisienne, pour y héberger aussi l'escadrille de réception et convoyage. Ce sera Toussus-Le-Noble.



Nos cantonnements sont situés hors de l’aéroport, sur la route qui vient de Paris.
Ils sont constitués d’un ancien hôtel, qui a du être occupé par les Allemands durant la guerre, habité par les officiers mariniers, et de deux baraques en bois, à l’arrière pour les quartiers-maîtres et matelots.
Baraques qui ont du aussi connaître des « trouffions » teutons.
C’est l’escadrille ministérielle (à cette époque il y a un ministre de La Marine, plus exactement un secrétaire d’état) qui assure des liaisons avec toutes les unités marine outremer et également avec les forces d’occupation marine en Allemagne (flottille du Rhin).
Nos avions, des Junkers 52 pris aux allemands, ou AAC1 « Toucan », des Bloch 161 Languedoc tout neufs et quelques autres appareils, NC701 Siebel, Ventura vont à Dakar, Alger, Tunis, Casablanca, Friedrichshafen en Allemagne.
Il y a aussi un monomoteur Noralpha, quadriplace, réservé uniquement au ministre (secrétaire d’état à la marine Johannes Dupraz) Pilote : George Max Glover, mécano QM Weinborn). Serge Bavoux Anciens Cols bleus






09 mars 2025

PIERRE DAC Les Français parlent aux Français humoriste résistant Radio Londres

 PIERRE DAC 


Création et gravure Elsa Catelin -
Timbre : d'ap. photo © AGIP / Bridgeman Images -
Contour feuille : d'ap. photos archives Jacques Pessis
« Vaut-il mieux passer à la postérité ou passer hériter à la poste ? » 


Avant de nous quitter le 9 février 1975, d’un manque de savoir-vivre, Pierre Dac s’est posé la question. La Poste lui apporte la réponse à travers un timbre-hommage au « roi des loufoques » et au résistant devenu, à Londres, l’un des « Français qui parlaient aux Français ». 



Né le 15 août 1893 à Châlons-en-Champagne, André Isaac commence par poursuivre des études qu’il ne parvient pas à rattraper. Mobilisé en 1914, il passe quatre ans sur le front où il est blessé à deux reprises. En octobre 1922, il fait ses débuts de chansonnier et invente une forme d’absurde dont vont s’inspirer Pierre Desproges, Coluche, le Gorafi et beaucoup d’autres. 

En 1935, il devient le pionnier des émissions d’humour avec La Société des Loufoques et La Course au Trésor. 

Le 13 mai 1938, il crée L’Os à moelle, un hebdomadaire dont les ventes atteignent 400 000 exemplaires. Il y publie les premières « petites annonces ». 

En 1940, décidé à rallier la France Libre, il passe dix-huit mois dans les prisons espagnoles avant de rejoindre Radio Londres, où il multiplie les chansons et les éditoriaux contre l’occupant. 

Pierre DAC à gauche correspondant de guerre

« Bagatelle sur un tombeau », où il répond à Philippe Henriot, est étudié dans les écoles. En 1947, il invente le « Schmilblick », puis rencontre Francis Blanche. 


Ils signent et interprètent Le Sâr Rabindranath Duval et Signé Furax, le feuilleton le plus écouté de l’histoire de la radio. À partir de 1966, Bons baisers de partout, avec Louis Rognoni, est également un succès. Enfin, en 1972, il publie ses Pensées. Elles ont traversé les générations, démontrant ainsi que « rien de ce qui est fini n’est jamais complètement achevé tant que tout ce qui est commencé n’est pas totalement terminé ».

 © La Poste – Jacques Pessis -Tous droits réservés


Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand


croix de guerre,
légion d’honneur,
médaille de la Résistance


 « Mes chers Compatriotes,

C’est pour moi une extraordinaire sensation que de pouvoir, ce soir, vous parler librement devant ce micro, alors qu’il y a environ deux mois j’étais encore à méditer, entre les quatre murs d’une cellule […], ce qui démontre d’une manière péremptoire, absolue et définitive, que la prison mène à tout à condition d’en sortir.

Ainsi que vous pourrez vous en rendre compte, il n’entre nullement dans mes intentions d’adopter ici le ton solennel ou larmoyant […]. Car je crois en la vertu du sourire.

[…] D’aucuns – dans le camp collaborationniste, s’entend – ne vont pas manquer de s’écrier : « Un loufoque à la radio de Londres, cette fois, c’est complet ! » Et de ricaner, et de faire de fines plaisanteries en se mettant de grands coups d’eau de Vichy derrière la croix gammée, histoire de souligner le grotesque de l’événement.

[…] Sur ce, mes chers Compatriotes et amis, laissez-moi vous donner, en guise de conclusion, ce slogan : […] « La Révolution Nationale a commencé avec un bâton et sept étoiles : elle finira avec une trique et trente-six chandelles ! »

 


De son vrai nom André Isaac, Pierre Dac, juif, alsacien et résistant de la première heure, fut, à partir de 1943, un des piliers de Radio Londres, où il intervint quotidiennement jusqu’au débarquement des alliés en Normandie. Avec son esprit burlesque, son humour subtil et ses mots cinglants, il mena une impitoyable guerre des mots contre Radio Paris, et particulièrement contre un des plus virulents ténors de la collaboration, Philippe Henriot, que les Allemands appelaient le « Goebbels français ».

https://www.youtube.com/watch?v=TvsTWIOJf4o




En août 1944, après avoir quitté Londres pour Paris, où il a retrouvé son épouse, Pierre Dac a repris sa vie d’humoriste. Dans son livre Un Français libre à Londres en guerre (éd. France-Empire, 1972), il écrit : « Je remis la tenue civile et repris mes activités professionnelles qui étaient de même ­nature que celles d’avant-guerre, c’est-à-dire théâtralement, cabarètement, radiophoniquement, clubement, activement, effectivement et réciproquement. » Il est mort à Paris le 9 février 1975.


Merci à Elsa Catelin


BSAOM CHAMPLAIN Ile EUROPA Iles Eparses 19 11-2024 T.A.A.F

 BSAOM CHAMPLAIN Ile EUROPA Iles Eparses 19 11-2024 T.A.A.F L’île d’Europa, située dans le canal du Mozambique, à mi-chemin entre la côte es...