09 mai 2024

Marion Dufresne TAAF OP1 2024 Gorg One résidence artiste timbre

Marion Dufresne TAAF OP1 2024



Nous sommes ravis d’annoncer la participation de l’artiste Gorg One à la première rotation logistique de l’année du Marion Dufresne (OP1). Cette résidence « embarquée », qui permettra à l’artiste de découvrir les territoires qui l’inspirent depuis de nombreuses années, sera consacrée à la réalisation d’une série de fresques sur les différents districts, ainsi qu’à bord du Marion Dufresne.



L’administration supérieure des Terres australes et antarctiques françaises s’engage à promouvoir et à faire rayonner ces territoires éloignés et souvent méconnus au-delà de ses frontières à travers, notamment, des partenariats artistiques, culturels et éducatifs.
La résidence artistique « Ateliers des Ailleurs », portée par les Terres australes et antarctiques françaises et la Direction des affaires culturelles de La Réunion depuis 2011, a été interrompue en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19.

Consciente de l’attrait de cette résidence en territoires isolés, l’administration supérieure a souhaité relancer les résidences artistiques sous une forme renouvelée, en proposant un partenariat « art & culture » à l’artiste Gorg One, déjà sensibilisé aux enjeux de ces territoires hors du commun.

L’aventure artistique ne s’arrêtera pas là ! À son retour, le travail de Gorg One sera mis à l’honneur lors de la Nuit des musées (le samedi 18 mai), avec une ouverture exceptionnelle au grand public du siège des Terres australes et antarctiques françaises à Saint-Pierre pour une soirée immersive dans l’univers créatif de l’artiste, qui réalisera une fresque en tempsréel ! 
L’artiste envisage cette performance comme une opportunité de fusionner son style unique avec les réflexions suscitées par son voyage à bord du Marion Dufresne. Cette œuvre sera réalisée dans la continuité des œuvres réalisées dans les territoires.















Sources

GORG ONE

08 mai 2024

Marion Dufresne MD 243 OISO 34 THEMISTO MARGOCEAN OHA-GEODAMS IFREMER 2024

 Marion Dufresne MD 243 OISO 34 THEMISTO MARGOCEAN OHA-GEODAMS IFREMER 2024

11 janvier 2024. Le Marion Dufresne a largué les amarres depuis Le Port à La Réunion. À son bord, 45 marins et officiers, 42 scientifiques et un médecin vont sillonner durant plus de 50 jours le sud de l’océan indien et l’océan Austral, autour des îles Crozet, Amsterdam et Kerguelen.

La campagne OBS-Austral 2024 vise à mieux comprendre le fonctionnement de l’océan austral : ses liens avec l’atmosphère (aérosols, gaz à effet de serre…), les écosystèmes (de surface et jusqu’à 1000 m), le cycle du carbone, la dynamique des dorsales océaniques et les interactions avec les îles subantarctiques.


L’équipe THEMISTO a pour objectif de mieux comprendre la composition, la distribution et la structuration des communautés de macrozooplancton (plancton > 0.5 cm, tel que le krill) et micronecton (organismes qui nagent de taille comprise entre 2 et 20 cm, tels que les petits poissons) en combinant l’approche acoustique, l’écophysiologie, la génétique et la bioluminescence. À bord du navire, équipé de l’échosondeur EK80, des données en continu sont collectées lors des trajets entre La Réunion, Crozet, Kerguelen, Amsterdam et La Réunion. Le but est de distinguer les différentes espèces de zooplancton et micronecton et de caractériser leur distribution en 3D sur un vaste gradient latitudinal, des régions tropicales aux pôles.



Cette année, un volet « écophysiologie du krill » a été ajouté au programme ! Les expérimentations et échantillonnages le long de l’axe latitudinal continuent, validant ainsi les mesures de l’échosondeur. Les prélèvements in situ au chalut sont complétés par des mesures de bioluminescence avec des capteurs et des expériences en laboratoire, ainsi que des analyses approfondies sur la biodiversité génétique de bactéries bioluminescentes associées aux poissons d’eaux profondes.


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L’équipe est composée de 8 personnes provenant de 4 laboratoires différents, du LOCEAN à Paris (Cédric Cotté et Clara Azarian), de la Station Biologique de Roscoff (Jean-Yves Toullec, Eric Bonnivard et Laure Lamothe), de la Station marine de Wimereux (Eric Tavernier), de l’Institut de la Mer de Villefranche (Camille Merland) et du MIO à Marseille (Capucine Le Cam Ligier). Cette année, nous avons également le plaisir d’accueillir à bord une artiste qui récolte également des échantillons pour un projet art et sciences. Une approche novatrice qui promet de donner une nouvelle dimension à nos découvertes grâce Candice Quédec alias Minuit.



Le programme MAP-IO (Marion Dufresne Atmospheric Program – Indian Ocean http://www.mapio.re/) a pour objectif d’étudier la composition de l’atmosphère et les processus à l’interface océan-atmosphère ayant un impact sur le climat régional et la prévision numérique du temps. Le programme s’appuie sur la bancarisation de données océaniques et atmosphériques grâce à plusieurs systèmes de mesure pérennes : un cytomètre en flux pour la distribution spatiale et l’hétérogénéité structurelle des groupes fonctionnels du phytoplancton et du microzooplancton, les SMPS, WELAS et OPC-N3 pour la mesure d’aérosols (de 10 nm à 6 μm), un CCN-100 pour la mesure de noyaux de condensation nuageux, un PICARRO pour la mesure de gaz CO, CO2, H2O et CH4, des analyseurs NOx et O3, un photomètre optique solaire/lunaire pour l’épaisseur optique des aérosols et une station GNSS pour la surveillance du champ de vapeur d’eau.


Le projet MARGO (MAtteR of Glacial Origin and its fate in the ocean a case study at Kerguelen) est une étude intégrée du continuum glacier-océan visant à caractériser l’origine, le devenir et l’impact des matières d’origine glaciaire (MGO) dans l’Océan Austral. MARGO s’appuie sur une ambitieuse approche multidisciplinaire (glaciologie, physique, géochimie, microbiologie) associant, acquisition de données (à terre et en mer), un modèle de fonte de glace, un modèle de transport lagrangien dans l’océan pour établir la dynamique des apports de MGO sur différentes échelles de temps et leur impact dans l’océan Austral.




Le programme OISO, initié en 1997, vise à maintenir des mesures de CO2 océanique sur le long terme dans l’Océan Indien Sud et Austral. Une à deux campagnes sont réalisées chaque année depuis 26 ans à bord du Marion Dufresne. L’objectif principal est de contribuer au suivi du CO2 et du pH dans l’océan, à la fois dans les eaux de surface pour évaluer la variabilité des échanges de CO2 entre l’océan et l’atmosphère, et en profondeur pour quantifier l’accumulation de CO2 anthropique dans l’océan intérieur et évaluer les tendances d’acidification des eaux. Cette année nous réalisons la 34e campagne OISO, avec également des mesures de production primaire (assimilation de CO2 par les organismes phytoplanctoniques par le mécanisme de photosynthèse). L’équipe OISO est composée de sept personnes à bord : deux enseignantes/chercheuses (Claire Lo Monaco et Céline Ridame), un ingénieur d’études (Claude Mignon), deux doctorants (Kirtana Naëck et Valentin Deteix), tous travaillant au LOCEAN à Paris, ainsi que deux étudiants de Master 1 de l’Université de Bretagne Occidentale (Loann Gros et Damien Le Metour).


https://www.ipsl.fr/article/campagne-obs-austral-2024-mieux-comprendre-le-fonctionnement-de-locean-austral/

06 mai 2024

Mission Peau 1923 1924 Kerguelen TAAF

Mission Peau 1923 1924 Kerguelen 



Etienne Peau travaille au Muséum du Havre. Mais les liens qu’il peut développer, à l’occasion de missions ou d’organisation d’expositions, avec les différents ministres et les autorités scientifiques françaises, ne semblent pas très bien perçus par l’Administration locale (Le Havre) ni par ses collègues. Est-ce une jalousie mal contrôlée qui fera « oublier » à M. Cailliatte, président de la Société des Amis de l’Institut Océanographique, de citer Étienne Peau dans le comité d’organisation du VIII e Congrès des pêches maritimes de Boulogne?  
Nous ne pouvons l’affirmer mais la chose est possible, car le même rapporteur mentionne, en revanche et avec beaucoup d’éloges, la participation du vice-président, Gaston Lefèvre, au comité de ce même congrès.



La position administrative - fort inconfortable à la longue - qu’Étienne Peau occupe au sein de l’équipe du Muséum du Havre, ne paraît finalement guère enviable. Le climat de défiance qui s’instaure progressivement entre l’un des agents travaillant au Muséum et Étienne Peau, puis entre ce dernier et la classe politique dirigeante, explique mieux pourquoi les autorités municipales lui accordant, en octobre 1923, de partir aux îles Kerguelen, le font, en lui donnant congé et sous réserve qu’il signe une décharge dégageant la Ville de toute responsabilité. Étienne Peau, devant l’intérêt scientifique de la mission, accepte mais, par cette mesure, il se voit privé de toute aide si un accident lui arrive durant son expédition. 

LA MISSION AUX KERGUELEN 



L’aventure débute le 21 janvier 1923 lorsque René Bossière, en tant qu’administrateur délégué de la Compagnie générale des îles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam, sollicite, par écrit, une audience auprès de Léon Meyer, maire du Havre, en présence du docteur Loir et d’Étienne Peau . C’est au cours de cet entretien que René Bossière fait part d’une mission aux Kerguelen pour laquelle il avait pressenti Étienne Peau. Et il présente l’expédition comme un avantage pour le Muséum de telle sorte que le maire du Havre accepte la proposition. Les conditions de départ d’Étienne Peau, dont les clauses sont dictées par l’Administration municipale, seront très sévères

Une mission scientifique officielle. 
Peau obtient du professeur Alfred Lacroix que cette mission devienne une expédition officielle, subventionnée par le Ministère de la Marine Marchande. Cette prise en charge des frais par l’État n’est qu’une conséquence directe de la volonté de Raymond Poincaré, ministre des Affaires étrangères, de commissionner Étienne Peau afin qu’il puisse affirmer les droits de souveraineté de la France sur l’archipel Crozet. C’est donc, simultanément, en tant que Commissaire du Gouvernement de la République, pour les Crozet, puis comme scientifique pour Kerguelen, sur recommandation des frères Bossière, que Peau doit s’embarquer pour les mers australes. Devant la double tâche à accomplir par Peau, il n’est donc pas faux de parler d’une mission officielle gouvernementale jusqu’à Crozet. 

Insister sur le caractère privé de l’expédition pour la longue escale à Kerguelen, comme le font Janichon et de Marliave est contestable du fait du subventionnement ministériel et de la caution scientifique apportée, depuis Paris, par le Muséum national d’histoire naturelle. Étienne Peau est, par ailleurs, reconnu comme « géologue prospecteur » dans une publication de ce même Muséum sur les Kerguelen 



Sous le patronage de la Société de Géographie Commerciale, de la Ligue Coloniale et de la Société des Amis de l’Institut Océanographique, M. Etienne Peau, le distingué conservateur-adjoint du Muséum du Havre, fit une conférence sur son voyage d’études aux îles de Kerguelen, accompagnée de projections de vues et d’un film cinématographique du plus haut intérêt. Nos concitoyens n’ont pas oublié que M. Etienne Peau fut chargé, l’an dernier, par le Muséum National de Paris, ainsi que par la Société des îles de Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdanm, de diverses missions dans l’archipel de Kerguelen, a rapporté de son séjour dans cette lointaine colonie française, d’intéressantes observations et une documentation photographique très précise. On a pu également admirer, depuis près de quatre mois, la magnifique collection d’échantillons de la faune et de la flore- de Kerguelen, que M. Etienne Peau a exposée dans notre Muséum. Notre éminent concitoyen fit d’abord l’historique de la découverte de cet archipel, situé au Sud de l’Océan Indien, à égale distance entre le Cap de Bonne-Espérance ét l’Océanie, découverte qui fut faite, en 1772, par le navigateur français Yves de Kerguélen-Trémarec, alors à la recherche d’un continent qu’il croyait trouver dans ces parages. Puis de fort jolies vues panoramiques de l’île furent projetées sur l’écran, accompagnées des commentaires détaillés de M. Etienne Peau, que nous allons résumer. 


L’archipel comprend plusieurs centaines d’îlots et rochers, mais l’île principale, appelée île Kerguélen ou de la Désolation, a 300,000 hectares de superficie et peut être comparée à la Corse. Comme les îles océaniennes, elle est de formation volcanique, constituée de basaltes. Ses côtes, extraordinairement découpées, sont comparables à celles de la Norvège, en ce qu’elles forment de nombreux fjords. Le climat n’est pas très froid, mais il sévit un vent formidable qui, faisant le tour du Monde suivant la zone antarctique, balaie presque continuellement l’archipel. Au plus fort de l’été, le thermomètre accuse 38° au soleil, mais en hiver il ne descend pas à plus de 8° au-dessous de zéro. Cependant, de nombreux monts et pics sont couverts de neiges et de glaces perpétuelles. Le plus haut, le Mont Ross, cache les 1.960 mètres de sa cîme farouche dans des nuages presqu’aussi continuels. Dans un cadre magnifique et pittoresque, vit une faune riche de diversité ; auprès des phoques et éléphants de mer dont la graisse fournit la plus belle ressource de l’île, évoluent de superbes albatros, des chionis, qui sont les seuls oiseaux de l’île, aux pattes non palmées, charmants oiseaux peu farouches ; des manchots papous et royaux, en très grand nombre, des pétrels damiers aux aîles noires et blanches, de grands oiseaux
de proie dénommés skuas, des mouettes, etc. 


Par contre dans l’intérieur de l'île surtout au Nord, ce n’est généralement qu'un désert cahotique, sans végétation, où ne s'aventurent aucun oiseau et où aucun animal ne semble vivre...
Dans le Sud, où le vent est plus clément, règne une végétation luxuriante, arrosée par de nombreux cours d'eau coupés par des chutes et des cascades magnifiques l’une d’elles a 900 mètres de profondeur. La principale végétation est constituée par une herbe à fleur rouge, nommée acœna, qui constitue un excellent pâturage pour l’élevage des animaux de boucherie et dont les fleurs, torrifiées, donnent un thé excellent et l’une similitude parfaite avec le thé ordinaire. 

M. Etienne Peau estime que l’élevage du mouton réussira parfaitement à Kerguelen, et que nous avons là une ressource magnifique dont il faut tirer parti sans retard. Le distingué conférencier parle également de la grande ressource actuelle de l’île, l’industrie de l’huile de phoque, qui est encore susceptible de se développer grandement. La Factorerie Française, établie en 1899, au lieu dit « Port-Jeanne-d’Arc », par notre concitoyen, M. Bossière, occupe 180 personnes des nationalités les plus diverses, à tuer et dépouiller les phoques, dont la graisse fera de l’huile, à son tour transformée en glycérine et margarine. 
Entre autres ressources, on découvre au niveau du sol des traces de houille qui permettent tous les espoirs. Le film que M. Etienne Peau présenta hier soir, constitue la première bande cinématographique « tournée » aux îles Kerguélen, et les Havrais en ont eu la primeur. Il retrace d’abord les escales de M. Peau à son voyage d’aller. On sait que M. Etienne Peau parti du Havre le 6 octobre 1923, en compagnie de son fils, s’embarqua à Barry, sur le bateau-citerne Oural, qui allait chercher de l’huile à Kerguélen. Le navire traversa l’Océan, passant au large des îles Canaries, du Cap Vert, de Sainte-Hélène et de l’Ascension, et fit escale au Cap de Bonne-Espérance. De là, en 16 jours, en passant près des îles Crozet, découvertes en 1772, par le capitaine français Marion. L’Oural atteignit Port-Jeanne-d’Arc. En plus de jolies vues panoramiques, le film nous montra la chasse aux phoques, chasse peu dangereuse d’ailleurs, car on tue ces bêtes à coup de fusil sur le rivage. L’on vit aussi de très curieuses scènes de la vie des manchots, singuliers « volatiles », dont les ailes atrophiées ne peuvent servir que de nageoires, excellentes d’ailleurs. Et, après que M. Etienne Peau nous eut montré tout l’avantage qu’il y aurait à coloniser cette terre, dont l’air est excessivement salubre, le film se termina par ces lignes qui résument toute la conférence de notre distingué concitoyen : « Kerguélen est une colonie française trop peu connue — ou méconnue — riche de ressources, séjour rêvé du touriste et de l’artiste. »

Le Petit Havre 6 décembre 1924


Il ne peut débarquer à Crozet en raison de violentes tempêtes et de la mauvaise volonté du capitaine de l'Oural, le bateau sur lequel il navigue, mais son exploration de Kerguelen, qui dure 100 jours entre décembre 1923 et mars 1924, est un plein succès. Il est basé à Port Jeanne d’Arc et utilise les bateaux des pêcheurs pour visiter de nombreux sites tout autour de l’ile. Il collecte de multiples informations météorologiques, prélève des échantillons de minéraux et des spécimens d’animaux et de plantes qui sont déposés au Muséum du Havre et au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Tout ceci présente un grand intérêt scientifique : les botanistes découvrent dans ses herbiers une plante et une mousse inconnues et le professeur Lacroix écrit à propos des minéraux que "les collections recueillies par M. Peau nous apprennent quelque chose de nouveau". Il prend plusieurs dizaines de clichés et tourne un film. Aidé de son fils Lionel qui, âgé de 16 ans, l’accompagne dans son voyage, il édifie avant de repartir un calvaire à Port Jeanne  d'Arc, "en reconnaissance des bienfaits que la Divine Providence nous a accordés".

Philatéliste (il est propriétaire au Havre d'une boutique de philatélie), il prend soin d’envoyer plusieurs courriers au cours de son périple, qui sont des raretés qui intéressent les collectionneurs.
Sa mission a un retentissement certain. Son rapport est déposé aux archives du Ministère des Colonies et il prononce une série de conférences dont une en présence du maréchal Foch. Il publie également le compte-rendu de son voyage dans la presse spécialisée.

Il dénonce les massacres inconsidérés d’éléphants de mer et d’otaries à fourrure commis par les Norvégiens sous-traitants des frères Bossière ainsi que ceux complètement gratuits des oiseaux, pourtant, comme il l’écrit lui-même, "le plus bel ornement de ces îles lointaines". Son indignation provoque un réveil des consciences et en conséquence, en décembre 1924, le Congrès international pour la protection de la faune sauvage élabore une proposition appelant à la création d’un parc national aux Kerguelen. C’est chose faite dès 1925.

La réussite de son expédition lui vaut d’être promu officier de l’instruction publique (Palmes Académiques) et il est fait chevalier de l’Étoile d’Anjouan au titre de Madagascar, dont Kerguelen dépend à l’époque.

Il finit cependant par être contraint de démissionner de son poste de conservateur adjoint en 1927, ce qui le plonge dans de sérieux soucis financiers. Malgré ses sollicitations, il n’obtient plus de missions scientifiques.

Bulletin trimestriel de la société géologique de Normandie et des amis du muséum du Havre tome 85 1998

05 mai 2024

Voyage à bord du Marion Dufresne TAAF Terres Australes et Antarctiques Françaises timbre philatélie 2023 Kerguelen Amsterdam Crozet Saint-Paul

Voyage à bord du Marion Dufresne 



Le carnet de voyage philatélique est signé Sylvain Cnudde, embarqué en mars 2023 sur le Marion-Dufresne, dans le cadre de la première rotation annuelle de ce bâtiment qui assure la logistique des îles australes et la relève de ses personnels (scientifiques, techniciens, boulangers, cuisiniers, etc.). Il a réalisé de nombreux dessins sur le vif, dont une partie a été reprise dans ce carnet mis en page par Nelly Gravier.


Il est composé de vingt-quatre pages – dont cinq planches de quatre timbres, au tarif de la lettre de 20 grammes pour l’international.














Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...