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Le Congrès du Pérou a autorisé mercredi une frégate de la marine nationale et son équipage à entrer dans les eaux territoriales de ce pays.
La frégate de surveillance Prairial arrivera le 1er juin prochain dans le port de Callao pour une escale de routine de 7 jours
Afin de renforcer les liens d’amitié et de camaraderie existants entre la marine nationale et la marine du pérou, la frégate de surveillance Prairial est arrivée le 2 juin au Pérou. La frégate fera escale à Callao pendant 5 jours, séjour pendant lequel son équipage participera à divers activités protocolaires et sociales.
Pendant leur séjour au Pérou, les marins français rendront visite au président du Gouvernement régional de Callao, au Maire de Callao, au commandant de la force de surface et au commandant de la base navale de Callao. Ils visiteront aussi les installations de l’Instituto Superior Tecnológico Naval – CITEN.
L’équipage du Prairial participera aussi à une cérémonie de dépôt de gerbe au monument de l’amiral Grau [1], sur la place qui porte son nom à Callao. Cette cérémonie se déroulera en présence de l’Ambassadeur de France, Cécile Pozzo Di Borgo, et du commandant du Prairial, le capitaine de frégate Luc Pagès.
Organisé pendant trois jours en Polynésie française, en parallèle avec la métropole, le Grenelle de la Mer a débuté lundi matin à Papeete par deux ateliers qui seront prolongés par d'autres, mardi, et par leur restitution officielle, mercredi. Intitulée "Ruahatu", le dieu de la mer pour les anciens Tahitiens, cette concertation - qui regroupe des représentants du Pays, de l'Etat et de la société civile – a pour objectif de proposer une stratégie de développement durable de la mer et du littéral polynésiens.
Ce forum portera sur quatre thématiques examinées au long de deux journées de travail, lundi et mardi. Ce matin, plus d'une trentaine de personnes se sont retrouvées dans un hôtel de Papeete pour réfléchir et échanger à propos de la première d'entre elles: "la délicate rencontre entre la terre et la mer". Plusieurs problématiques se posent en effet quant à l'harmonisation des activités terrestres et maritimes, notamment en ce qui concerne les perspectives d'aménagement du littoral et la gestion – qui doit également être durable - du lagon. De même, il a été question de l'amélioration de la gestion des risques naturels - houle, cyclone, glissement de terrain... - ainsi que des conséquences potentielles liées aux changements climatiques.
Les aménagements immobiliers et la mise en place ou le suivi d'activités économiques ou de loisirs du littoral doivent être impérativement précédés, en amont, d'une meilleure connaissance des éco-systèmes. Une surveillance permanente doit pouvoir aussi en être assurée. Les participants ont tenté d'examiner plusieurs pistes pour préserver la qualité des milieux lagonaires et marins et de faire des propositions concrètes. Ainsi, a été évoquée la mise en place d'un Conservatoire du littoral permettant la valorisation écologique en même temps qu'un meilleur accès public au littoral.
La mer, entre passion, recherche et régulation
Un deuxième atelier est organisé lundi après-midi, au cours duquel six grands points sont examinés sur la thématique "la mer, une passion à partager". Notamment, quelles actions mettre en place pour diffuser et vulgariser les travaux de la recherche marine ? Comment sensibiliser et éduquer à l'environnement marin, à l'importance de la mer et de ses valeurs ? Comment protéger et valoriser le patrimoine culturel de la mer ?
Mardi matin, les participants examineront comment favoriser le développement durable des activités maritimes économiques existantes. D'autres questions, entre autres, y seront examinées : comment promouvoir la recherche et l'innovation pour le développement de nouvelles activités économiques ? Comment favoriser le le développement d'énergies renouvelables en mer ? Comment valoriser et protéger les ressources naturelles marines ?
Mardi après-midi, ils s'attelleront à la difficile question de l'invention de nouvelles régulations, en une coordination Etat/Pays qui permette d'intégrer les préoccupations de la Polynésie française, au sein de l'Outre-mer, à la politique maritime nationale.
Mercredi après-midi, une restitution officielle publique sera donnée à la Présidence, en présence des autorités du Pays et de l'Etat.
Le patrouilleur de surveillance des sites (P.S.S) Coralline a été construit en matériaux composites (CVR) par la DCN Lorient et admis au service actif le 1er décembre 1990. Il remplace l'ex-dragueur Dalhia, aujourd'hui désarmé. Il est affecté à la Base Navale de Cherbourg depuis le 1er juillet 2000. La Coralline est placée sous l'autorité organique de la Base Navale de Cherbourg. Celle-ci, en accord avec le LASEM (Laboratoire d'analyses, de surveillance, d'expertise de la Marine) organise l'activité du bâtiment. La mission principale du bâtiment est le prélèvement de sédiments marins, d'eau de mer, de faune et flore destinés à l'analyse au laboratoire du LASEM, une partie de ces prélèvements va directement à la Cogema et à l'Opri. La Coralline effectue des missions spécifiquement militaires, principalement liées à l'activité des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins à Cherbourg. Mais elle participe aussi à de nombreuses missions de service public. Ce fut le cas le 2 février 2006, lorsqu'elle a effectué des analyses dans la zone du naufrage du chimiquier Ece qui avait coulé en Manche suite à une collision. La Coralline a pour ville marraine Saint-Valéry-en-Caux.
Basée à Cherbourg, La Corallinea remonté la Seine jusqu’à Paris et est actuellement amarrée au port de Grenelle
La vedette de surveillance Coralline, a été mise en service en 1990. Sa mission principale consiste à prélever des sédiments marins, de l’eau de mer, de la faune et de la flore afin d’en faire l’analyse en laboratoire.
Elle mesure 21,7 mètres de long pour 4,9 mètres de large et peut se déplacer à la vitesse de 12 nœuds.
La Coralline prend également part à certaines missions de service public.
Source : Marine Nationale
Les corallines sont constituées de branches nettement pennées et sont fixées sur le substratum par la base. Les plantes sont relativement flexibles grâce aux articulations qui ne comportent pas de calcaire et qui séparent les articles calcifiés. Le thalle de teinte rose a tendance à blanchir à la lumière.
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