11 octobre 2019

AVISO BELFORT FNFL Greenock aéropostale Dakar Natal

AVISO BELFORT FNFL Greenock aéropostale Dakar Natal

Cet article tout simplement parce que le Belfort est devant la grande porte de Saint-Malo. On va parler de tout et de rien, de l'aéropostale, des FNFL, de Greenock...
« Tandis que les unités des forces terrestres stationnées en Grande-Bretagne font l’instruction d’éléments destinés à combattre ailleurs, c’est à partir des ports anglais que la plupart de nos forces navales prennent part, sur l’Atlantique, la Manche, la mer du Nord, l’Arctique, à la bataille des communications. Pour le faire, tout nous commande de profiter des bases alliées. Nous n’avons, en effet, nulle part, aucun moyen qui nous soit propre de réparer, d’entretenir, de ravitailler nos navires. A fortiori, ne pouvons-nous pas les doter des moyens nouveaux : défense contre avions, asdic, radar, etc., qu’exige l’évolution de la lutte. Enfin, sur le vaste théâtre d’opérations maritimes dont l’Angleterre est le centre, il faut l’unité technique et tactique des efforts. C’est pourquoi, si les navires que nous armons nous appartiennent entièrement, quelle que soit leur origine, s’ils n’ont de pavillon que tricolore, s’il n’y a, pour les états-majors et pour les équipages, d’autre discipline que française, s’ils n’exécutent de missions que par ordre de leurs chefs, bref si notre marine demeure purement nationale, nous avons admis, qu’à moins d’épisodes qui nous amènent à l’utiliser directement, elle fait partie, pour l’emploi, de l’ensemble de l’action navale menée par les Britanniques."
Charles de Gaulle - Mémoires de guerre 

Le Belfort est un aviso de la classe Arras lancé en mars 1919 et actif dans la marine française et les Forces navales françaises libres de 1920 à 1946.



Aviso Belfort devant la Grand'porte Saint-Malo


Le Belfort est issu d'un programme de guerre, constitué d'une série de quarante-trois avisos dont seules trente unités sont construites. Il est mis sur cale à l'arsenal de Lorient, avec ses sister-ships Bar-le-Duc et Bapaume, puis est lancé en mars 1919.


L’aviso présente une silhouette semblable à celle d'un cargo. Il s'agit de leurrer les équipages de sous-marins, sur le modèle des bateaux pièges Q-ships britanniques camouflés en navires marchands. La passerelle de navigation est placée au centre et englobe la cheminée.

Le navire est propulsé par deux turbines à engrenages Parsons/Bréguet de 5 000 ch, alimentées par deux chaudières chauffées au mazout. Cet ensemble permet de naviguer à une vitesse de pointe de 20 nœuds, avec une autonomie de 3 000 nautiques à 11 nœuds.

L'armement comprend pour la lutte anti-navire et anti-sousmarine deux canons de 138 mm, deux grenadeurs, deux mortiers et une torpille remorquée. La lutte anti-aérienne est menée avec un canon de 75 mm et quatre mitrailleuses antiaériennes de 8 mm.

Le Belfort entre en activité dans la Marine nationale en 1920.







Conçue dans ses principes à Montaudran, aérodrome situé au nord de Toulouse, la « Ligne » — d'abord Société aérienne Latécoère, puis Compagnie générale aéropostale, destinée à relier la France à l'Amérique latine — commença à devenir une réalité le 25 décembre 1918. Ce jour-là, à 8 h 30 du matin, un avion Salmson, construit pour l'armée et piloté par le capitaine
René Cornemont décollait du terrain de Toulouse-Montaudran. L'appareil emmenait un passager : l'industriel Pierre-Georges Latécoère qui s'était mis en tête, quelques mois plus tôt, de lancer une ligne aérienne postale de quelque 13 100 km reliant Toulouse à Buenos Aires. Deux heures et vingt minutes après leur décollage, Cornemont et Latécoère se posaient sur l'hippodrome de
Barcelone. Le premier pas était fait.



Ces bâtiments, Didier Daurat les voulait rapides de façon à ce que ne soit pas perdu en mer le temps gagné par ses pilotes, au prix souvent de prouesses héroïques ; ils avaient été difficiles à trouver.Le financier Marcel Bouilloux-Lafont, qui avait pris la suite de Pierre-Georges Latécoère, avait réussi à convaincre la Marine nationale de lui céder, en location, pour un franc symbolique par an et par bateau, six anciens chasseurs de sous-marins construits au moment où la guerre finissait et qui, de ce fait avaient peu navigué. Ayant été débarrassés de leur canon de 75 et remis en état de prendre la mer après leur longue immobilisation dans le bassin Charles X de l'arsenal de Cherbourg, les avisos devinrent donc civils tout en gardant leur nom d'origine. Pour honorer des villes martyres de la Grande Guerre, ils avaient été baptisés : Péronne, Lunéville, Revigny, Epernay, Belfort et Reims. Autant de cités qui n'avaient aucun rapport avec l'aviation postale d'alors...
Le navire est mis à disposition de la Compagnie générale aéropostale (CGA) en 1927. Cette société opère à cette période deux flottes, en Méditerranée et dans l’Atlantique. Avant la mise en place des traversées aériennes de l’Atlantique, des avisos transportent le courrier entre Dakar (Sénégal) et Natal (Brésil), dont le Belfort.




L'armement de ce dernier est retiré, il est loué pour un franc par an et doit être rendu dans son état d'origine. L'équipage est limité à vingt-deux personnes pour des raisons économiques. Cette situation pose des problèmes d'exploitation des chaudières, conçues pour fonctionner avec une équipe plus nombreuse.
L'aviso est à Natal le 12 novembre 1927, où il s’échoue sans dommage. L’Aéropostale l'utilise jusqu’au 25 janvier 1931, à son retour à Brest. La Marine nationale le récupère le 12 mars 1931 et le place à Cherbourg en réserve normale.



Chaque semaine, un bateau partait de Dakar et un autre de Recife. On se croisait en plein Atlantique. Parfois, à la suite d'un ennui quelconque, il nous arrivait de transborder le courrier et les passagers et de repartir chacun de notre côté...

Entre-temps, l'Aéropostale avait commandé aux chantiers de Bordeaux et de Nantes quatre nouveaux av
isos destinés à remplacer les bâtiments en service trop onéreux en combustible et en entretien




La liaison maritime entre Dakar et Natal est d'abord assurée par des avisos loués à la Marine nationale. Vers 1930, ces navires sont remplacés par des avisos spécialement construits pour ce service. Plus robustes et plus rapides, ils permettent d'assurer avec grande régularité la liaison maritime Dakar-Natal. Ils jaugent environ 500 tonneaux et sont mus par des moteurs Diesel développant 1 350 CV. Ils soutiennent une vitesse moyenne d'environ 16 noeuds. Chaque équipage se compose de 25 officiers et marins. L'Aéropostale possède également deux vapeurs se déplaçant de 350 à 650 tonnes, une citerne à eau, une citerne à mazout et quatre vedettes.

Après la transformation en ravitailleur d'hydravion du transport côtier Hamelin de classe Jacques Cœur, décidée en 1928, et avant la Diligente en 1939, le Belfort est modifié en 1935 et livré à la première Région Maritime. Il reçoit sur la poupe une pièce de 75 mm modèle 1891. Une grue est fixée sur l'emplacement du canon arrière de 138 mm.

Le ravitailleur talonne au sud de l’île d’Yeu, sur les rochers de la Tranche, le 15 mars 1938. Il est remorqué à Lorient par l'Aurochs et la Cascade.

Le Belfort est intégré aux actions des Forces Maritimes du Nord. Il connaît des actions de combat sous le commandement du capitaine de corvette Pierre Viel. Les survivants du cargo Douaisien sont secourus le 29 mai 1940 et le torpilleur Cyclone endommagé est escorté le 1er juin vers Cherbourg. Il participe à l’évacuation de Dunkerque le 3 juin et se replie sur Brest le 15 juin.





Le navire part le 17 juin pour Plymouth et fait l'objet d'une saisie par la Royal Navy le 3 juillet. Il est reversé aux Forces Navales de la France Libre (FNFL) en août 1940. Il est transformé en octobre 1942 en bâtiment-base pour la 23e flotille Motor Torpedo Boats basée à Darmouth et sert d'annexe de la Caserne Birot.



Monument aux FNFL Greenock Ecosse


1940, premières missions depuis Greenock

Greenock, lieu d’un naufrage dramatique (la perte accidentelle du Maillé-Brézé, le 30 avril 1940), devient rapidement une base majeure pour les FNFL : quelques-uns des rares navires français libres à la disposition du général de Gaulle et Muselier s’y regroupent.

Le Savorgnan de Brazza, déjà. Son premier commandant raconte que l’aviso « appareilla de Portsmouth le 21 août 1940 au soir au beau milieu d’une alerte aérienne, et fit route sur Greenock, évitant de justesse dans le canal de Saint-Georges les bombes de trois avions allemands ».

Il est vite rejoint par le Commandant-Duboc.

« 29 août 1940. Entrons dans l’embouchure de la Clyde. Mouillage à 15h, à Greenock. Mouillons près de l’épave du Maillé-Brézé. Le bâtiment de guerre français a brulé dans le port voici plusieurs mois après la violente explosion d’une de ses torpilles. Il fut conduit dans le milieu du fleuve, où il est maintenant échoué. On aperçoit ses deux mâts et trois cheminées. La 4ème a dû sauter lors de l’explosion. »5

Le 31 août, un convoi de transports de troupes se forme, escorté notamment par les avisos dragueurs Commandant-Duboc et Commandant-Dominé ; les navires s’apprêtent à appareiller – c’est le début de l’opération de Dakar :

« 31 août. Le Commandant-Duboc et le Commandant-Dominé, accompagnés de quelques bâtiments britanniques, escorterons des transports et cargos transportant des légionnaires français avec leur armement […]. Levons l’ancre à 20h. L’équipage, aligné sur le pont, chante La Marseillaise. Nous échangeons des hurras avec l'équipage du Vikings, chalutier armé des FNFL, puis avec les bâtiments britanniques que nous doublons »



En plus des légionnaires, les cargos transportent le matériel et les munitions du Premier bataillon de fusiliers marins (1er BFM) créé par l’amiral Muselier le 14 juillet 1940, dont des éléments sont aussi à la disposition du général de Gaulle ; ceux-ci avaient insisté pour « se battre corps à corps contre le boche, et ce fut l’origine du 1er Régiment des Fusiliers Marins »: ils participent ainsi à l’opération de Dakar, on les retrouvera à Bir Hakeim en 1942.

L’autre convoi en direction de Dakar, celui des transports de charge, est également escorté par des navires français libres, le patrouilleur Président Houduce et l’aviso colonial Savorgnan de Brazza, dont la mission était « de déposer puis de reprendre devant les passes la vedette portant l’équipe des parlementaires du commandant Thierry d’Argenlieu – qui allaient malheureusement être accueillis et atteints par les mitrailleuses de la défense de Dakar…



L’activité des navires français libres à Greenock ne s’arrête pas là. Des bâtiments-bases y sont rapidement amarrés. C’est le cas du vieil aviso Amiens, qui devient une école de mécaniciens, chauffeurs et électriciens, du torpilleur Ouragan, des avisos Arras et Diligente ; tous restent à quai pour servir de bases flottantes. En décembre 1940, enfin, les torpilleurs Léopard et Le Triomphant – ce dernier enfin réparé, après avoir subi des avaries lors d’un raid victorieux dans le détroit du Kattegat entre la Norvège et le Danemark en avril 1940 –, forment à Greenock la première division de torpilleurs des FNFL.






1941 : Greenock devient la base des corvettes françaises libres

En 1941, neuf corvettes sont cédées aux FNFL par la Royal Navy. Trois opèrent dans l’Atlantique sud (Les Commandant-Détroyat, Commandant-Drogou et Commandant-D’Estienne-d’Orves), tandis que les six autres pratiquent l’Atlantique nord et forment les 1ère et 2nde divisions d’escorte, composées respectivement des corvettes Mimosa, Alysse, Aconit et Lobélia, Renoncule, Roselys. Dès 1942, ces six corvettes françaises affectées à la protection des convois sont toutes rattachées au Western Approach Command, à la base de la Clyde, à Greenock. Cette base leur sera d’un grand secours pour les relèves, l’entraînement des équipages, le ravitaillement, les réparations, souvent pendant de très courtes escales de huit à dix jours, tandis que les missions d’escorte de convois durent un à deux mois…

Le rapport de M. Raoul Aglion, intitulé Enquête sur le ralliement des marins à la France Combattante, daté du 1er avril 1943, exprime avec force la condition de ces marins FNFL, tous volontaires et servant sur les corvettes depuis 1941 :

« Dans les FNFL :

1. – La paye est moins élevée que sur les bateaux de l’amiral Fénard ;

2. – La nourriture est moins abondante et moins bonne ;

3. – La discipline y est plus sévère ;

4. – Ils ont 80% de chances de perdre leur vie dans les unités des FNFL alors qu’ils ont 80% de chances de s’en sortir s’ils restent là où ils sont. En effet […] la France Combattante n’a pas de grosses unités. Les marins du général de Gaulle font leur service principalement sur des corvettes qui gardent et protègent les convois. De ce fait, ils sont continuellement en combat avec les sous-marins. La vie sur les cuirassés est beaucoup moins dangereuse, car les sous-marins évitent de les rencontrer.

Les marins auxquels ces discours ont été faits n’ont pas hésité, et ont signé leur engagement malgré ces avertissements sévères. »9

Les corvettes sont en effet de petits bâtiments qui tiennent bien la mer, quoique difficiles à vivre par gros temps, et relativement lents – 16 nœuds, une vitesse cela dit suffisante pour la poursuite des sous-marins submergés et limités à 9 nœuds. « C’étaient des escorteurs tout neufs, d’un millier de tonnes environ, pourvus des moyens de lutte les plus modernes contre les sous-marins », écrit l’amiral Auphan.10 Conçues d’après les plans d’un baleinier, elles devaient pouvoir être construites à bas prix et rapidement, en particulier par de modestes chantiers navals qui se consacraient d’ordinaire à la production de navires marchands ; ainsi plusieurs de ces corvettes, dont l’Alysse, ont été construites à Greenock, aux chantiers navals George Brown & Co ; tandis que les Commandant Detroyat, Lobelia et Roselys ont été construites à Aberdeen, et que l’Aconit et la Renoncule proviennent des chantiers navals de Troon et Renfrew.





Les corvettes françaises s’illustrent en premier lieu durant l’expédition de Saint-Pierre et Miquelon en décembre 1941. Le Lobelia venait tout juste de prendre son service, lorsque l’amiral Muselier s’y embarque, le 24 novembre 1941 à Greenock. Son objectif déclaré : l’inspection des corvettes françaises en missions d’escorte sur la ligne de l’Atlantique nord. Mais sa mission est toute autre. « Parvenu sur les côtes d’Islande et après avoir effectivement inspecté deux ou trois de ces bâtiments, il se transborda sur le Mimosa et mit le cap sur Saint-Jean de Terre-Neuve où il retrouva l’Alysse et l’Aconit. » Cette concentration de corvettes, puissamment soutenues par le Surcouf et ses canons de 203 mm, était supposée effectuer des exercices au large de Terre-Neuve ; si bien que le 24 décembre, lorsqu’elle se présente dans le chenal qui sépare Saint-Pierre de Miquelon, la surprise est totale. Sans un seul coup de feu, le ralliement était vite obtenu, et le gouverneur arrêté.

L’exploit de la corvette Aconit, dont Greenock fut le port d’attache, est un fait d’armes sans pareil dans l’histoire de la Seconde guerre mondiale. Sous le commandement du lieutenant de vaisseau Levasseur, l’Aconit a en effet coulé deux sous-marins, l’U-444 et l’U-432 à douze heures d’intervalle, le même jour, le 11 mars 1943. L’amiral Auphan raconte la bataille :

« En compagnie de la Renoncule, l’Aconit ramenait trois trainards d’un convoi d’Halifax – le H.X.228 – le 10 mars 1943, lorsque des sous-marins se manifestèrent. Au milieu de la nuit, le chef d’escorte, H.M.S. Harvester, signala qu’il s’était fait des avaries en abordant un sous-marin et ordonna à l’Aconit de rallier. C’est alors que la corvette française aperçut et éperonna l’U-444, celui-là même que son chef avait abordé en lui causant des dégâts superficiels. Quatre marins allemands recueillis par l’Aconit apportaient la preuve de cette première victoire. Mais la meute ennemie était bien fournie. L’Harvester eut son compte à 11 heures du matin. L’Aconit qui se précipitait à son secours repéra le coupable en surface à l’horizon. L’attaque dura vingt-trois minutes : grenades, canon, et pour finir, à 12h45, l’U-432 s’ouvrit en deux sous l’étrave de son vainqueur. L’Harvester était vengé dans l’heure qui avait suivi sa perte. Vingt prisonniers furent recueillis. Ils étaient, racontèrent-ils, à la soupe – célébrant peut-être leur victoire – quand l’Aconit avait attaqué. ‘J’espère, écrivit avec quelque férocité, dans son rapport, le LV Levasseur, qu’ils auront apprécié le dessert de mes dix grenades !’ »11

Du 19 juin 1941, date de son entrée en service, au 8 mai 1945, la corvette Aconit, compagnon de la Libération, aura escorté 34 convois et parcouru 84 000 milles marins en 405 jours de mer, coulé deux sous-marins, capturé 24 prisonniers, secouru 220 naufragés et participé au ralliement de Saint-Pierre et Miquelon.
 

Cette coopération militaire va de pair avec des manifestations de fraternité à l’égard des marins français libres qui continuent le combat dans des bases éloignées. À Greenock, un foyer est créé. Les marins sont choyés par l’hospitalité écossaise. La Free French House d’Édimbourg devient le centre de la culture française en Écosse ainsi qu’un lieu de repos pour les officiers en permission, avec films, conférences et concerts. Le philosophe Raymond Aron intervient pour situer la France libre dans l’Europe démocratique ; Paul Éluard évoque la poésie, la survivance de l’amour dans la guerre ; et le jeune Jean-Louis Crémieux-Brilhac, alors lieutenant, vient relater son évasion d’un Stalag allemand à travers la Pologne…Le Belfort navigue difficilement vers Cherbourg en septembre 1945. Il est vendu par la Marine Nationale le 22 novembre 1946 puis subit une démolition le 16 janvier 1947.

sources : 

http://www.france-libre.net/fnfl-et-ecossais/

https://www.colsbleus.fr/articles/9916

10 octobre 2019

Donec : que faire demain?

Donec : que faire demain?

Bonjour la compagnie,

Le vendredi nous nous posons toujours une question : « Que faire ce soir ? ».

Il s’agit de goûter chaque minute de ces premières heures du weekend. Se réunir entre amis pour refaire le monde est un bon programme. Ajoutons la compagnie d’artistes talentueux et non conformistes : les dessinateurs de presse.



Rendez-vous donc à Saint Jean Cap Ferrat pour le festival « Trait d’humour ».

Nous sommes là dans un lieu d’exception : une presqu’île. C’est comme une île sans l’inconvénient majeur d’avoir à ne pas rater la dernière embarcation pour regagner la terre ferme. La salle Neptune dans laquelle se tient l’exposition s’ouvre sur les quais. Le fond du décor est occupé par les falaises du baou Rous illuminées par les derniers rayons de soleil.



Les dessinateurs de presse présentent leurs derniers ouvrages et vous croquent au passage. Comme nombre d’entre eux viennent d’outre-Quievrain, le réchauffement climatique et la petite gueuse-lambic les ont rendus d’humeur joyeuse. En plus comme ils se connaissent ce sont des retrouvailles familiales.

Tout à l’heure le maire de ce petit paradis va ouvrir le festival et la grande prêtresse Sabine nous fera monter sur scène, pour le premier show du weekend.

Puis nous nous réunirons sur le quai pour faire honneur à un buffet du tonnerre de Dieu et donner à nos conversations un tour éminemment spirituel.

Vous l’avez maintenant compris nous commençons le weekend à Saint-Jean-Cap-Ferrat par faire une intéressante synthèse entre culture et gastronomie.

A tout à l’heure, je compte sur vous

Donec

Primauguet Kobé Japon 1934 forces navales extrême orient FNEO

Croiseur Primauguet FNEO Kobé Japon


Les Forces Navales d’Extrême Orient, à l’instar des corps d’armées qui l’avaient précédé, fut crée afin de défendre les intérêts français en Asie. Elles furent crées en 1925 et complémentaient d’une série de bâtiments de haute mer, la flottille de canonnières sillonnant les grands fleuves de Chine depuis le début du siècle.
En juin 1932 son navire amiral « Le Primauguet » accosta à Changhai, avec à son bord le Vice Amiral Charles Berthelot.


Le 9 juin 1932 accostait à Changhai « Le Primauguet », navire amiral des Forces Navales Françaises d’Extrême Orient.
Les F.N.E.O ne doivent pas être confondues avec le Corps Expéditionnaire Français qui avait été crée en 1859 afin de faire respecter les clauses du traité de Tientsin et dont la campagne aboutit en à la prise de Pékin et au sac du Palais d’été en 1860 ; ni d’ailleurs avec l’Escadre Française d’Extrême Orient qui avait été crée en 1884 lors du conflit entre la Chine et la France pour le contrôle du Tonkin.
Les Forces Navales d’Extrême-Orient (F.N.E.O.) furent crées en 1925 et les instructions générales datées du 6 juin de cette année-là en précisaient bien les raisons :
Il s’agissait tout d’abord de montrer le pavillon français dans les pays compris dans la zone d’action, ainsi que de protéger les intérêts français partout où ils seraient menacés.
La zone d’action était définie comme s’étendant "... du détroit de Malacca à la Manche de Tartarie... ".




Les F.N.E.O. comprenaient deux types de formation :
Une force de haute mer basée à Changhai, dans laquelle ont figuré essentiellement et à des dates variables les croiseurs-cuirassés Jules Michelet et Waldeck Rousseau, les croiseurs Lamotte Picquet, Primauguet, et Suffren, les avisos Algoi, Altaïr, Amiral Chamer, Bellatrix, Craonne, Dumont d’Urville, Mame, Régulus, Rigault de Genouilly, Savorgnan de Brazza et Tahure, et le sous-marin Phénix.
Deux flottilles fluviales de canonnières qui naviguaient sur le Yang-Tsé-Kiang (canonnières Balny, Doudart-de-Laqrée, Francis-Gamier La Grandière) et le Si-Kiang (Argus, Vigilante). Les canonnières du Yang-Tsé bénéficiant de la caserne de Chongqing, et celles du Si-Kiang d’une modeste installation à Canton.
Le déroulement de la guerre de 1939-1940 en Europe et l’isolement de l’Indochine face au Japon, contraignirent la France à affecter ses croiseurs et avisos à d’autres théâtres d’opérations et à désarmer ou à rapatrier ses canonnières au Tonkin. Les F.N.E.O. furent officiellement dissoutes le 12 août 1940.





Le Primauguet est mis en service en avril 1927. Il débute immédiatement une croisière mondiale de sept mois, revenant à la mi-décembre. Il effectue des croisières jusqu'en avril 1932, date à laquelle il stationne en Extrême-Orient jusqu'à une remise à neuf en janvier 1936. 




Lorsque le croiseur Primauguet apparut sur le Huangpu, il impressionna la communauté étrangère de Changhai :



Ce croiseur de la classe « Duguay Trouin » avait en effet une longueur à la flottaison de 175m, une largeur de 17.2m, un tirant d’eau maximum de 5.86m, et il déplaçait une charge normale de 8760 tonnes.
Il disposait d’une puissance de propulsion de 100.000 chevaux lui permettant d’atteindre une vitesse de 34 nœuds. Il disposait de 8 canons de 155mm, 4 canons de 75mm, 12 mitrailleuses de 13.2mm, et 12 tubes lance-torpilles et d’une catapulte pour hydravion.
L’équipage se composait de 27 officiers, 102 officiers mariniers et 452 matelots.
Le Primauguet avait été mis sur cale à l’Arsenal de Brest le 16 août 1923 et admis au service actif en avril 1927.
Il effectua quelques missions de représentation en Extrême Orient, puis aux Antilles avant de retourner en Extrême Orient comme navire amiral de mai 1932 à janvier 1936.





Le Primauguet reviendra à Changhai de novembre 1937 à juillet 1939, puis sera affecté à la flotte française d’Afrique Equatoriale ou il y termina son service après la Deuxième guerre mondiale.
Lorsque le Primauguet se présenta à Changhai en Juin 1932, il arborait le pavillon du Vice Amiral Berthelot.
Charles Alain Marie Berthelot était né le 4 mai 1874 à Plounéventer (Finistère). Il entra dans la marine en 1889. Apres une brillante carrière dans celle-ci, il y fut finalement nommé contre amiral en Juin 1926 et fit partie des plus jeunes officiers généraux. Commandeur de la Légion d’honneur en 1927, il fut nommé Vice Amiral en 1930. Il prit le commandement de la F.N.E.O le 9 avril 1932 et le resta pendant deux ans avant de poursuivre sa carrière dans la marine et quitter le service actif en 1936.
Les patrouilles en Extrême-Orient reprennent en novembre 1937 jusqu'à son remplacement par le croiseur Suffren. Il retourne ensuite en France.




Durant les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, il patrouille dans l'Atlantique Nord, comme escorteur de convoi. Le 1er avril 1940, il navigue vers Fort-de-France, dans les Antilles, relevant le croiseur Jeanne d'Arc. Il opère ensuite dans les Antilles néerlandaises, interceptant les navires marchands. Le 6 mai 1940, sous le commandement du capitaine de vaisseau Pierre Goybet, il relève le sloop britannique Dundee au large d'Aruba. À la capitulation hollandaise, Pierre Goybet débarque à Aruba avec le corps de débarquement du croiseur Primauguet pour défendre les dépôts pétroliers de la Shell et de la Standard Oil. Le Primauguet retourne à Dakar le 12 juin 1940, après la capitulation française. Le même mois, il participe aux opérations d'évacuation dans l'estuaire de la Gironde.





Le 8 novembre 1942, il se trouve au port lorsque la bataille navale de Casablanca (opération Torch) débute en novembre 1942. Il est bombardé par le cuirassé américain Massachusetts et le croiseur Wichita. Malgré la riposte, le Primauguet est gravement endommagé, ont compte 45 morts et plus de 200 blessés. Le navire brûle toute la nuit puis chavire le lendemain.

Aujourd'hui son épave, débarrassée de ses superstructures, gît toujours près des quais des conteneurs, recouverte par près de 4 mètres de vase, sans réel danger pour le trafic maritime. 

sources :


09 octobre 2019

Des Rafale et des Ailes Morlaix 2019 11F Ban Landivisiau

Des Rafale et des Ailes Morlaix

Le Rafale est capable de mettre en oeuvre :



Le missile air-air à longue portée METEOR, électromagnétique (EM) à propulsion combinée poudre-statoréacteur dont la combinaison avec les systèmes d’armes du RAFALE génère un changement de paradigme dans le combat aérien,


Le ministère des armées a annoncé que deux Rafale ont participé le 13 février 2019 aux deux premiers tirs d'expérimentation du missile Meteor. Il s'agissait d'un Rafale air piloté par du personnel du Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de l’Armée de l’air et d'un Rafale Marine avec à son bord un pilote du Centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale (CEPA/10S) de la Marine nationale. Les deux appareils ont décollé de la base aérienne de Cazaux. Le premier tir a eu lieu en début d'après midi et le second dans la soirée, de nuit.



Le communiqué précise que "ces tirs ont pu être réalisés grâce à la mise en œuvre par la DGA, du dispositif d’essai, comprenant la sécurité, l’instrumentation, la mise en œuvre des cibles, et la restitution des tirs, depuis son site situé sur l’île du Levant au large de Hyères, dans le Var".

Le missile antinavires AM39 EXOCET,

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou


Des bombes classiques non guidées,

Des armements spécifiques sélectionnés par certains

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou





Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

Le missile de croisière SCALP,

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

La gamme d’armements AASM air-sol modulaires propulsés HAMMER. L’AASM est équipé d’un kit de guidage GPS/inertiel, d’un kit GPS/inertiel/imagerie infrarouge ou d’un kit de guidage GPS/inertiel/laser,

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

Le missile air-air MICA, d’interception, de combat et d’autoprotection, dans ses versions IR et Il peut être utilisé aussi bien à vue (WVR – within visual range) qu’au-delà de la portée visuelle (BVR – beyond visual range),



Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

Le canon interne NEXTER 30M791 de 30 mm (2.500 coups/min) disponible sur monoplace et sur biplace

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

Des bombes à guidage laser de 250 kg à 1000 kg et avec différentes charges/effets militaires possibles,

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou



Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou



Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou



Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou



Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou


Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

Morlaix des Rafale et des Ailes 2019 photo (c) JM Bergougniou

08 octobre 2019

Emile Loubet Croiseur Le Guichen certificat bonne conduite

Croiseur le Guichen et le Président Loubet croiseur Le Guichen Londres


C'est un certificat de bonne conduite décerné au 2e maître de 1ere classe canonnier Fontaine Charles le 19 décembre 1904 qui va servir de guide âne pour découvrir le croiseur Le Guichen et le Président Emile Loubet.
Le Guichen est alors commandé, selon ce document, par le CF Labbé du Bourquet or selon divers sites, il n'était commandant à cette date...

Emile Loubet, Président de la République semble être un grand voyageur.
Le 1er juillet 1903, c'est le départ du 1er tour de France.


Le voyage présidentiel en Angleterre


Paris. 3 juillet. Voici les parties essentielles et définitivement arrêtées du programme du voyage du président de la République en Angleterre.

Lundi 5 juillet, départ de Paris, gare du Nord, à 7 heures 25 du matin arrivée à Abbeville 9 heures 15; départ, 9 h. 20. Arrivée à Boulogne 10 h.10, départ immédiatement.

Arrivée à Boulogne (station), 10 h. 29. Présentation du conseil municipal et pose de la première pierre du bassin de marée. Remise des décorations et distinctions honorifiques. Réception à la villa Châtillon.

A 11 h. 20, embarquement sur le torpilleur Alarme, embarquement à bord du Guichen en rade de Boulogne.





A 11 h. 45, le Guichen appareillera escorté des deux contre-torpilleurs Harpon et l'Escopette. Déjeuner à bord du Guichen.





A 1 h. 15 arrivée du Guichen en rade de Douvres. Le président passe devant l'escadre anglaise.





Vers 1 h. 30, mouillage du Guichen. Réception des amiraux et des commandants d'escadre anglaise. Le président se rend terre à la jetée du Prince-de-Galles ou il sera reçu par le duc de Connaught, accompagné par l'ambassadeur de France, les membres d'ambassade et les attachés anglais.


Une adresse sera présentée au président de la République par le maire de Douvres. Vers 2h. 45, départ de Douvres arrivée à Londres, station Victoria, à 4 heures. Le président sera reçu à la gare par le Roi, le prince de Galles, le duc de Cambridge, le prince Christian de Sleswig Holstein et le duc de Fefe, lord lieutenant du comté de Londres.



Le président, accompagné par le roi, le prince de Galles et le duc de Connaugbt sera conduit à Saint-James-Palace, résidence du président de la République et de sa suite. Le président rendra visite au roi et à la reine à Buckinghani-Paiace, au prince et à la princesse de Galles  /  Malboroug-House, au duc et la duchesse de Connaught il. ClarenceHouse.

Vers 5 h., réception à l'ambassade de France de la colonie française par le président da la République
A 8 h.  le président et sa suite dîneront chez le roi et la reine à Buckingham-Palace. Mardi 7 juillet, à 9 heures da matin, visite de l'hôpital français et de la maison des institutrices françaises.

Retour à Saint-James Palace et réception des délégations anglaises. A midi 15, départ pour la Cité.



Le président, accompagné par l'ambassadeur de France, la ministre des affaires étrangères et les personnes de sa suite, se rendra au banquet du Guildhall. Vers 3 heures, retour Saint-James-Palace.

Le président dinera l'ambassade où il recevra le roi, le prince de Galles et le duc de Connaught.

A 7 h. 40, le président se rendra à l'Opéra, où une représentation de gala sera donnée en son honneur. Il y retrouvera le roi et la reine et les membres de la famille royale.

Le mercredi 8 juillet, à 9 h. 30, le président, accompagné des personnes de sa suite, se rendra au château de Windsor. Retour vers midi et demi. Déjeuner intime à Saint James-Palace. A deux heures et demie, départ pour Aldershol. A quatre heures, revue des troupes. Retour vers sept heures. A huit heures et demie, le président dinera au ministère des affaires étrangères, chez le marquis et la marquise de Landsdowne. A 10 h. 45, le président se rendra au bal du palais de Buckingham.

Jeudi 9 juillet, a 8 heures et demie, départ da président de la République à la station de Victoria, où il prendra congé dit roi d'Angleterre. A 10 h. et demie, arrivée à Douvres à 11 heures 20. embarquement à bord da Guichen, déjeûner sur ce navire.


A midi, arrivée du Guichen. Calais réception à la gare maritime par les autorités et remise de décorations militaires. Départ da cortège pour la pose de la première pierre au théâtre. Retour en gare de Calais-ville. A midi. 40, départ de Calais ville. A 1 h. 25, arrivée à Petite-Synthe. Remise de décorations militaires. Départ en voiture pour le sanatorium de Saint-Pol. A 1 h. 55, arrivée au sanatorium de Saint-Pol.



A 2 h. 25, départ en voiture da sanatorium pour Petite-Synthe. A trois heures, départ de Petite-Synthe. Arrivée à Calais-Triage à 3 h. 30. Départ à quatre heures. Arrivée à Abbeville à 5 h. 20, départ à 5 h. 25. Retour à Paris-Nord à 7 h. 30 du soir.

Le président de la République sera accompagné dans sou voyage par M. Delcassé, ministre des affaires étrangères ainsi que par M. Abel Cambarieu, secrétaire général de la présidence, M. Mollard, directeur du protocole, M. Paulet chef du secrétariat particulier, le capitaine de frégate Huguet et le chef d'escadron Chapaud, officier d ordonnance.

C'est Emile Loubet qui est l'honneur d'être le premier Président de la République, en juillet 1903, reçu en Angleterre. Depuis 1855, aucun chef d'Etat français n'avait franchi le détroit.
ÉMILE LOUBET

Comment il voyage



Qu'il aille à Rambouillet ou qu'il aille à Montélimar, que ce soit un déplacement officiel ou une simple excursion de famille, M. Loubet voyage toujours en chapeau haut de forme, Il ne monte dans son wagon qu'à la dernière minute et lorsque le chef de gare, casquette en main, lui annonce en s'inclinant que le train va partir.

Rien de changé dans les fameuses voitures de la présidence qui jadis, sous Félix Faure, firent verser tant d'encre: simplement on a remplacé les chiffres et la baignoire n'existe plus. Tout au moins, elle n'y était pas le mois dernier.

M. Loubet s'assied dans le salon avec M. Combarieu ou avec M. Poulet, place sa canne entre ses jambes, appuie ses deux mains sur le pommeau de la canne et sourit. Non plus le sourire officiel, le sourire d'apparat, mais un bon sourire d'homme content, un sourire à la papa. Puis, au bout de quelques instants, M. Combarieu ayant fouillé dans sa serviette, et ayant retiré un papier, il le tend au président. M. Loubet le prend, le porte devant ses yeux, avec le geste des presbytes et en commence la lecture, une lecture attentive, approfondie, minutieuse. De temps à autre, il clôt les paupières et semble apprendre par cœur les lignes qu'il vient de parcourir. Ce papier, en effet, est un papier important. C'est la liste des endroits où le train va s'arrêter et des noms des personnages officiels qui viendront de saluer, Rien n'y manque : profession, lieu de naissance, opinion politique, situation de fortune, influence dans la localité , services rendus, capacités, relations de famille, remarques sur le caractère, tout, en un mot, qui peut faire connaître, sommairement, un individu. Ces listes sont rédigées place Beauvau; revues par M. Combarieu et contrôlées ensuite par M. Loubet lui-même qui connaît, comme pas un, son personnel administratif et politique.





31 décembre 1838

Naissance d'Emile, François Loubet, à Marsanne (Drôme) d'une famille de cultivateurs. Il étudie le droit, obtient son doctorat à Paris et s'inscrit en avril 1865 au barreau de Montélimar.


18
février 1899

A la suite du décès de Félix Faure, Emile Loubet est élu président de la République au premier tour par les radicaux et les partisans de la révision de l'affaire Dreyfus. Il passe en effet pour favorable à la révision du procès. Son septennat est caractérisé par une intense activité internationale.


6-9 juillet 1903

Voyage du président à Londres
Le Guichen quitta Saint-Nazaire pour Toulon pour faire ses essais en Méditerranée.



En septembre 1903 il transporta le président de la République Émile Loubet (1838-1929 ) en Angleterre.

En 1913, il est affecté à Brest comme navire-école des élèves charpentiers-manœuvriers.


Au début de la Première Guerre mondiale il servit dans la Manche. Puis il participa, au sein de la 3e escadre au blocus des côtes syriennes en 1915. En septembre 1915 il participe au sauvetage des Arméniens insurgés du Djebel Moussa en les évacuant sur Port-Saïd.




En novembre 1916, en compagnie du Lutétia, il transporte des troupes russes à Salonique. En 1917 il transporte des troupes de l'Armée d'Orient de Tarente à Bizerte.

En 1919, il sert lors des opérations en mer Noire et une mutinerie, dans le contexte des mutineries de la mer Noire, éclate à bord, menée par Charles Tillon. Retiré du service fin 1921, il est condamné et mis en vente à Brest en 1922.


sources

https://www.elysee.fr/emile-loubet

Journal de Salonique 18 juillet 1901

L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial 4-7-1903

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...