28 octobre 2023

Le crambe de Viette AMSTERDAM TAAF Elsa Catelin

Le crambe de Viette AMSTERDAM TAAF

Le programme philatélique 2024 des TAAF va proposer un timbre représentant un papillon de l'île d'Amsterdam perché sur les hauteurs de l'île.

PROGRAMME 2024

L’arrêté A-2023-35 a fixé le programme philatélique 2024 comme suit :
- Les femmes et les hommes des Terres australes et antarctiques françaises
- Programme PROTEKER
- La télémédecine dans les Terres australes et antarctiques françaises
- Les manchots dans les Terres australes et antarctiques françaises
- Crambus viettellus (crambe de Viette)
- Suezichtys ornatus
- Algues de la réserve naturelle des Terres australes françaises
- Faune des Éparses : la tortue imbriquée
- Fonds marins des TAAF : la terre Adélie - profondeur 200 mètres
- Cryodraco antarcticus
- Bicentenaire du sauvetage des naufragés du Princess of Wales à Crozet
- Observatoires astronomiques des terres australes françaises en 1874
- Corvette Dauphine
- Sodalite

Ce timbre sera réalisé en taille douce et voici en avant première la gravure du timbre Crambus viettellus par Elsa Catelin.

Crambus viettellus, Błeszyński & Collins 1962 [Lepidoptera : Crambidae : Crambinae], est une noctuelle endémique de l’île Amsterdam, c’est-à-dire qu’elle existe nulle part ailleurs dans le monde. Découverte il y a près de 66 ans, aucune photo de spécimen en milieu naturel n’avait encore été publiée.




Elle a été décrite par Pierre Viette en 1959 à partir d’échantillons récoltés par Patrice Paulian en 1956. Stanisław Błeszyński l’a renommé en 1962, trois ans après la diagnose de Pierre Viette. C’était sûrement pour éviter la confusion avec C. reducta Janse 1922, espèce décrite du Zimbabwe.

La petite taille de l’imago (stade adulte), 15mm d’envergure (ailes déployées) pour 8 à 9mm de longueur, et sa coloration grise le rend discret mais il est généralement actif, même de jour, et peut facilement être remarqué. Les ailes antérieures, recouvertes d’écailles, font généralement 7mm de longueur, les postérieures étant très fortement réduites. Les longues antennes dépassent généralement 5mm. Caractéristique typique de la famille, les palpes labiaux, tout comme les yeux, sont proéminents.
L’identité de la chenille reste un mystère. Elles sont nombreuses à être rencontrées sur les tourbières d’altitude mais on ne sait pas différencier celles de Brachypteragrotis patricei et celles de Crambus viettellus pour le moment.


Inféodé aux hautes altitudes, il apparait y être très commun. Bien qu’on le rencontre aussi sur fellfields, on l’observe souvent sur les milieux tourbeux. Il a, pour l’instant, été trouvé entre 570 et 790m d’altitude. Ces milieux tourbeux forment un écosystème à forte valeur patrimoniale car plusieurs espèces endémiques de l’île y sont également inféodées comme l’albatros d’Amsterdam (Diomedea amsterdamensis), le papillon sub-aptère (Brachypteragrotis patricei), des bryophytes comme Sphagnum cavernulosum, Sphagnum complanatum et Dicranoloma subconfine, ou encore des plantes vasculaires comme Agrostis delislei, Plantago stauntonii et Plantago pentasperma. En dehors des espèces endémiques de nombreuses autres espèces de mousses et hépatiques peuplent ce milieu, on peut citer : Racomitrium lanuginosum, Bazzania decrescens, Chorisodontium aciphyllum, Anastrophyllopsis involutifolia, Clasmatocolea humilis ou encore Herbertus dicranus. Poa alopecurus et Agrostis delislei sont des graminées très abondantes sur ces tourbières et qui pourraient être les plantes hôtes de la chenille.

https://saintpauletamsterdam.blogspot.com/2022/


Saboureau F., 2022c. Le crambe de Viette, un papillon endémique de l’île Amsterdam [12/2022], https://blog.saint-paul.ams.fr/. Wikipédia [09/2022], https://fr.wikipedia.org.


27 octobre 2023

LISA Marcophilex XLVII Epernay 2023 Albert Louis Deullin Pierre-André Cousin C215

LISA Marcophilex XLVII Epernay 2023 Albert Louis Deullin Pierre-André Cousin


La carrière du capitaine Deullin a été particulièrement brillante. Né à Epernay le 24 Août 1890, Louis-Albert Deullin était sous-lieutenant de cavalerie au début de la guerre. Il obtint de passer dans l'aviation et deux mois seulement après son incorporation dans l'arme nouvelle, il était sur le front comme pilote d'avion de reconnaissance. Peu après, il rentra dans l'aviation de chasse et fit partie de la célèbre Escadrille des « Cigognes ».



Il obtint sa première victoire le 10 Février 1916 ; la même année, il abattait dix avions ennemis et neuf en 1917. Il commandait à ce moment la N. 73.

Au cours d'une rencontre avec plusieurs avions ennemis, il fut sérieusement blessé, mais à peine rétabli, il reprenait sa place de combat. Le commandement d'un des nouveaux groupes de chasse, le G.C.15. lui fut alors confié.


A la fin des hostilités, le Capitaine Deullin avait officiellement à son actif vingt et un avions abattus.

Le grand « as » de la guerre ne put se résoudre à abandonner l'aviation. il s'y adonna entièrement avec la même fougue que lorsqu'il commandait une escadrille.

* Il devint alors le chef pilote d'une de nos plus importantes compagnies de navigation aérienne, celle où la longueur des trajets à effectuer exige des pilotes particulièrement habiles, la Compagnie Franco-Roumaine de Navigation Aérienne.



Une nouvelle infiniment triste nous parvenait; l'autre mardi. Le capitaine Deullin venait de se tuer à Villacoublay au cours des essais d'un nouvel appareil.

L'accident s'est produit dans des conditions qui paraissent difficiles à déterminer.

Aussitôt après avoir pris le départ, Deullin gagnait une hauteur d'environ deux cents mètres, manœuvrant de telle sorte, qu'il semblait bien que la conduite de l'appareil lui inspirait toute confiance. Après quelques évolutions au-dessus de l'aérodrome, les spectateurs le perdirent de vue et tout à coup, le bruit du moteur cessa également de leur parvenir.

Un pilote qui se trouvait au point même de la chute nous a rapporté cette impression très nette que Deullin réduisait son moteur.


A ce moment, l'appareil était légèrement cabré, Puis, d'un seul coup, à une formidable vitesse, il s'enfonça dans le sol. Il s'en est fallu de peu — nous a- t-il déclaré — qu'il ne se redresse sur le dos avant de s'écraser.


Est-il besoin de dire avec quelle tristesse cette nouvelle perte a été ressentie par l'aviation française tout entière où le courage, la droiture, la valeur du ça plaine Deullin étaient unanimement reconnus et appréciés.

Aussi, vendredi dernier, au Val-de-Grâce, pendant les obsèques de cette noble victime, ils étaient nombreux ceux qui versèrent des pleurs à la poignante évocation du Général Duval et du Commandant Brocard, de ce que fut la vie de cet admirable pilote.


M. P.-E. Flandin au nom de l'Aéro-Club de France, MM. le Capitaine Fonck, Dumesnil et Laurent-Eynac Sous-Secrétaire d'Etat de l'Aéronautique exprimèrent également les regrets que laissent la disparition de la figure. noble entre toutes, qu'était le Capitaine Louis-Albert Deullin. Il semblerait en effet, comme l'exprimait M. le Général Duval, que la fatalité s'acharne sur nos meilleurs pilotes.

Avec le dévouement le plus absolu, le Capitaine Deullin mettait « la main à la pâte » soit pour essayer et mettre au point les nouveaux appareils en service sur la ligne, soit encore pour effectuer la reconnaissance des nouveaux itinéraires.

Ce n'est pas sans émotion, que nos lecteurs retrouveront dans la collection des 
Ailes le récit, d'une grande simplicité, que le Capitaine Deullin avait bien voulu nous donner de la splendide randonnée aérienne, Paris-Constantinople-Paris, randonnée qu'il avait si brillamment réussie de compagnie avec L. de Marmier.

Doué d'une prodigieuse activité, il avait tenu à mettre au point un nouvel avion de chasse, œnvre d'un jeune ingénieur de mérite. Les essais de cet appareil étaient impatiemment attendus. D'une conception très séduisante, il paraissait, en outre, avoir été parfaitement réalisé. Les essais statiques qui lui avaient été imposés et qui atteignaient dit-on. le coefficient 17 avaient été subis avec le plus grand succès.

Aussi quand on songe avec quelle science l'engin fut établi, on ne peut que déplorer davantage le malheur qui est survenu. Malheur irréparable pour la perte du merveilleux pilote, de l'éminent technicien, de la belle figure française qu'était le Capitaine Deullin. Malheur qui atteint aveuglément aussi un ingénieur d'avenir et un constructeur qui, depuis les temps les plus reculés des débuts de l'aviation, n'a pas hésité à soutenir d'intéressantes conceptions.

Sources


BnF Gallica

Les Ailes 7 juin 1923

Le Petit Parisien 29 août 1916

Le Petit Parisien 25 novembre 1916



26 octobre 2023

Toulon centre d'essai de la Méditerranée Île du Levant EMA Toulon naval

Toulon centre d'essai de la Méditerranée

Comme ses sœurs de l’archipel des Îles d’Or (ou îles d’Hyères), Le Levant est une île méditerranéenne située face au Massif des Maures dont elle est un prolongement géologique. Elle dispose d’un patrimoine naturel préservé et d’un littoral exceptionnel. C’est la plus orientale des îles d’Hyères. Elle a comme particularité d’avoir un territoire organisé en deux zones géographiques bien distinctes, une partie militaire (90 % de l’île est occupé par le Centre d’Essai de Lancement de Missiles) et une partie naturelle et naturiste, le domaine naturiste d'Héliopolis, seule partie de l'île ouverte aux visiteurs.


L’île du Levant, un site militaire de première importance
C’est pendant la seconde partie du XXème siècle que l’île du Levant a pris son importance pour l’armée française. Entre 1951 et 1960 l’armée installe le Centre d’essais d’engins spéciaux nommé actuellement le Centre d’Essais de lancement de Missiles. D’abord géré par la Marine, c’est la Direction Générale de l’Armement qui est désormais gestionnaire du site. Cela s’accompagne par des mesures de restriction auprès des civils et notamment l’interdiction totale d’accès au terrain militaire et donc aux plages qui s’y trouvent, comme celle de Rioufrède. L’accès au périmètre maritime et aérien entourant l’île du Levant est soumis à des contrôles et reste strictement interdit au public, hormis pour ce qui est du domaine privé naturiste d’Héliopolis.

CEM (Centre d'essais de la Méditerranée) à Toulon à l'île du Levant.

DescriptionLe reportage montre le travail quotidien du personnel au centre : salle de trajectoire d'engins sous-marins ; exercice avec un avion-cible (helitreuillage de techniciens pour un tir d'essai) ; poste de controle de tir ; laboratoire de test d'une centrale à oxygène.
Le centre d’essais des missiles de la direction générale de l’armement (DGA EM) est l’un des neuf centres d’essais de la direction technique de la direction générale de l’armement
(DGA). 

En 2021, il réalise un chiffre d’affaires de 128,4 M€ et dispose de 935 emplois, répartis sur ses trois sites en Gironde, dans les Landes et en Méditerranée. Son activité porte sur les essais de missiles et d’autres armes (bombes guidées, torpilles, etc.), au profit principalement des programmes d’armement français, mais aussi de l’entraînement des forces et, pour une part plus réduite, de l’industrie. En particulier, DGA EM dispose de capacités d’essais de missiles, sans équivalent en Europe, qui jouent un rôle essentiel pour l’autonomie stratégique nationale, notamment pour les programmes de missiles balistiques de la dissuasion nucléaire.



Le présent rapport est le fruit d’un contrôle de la Cour des comptes, réalisé au deuxième trimestre 2022, auprès de la direction technique de la DGA et de DGA EM, avec un déplacement dans chacun de ses trois sites. Contrairement, au précédent contrôle conduit en 2014 qui portait sur les neuf centres d’essais, les travaux se sont limités à DGA EM, afin de permettre une instruction plus rapide débouchant sur un rapport plus synthétique.

25 octobre 2023

Guyane Degrad-des-Cannes Cayenne EMA fusée Kourou Ariane Marine

Guyane Degrad-des- Cannes Cayenne EMA fusée Kourou


Situé sur la commune de Rémire-Montjoly, le terminal portuaire du Dégrad-des-Cannes est implanté sur le fleuve Mahury et s’étend sur une zone de 23Ha. 

L’accès nautique se fait via un chenal de 15kms de long et 120m de large, il est entretenu par un dragage permanent. 90% des échanges à destination et au départ de la Guyane se font par Dégrad-des-Cannes, avec un trafic total s’élevant à un peu plus de 800KT en 2016 dont 60% en fret conteneurisé, le marché guyanais étant très majoritairement d’importation. 

Autrefois concédé à la chambre de commerce, il est depuis le 1 janvier 2013 un établissement public (Grand Port Maritime de Guyane).

60% du trafic transitant par le port du Dégrad-des-Cannes est constitué de marchandises diverses : conteneurs, RoRo. Ce sont des biens de consommation alimentaire et non alimentaire, des véhicules légers, des biens d’équipements, des matériaux de construction destinés aux chantiers locaux et des engins de travaux publics.




La production locale servant essentiellement le marché domestique, il y a peu de marchandises à l’exportation, et elles concernent en premier lieu les déchets destinés au recyclage et les déménagements.




Protection du centre spatial guyanais => la mission spécifique Guyane





− Protection de la souveraineté de l’État et de ses intérêts (économiques, écologiques, sociaux humanitaires)

− Protection des ressources naturelles dont la pêche

− Lutte contre le trafic de stupéfiants

− Lutte contre la pollution

− Lutte contre l’immigration clandestine

− Recherche et sauvetage

− Diplomatie navale => concrétise des engagements nationaux, des coopérations, des partenariats

− Connaissance anticipation => maîtrise information sur les mers

− Protection, Prévention, dissuasion


24 octobre 2023

Charles Martel cuirassé flotte d'échantillons nickel ponton Brest

Cuirassé Charles Martel

Encore deux certificat de bonne conduite, cette fois pour le cuirassé Charles Martel. 

A priori, il n'aurait jamais mouillé dans le port de Poitiers....

 Un premier Charles Martel est prévu en 1882 mais le projet est abandonné, un second cuirassé du même nom  issu du programme naval de 1890, dit "flotte d’échantillons" est programmé. 


Le CHARLES MARTEL, bien qu’étudié à partir de 1887, a été le premier cuirassé construit pour répondre à ce programme. Les unités de programme seront construites sur des plans différents par différents chantiers. Le programme spécifiait seulement une composition de l’artillerie principale, une vitesse minimale et un déplacement maximal de 12 000 tonnes. En ce qui concerne les dimensions, les formes de coque, la silhouette, la répartition de l’artillerie moyenne, l’appareil moteur, le compartimentage et même le cuirassement, pleine liberté est laissée. Ces unités deviennent la "flotte d’échantillons". 


 Premier cuirassé du programme de 1890 et première application en France de l’acier au nickel pour la cuirasse. Fournie par Schneider, la cuirasse avait une hauteur de 2 m de bout en bout. Elle était surmontée d’une cuirasse mince de 100 mm qui protégeait les oeuvres mortes sur une hauteur de 2,50 m à l’avant et de 1,20 m à l’arrière. 

Quatorze cloisons transversales divisaient la coque en 209 compartiments dont 138 étanches. 




La vie du CHARLES MARTEL fut sans histoire : sorties d’exercices, man°uvres, tournées de représentation et revues navales. On peut toutefois noter que tous les commandants recommandèrent l’emménagement et même la suppression pure et simple de la mâture militaire néfaste pour la stabilité du bâtiment, mais la refonte du cuirassé ne vint jamais. 

10 septembre 1890 : construction ordonnée. 01 août 1891 : mis sur cale à Brest. 

1892 - 1898 : Brest. 

24 janvier 1894 – 24 septembre 1895 : montage des machines à bord. 10 janvier 1896 : armé pour essais (CV Charles Rouvier). Octobre 1896 : Escadre du Nord. 

02 août 1897 : admis au service actif, affecté à l’Escadre de la Méditerranée. 

07 août 1897 : devient le navire amiral de la 3ème Escadre. 1897 : en réparations, amélioration de l’appareil à gouverner. 

Janvier 1898 : en escadre à Toulon. 

14 – 16 avril 1898 : sortie d’exercices avec le Président de la République Félix Faure, à son bord. Septembre 1898 : navire amiral de la 2ème Division (CV Paul Chaucheprat ; CA Germain Roustan, Cdt de division). Octobre – 

novembre 1899 : croisière au Levant. Juin – Août 1900 : grandes manoeuvres en Atlantique. 

19 juillet 1900 : revue navale à Cherbourg. Juillet 1901 : grandes man°uvres, se fait torpiller par le sousmarin Gymnote (CV Joseph Nayel, depuis le 26 septembre 1900). 

Septembre 1901 : à Dunkerque avec le Jauréguiberry et le Bouvet 1901 : à Dunkerque avec le Jauréguiberry et le Bouvet lors de l’arrivée des souverains russes en visite en France Mai – 

août 1902 : en carénage, remplacé par le Iéna comme navire amiral. Début 1903 ou 1904 : affecté à la Division de réserve (CV Eugène Pailhès). 


Mai 1908 : croisière en Afrique du Nord. 

Novembre 1909 : quitte Toulon pour être affecté comme bâtiment de remplacement dans l’escadre du Nord, effectue quelques sorties avant la mise en réserve normale. 30 mai 1910 : CV Jean Degouy, commandant. 26 – 27 février 1912 : de Brest à Cherbourg. 

01 mars 1912 : mis en réserve normale et désarmé. 01 juillet 1912 : mis en réserve spéciale. Avril 1913 : brièvement réarmé. 10 avril 1913 : replacé en réserve spéciale. 

01 avril 1914 : désarmé définitivement pratiquement dans l’état général où il se trouvait lors de son lancement, et utilisé comme ponton caserne à Brest. 


L’artillerie principale est débarquée, les deux canons de 305 mm. sont réalésés à Ruelle en obusiers de 370 mm. modèle 1915 et vont équiper deux affûts d'A.L.V.F.(1 ). Les deux canons de 274 mm. ont armés en 1917 deux affûts d'A.L.V.F. Schneider à glissement, en remplacement de deux tubes de 274 mm. modèle 1893-96 de côté équipant primitivement ces affûts et usés lors des combats. 30 octobre 1919 : condamné. 20 décembre 1920 : vendu à une firme de démolition néerlandaise qui la fait remorquer à Hendrik Ido Ambacht pour démolition. (2 ). 23 décembre 1922 : démoli (2 ).












Journal STAMBOUL 24 février 1897




Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...