27 décembre 2008

TUNIS

PH Jeanne d'Arc à Tunis

Le PH Jeanne d'Arc en escale en Tunisie

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/jda

Tunis (تونس) est la principale ville de la Tunisie. Capitale du pays sans interruption depuis le 20 septembre 1159 (5 ramadan 554 du calendrier musulman) sous l’impulsion des Almohades, confirmée dans son statut sous la dynastie des Hafsides en 1228, elle est également le chef-lieu du gouvernorat du même nom depuis sa création en 1956.



Située au nord du pays, au fond du golfe de Tunis dont elle est séparée par le lac de Tunis, la cité s’étend sur la plaine côtière et les collines avoisinantes. Peuplée de 728 453 habitants — appelés les Tunisois —, elle est englobée dans une agglomération très étendue (jusqu’à 30 kilomètres pour atteindre la banlieue nord de La Marsa) et peuplée (2 000 242 pour l’ensemble de l’agglomération

Le saint patron de Tunis est Sidi Mahrez qui a donné son nom à une mosquée de la ville.

GEAOM 2008 2008 PH Jeanne d'Arc

Jeanne d'Arc Escale à Tunis

L'Escale à Tripoli annulée, la Jeanne fait escale à Tunis
quelques cartes du Tunis des années 1900





















Noël et Jour de l'an

Le blog de la Marcophilie Navale

vous souhaite de

Joyeuses fêtes de fin d'année



le père Noël est passé dans les boîtes à lettres des enfants quelques jours avant le 25 décembre




avec un thème très maritime l'histoire de Mua-Mua la baleine et l'oiseau de lumière






Les origines du mot Noël sont diverses et controversées, comme souvent elles sont multiples et croisées. On retrouve ces origines latines en Italie, Portugal et Espagne où Noël se dit :

Italie - Natale
Portugais - Natal
Espagnol - Natividad


Pourtant pour d'autres les origines du mot Noël sont gauloises, le mot Noël viendrait de deux mots gaulois "noio" (nouveau) et "hel" (soleil). Cette origine fait référence au caractère profane de la fête et notamment à la fête du solstice d'hiver fêtée par les Gaulois.


Comme toujours les grandes fêtes religieuses chrétiennes et les fêtes païennes se superposent et s'entremêlent, il est donc difficile de retrouver les origines exactes du mot Noël.
Au Moyen-Âge, Noël ! Noël ! était le cri de joie poussé par le peuple à l'arrivée d'un heureux événement.


en timbre sur l'entier postal de Libourne 33


En France dans beaucoup de langues régionales,
les mots d'origine latine subsiste pour désigner la fête de Noël :

Nedeleg en Bretagne
Nadal en Provence
Noué dans le Nord
Nouel en Normandie
Nouvé en Franche-Comté


Merci à JJ A. pour son envoi avec timbre personnalisé du PH Jeanne d'Arc

Les voeux de la Marcophilie Navale arrivent aussi.

Comme on dit en Alsacien, e glëckliches nëies.
Comme on dit en Créole, bon lanné.
Comme on dit en Basque, urte berri on.
Comme on dit en Breton, bloavezh mat.
Comme on dit en Corse, pace e salute.
Comme on dit en Lorrain, Porscht nei Johr.
Comme on dit en Provençal, bónna annada.
Bref, on ne le dira jamais trop, Bonne année !

Vive la diversité et nous?

Que serions-nous si nous n'avions pas le Charles De Gaulle?




Bonne année à tous et à chacun


et surtout excellente santé.

22 décembre 2008

Marcophilie Navale et SNSM Le Conquet

La Marcophilie Navale aide 
la SNSM du Conquet



Suite à la vente de souvenirs réalisée lors des fêtes de BREST 2008, la section Bretagne de la MARCOPHILIE NAVALE a remis un Don de 200 € à la Station SNSM du CONQUET.

Photo Bélec

C’est à l’Occasion des Vœux de la SNSM le 13 décembre, que cette remise eue lieu en présence du Préfet Maritime le VAE de SAINT SALVY.




Photo du télégramme (19/12/2009)

http://www.snsmleconquet.org/

La Réunion Port des Galets Les unités Océan Indien ZMOI Batral La Grandière Frégate Nivôse Floréal Boudeuse Rieuse Albatros photo JM Bergougniou

Port des galets  la Réunion





Il semblerait que la base Navale de La Réunion soit l'une des rares bases à conserver son agence postale
Pour combien de temps?


La Rieuse



Mis sur cale le 14 mars 1985, lancé le 17 octobre 1986, le patrouilleur La Rieuse a été admis au service actif le 13 juin 1987. Neuvième de la série des dix patrouilleurs type P400, il a été construit au chantier des Constructions Mécaniques de Normandie, à Cherbourg.
Après un bref déploiement en mer Rouge et dans le golfe d'Aden de juin à décembre 1987, il est affecté à La Réunion jusqu'en juillet 1992. En 1990 et 91, il participe, pendant la guerre du Golfe, à l'opération Artimon de contrôle de l'embargo à l'encontre de l'Irak. Il retrouve Djibouti, comme nouveau port base de juillet 1992 à mai 1994. C'est pendant cette période qu'il participe à une opération d'assistance au profit des populations yéménites des îles de Socotra et d'Abd El Kuri, qui conduit La Rieuse jusqu'à Aden en avril 1993.
Puis, après un retour en Métropole pour un grand carénage à Lorient en 1994, il revient à l'île de La Réunion, où il est désormais basé depuis le 30 juin 1995. En compagnie d'un de ses sisterships, La Boudeuse, ce patrouilleur effectue principalement des missions de surveillance maritime aux alentours de La Réunion, des îles Eparses, de l'île Maurice et de Madagascar.
Un des temps forts, est en 1995 l'opération Azalée de neutralisation du mercenaire français Bob Denard et de ses hommes aux Comores. Dans cette opération La Rieuse débarque un commando d'une trentaine de personne sur le sud de l'ile avec pour mission de prendre le deuxième aéroport puis d'assurer la protection de l'ambassade de France. L'histoire de La Rieuse est également parsemée de sauvetage de naufragés, et de déroutement des navire en pêche illégale.
La Rieuse parraine la classe de 4ème du collège Jules Solesse de la plaine Saint Paul de La Réunion depuis le 23 novembre 2001.


La Boudeuse

Construit au chantier des Constructions Mécaniques de Normandie à Cherbourg, le patrouilleur La Boudeuse a été admis au service actif le 15 janvier 1987. Une naissance bien difficile, après une multitudes de problèmes mécaniques, comme eurent à le subir les six premiers de la série des « P400 », qui furent même désarmés entre juillet 1985 et août 1986.
Ce bâtiment rallie ensuite Djibouti, où il passe ses premières années, participant notamment à l'opération Prométhée pendant la guerre Iran-Irak (1987-88), ou Oside aux Comores (1989). Puis il rejoint Mayotte, où il est basé de 1988 à 1998. L'île lui sert de base de départ pour de courtes missions aux îles Eparses, à Madagascar, où aux Comores.


Un jour de mars 1991, le patrouilleur s'échoue dans le sud de l'île Dumeira à proximité de Djibouti, alors qu'il était à la poursuite de trafiquants. Réparé en 4 mois à Toulon, il effectuera quatre ans plus tard, aux Comores, l'opération Azalée, de neutralisation du mercenaire Bob Denard.

Basé à La Réunion depuis 1998, La Boudeuse participe activement à l'action de l'Etat en mer :
secours aux personnes, auquel il contribue depuis des années, en ayant déjà sauvé les vies de dizaines de pêcheurs et voyageurs imprudents ;
assistance humanitaire, comme à Rodrigues à la suite du passage du cyclone Bella (1991), à Nacala au Mozambique (1992), aux Comores après les évènements d'Anjouan (1994), ou encore à l'île Sainte-Marie pour y déposer du fret au profit d'un orphelinat de brousse Zazakely touché de plein fouet par le cyclone Ivan en mars 2008 ;
contrôle des pêches, comme en 2000, où La Boudeuse intercepte et déroute vers la Réunion le palangrier srilankais Ni langy, en pêche illégale dans la ZEE de Tromelin.
lutte contre l'immigration illégale, notamment à Mayotte. La première mission a lieu en 1994. Mais, depuis 2005, le nombre d'interceptions de « kwassa » (embarcation traditionnelle) comoriennes ne cessent d'augmenter.
La Boudeuse est parrainée par la collectivité territoriale de Mayotte depuis le 25 janvier 1992.


Le Nivose


Type : Frégate de surveillance type Floréal

Numéro de coque : F 732
Mis en chantier le 16 janvier 1991
Lancé le 10 août 1991
Admis au service actif le 16 octobre 1992.
Le Nivôse est basé à La Réunion (Port-des-Galets).
Missions
Les frégates de surveillance répondent à un besoin opérationnel précis : le contrôle des espaces maritimes éloignés de la métropole sur lesquels la France étend sa souveraineté et l'action en zone de crise limitée.
De nombreuses missions peuvent leur être confiées :
Permanence à la mer avec la capacité de surveiller, renseigner ou s'opposer à un perturbateur
Police de la navigation et surveillance des pêches en zone économique exclusive (ZEE)
Mise à terre d'éléments d'intervention
Évacuation de ressortissants
Dotées d'équipements de qualité, avec notamment un hélicoptère embarqué, les frégates de surveillance disposent du potentiel de détection et d'armement optimal pour renforcer la présence française outre-mer.

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/nvs


Le Floréal

Premier d'une série de six bâtiments, commandés en 1989, le Floréal a été construit par les Chantiers de l'Atlantique à Saint Nazaire. Nés d'un concept innovant, ces frégates de surveillance ont été conçues selon des normes de construction utilisées pour les navires de commerce. Le Floréal est mis sur cale le 2 avril 1990, lancé le 6 octobre 1990. Ses armes et équipements militaires ont été installés par DCN Lorient. Le bâtiment est entré en service le 27 mai 1992.
Le Floréal est basé à Port des Galets (île de La Reunion) depuis le 6 juillet 1992. Ses missions sont principalement d'ordre humanitaire, diplomatiques ou policières.
Il a été engagé dans les opérations de protection des Casques bleus et d'embargo sur les armes à destination de la Somalie en 1993, et s'est aussi illustré dans l'opération Azalée de neutralisation aux Comores du mercenaire Bob Denard et de ses hommes en 1995.
A coté de ses missions spécifiquement militaire, il participe régulièrement à la surveillance des pêches dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) en complément du patrouilleur austral Albatros. En octobre 1998, le Floréal a notamment arraisonné dans la ZEE des Kerguelen trois palangriers pirates en l'espace de quelques heures, ce qui reste un record encore inégalé à ce jour !

l'Albatros


Basé à l'île de La Réunion, ce bâtiment de service public est destiné à patrouiller dans la zone économique exclusive (200 nautiques) autour des Terres Australes et Antarctiques Françaises (îles Kerguelen, Crozet, Saint Paul et Amsterdam), une zone de près de deux millions de km², située à plus de 2500 kilomètres au sud de la Réunion, au coeur d'un environnement rude. Ses missions sont entrecoupées de mouillages autour des îles et de patrouilles afin de débusquer les éventuels contrevenants à la législation des pêches françaises.





La Grandiere

photo JM Bergougniou

Cinquième de la série, le batral La Grandière a été construit aux Ateliers Français de l'Ouest, à Grand-Quevilly (Seine-Maritime).
Mis sur cale le 27 août 1984
Lancé le 11 décembre 1985
Admis au service actif le 21 janvier 1987


Le La Grandière est basé à La Réunion (Port-des-Galets).

Missions
Missions interarmées
Comme tous les bâtiments de la marine nationale, le BATRAL Champlain est capable d'effectuer des patrouilles de longue durée en haute mer. Mais les missions qui occupent l'essentiel de son activité sont interarmées.Le BATRAL a été spécialement conçu pour le transport de compagnies d'infanteries avec armes et véhicules (compagnie d'intervention "GUÉPARD" à 140 hommes et une douzaine de véhicules) et le débarquement de ces unités à l'issue d'un plageage ou d'un embequetage.
Missions de service public
Dans le cadre des missions de service public, il est fait prioritairement appel au BATRAL pendant la saison cyclonique. Ses capacités de transport constituent un atout précieux pour projeter les engins de terrassement, les ambulances ou les secours humanitaires. Cette disponibilité lui a valu dans le passé d'être présent au moment des catastrophes naturelles, aussi bien dans les Antilles françaises que chez nos voisins, au passage de cyclones, lors de tremblements de terre ou de pollutions d'hydrocarbures.


Missions de présence dans les eaux internationales

photo JM Bergougniou
Le Champlain, en digne mandataire de la marine et de la France, sillonne la mer des Caraïbes au cours de nombreuses missions de représentations. Cette présence, qui participe au renforcement des liens d'amitié avec les marines étrangères fait du Champlain un indispensable ambassadeur dans la zone.


La Grandière photo JM Bergougniou

21 décembre 2008

TCD OURAGAN 8 décembre 2008 Dernière cérémonie des couleurs à Toulon

TCD OURAGAN 
8 décembre 2008
Dernière cérémonie des couleurs à Toulon



Composante de la Force d'Action Navale, le Transport de Chalands de Débarquement (TCD) Ouragan a été mis sur cale, aux chantiers de la DCN à Brest, le 20 juin 1962. Il est lancé le 9 novembre 1963 et admis au service actif le 1er juin 1965.



Le TCD Ouragan est un transport d'assaut dont la mission est d'amener et de mettre en oeuvre en zone opérationnelle, à grande distance des bases de départ, des hélicoptères ( 2 Super Frelon ou 4 Super Puma ) et des chalands de débarquement chargés de personnel et de matériel ( blindés, ravitaillement, etc...). Un poste de commandement combiné, permet de diriger des opérations amphibies et heliportées. L'Ouragan peut transporter jusqu'à 470 passagers.
Ajouter une légende


Basé à Brest de sa naissance au 1er septembre 1976, puis à Toulon jusqu'au 1er juillet 1980, puis à nouveau à Brest jusqu'au 22 septembre 1993, il est depuis basé à Toulon comme son sister-ship, le TCD Orage.


La ville marraine du TCD Ouragan est Clermont-Ferrand depuis le 14 décembre 1984, et, depuis 1989, une rue de Clermont-Ferrand porte le nom de "TCD Ouragan". Depuis le 29 août 1985, l'Ouragan arbore à sa proue le pavillon des FNFL.
A son retrait du service actif, en 2007, l'Ouragan devait être vendu à la Marine Argentine, mais la cession n'a pu se faire.




Quelques souvenirs de missions Corymbe et d'une messe de minuit à bord à Cotonou en 1992
ça ne date pas d'hier...







Passage à la Réunion

Base Navale de la Réunion

Une base navale de la Marine Nationale est installée sur Port Réunion et constitue le troisième port militaire français en terme d’éléments de force maritime.
Une présence qui renforce la sécurité du site de Port Réunion



Les bases navales ont été créées, dans un premier temps, outre-mer pour assurer le soutien des éléments de force maritime affectés, basés, en renfort ou de passage.
Ces créations ont concerné Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Papeete (Polynésie française), Fort-de-France (Martinique), Port-des-Galets (Réunion), Degrad-des-Cannes (Guyane), le 1er septembre 1998.






Aussi appelé Port-Réunion, le port de la Pointe des Galets est le principal port de La Réunion, département d'outre-mer français dans l'océan Indien.
Situé sur le territoire communal du Port, dans le nord-ouest de l'île, il est le seul port de France à cumuler les cinq fonctions de gare maritime, port de commerce, base navale, port de plaisance et port de pêche.




Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion.





Les travaux de construction du Port-Ouest commencent en 1878. Il est livré en 1886, quatre ans après le port de Saint-Pierre, dans le sud de l'île.

Une liaison en paquebot avec Marseille est inaugurée en 1925.

De nouveaux quais sont construits en 1969.


Quelques années plus tard, c'est le Premier ministre d'origine réunionnaise Raymond Barre qui décidera pendant son mandat (1976-1981) de la création d'un second bassin aujourd'hui appelé Port-Est.


La Réunion, une position stratégique dans l’océan Indien

La base militaire de Port Réunion abrite 6 navires ainsi qu’une flottille de servitude portuaire.


Ce port militaire comprend :-


le bassin E. FOUCQUE, qui englobe les anciens quais de commerce n°4 et n°5 du Port Ouest,




- un atelier militaire d’appui à la flotte bord à quai,

- une base navale dans laquelle a été implantée le CROSS Réunion (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage) qui opère sur la zone sud de l’océan Indien.





Et puis la découverte à Saint-Denis de l'Ambassade du Pay(s) Bigouden...

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...