23 novembre 2024

Naufrage du Lamoriciere Jumiège Aviso Impétueuse 1942 Minorque

SS Lamoricière  Aviso impétueuse naufrage





Le 6 janvier 1942 à 17 heures le paquebot " Lamoricière" de la "Compagnie Générale Transatlantique" quitte Alger pour Marseille. Le paquebot est commandé par Joseph Milliasseau et à son bord il y a 272 passagers et 120 hommes d'équipage. Les passagers sont des fonctionnaires et militaires affectés en Afrique du Nord, des résidents d'Algérie venus passer les vacances sur le continent et des enfants rentrant de colonie de vacances ou de séjours dans des familles d'accueil.



Le 7 janvier 1942 à 22h54, le paquebot capte un SOS du cargo "Jumiège" en perdition au large de Minorque. Le commandant Milliasseau décide de tenter de lui porter secours, mais le cargo demeure introuvable.

Près des iles Baléares, le paquebot fait alors face à une mer de force 9 avec des vagues de 7 mètres.

Le 8 janvier le "Lamoricière" à son tour subit de graves avaries, l'eau s'engouffre dans les soutes à charbon par les "portelones" déformées par les chocs des paquets de mer, provoquant une forte gite sur bâbord. A 17h10 le paquebot émet un signal de détresse.


Le "Lamoricière" avait été modifié pour passer d'une propulsion au fuel à une propulsion au charbon, le fuel étant réquisitionné par les troupes allemandes d'occupation. Cette modification du navire avait conduit à construire des "portelones", portes de chargement du charbon ouvertes dans la coque et présentant une étanchéité médiocre, et a pour conséquence de limiter la vitesse (vitesse max passe de 18 à 10 nœuds) et la puissance du bateau par l'utilisation du charbon qui en outre est de qualité médiocre.


Le 9 janvier, dans des vagues de 12 mètres et des vents de force 9, la gite bâbord du paquebot s'accentue, le charbon humide brûle mal et diminue encore la puissance du navire qui peine à faire face aux vagues déferlantes.


Les paquebots "Gouverneur Général de Gueydon" et " Gouverneur Général Chanzy" ainsi que l'aviso "l'Impétueuse", alertés par les messages de détresse émis par le paquebot "Lamoricière", ont rallié la zone et tentent de passer une remorque au navire en perdition. Mais toutes les tentatives de remorquage échouent.


A 16h l’aviso l’Impétueuse arrive sur les lieux et récupèrera une heure plus tard un radeau avec 15 passagers épuisés dont Maguy Dumont Courau qui, à son retour, publia le récit de ce drame. Parmi ces 15 rescapés figurait un enfant. Elle recueille sur l’Impétueuse ce bref témoignage : « Dans la cabine voisine, je vois le jeune homme blond de notre groupe. Il a 16 ans et faisait partie du groupe de l’œuvre Guynemer. Il est couché et n’a pas l’air très bien. «J’ai nagé tellement longtemps avant de rallier le radeau», explique-t-il. Tous ses camarades, ont péri sous ses yeux dans une embarcation brutalement renversée... ». Maguy Dumont Courau qui perdit son mari dans le naufrage décèdera à l’âge de 101 ans.

A 11 heures le 9 janvier l'ordre d'évacuation est donné. Les embarcations bâbord, les seules accessibles, sont mises à l'eau et des matelots courageux parviennent à sauver quelques vies, mais de nombreux passagers et membres d'équipages disparaissent dans une mer démontée.

Le 9 janvier 1942 vers 12h35 le paquebot coule à la latitude de 40°38N et la longitude de 04°38E près des côtes de Minorque.

La tragédie fait 299 victimes dont 80 membres d'équipage, y compris le commandant Milliasseau.

Les rescapés, sont recueillis par les 3 navires présents sur la zone de naufrage.


Catastrophes maritimes Le mardi, 6 janvier, le paquebot « Lamoricière » quittait Alger pour Marseille avec des passagers et une cargaison de fruits. La mer était houleuse, sans plus. Mais, dans la nuit de mercredi, le bateau en se portant au secours du cargo français « Jumièges » en détresse, fut pris dans une épouvantable tempête. Les rafales l'inclinaient dangereusement. La cargaison de fruits fut transportée de tribord à bâbord pour rétablir l'équilibre. Jeudi après midi l'eau commence à suinter à travers la coque. Les pompes entrent en action ; l'équipage et ies passagers font la chaîne et avec des sceaux travaillent à vider les cales. Le soir, une voie d'eau se déclare... Les machines sont inondées, la lumière s'éteint. Le « Lamoricière » lance le S.O.S. Le paquebot « Gouv. Général Gueydon » arrive, essaye de lui passer une haussière : en vain. Vendredi, à 11 h., un navire de guerre et le « général Ghanzy » arrivaient à leur tour. Le commandant du Lamoricière croit pouvoir faire évacuer femmes et enfants sur les trois bateaux sauveteurs. Pendant l'opération, la tempête redouble, le « Lamoricière » donne de la bande, il s'enfonce par l'arrière;  à midi 40, il avait disparu. Ses passagers, son équipage étaient maintenant tous à la mer. Tragique spectacle. Des centaines d'êtres humains étaient le jouet des vagues hautes de 10 mètres. Ils disparaissaient, reparaissaient. Les trois bateaux sauveteurs ne pouvaient que croiser sur les lieux et laisser traîner en mer toutes leurs cordes et leurs filins dans l'espoir de voir les naufragés s'y accrocher. Leurs équipages travaillaient de toutes leurs forces au sauvetage : tel marin de l'Etat se fit descendre par une corde au ras des flots pour happer quelques survivants... Il y a bien des rescapés... mais il y a aussi hélas ! 290 disparus : parmi lesquels le commandant et le chef mécanicien, morts à leur poste. Du « Jumieges » au secours duquel le « Lamoricière » se portait, on n'a pas trouvé de traces. Il a été perdu corps et biens.


La Croix de la Lozère 18-01-1942

21 novembre 2024

Vendée Globe La porte des glaces 7 novembre 2024

Vendée Globe La porte des glaces 7 novembre 2024

Le passage des skippers du Vendée Globe au large de ces districts des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) constitue ainsi une étape majeure de leur parcours, connue sous le nom de « porte des glaces ».




Depuis près de 70 ans, ces territoires d'exception, qui abritent l'une des plus fortes concentrations et diversités d'oiseaux et de mammifères marins au monde, accueillent chaque année entre 40 et 100 personnels techniques, scientifiques et militaires chargés de préserver ces sanctuaires de biodiversité, de conduire des programmes scientifiques de première importance en matière, notamment, de compréhension des changements globaux, et d'assurer la souveraineté de la France.

Isabelle Autissier © TAAF
Doté d'un conseil consultatif présidé par la navigatrice Isabelle Autissier, qui a participé à l’édition 1996-1997 du Vendée Globe, la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises entretient un rapport privilégié avec le monde de la mer.






De façon très concrète tout d'abord, l'une des missions essentielles de cette administration consiste à préserver au mieux la biodiversité exceptionnelle des espaces terrestres et maritimes sous juridiction française (ZEE) qui bordent les archipels Kerguelen et Crozet, et les îles Saint-Paul et Amsterdam plus à l'est. Intégralement classés en réserve naturelle nationale depuis février 2022 et inscrits au Patrimoine mondial de l'UNESCO, ils constituent le plus vaste espace protégé au niveau national, et le second au niveau mondial.


Encart réalisé par l'UFPP-SATA premier jour (Vendée sur l'encart doit prendre bien un e)



Sur le plan de la symbolique ensuite, la vie en milieu isolé que connaissent les personnels déployés sur ces territoires est souvent comparée à celle d'un équipage : engagement de chacun, solidarité, autonomie et relation forte aux éléments sont autant de marqueurs communs entre les deux expériences.


Le maintien d'une présence humaine permanente sur ces territoires du bout du monde exige enfin la mise en place d'une logistique complexe, assurée dans les districts austraux par le Marion Dufresne, navire ravitailleur couteau-suisse des Terres australes et antarctiques françaises basé à La Réunion.


Amené à ravitailler les districts quatre fois par an, le Marion Dufresne a d'ailleurs été mobilisé à deux reprises pour des opérations de sauvetage de skippers du Vendée Globe. En 2008, Bernard Stamm est contraint d'abandonner la course après s'être échoué dans le Golfe du Morbihan à Kerguelen suite à une avarie. Il sera rapatrié à La Réunion par le Marion Dufresne. En 2016, le Marion Dufresne est de nouveau mobilisé pour porter secours à Kito de Pavant, qui connait une avarie majeure sur sa quille après avoir heurté un objet non identifié au nord de l'archipel Crozet.


Engagées autour de valeurs communes à celles portées par le Vendée Globe, notamment en matière de protection des milieux marins et de solidarité maritime, les Terres australes et antarctiques françaises s'associent avec enthousiasme au Vendée Globe 2024 !

Merci à l'UFPP-SATA pour cet encart


20 novembre 2024

150 ans de l'observation du passage de vénus devant le soleil île Saint-Paul amiral Mouchez 1874

150 ans de l'observation du passage de vénus devant le soleil île Saint-Paul amiral Mouchez 1874


La conjonction de Vénus et du Soleil n'a lieu que deux fois tous les cent treize ans, à huit ans d'intervalle "Un point noir, à peine visible à l'oeil nu, passant lentement sur le Soleil, voilà ce qu'est le phénomène,

150e anniversaire du succès de la mission française à l’île Saint-Paul pour l’observation du transit de Vénus devant le soleil par le capitaine de Vaisseau Ernest Mouchez le 9 décembre 1874



L’année 1874 donna lieu à une importante effervescence dans la communauté scientifique internationale. Un événement, le transit de Vénus devant le Soleil, est prévu le 9 décembre de la même année. Cela fait 105 ans que ce phénomène ne s’est pas produit. Cette observation permet aux scientifiques d’affiner la mesure de la parallaxe solaire et l’accès direct aux distances entre les planètes dans le système solaire. Plusieurs lieux autour du globe présentent des sites d’intérêt pour l’observation de ce phénomène rarissime, dont les îles australes, emplacements de choix pour les scientifiques de l’époque.



Astronome, hydrographe et Contre-Amiral Français, Ernest Amédée Barthélemy Mouchez, est né à Madrid le 24 août 1821 et mort à Wissous le 25 juin 1892. Il a conduit une des expéditions françaises, sur l’île de Saint-Paul, afin d’observer le phénomène astronomique du transit de Vénus devant le Soleil.



« En octobre 1872, Mouchez et l’officier de Marine ingénieur hydrographe Jean-Jacques Anatole Bouquet de la Grye sont mobilisés par Hervé Faye, membre de l’Académie des Sciences, pour recueillir toutes les informations sur les îles australes, établir les plans de voyages, les dates de départ des navires et la logistique nécessaire pour mener à bien les missions. Mouchez est  désigné comme responsable de l’une des missions dans les îles australes, pour s’être « fait connaître avantageusement des astronomes par l’exactitude de ses observations de longitude ». L’Académie et les ministères concernés lui confient le 26 mars 1873 la direction de la station de l’île Saint-Paul et le commandement militaire de l’expédition. »



L’équipage est donc constitué de sept officiers scientifiques, auxquels s’ajoutent quatorze marins spécialisés dont le lieutenant de vaisseau Frédéric Turquet de Beauregard, officier aussi versé que lui dans les observations astronomiques, le capitaine Charles Velain, géologue placé par la Sorbonne et  Lantz, naturaliste conservateur du musée de Saint-Denis, qui s’associera à cet équipage lors de la dernière étape du voyage avant l’arrivée à Saint-Paul.



L’expédition Française à Saint-Paul emporte des instruments précis pour l’époque et s’inscrit dans le champ de l’innovation et de la modernité par la présence d’appareils photographiques. Malgré le choix audacieux de se positionner sur l’île Saint-Paul et non à Kerguelen, site privilégié par de nombreuses autres expéditions, et les difficultés logistiques et météorologiques rencontrées sur place, l’équipe scientifique réalise 489 clichés photographiques et dessine le halo de Vénus. Le phénomène ayant été observé dans sa totalité avec la précision attendue, les membres de l’expédition ont satisfait aux critères scientifiques et rapportent en France une documentation riche.

La mission Saint-Paul a permis à la France de conforter sa place dans le concert des grandes nations scientifiques, posant les premiers jalons de recherche et d’accroissement des connaissances scientifiques dans les terres australes et antarctiques françaises.



https://taaf.fr/actualite/un-bloc-anniversaire-des-150-ans-de-lobservation-du-transit-de-venus-devant-le-soleil-par-la-mission-de-lamiral-mouchez/


BNF GALLICA - Observatoire de Paris - Passage de Vénus sur le soleil du 9 décembre 1874 : missionde l'île Saint-Paul / Ernest Mouchez

Encart réalisé par l'UFPP-SATA - merci pour le traitement et l'envoi

19 novembre 2024

Salon Philatélique d'Automne novembre 2024 LISA Yves Beaujard Wallis et Futuna

Salon Philatélique d'Automne  novembre 2024 LISA



Le 77e Salon philatélique d'Automne a eu lieu du 7 au 9 novembre 2024, Espace Champerret, Hall A, Porte de Champerret, Paris 17e.

Au programme du salon : 

  • 40 négociants en philatélie français et étrangers. 
  • Emissions de timbres en avant-première par La Poste.
  • Postes étrangères présentes et représentées.
  • 2 vignettes LISA.
  • Séances de dédicaces.


Un dernier hommage à Yves Beaujard, illustrateur et graveur en taille-douce, décédé le 4 juin 2024, à quatre-vingt quatre ans, à Etampes.



77e SALON PHILATÉLIQUE D'AUTOMNE PARIS 2024

Infos techniques :

Mise en page : Agence AROBACE

Impression : héliogravure

Format de la vignette : 80 mm X 30 mm

Tirage : 5 000 packs

Présentation : pack de 3 vignettes aux valeurs d’affranchissement Lettre Verte 20 g, Lettre

Verte 100 g et Lettre Internationale 20 g, insérées dans une pochette cristal.

Prix de vente : 5,83 €

Mentions obligatoires : mise en page Arobace d'ap. Marianne et l'Europe, Yves Beaujard © Musée de la Poste – La Poste, 2024



LISA Wallis et Futuna La vignette représente un paysage de Wallis et Futuna.

Année: 2024


Merci à l'UFPP-Sata pour son envoi


18 novembre 2024

Aviso Marne Pologne 1921 escadre de la Baltique Lituanie Prusse Memel Kaliningrad Copenhague

Aviso Marne escadre Baltique Pologne Memel Lituanie 1921

À la fin de la Première Guerre mondiale sont rétablis les États nouvellement indépendants de Pologne et de Lituanie, favorables à la division de la Prusse. 
Rappelons que Koenigsberg se nomme aujourd'hui Kaliningrad, que aujourd'hui c'est une enclave russe au coeur de l'Europe, car Kaliningrad a été annexée par l'URSS après la seconde guerre mondiale, c'est le siège de la flotte russe de la Mer Baltique...

Traité de Versailles

En 1920, le traité de Versailles consacre la création du territoire de Memel, constitué de la région prussienne située au nord du Niémen. Ce territoire est placé sous le contrôle de la Conférence des ambassadeurs et sous administration française. 


Ouest-Eclair 16 janvier 1923 

Le 3 février 1920, les premiers éléments du 21e bataillon de chasseurs débarquent dans le port de Memel, accompagnant les membres de la Commission administrative française chargée de gérer le territoire au nom des Alliés.



"Les traités de Versailles et de Saint Germain en Laye n'ont pas réglé, et de loin, tous les problèmes frontaliers. 

Liberté, fraternité, égalité


Il faudra attendre les traités de Riga (1920 et 18/0/1921) pour voir fixer leurs frontières avec la Russie (celles de la Lituanie avec la Lettonie furent définies par la "sentence" de Riga du 31 mars 1921).

 
13 juin 1921 Aviso Marne

Il demeurait toutefois un conflit de frontières entre Pologne et Lituanie, les deux Etats n'ayant qu'un étroit accès à la mer, couloir de Dantzig pour l'un (à l'ouest du territoire de Dantzig), couloir de Mémel pour l'autre.

Reval devenue Tallin en 1918

Aussi, en 1920 et les années suivantes, les Puissances victorieuses signataires du Traité de Versailles se doivent d'encourager les débuts difficiles de ces jeunes Etats et de veiller à éviter de nouveaux conflits. 
La France va entretenir une petite division en Baltique de 1920 à 1923.

Carte postale de Reval devenue Tallin 18-12-1920 

Cette division comprend trois avisos, la Marne, l'Oise et l'Ancre, (remplacée en 1922 par l'Aisne), soutenue par le pétrolier Durance. 

La division est basée à Copenhague, le capitaine de vaisseau chef de division ne commandant pas le bâtiment qui portait son guidon, et pour cause, puisque que, par tranche de neuf mois, chaque aviso passait 6 mois en Baltique et 3 mois à Cherbourg.



Pendant l'hiver 1921-1922, les bâtiments doivent hiverner à Copenhague, la Baltique occidentale ayant, pour la première fois depuis 1878 été bloquée par les glaces, la navigation étant totalement interrompue.

En juin et juillet 1922, la Division de la Baltique, rangée sous les ordres du contre-amiral commandant la "division volante de l'Atlantique" (marque sur le croiseur Jules Michelet) montrait le pavillon à Stockholm, Revel, Helsinfors, Riga, Memel, Dantzig, Copenhague, Göteborg, et Chritiana (Oslo). En janvier 1923, c'est avec le cuirassé Voltaire, accompagné de deux torpilleurs, que la division s'était rendue à Memel."


Ouest-Eclair 16 janvier 1933

"Rappelons que Memel est un ancien port prussien. le point extrême, au nord-est de la Prusse Orientale, qui s'allonge, sur la rive droite et tout près de l'embouchure du Niémen, dans la Baltique. La Lithuanie le revendique pour avoir un débouché sur la mer. Mais ce n'est probablement pas à Kovno que le coup de main en vole d'exécution a été comploté. On observera que les localités successivement occupées par les troupes irrégulières Pitkuponen, Pogegen, Bogelen, Heidekrug, s'-étagent sur la voie ferrée qui va de Memel à Tilsitt. en desservant l'ancienne bande de territoire prussien qui borde le Niémen. Il semble donc que la base de l'opération est la ville prussienne de Tilsitt, et ceci en dit long sur la signification et la portée du mouvement ordonné par le prétendu Comité su- périeur de secours à la Petite Lithuanie ». Nous sommes en présence d'une machination allemande. C'est la réplique de Berlin à l'occupation de la Ruhr. Mais le Reich fait trop bien le jeu des Lithuaniens pour que le gouvernement de Kovno ne cherche pas à tirer profit de l'aventure."


Ouest-Eclair 18 janvier 1923


Le 9 janvier 1923, l'armée lituanienne envahit le territoire au cours de la révolte de Klaipėda, grâce à l'aide de milices qui y étaient entrées clandestinement. La France, qui entreprend à la même époque l'occupation de la Ruhr, ne prend aucune mesure importante pour contrer la rébellion, alors que la garnison sur place est en large infériorité numérique (250 soldats contre 1 400 soldats et insurgés lituaniens). Le 19 janvier 1923, le territoire est annexé par la Lituanie, aux termes de combats qui font 12 morts lituaniens et 2 français.


L'Aviso Marne 

Mis en chantier à Lorient en 1916

il sera mis à flot le 25.11.1916 en n'entrera en service qu'en 1917

Caractéristiques : 566 t ; 5 000 cv ; 78 x 8 x 3,10 m ; 700 tpc ; 2 turbines Parsons ; 20 nds ; 103 h.

Armement : IV de 100 + III/IV de 65 + grenades ASM

Affecté à la 1ère escadrille de chasseurs de la division de Bretagne, entre 1920 - 1923 il est affecté à la division navale de la Baltique, basée à Copenhague

placé en disponibilité en 1923, il est réarmé en avril 1925et envoyé en Extrême-Orient directement rattaché aux FNEO, fera route avec Cassiopée jusqu'à Nouméa

https://www.netmarine.net/bat/pr/marne/ancien.htm

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...