07 novembre 2020

Accident d'hydravion Roscanvel Farman 168 Goliath 1935

Accident d'hydravion Roscanvel

21 mars 1935


l'hydravion Farman 168 Goliath immatriculé BR 25 en remorque d'une vedette

 

21 mars 1935 – Au cours d’un vol d’entraînement à la navigation de nuit, un Farman 168 Goliath (n° 191 – BR.25) de la SE de Brest, est pris dans une bourrasque et, déséquilibré et hors de contrôle, s’abat au fort des Capucines, dans la commune de Roscanvel (Finistère). L’équipage, composé des PM mécanicien pilote Gustave, Louis CHAILLOT, QM arrimeur, pilote André LE CERFF, QM radio volant Jean LE MARTRET, EV2 de réserve pilote Bernard, Adrien POUSSINEAU, chef de bord, QM mécanicien volant Albert, Marie TOQUER et PM mécanicien volant Noël, Charles, Marie TROMEUR, est tué sur le coup.


Une section d'entraiment (SE) à la conduite des hydravions est créée à Brest. Elle est basée à Laninon sous l'ancienne école navale, à la place de la base sous-marine.

 

Marqués BR pour Brest ils servent à la formation des élèves de première année de l'école navale pour les cours d'aéronautique , à la formation des observateurs lors de la deuxième année et à l'entrainement des réservistes.

l'hydravion Farman 168 Goliath immatriculé BR 25

LA CATASTROPHE DE ROSCANVEL 

C'est en voulant amerrir que l'hydravion. du centre de Brest pris dans le brouillard s'écrasa au sol.

Brest, 22 mars (De notre rédaction). Nous avons annoncé dès hier qu'un hydravion Farman-Goliath de la base aéronautique de Brest, s'était écrasé, jeudi, vers 19 h. 45, dans la presqu'île de Roscanvel, à une centaine de mètres à l'est du fort des Capucins, alors que, profitant d'un temps exceptionnellement beau, il effectuait de nuit, avec un autre appareil du même type, un exercice de vol de groupe.

Les six occupants de l'hydravion avaient été tués sur le coup ou carbonisés.

Vers 19 h. 25 un bouchon de brume venant de l'Ouest fut signalé par le sémaphore de Ouessant et le centre aéronautique fit immédiatement .révenir par signaux les deux appareils. du danger. L'un d'eux amérit peu après, mais l'autre n'ayant pas cperçu ces signaux poursuivit son vol.

Vers 19 h. 45 il passa à une très faible attitude sur la presqu'île de Roscanvel, se dirigeant vers le phare du Portzic. Il vira quelques minutes après pour survoler la grande rade et re- venir aussitôt sur la presqu'île de Roscanvel.


A ce moment, une brume si épaisse recouvrait la terre, que les matelots du fort des Capucins nous ont déclaré que, bien que l'appareil leur ait semblé très proche, ils n'avaient pu le distinguer.


Tout à coup, ces matelots entendirent le bruit formidable d'une explosion et, à 100 mètres d'eux, ils aperçurent des flammes énormes qui montaient dans le cieL Ils se précipitèrent sur les lieux et se trouvèrent en présence d'un horrible spectacle, les débris en flammes de l'appareil s'étendaient dans trois champs contigus, sur une soixantaine de mètres.

Le réservoir d'essence de l'hydravion contenant 1.300 litres de carburant avait fait explosion, et les flammes montaient à 15 mètres dé hauteur, dégageant aux alentours une chaleur intolérable.

intérieur de l'hydravion

Cependant, courageusement, les marins s'employèrent à sauver les occupants de l'appareil, dont cinq purent être retirés assez rapidement des décembres. Ils avaient été malheureusement ou tués sur le coup ou complètement carbonisés. Le sixième corps a été retiré ce matin, à 7 heures, sous les débris fumants de l'appareil. De l'enquête à laquelle nous nous sommes livrés, il résulte qu'au moment de l'accident, le pilote de l'hydravion le premier maitre Challlot, croyait se trouver au-dessus de la rade.

Flamme foire exposition Brest 27 V 1935

 Il pensait amerrir, lorsqu'il vint heurter le sol avec violence, labourant la terre sur dix mètres de largeur. Les restes informes des membres de l'équipage du Goliath ont été transportés à bord du remorqueur Portzic à l'hôpital maritime de Brest, où, après identification, ils ont été mis en bière et placés dans une chapelle ardente. Le vice-amiral Laurent, préfet maritime, et M. Larquet, préfet du Finistère, sont allés, ce matin, saluer le corps des victimes.




Les victimes

Voici les noms des malheureuses vie. times de cet accident


Enseigne de vaisseau de 2" classe Bernard Poussineau. né le 28 avril 1909 à Brest, marié le 28 janvier 1933 a Stockholm avec une Suédoise, et demeurant à Ste-Anne-de-Porzic, en StPierre-Quilbignon (le père et la mère de l'enseigne habitent 76, boulevard Malesherbes à Paris)

Le premier maître pilote Gustave Chaillot. né le 7 novembre 1902 a Champlitte (Haute-Saône), marié et père de deux enfants, domicilié à la maison Hély. aux Landais, en Saint-Pierre-Quilbignon


Le premier maître mécanicien Noël Tromeur. né le 10 juin 1904 à Chàteaulin, marié le 5 juin 1924 à Lambézellec près Brest et père d'un enfant de six ans. demeurant 10, rue Kerfautras à Brest

Le quartier-maître arrimeur-pilote André Lecerff, né à Paris le 31 août 1912, célibataire. Le père et la mère du quartier-maître sont rentiers à Tréguidel, par Lànvollon (Côtes -du-Nord)

Le quartiec-maitre-radio Jean Le Martret, né le 1er juin 1912 à Louannec (Côtes-du-Nord), où sa mère est encore établie comme commenrçante. Le quartier-maitre était célibataire

Enfin le quartier-maitre mécanicien Albert Tocquer, né le 25 mars 1912. a Plougasnou (Finistère), célibataire dont le père et la mère sont cultivateurs.à cet endroit.




Six marins aviateurs, obsèques: vue des corbillards sur le parvis de l'église Saint-Louis.


Un "Goliath" de la base aéronautique de Brest s 'est écrasé sur la presqu'île de Roscanvel le 22 mars 1935. L'équipage était composé de l'enseigne de vaisseau Poussineau, le premier maître pilote Chaillot, le premier maître mécanicien tromeur, le quartier maître pilote Le Cerff, le quartier maître mécanicien volant Tocquer et le quartier maître radio volant Le Martret. Assistaient aux obsèques en haut des marches de gauche à droite l'amiral Laurent, préfet maritime de la 2e Région, l'amiral Darlan, commandant de l'Escadre de l'Atlantique, M. Larquet, préfet du Finistère, l'amiral Durand -Viel, chef d'état-major de la Marine, Victor Le Gorgeu, sénateur maire de Brest. Deux journalistes étaient présents Alain Bidard de la Noé, Ouest-France, à gauche sur les marches, Jackez Riou, Ouest-Journal, à droite.

Flamme à vagues Brest 10 XII 1935

06 novembre 2020

Frégate NIVÔSE Afrique du Sud Réunion retard de courrier 2018 2020

Frégate Floréal Afrique du Sud 

de 2018 à 2020

Encore un mystère de la philatélie et du transfert du courrier.

J'ai reçu ce matin 6 novembre 2020 un pli en provenance de la frégate Nivôse.

Le pli est affranchi avec une étiquette LISA (O,73€) et un complément d'affranchissement de 0,12€ soit un total de 0,95€

Flamme CAPE MARINA 2020 9 15

Outre le cachet de mission du bateau, nous avons le cachet du commandant Nicolas Malbec. 

Le CF Malbec a commandé le Nivôse à compter de juin 2018 et a quitté le bord en 2019. Il a été remplacé en 2019 par Arnaud Bolelli qui sera remplacé en  2020 par le CV Frédéric Barbe. Donc au minimum deux ans se sont écoulés entre la date d'apposition du tampon et l'arrivé du courrier.


Mais plus étrange est l'annulation de la LISA par une oblitération Sud-Africaine CAPE MARINA en date du 15-9-2020... Il semblerait que la frégate ait été à la Réunion à cette date... Le courrier est-il resté en stand-by en Afrique du sud? le courrier a-t-il été remis à une autre bateau?

Encore un mystère dont vous avez peut-être l'explication.

La Poste et Confinement Novembre 2020




05 novembre 2020

DID ABIDJAN Côte d'Ivoire SPID AP 384 Forces françaises en Côte d'Ivoire

DID ABIDJAN Côte d'Ivoire SPID AP 384


TàD AP SPID 384 Côte d'Ivoire

Une enveloppe en provenance d'Abidjan nous donne l'occasion de parler des Forces Françaises en Côte d'Ivoire
elle porte le tampon DID d'Abidjan pour La direction de l’infrastructure de défense (DID)



Les forces françaises en Côte d’Ivoire ont été créées le 1er janvier 2015. L’établissement d’une force française prépositionnée sur le sol ivoirien s’inscrit dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte-d’Ivoire. Elles constituent l’une des deux bases opérationnelles avancées en Afrique.


Faisant suite à l’opération Licorne, dont la mission a été achevée le 26 janvier 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire ont un statut de force de présence, c'est-à-dire qu’elles sont implantées en Côte d’Ivoire pour assurer un relai opérationnel sur une zone d’intérêt stratégique. Elles répondent ainsi aux orientations du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, qui définit cette région comme une des priorités stratégiques de la France.

Dispositif

Le commandement des forces françaises en Côte d’Ivoire (COMFOR) et de la base de défense (COMBdD) des forces françaises en Côte d’Ivoire est exercé par un colonel qui relève directement du chef d’état-major des armées.

Les 950 militaires des FFCI constituent une réserve d’intervention en Afrique centrale et de l’ouest. Ils sont chargés de soutenir les opérations dans la zone et de conduire les activités de partenariat militaire opérationnel avec la République de Côte d’Ivoire.


Les FFCI sont composées de différents organismes, tous contribuant au fonctionnement de la base opérationnelle avancée :
L’état-major interarmées (EMIA FFCI) auquel s’ajoute la station navale et le détachement prévôtal
L’autorité de maintenance des matériels terrestres (AMAINT FFCI)

étiquette de colliers de sac en provenance d'Abidjan




Le 43e Bataillon d’infanterie de marine (43e BIMa)
La direction interarmées du service de santé de l’Afrique centrale et de l’ouest (DIASS AFCO)
La direction interarmées du commissariat (DICOM FFCI)
La direction locale interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI Port-Bouët)
La direction de l’infrastructure de défense (DID)
Le détachement de liaison du service des essences (DL SEA AFCO)
Le détachement de liaison du service interarmées des munitions (DL SIMu)
Le détachement autonome des transmissions (DAT)


Base opérationnelle avancée de l’Afrique centrale et de l’ouest, les FFCI peuvent à tout moment être renforcées par des moyens d’autres forces prépositionnées et inversement, tout en étant en mesure d’assurer ses propres missions.

Les FFCI stationnent sur 3 sites
Le camp de Port-Bouët
L’emprise de La Bourgerie sur l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny)
Le détachement d’intervention lagunaire (DIL) à Port-Bouët

Le camp de Port-Bouët est situé dans la banlieue sud d’Abidjan à 1 kilomètre de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny et à 5 kilomètres du port autonome d’Abidjan. Toutes les formations des FFCI sont stationnées sur le camp de Port-Bouët. Véritable plaque tournante logistique de l’Afrique de l’ouest, le camp dispose de :
Capacités de commandement
Capacités d’hébergement en dur ou sous-tentes
Capacités de maintien en condition du matériel terrestre
Un parc de stockage de conteneurs
Une zone permettant la mise en œuvre d’hélicoptères
Un dépôt de carburant
Un dépôt de munitions
Un parc ENU et un parc RECAMP

Missions

étiquette de collier de sac sac contrôlé à Abidjan
Par leur positionnement géographique, la qualité de leurs infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de leurs emprises les FFCI constituent une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure sur la façade Ouest-africaine aussi appelée base opérationnelle avancée (BOA).

En tant que BOA, les FFCI :
sont en mesure de soutenir les opérations dans la zone en facilitant notamment les mouvements des forces (acheminements, désengagements, relèves humaines et matérielles) et/ou en contribuant au soutien pétrolier ;
forment un réservoir de forces rapidement projetables en cas de crise dans la sous-région ;
assurent une présence militaire en mesure d’assurer la protection des ressortissants.

L’autre volet de la mission des FFCI consiste à :
mettre en œuvre la coopération militaire bilatérale avec la République de Côte d’Ivoire, et animer la coopération régionale avec les forces partenaires de la sous-région ;
accompagner les Etats africains de leur ZRP dans l’appropriation de leur sécurité nationale collective. Pour cela, les FFCI délivrent des formations et contribuant à la préparation opérationnelle des contingents africains avant leur engagement au sein de missions multinationales ou d’opérations de maintien de la paix ;
appuyer, le cas échéant, les partenaires de la région, notamment l’ONUCI conformément aux dispositions des résolutions du Conseil de sécurité ;
réaliser des actions civilo-militaires au profit de la population régionale.

Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense

https://www.defense.gouv.fr/operations/forces-de-presence/cote-d-ivoire/dossier-de-reference/les-forces-francaises-en-cote-d-ivoire

merci à Romu



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...