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02 octobre 2022

BSAM Rhône mission grand nord Islande Reykjavic août septembre 2022

BSAM Rhône mission grand nord Reykjavik

Islande


Le 30 août 2022, des membres de l’ambassade furent accueillis à bord du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône en escale à Reykjavík pour un déjeuner officiel. Puis, le 2 Septembre 2022, l’ambassade accueillait en retour le commandant Dimitri Level et des membres de l’équipage à la résidence de l’ambassadeur. L’ambassadeur polonais Gerard Pokruszyński et Ásgrimur L. Ásgrimsson, le représentant des gardes-côtes islandais, étaient également présents pour cette soirée et ces échanges très conviviaux.





18 août 2022

BSAM Rhône Mission Grand Nord Atlantique nord Halifax Canada 2022 juillet Août

BSAM Rhône  Mission Grand Nord


Le "Rhône" de la Marine Nationale française est arrivé dimanche pour faire escale et se joindre aux navires de la FLTCANANT et aux alliés dans le cadre de l’Opération NANOOK, l’opération nordique annuelle des Forces armées canadiennes qui réunit le Canada, le Danemark, la France et les États-Unis.

 

FLTCANANT Flotte Canadienne de l'Atlantique

NANOOK  L’opération NANOOK se déroule chaque année d’un bout à l’autre du Yukon, des Territoires-du-Nord-Ouest, du Nunavut et du Labrador. Elle comprend jusqu’à 4 déploiements par année. L’Op NANOOK est la principale opération des Forces armées canadiennes dans le Nord et comprend une série d’activités exhaustives conçues pour exercer la défense du Canada et protéger nos régions septentrionales.



Parti de Brest le 11 juillet 2022 pour une mission de longue durée en environnement polaire, le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a accosté à Saint-Pierre-et-Miquelon le 19 juillet après 8 jours de traversée de l’Atlantique Nord.


Les 2 000 nautiques parcourus ont permis l’aguerrissement et l’entraînement de l’équipage B confronté à des conditions météorologiques peu clémentes, avec une visibilité extérieure souvent nulle. Le Rhône a ensuite rallié Halifax le 25 juillet, au Canada, pour y conduire une relève d’équipage - une première à l’étranger, pour un BSAM brestois.

Durant 3 jours, chaque marin a travaillé de pair avec son homologue de l’équipage A, arrivé au Canada par l’avion C130J de l’escadron de transport franco-allemand, afin de transmettre les consignes et les responsabilités spécifiques à chaque poste. Cette relève permet à la mission d'être conduite sans interruption.

L’équipage A du Rhône poursuit désormais le déploiement en mer du Labrador et en baie de Baffin en prenant part à l’exercice NANOOK, grand exercice annuel de la marine canadienne, réunissant des unités des garde-côtes américains et des marines danoise et française. Cet exercice permet de développer la capacité des armées à opérer dans un environnement difficile, tout en renforçant leur coopération avec les alliés canadiens, américains et danois, au cœur d’une région aux enjeux géopolitiques croissants, sur fond de compétition in
ternationale et de réchauffement climatique.



https://ca.ambafrance.org/Escale-du-Rhone-de-la-Marine-Nationale-au-Canada

18 mai 2022

FREMM LANGUEDOC Mission Grand Nord janvier avril 2022 NATO OTAN Norvège

FREMM LANGUEDOC Mission Grand Nord  janvier avril 2022

Le ravitaillement à la mer est une action indispensable pour durer en opération. Le 18 mars 2022, le Languedoc s’est entrainé au ravitaillement à la mer (RAM) avec le bâtiment ravitailleur allemand Berlin dans un fjord norvégien



Cette manœuvre en eaux froides (3°c) et température de l’air proche de 0°c a été conduite avec 40 noeuds de vent sur le pont dans une zone de navigation exiguë. Elle contribue à l’aguerrissement des marins en zone polaire.

 L’utilisation des procédures standardisées de l’OTAN a permis de conduire cette manœuvre complexe sous faible préavis et sans difficulté. Alors que le De Zeven Provincien ravitaillait sur l’autre bord, les trois bâtiments espacés d’une cinquantaine de mètres ont ainsi changé de route en formation pour contrer la dérive ressentie en cours de ravitaillement dans le fjord.

photo Marine Nationale
Conduit en marge de l’exercice norvégien  Response 2022, ce RAM s’inscrit également dans un contexte tactique évolutif, il peut être interrompu sous faible préavis en fonction de la situation opérationnelle suivie sans interruption au central opération.

cachet rectangulaire V SPID 11215 FREMM Languedoc - 21 MAR. 2022



Déployé depuis la fin du mois de janvier en Atlantique Nord et en mer de Norvège dans le cadre de l’opération Narval, l’équipage A de la FREMM Languedoc est associé depuis le 15 mars à l’exercice Cold Response 2022.


Fjord Norvège
photo JM Bergougniou
27 nations
alliées et partenaires, plus de 30 000 militaires : Cold Response 2022 est un exercice interalliés et interarmées à dominante amphibie, mené par l’état-major des armées norvégiennes. L’objectif : renforcer les capacités des armées alliées et partenaires à opérer ensemble dans des conditions climatiques exigeantes propres au théâtre de l’Atlantique Nord à terre, dans les airs et en mer.

Le 11 avril 2022, la frégate multi missions (FREMM) Languedoc est rentrée à Toulon, son port-base, après deux mois et demi de déploiement dans le Grand Nord, principalement en mer de Norvège.

La FREMM y a contribué aux mesures d’assurance et de dissuasion prévues par le plan de défense de l’OTAN tout en participant à la défense maritime des approches stratégiques françaises et européennes.

Grâce à ses nombreux capteurs et son hélicoptère embarqué Caïman Marine de la Flottille 31F (basée à Hyères), elle a apporté sa contribution à l’appréciation autonome de situation de la France dans cette zone et a permis de garantir la profondeur stratégique nécessaire à la préservation de nos intérêts.

A l’occasion d’escales (Narvik, Tromsø ou encore Amsterdam) et d’interactions avec des marines amies, le Languedoc a renforcé les liens de la France avec les pays de l’Alliance et ses partenaires régionaux.

Fjord Norvège photo JM Bergougniou

Enfin, du 14 au 22 mars, le Languedoc a participé à l’exercice COLD RESPONSE 22 au sein duquel il a assuré la direction de la lutte anti-sous-marine de la force interalliée. Cet exercice de haute intensité fut une nouvelle occasion pour les unités de renforcer leur interopérabilité, comme lors du ravitaillement à la mer du Languedoc par le bâtiment ravitailleur allemand Berlin dans un fjord norvégien.

Après un mois de patrouille en mer de Norvège, le Languedoc avait rejoint la composante maritime de l’exercice dans un rôle d’escorte au sein de l’exercice qui lui permettait de maintenir sa posture opérationnelle. Pendant une semaine, il a assuré le commandement de la lutte anti-sous-marine afin de protéger les bâtiments amphibies, dont le Dixmude, devant conduire un débarquement de troupes.

Fjord Norvège photo JM Bergougniou
La présence de cinq sous-marins a permis aux marins du Languedoc d’entretenir leur savoir-faire de lutte sous la mer dans un contexte exigeant et réaliste. Les capacités de projection de puissance ont également été sollicitées à plusieurs reprises pour détruire des objectifs clés avec des frappes MDCN en amont de la phase amphibie de l’exercice, tandis que la force évoluait sous une menace aérienne permanente simulée par des chasseurs norvégiens.

COLD RESPONSE22 a également été l’occasion d’entretenir l’interopérabilité avec les marines alliées et les capacités de navigation de groupe en espace restreint.

Par sa participation d’opportunité à cet exercice, le Languedoc a contribué à la crédibilité de l’Alliance Atlantique dans un contexte de tensions internationales accrues tout en maintenant un haut niveau d’alerte dans une zone d’intérêt stratégique de la France.

Fjord Norvège photo JM Bergougniou
Plus habitué, ces dernières années, au golfe Persique qu’au Grand Nord, l’équipage A du Languedoc s’est rapidement approprié son nouveau théâtre d’opération. Le bord s’est adapté pour faire face à ces nouvelles conditions : des tenues chaudes et étanches ont été approvisionnées pour le personnel travaillant à l’extérieur, des postes de déneigement et de dégivrage ont été lancés régulièrement et l’éclairage du bord a été adapté pour respecter le rythme physiologique sous des latitudes où les journées raccourcissent.

Fjord Norvège photo JM Bergougniou

Cette mission d’une FREMM toulonnaise en Atlantique nord s’inscrit dans une volonté de brassage des expériences opérationnelles et des savoir-faire entre les équipages basés à Brest et Toulon.

Sources


23 septembre 2021

BSAM Rhône mission Grand Nord 2021

BSAM Rhône Mission Grand Nord 2021

Au moins les timbres pourront resservir...

L’équipage « B » du Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a appareillé de Brest le lundi 23 août pour un déploiement dans le Grand Nord. Ce déploiement du Rhône répond à un objectif de maintenir et développer les savoir-faire de la Marine nationale à opérer loin et dans un environnement spécifique, notamment en eaux froides. Les BSAM sont des bâtiments dotés d’une grande autonomie à la mer, propice aux déploiements lointains.


Armés par un effectif optimisé de 17 marins, l’équipage habituel a été renforcé par un médecin, une infirmière et un météorologue (METOC). Ce dernier participe notamment au renforcement des connaissances environnementales grâce à l’acquisition de données météorologiques et océanographiques.

Après son appareillage de Brest, le Rhône a mis à profit sa patrouille pour s’entraîner, intégrer et former les nouveaux embarqués à leur nouvel outil. Différents exercices tels que des hommes à la mer, des avaries de barre et des entraînements de lutte contre des sinistres ont rythmé la remontée en puissance de l’équipage.

Après avoir accosté à Reykjavik, en Islande. Le samedi 28 août, il a effectué une relâche opérationnelle quatre jours.

https://www.colsbleus.fr/articles/13294

01 août 2021

BCR MARNE Mission Grand Nord juin Juillet 2021


BCR MARNE Mission Grand Nord juin Juillet 2021

BCR MARNE photo Bernard Hily

Menacé par le réchauffement climatique et la disparition progressive de la banquise, l’océan glacial Arctique risque de voir prochainement ses richesses minières, gazières et pétrolières exploitées, et les flux maritimes de facto s’intensifier. De plus en plus présente sur cette zone, notamment par les missions Grand Nord, la Marine nationale permet à la France de jouer « sa partition » dans une région du globe faisant l’objet d’un intérêt stratégique croissant.


Depuis l’an 2000, la France est un État observateur au Conseil arctique. Son passé polaire s’appuie sur une longue histoire dans le domaine de la recherche, grâce aux campagnes d’explorations scientifiques d’envergure menées pendant le XXe siècle par deux grandes figures alors médiatiques : le commandant Jean-Baptiste Charcot et Paul-Émile Victor, créateur et organisateur des Expéditions polaires françaises (EPF) devenues l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV). 

BCR MARNE photo Bernard Hily
Aujourd’hui, la présence française en Arctique est d’ailleurs encore en premier lieu scientifique. Avec l’Alfred Wegener Institut allemand, l’IPEV gère ainsi la station de recherche franco-allemande AWIPEV de Ny-Ålesund, dans l’archipel du Svalbard (Norvège). Cette station est la première station de recherche internationale en Arctique et accueille des chercheurs de toutes les nationalités. Côté chiffres, la communauté scientifique française compte aujourd’hui près de 500 chercheurs, qui consacrent tout ou une partie de leurs travaux à l’Arctique. La France occupe actuellement le 9erang mondial en termes de publications scientifiques sur l’Arctique. Sous le pilotage du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la communauté scientifique française s’est fédérée dans le cadre du Chantier Arctique (French Arctic initiative), mis en place par le ministère chargé de la Recherche et de l’Enseignement supérieur. Le Chantier Arctique a pour objectif de coordonner et structurer la recherche arctique, après avoir dégagé dix grandes priorités pluridisciplinaires, tout en renforçant sa visibilité à l’international.

LA FRANCE EXPERTE
Les domaines dans lesquels la communauté scientifique française est traditionnelle-ment très présente sont l’océanographie, la climatologie, l’étude de la glace de mer, l’analyse des écosystèmes, l’impact des activités humaines, la glaciologie et les sciences de l’homme. C’est plus récemment que se sont développées les études sur les surfaces continentales, notamment sur le pergélisol et les tourbières. La télédétection constitue une approche d’observation et d’analyse privilégiée respectueuse de ces milieux fragiles. La modélisation permet de mieux comprendre les grands mécanismes et processus en cause dans les changements affectant l’Arctique. À l’échelle européenne, le CNRS et l’IPEV sont partenaires, avec d’autres institutions polaires, d’un nouveau projet, EU-PolarNet, destiné à coordonner la recherche polaire européenne



Après une phase de mise en condition opérationnelle en mer Méditerranée, le Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne a appareillé de Toulon le lundi 14 juin 2021 pour rejoindre le théâtre d’opérations Atlantique Nord. Après un court passage au sein de la base navale de Brest, il a ensuite navigué dans l’Atlantique Nord et traversé le cercle polaire arctique avant de rejoindre le port norvégien d’Olavsvern pour une escale au milieu des fjords.

BCR MARNE photo Bernard Hily
Depuis, le BCR Marne a pris part à l’exercice DYNAMIC MONGOOSE 21, exercice international réalisé sous le commandement maritime de l’OTAN, qui vise à améliorer la coopération en matière de lutte anti-sous-marine. Pour les unités des marines danoise, norvégienne, canadienne, américaine et française participantes, le programme a été ponctué d’entraînements quotidiens à la détection de sous-marins hostiles, à la protection d’une unité de valeur et à la défense d’un périmètre.

Sources 

https://www.colsbleus.fr/articles/13145

https://www.colsbleus.fr/articles/8652

Merci à Bernard Hily pour les photos prises au Mengant Plouzané rade de Brestle 19 juin 2021


Ce fort est un ouvrage de défense côtière dont la construction fut décidée par Vauban, en 1683. Il assurait le verrouillage du goulet de Brest avec la batterie de Cornouaille établie, à la même époque, sur la rive opposée du détroit, ces deux ouvrages complémentaires croisant leurs feux. Formé de deux batteries, haute et basse, reliées entre elles par des courtines, cet édifice témoigne du savoir-faire de Vauban et illustre l'adaptation de ce type d'ouvrage aux évolutions de l'armement et de la construction navale jusqu'à la seconde guerre mondiale.


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