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05 mars 2023

Xavier Richert TAAF Kerguelen Crozet Saint-Paul et Amsterdam Terre Adélie 1955-2005

Cinquante ans la bel âge





Ce bloc-feuillet sur le cinquantenaire des TAAF, a été tiré à 70 000 exemplaires. Il est composé de quatre timbres à 0,50 euro (cartes géographiques de Crozet, de Saint-Paul et Amsterdam, des Kerguelen, de terre Adélie ; vue du siège des TAAF à Saint-Pierre de la Réunion et effigie de Xavier Richert, premier "ad'sup" du territoire).

 Il a été mis en vente le 10 novembre 2005, lors du Salon philatélique d'automne, à Paris qui y tient un stand.



Xavier Richert, né le 15 août 1913 à Reppe (Territoire de Belfort) et mort le 7 janvier 1992, est un fonctionnaire français, administrateur de la France d'outre-mer.
Après avoir organisé et préparé la présence française en Antarctique entre 1950 et 1954, il devient, en 1955, le premier administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises, fonction qu'il occupe jusqu'en décembre 19582.
Il publia sous le pseudonyme de Xavier Reppe, du nom de son village natal et fut lauréat d'un prix de l'Académie française pour son ouvrage Mirages et lumières sorti en 1955



29 janvier 2023

Amiral Max Douguet TAAF Terres Australes et Antarctiques Françaises Marine nationale Terre Adélie Port Martin commandant Charcot

 Amiral Max Douguet

Dans la série des "Noms sur la Mer" on oublie  souvent les marins ayant oeuvré aux TAAF et ils sont nombreux. Certes ils n'ont pas eu  de bateaux à leur nom mais certains ont "quand" même fait l'objet de l'édition d'un timbre.

 

Parlons aujourd'hui de Max Douguet.

L'amiral Douguet était peintre de la Marine

Le 3 février (1950), le commandant Douguet, accompagné de quelques hommes, faisait hisser le pavillon français sur le cap de Port-Martin, aux côtés de Liotard qui, au terme de la cérémonie, devait prendre la pleine responsabilité de la suite des événements à terre.

Le commandant Guillon et le lieutenant de vaisseau Bouvier faisaient, avant de partir, un rapide relevé hydrographique du mouillage et le Charcot appareillait en longeant le côte vers l'ouest pour faire un dépôt en vue des raids futurs de l'expédition. 

Ce dépôt fut établi au cap Jules, juste derrière le glacier de Pénola (maintenant baptisé glacier de la Zélée) et non pas à Pointe Géologie située plus loin, comme il était envisagé au départ.


L’amiral Max Douguet, né le 16 juillet 1903 à Port-Launay (Finistère), est entré à l’Ecole navale le 1 er octobre 1921. Capitaine de corvette le 21 novembre 1940, il était capitaine de vaisseau le 27 décembre 1949, contre-amiral le 1 er janvier 1956, vice-amiral le 1" janvier 1959, vice-amiral d’escadre le 1er décembre 1960, et il a été promu amiral le 15 septembre 1961.

Breveté des Transmissions, il a exercé de nombreux commandements : bâtiment hydrographe « Octant », secteur de Défense maritime à Abidjan, 6e Division de Torpilleurs et « Tempête », contre - torpilleur « Desaix », « Commandant- Charcot » (missions Antarctiques, 1948-1951), Division navale d’Extrême-Orient, Marine en Indochine Sud (1956), il a commandé l’escadre légère de 1958 à 1959. 


L’amiral Douguet est grand Officier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre des T.O.E., Officier du Mérite maritime et titulaire de diverses décorations étrangères.

La redécouverte de la Terre-Adélie



A cette époque, Michel Barré est aide de camp par intérim du chef d'état-major général de la Marine, rue Royale. 
Un jour, Victor entre dans son bureau et demande si la Marine accepterait d'armer un bateau et de conduire une expédition en Terre Adélie, organisée par les «Expéditions françaises polaires», qu'il vient de créer. La Marine accepte et arme, en 1948, le Commandant Charcot, commandé par le capitaine de frégate Douguet.
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Cette expédition vers le Pôle Sud, sous l'égide de la Marine nationale, permet au CF Douguet de hisser de nouveau le pavillon français, début 1950, sur la Terre Adélie. 
Victor ne participe pas à l'expédition, bien qu'il ait collaboré à sa préparation. Celle-ci est dirigée par André-Franck Liotard, qui est le premier à vivre, avec son équipe, un hivernage en Terre Adélie. Cet homme reste pourtant méconnu...

La deuxième expédition est dirigée par Michel Barré, âgé alors de 31 ans.


La vie de l'amiral Max H. Douguet
recto de l'entier postal

Esprit vaste et pénétrant, d'une grand culture général , marin, navigateur et meneur d'hommes, hydrographe et scientifique, aquarelliste de talent, l'amiral Max H. Douguet a servi la Marine pendant 43 ans, au cours d'une brillante carrière d'officier. Cent ans après Dumont / d'Urville, il sut réaffirmer au milieu des plus grandes difficultés, la souveraineté française en Terre Adélie et y installer les deux premières expéditions françaises destinées à hiverner, en 1950 et 1951. 

Sur les sites de vente on trouve encore cet entier postal des TAAF avec le timbre Max Douguet
Le retour à Brest par les îles antarctiques et australes de l'océan Indien


A la suite de cela, le Charcot fit demi-tour, en route vers Hobart ; la traversée du pack dans l'autre sens fut plus facile qu'à l'aller, mais donna quand même quelques émotions : la jeune glace était déjà formée et l'hypothèse d'un blocage du Charcot dans la banquise pendant tout l'hivernage apparaissait comme possible. Des dispositions furent envisagées mais, heureusement, le bateau s'en sortit sans mal et reprit sa route vers le nord.

Pas grand chose à dire du retour sinon que le commandant Douguet, avec l'accord de la Marine à Paris, décida de rentrer par le chemin des écoliers, si toutefois on peut souhaiter à des écoliers de prendre une telle route!

Sources

Amiral Max H. Douguet (1903-1989), Les routes océanes et la connaissance scientifique l'univers, par René G. Hervieu, aux éditions Hérault, 

Ecole navale Tradition Douguet Max

Cols bleus 23 septembre 1961 n° 713

Cols bleus 25-12-1993 n° 1994

12 janvier 2023

Terre Adélie 14 11 2022 Dumont d'Urville Antarctique TAAF

Terre Adélie 14 11 2022

Dumont d'Urville



Un amphipode, constitutif d'un groupe très étendu, est inclus dans les arthropodes. Il est composé essentiellement de crustacés marins semblables à des petites crevettes. L'amphipode est un crustacé de petite taille, à corps comprimé latéralement.

En tant qu'aliment de base  pour de nombreuses espèces de poissons, les amphipodes constituent un maillon important de la chaîne alimentaire.

Construite dans les années 1950, la vétuste station polaire Dumont-d’Urville, située en Antarctique, est une plateforme d’observation de l’atmosphère, de la calotte glaciaire et des populations animales. Des conditions extrêmes pour quelques scientifiques qui n’ont pas froid aux yeux.

 (Bruno et Marie Cusa / Institut polaire français)
Inaugurée le 12 janvier 1956, la station polaire de Dumont-d’Urville porte le nom du premier Français à avoir posé un pied en Antarctique, en 1840. Elle est construite sur l’île des Pétrels, à l’est de la Terre Adélie, sa gestion est assurée par l’Institut polaire français Paul-Émile-Victor (Ipev), et son territoire est administré par les Terres australes et antarctiques françaises (Taaf). L’ensemble des bâtiments de la base – lieux de vie, laboratoires de recherche et locaux techniques – représente 5 000 m2.


(Infographie : Ouest-France)

Une base vieillissante

Au bout du monde, la base de Dumont-d’Urville semble aussi à bout de souffle. Elle souffre « de graves problèmes de vétusté et de salubrité, ne disposant pas des équipements adaptés au traitement des déchets », détaille un rapport sénatorial du 12 décembre 2022.

« La station a 70 ans. Elle est implantée dans un milieu hostile. Il y a des problèmes d’évacuation d’eau, les moteurs sont usés, l’isolation n’est pas optimale, l’hôpital est fonctionnel mais très vieillissant »​, poursuit le directeur de l’Institut polaire, Yan Ropert-Coudert. Pour rénover, plutôt que reconstruire la base, les bâtiments actuels doivent être exploitables. « Faut-il rester sur l’île des Pétrels ? Se rapprocher du continent ? Garder autant de bâtiments à chauffer ? Combien de scientifiques souhaitons-nous accueillir à l’avenir ? », ​s’interroge-t-il.

 (Bruno et Marie Cusa / Institut polaire français)

Huit millions pour sécuriser la base

En octobre 2021, la ministre de la Recherche Frédérique Vidal annonçait le déblocage d’un million d’euros d’ici à la fin de l’année, puis 7 millions d’euros sur trois ans« Ces fonds servent à lancer les prévisions et à sécuriser la base mais ce n’est pas suffisant. Les Néo-Zélandais ont mis 280 millions d’euros dans leur station en Antarctique »​, rappelle le directeur, pour qui l’investissement doit être à la hauteur des ambitions françaises dans le Continent austral. Outre les moyens financiers, l’Institut polaire demande davantage de moyens humains pour maintenir la recherche scientifique en parallèle des travaux jusqu’en 2050.

La biodiversité en Terre Adélie

La situation géographique de la base témoigne d’une des premières missions des scientifiques : l’étude des populations animales, notamment les mammifères et les oiseaux marins, et de leur adaptation face au changement climatique. La station est installée au milieu du lieu de vie des manchots Adélie et à proximité de celui des manchots empereurs, qui se reproduisent sur la terre ferme. Ces derniers font l’objet d’un suivi continu depuis 1970.


Sources


Ouest-France  11 janvier 2023

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-01-11/voici-a-quoi-ressemble-dumont-d-urville-la-venerable-base-polaire-francaise-du-bout-du-monde-bb1755f2-3d7f-41ea-b63c-713257a24e3f

09 janvier 2023

Réunion consultative du traité sur l'Antarctique TAAF Terre Adélie Dumont d'Urville Sophie Beaujard Juin 2021

Réunion consultative du traité sur l'Antarctique 2021

Lettres mettent parfois du temps à revenir du bout du monde... Qu'importe à ce niveau là que le facteur ne passe qu'un jour sur deux... 

et j'aime bien le XLIIIe du logo de la réunion consultative du traité de l'antarctique... Retour sur les bancs de l'école et aux chiffres romains (Cinquante moins dix plus trois égalent 43) 

Des chiffres et des lettres... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué!



Du 14 au 24 juin 2021, la France accueille la Réunion consultative du Traité sur l’Antarctique (RCTA)

L’Antarctique est le continent le plus austral de la Terre. S’il ne compte pas d’habitant permanent, ses 52 bases scientifiques accueillent, en revanche, autour de 1 500 savants qui profitent de l’isolement et de la rudesse climatique, propices aux recherches scientifiques.
Signé en 1959 par 12 pays (l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, la France, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l’Union sud-africaine, l’URSS, le Royaume-Uni et les USA), rejoints par 42 autres États, le Traité sur l’Antarctique dispose que le « continent blanc » est réservé exclusivement aux activités pacifiques et scientifiques. Il a également gelé toute revendication territoriale et promeut la coopération internationale.


Les États parties organisent annuellement et à tour de rôle une Réunion consultative du Traité sur l’Antarctique (RCTA). En 2021, la 43e RCTA est organisée par la France. Elle se tiendra du 14 au 24 juin 2021.

Un timbre « hors programme » du territoire des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) : le 11 juin, les TAAF mettront en vente un bloc-feuillet à l’occasion de la 43e réunion consultative du traité de l’Antarctique, d’une valeur de 3 euros, créé par Sophie Beaujard

Le Protocole de Madrid a érigé l’Antarctique en « réserve naturelle dédiée à la paix et à la science » en interdisant notamment l’exploitation des ressources minérales en Antarctique. Ce texte, rédigé à l’initiative des Premiers ministres français et australien, Michel Rocard et Bob Hawke, pose comme principe que les activités en Antarctique doivent être conduites de façon à limiter les impacts négatifs sur l’environnement et les écosystèmes.

L’Antarctique recèle une biodiversité exceptionnelle ce qui en fait un laboratoire privilégié pour la coopération internationale et la recherche scientifique dans de nombreux domaines : climatologie, sciences de la terre, biologie, astronomie, médecine….


Sources

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/antarctique/43e-reunion-consultative-du-traite-sur-l-antarctique-rcta/

https://taaf.fr/missions-et-activites/activites-regionales-et-internationales/reunion-consultative-du-traite-de-lantarctique/


https://www.lemonde.fr/mondephilatelique/article/2021/05/05/un-timbre-pour-la-43e-reunion-consultative-du-traite-de-l-antarctique-a-paris_6079240_5470897.html


28 mars 2022

Patrouilleur Polaire L'Astrolabe -Des hélicoptères à Dumont d'Urville Cap Prud'Homme TAAF Terre Adélie


Patrouilleur Polaire L'Astrolabe 

Des hélicoptères à Dumont d'Urville Cap Prud'Homme TAAF Terre Adélie

18 novembre 2021

1er vol depuis L'Astrolabe vers DDU appareil C-GZIV
L' Eurocopter AS350 Écureuil, aujourd'hui Airbus Helicopters H125 , est un hélicoptère utilitaire léger monomoteur initialement conçu et fabriqué en France par Aérospaciale et Eurocopter devenu aujourd'hui Airbus Helicopter.

Cet appareil est connu pour ses performances à haute altitude et a été utilisé par les opérateurs dans de tels environnements. Les rotors principal et de queue utilisent des matériaux composites et sont conçus pour minimiser les exigences de corrosion et d'entretien.

19 novembre 2021

1er vol depuis DDU vers Cap Prud'homme appareil C-GZIV


La version haute performance est propulsée par un moteur Arriel 2B équipé d'une unité de commande numérique du moteur (DECU) monocanal avec un système de secours mécanique. Cet hélicoptère est le premier à atterrir au sommet de l'Everest.





Audrey A./Marine Nationale/Institut Polaire Français



Pauline MARCEL/Institut Polaire Français



Pauline MARCEL/Institut Polaire Français



Audrey A./Marine Nationale/

27 mars 2022

L'ASTROLABE Marie DETREE peintre de la Marine - Voyage en Terre Adélie Dumont d'Urville 9 janvier 2022

L'ASTROLABE Marie DETREE peintre de la Marine - Voyage en Terre Adélie Dumont d'Urville 9 janvier 2022

Dessin Marie DétréeTimbre Aurora Australis - DDU 9-1-2022


Marie Détrée-Hourrière est la première femme peintre officielle de la Marine à croquer la vie sur la station Dumont-d’Urville, en terre Adélie. À ses côtés, Pauline Marcel, journaliste, multipliera les portraits.


« Moi qui ai toujours rêvé en écoutant les récits de Charcot, Shackleton, Paul-Émile Victor, j’ai presque l’impression de partir sur leurs traces… » Pauline Marcel est fascinée par les régions polaires.
Pour la troisième fois de la saison (il y en aura cinq), l'Astrolabe est arrivé à DDU le mardi 4 janvier 2022, après moins de 5 jours de traversée depuis Hobart (pas loin du record). Dans ses cales, du carburant mais aussi et surtout du fret alimentaire pour les stations Dumont d'Uville, Robert Guillard et Concordia.


Laurent GIRERD POTIN/TAAF/
Institut Polaire Français


Marie Détrée et Pauline Marcel sont restées treize jours sur la base scientifique française Dumont-d’Urville, en Antarctique. Elles vont écrire un livre de cette expédition.

Fin décembre 2021, les deux Dinardaises embarquent à bord de l’Astrolabe, brise-glace démilitarisé (pour se rendre an Antarctique) de la Marine nationale. 

Le navire quitte alors l’Australie pour rejoindre l’île des Pétrels, à quelques encablures à peine du continent Antarctique. Là se trouve la base française Dumont-d’Urville où l’Institut polaire Paul-Émile-Victor conduit des recherches, notamment sur le changement climatique.

Marie Détrée - L'Astrolabe - Aurora Australis

Les rotations de l’Astrolabe, pendant l’été austral, permettent d’acheminer scientifiques et matériel jusqu’à la station. Cette fois, ses marins aguerris, rompus à une navigation exigeante entre les glaces, y ont déposé Marie Détrée et Pauline Marcel. Le duo est resté sur place treize jours, pour documenter la vie sur la base et la mission de l’Institut polaire français. Sans oublier le quotidien des marins de l’Astrolabe.
Dimanche 16 janvier, Pauline MARCEL journaliste/photographe et Marie DETREE peintre officielle de la Marine Nationale, en compagnie d'Audrey A. photographe de la Marine Nationale, ont présenté le fruit de leurs travaux, accomplis lors des 13 jours de la rotation 2 de l'Astrolabe à Dumont d'Urville. 

Marie Détrée - Le Marion Dufresne en bouteille
L'occasion d'un moment de convivialité sur la base, en présence de Laurent de BOISSIEU responsable des opérations de l'IPF, Jean Philippe GUERIN chef de district et Steven C. commandant l'Astrolabe.


Sur place, des conditions météorologiques favorables et le jour polaire (soit une absence totale de nuit) ont permis à la peintre de réaliser plus d’une trentaine de gouaches et dessins qui viendront alimenter l’ouvrage : icebergs monumentaux et manchots y occuperont une bonne place – la station repose (via un système de passerelles et de pilotis) sur une manchotière.



Merci Marie

Marie Détrée - Djibouti



https://terreadelie-antarctique.blogspot.com/2022/02/le-postier-de-ddu.html?m=0

https://terreadelie-antarctique.blogspot.com/2022/01/vernissage-ddu.html?m=0

19 mars 2022

DDU 4-1-2022  DDU 4-2-2022 Terre Adélie

Quelques plis de Terre-Adélie en date du 4 janvier et du 4 février 2022











Le pli ci-dessous porte le timbre à date V 11260 SPID La Poste en date du 3 février date d'arrivée de L'Astrolabe à DDU


19 février 2022

L'ASTROLABE HOBART AUSTRALIE 31-01-2022 TAAF Terre Adélie Marine nationale Dumont d'Urville Tasmanie

L'ASTROLABE HOBART AUSTRALIE 31-01-2022





Du courrier en provenance d'Hobart (Tasmanie) est     arrivé envoyé de L'Astrolabe. Il est affranchi en timbres australiens, français ou TAAF. Pour ces derniers, la griffe paquebot est apposée sur le pli.

Annulation du timbre par un TàD grand format

 (39 ou 40 mm) 
HOBART  TAS. 7018 AUST.  31 JANV 2022 6PM


Au verso le cachet du Vaguemestre (Merci à Willy et Mathilde)


Sur le devant de l'enveloppe la griffe Paquebot, le cachet du commandant à l'encre rouge, le cachet de mission "Vers le grand sud 2021-2022)



Hobart est la base de départ des expéditions polaires françaises comme l'atteste ce journal - Informations de Madagascar du 21 mars 1949-

Enveloppe affranchie en timbre TAAF représentant le patrouilleur L'Astrolabe
Lettre 20g griffe Paquebot


Annulation du timbre par le timbre à date Hobart au 31 janvier 2022

Et cet article  trouvé dans le numéro 1313 de Cols bleus du 19 janvier 1974 le récit du départ de Hobart du Thala Dan emportant la mission scientifique vers la Terre Adélie

NOËL ANTARCTIQUE


RARES sont les Français qui ont passé un Noël aussi peu banal que les 48 membres de l'Expédition Polaire française qui a appareillé d'Australie le 5 décembre pour la Terre Adélie. Les savants étaient assurés de passer un « Noël blanc » à leur base, Dumont d'Urville, dans l'Antarctique, à quelque 2.500 km au sud de Hobart, capitale de la Tasmanie.

Les préparatifs de l'expédition terminés, ils ont embarqué à Hobart sur le navire polaire danois « Thala Dan ».

Des 48 savants, la moitié d'entre eux resteront à la base pendant les trois mois de la période d'été. Ceux de l'équipe d'hiver y demeureront jusqu'en mars 1975.

- Thala Dan », un vétéran des voyages dans l'Antarctique avec des expéditions australiennes et françaises, a une aire d'appontage pour hélicoptères. Un détachement de l'Armée française, avec un hélicoptère de reconnaissa'nce, fait partie de l'expédition.

Le chef de l'équipe d'hiver est Bernard Barriquand, de Moulins. L'expédition d'été est conduite par M. Robert Guillard, de Clichy, ce dernier est un habitué des expéditions françaises dans l'Antarctique.

Hobart, port historique de 140.000 habitants, est une traditionnelle base de départ pour les expéditions.


Jules Sébastien César Dumont d'Urville (1790-1842), officier de marine et explorateur, utilisa Hobart comme base pour ses voyages d'exploration dans la région du Pacifique au début du XIX" siècle.

Il retourna à Hobart en décembre 1839, et le 1" janvier 1840, sur le vaisseau «Astrolabe., accompagné du capitaine Charles Hector Jacquinot sur « La Zélée », il navigua vers l'Antarctique où il découvrit la Terre Adélie.

Dumont d'Urville était considéré comme le plus habile des navigateurs français à une époque où les grands marins étaient à la recherche de terres nouvelles dans le Pacifique et les Mers du Sud.

Sources
Cols Bleus
BnF Gallica

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Entre Athènes et Marseille, traversée sous haute surveillance de la marine pour la flamme olympique La Marine nationale couvrira la flamme o...