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11 février 2025

Patrouilleur polaire L'ASTROLABE Dumont d'Urville Terre Adélie 30 décembre 2024 TAAF

 Patrouilleur polaire L'ASTROLABE Dumont d'Urville Terre Adélie 30 décembre 2024 

Malgré des conditions météo dégradées avec le passage de plusieurs dépressions en cette fin d'année 2024 et début d'année 2025, entrainant des vents forts et des précipitations neigeuses, nous avons le plaisir d'accueillir à nouveau l'Astrolabe pour la dernière rotation de l'équipage B en Terre Adélie (R2).


TàD DUMONT D'URVILLE -T.A.A.F. - 30-12-2024 
l’ascidie solitaire Molgula pedunculata colonise les espaces laissés nus
par le passage des icebergs grâce à sa croissance rapide
Le 30 décembre 2024, L’Astrolabe est arrivé devant la station Dumont d’Urville. Cependant, l’arrivée d’une tempête catabatique avec des rafales de vent dépassant les 70 nœuds a empêché l’accostage de la piste du Lion. Les passagers ont été débarqués par hélicoptère. L’équipage a ensuite réalisé un amarrage sur glace non loin de Cap Prud’Homme, qui a permis aux marins de pratiquer des activités sportives sur la banquise. Toutefois, les vents violents dans la soirée ont contraint le navire à appareiller, avant que la banquise ne débâcle.

EDO polaire - © Cédric Corre


Après trois jours de patrouille en mer et un réveillon du Nouvel An passé en appui contre un iceberg, L’Astrolabe a pu accoster à la piste du Lion le 2 janvier pour entamer ses opérations logistiques. En parallèle, les embarcations du bâtiment ont conduit des raids nautiques en soutien des projets scientifiques en Terre Adélie.

Transfert au beau milieu de la banquise - © Cédric Corre
Par ailleurs, un exercice de survie sur la banquise a été conduit, permettant de tester de nouveaux équipements de survie et de maintenir l’entraînement des marins dans des conditions extrêmes.

TàD DUMONT D'URVILLE -T.A.A.F. - 30-12-2024
sur timbre australien koala

Le 8 janvier 2025, L’Astrolabe a appareillé de Dumont d’Urville, embarquant 33 passagers, parmi lesquels des scientifiques et des hivernants quittant la station française. Cette dernière rotation fut également l’occasion d’embarquer pour la première fois un officier d’échange de la garde côtière canadienne.

Le patrouilleur a accosté à Hobart le 13 janvier, marquant la fin d’une première partie de saison réussie avec 173 passagers accueillis. Cette rotation aura permis de livrer 790m3 de carburant antarctique et d’acheminer 640t de fret solide.


https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/troisieme-rotation-antarctique-saison-lastrolabe

https://terreadelie-antarctique.blogspot.com/2025/01/arrivee-de-lastrolabe-pour-sa-3eme.html


TàD DUMONT D'URVILLE -T.A.A.F. - 30-12-2024
sur timbre français Les myrtilles

Polar Observer

@PolarObs


Feb 3

Le 17 janvier 2025, après 4 jours de passation à #Hobart en #Tasmanie, l’équipage A du patrouilleur polaire L'#Astrolabe a repris officiellement la charge du brise-glace à l'équipage B.

30 janvier 2025

BSAOM CHAMPLAIN Glorieuses Juan de Nova TAAF SOFIM Patureau Iles Eparses

BSAOM CHAMPLAIN Glorieuses  Juan de Nova



Nous sommes repartis en mission le 19 novembre avec l’équipage B du Champlain dans le canal du Mozambique, pour la dernière tournée de ravitaillement des îles éparses (TRDI) de l’année 2024. 




Un peu d'histoire 

Le 10 mars 1952, le haut-commissaire de la République Française de Madagascar passe contrat avec la SOFIM (Société Française de Madagascar). Monsieur Hector Patureau, un franco-mauricien de 65 ans, frère de Maurice Patureau, grand gaulliste compagnon de la Libération, en est son directeur. L’objet de cette société est l’extraction de phosphate de l’île de Juan de Nova.




Monsieur Patureau vit dans la capitale, Port-Louis, en grand seigneur, très urbain, il a son avion personnel et il survole toute la région selon ses envies, en quête de fortune. A Juan de Nova, il a fait ériger au centre de l’île une grande maison qu’on appelle « Coin de France », une splendide habitation surveillée par ses cadres comme un château fort, d’accès très règlementé. Lorsque monsieur Patureau est présent, vers les 17 heures, il se rend sous la grande véranda prendre le thé, tout habillé de blanc, comme s’il était à Londres.
Le patron embauche à sa façon, des Seychellois et des Mauriciens, ils sont environ cent-vingt. Ses recruteurs choisissent dans la population de personnes endettées, des personnes en grand besoin d’argent, et, contre des promesses mirobolantes, il réussit à les emmener au paradis qu’est Juan de Nova, facilement. Pour avoir la signature au bas du papier, il propose une avance immédiate de 200 ou 300 roupies, ce qui est très convaincant, puis surplace, une maison équipée de réfrigérateur, et même une bicyclette pour les déplacements les jours de congés. Ces pauvres gens ne savent pas qu’en signant ce document, ils signent un retour au 18e siècle, au temps de l’esclavage.
Les logements ce sont de baraquements sommaires, en tôle, comme des boxes à chevaux, sans frigo, et le soleil qui tape toute la journée sur le toit les rend inhabitables, étouffants. 




Les arrivants découvrent surplace un règlement de la direction, stipulant que chaque mineur doit extraire une tonne de phosphate par jour, en échange de 3,50 roupies. S’il n’atteint pas la tonne, l’ensemble de sa paie reste entre les mains de monsieur Patureau. Lorsque l’utilisation de dynamite est nécessaire, ce sont les ouvriers qui doivent l’acheter.
Il fournit par ouvrier, trois kilos de riz par mois, du sel, un peu d’épice, et aucune protéine. Les autres produits indispensables, ils doivent acheter à l’entrepôt de l’île. Les prix pratiqués à l’époque, dépassent de vingt pour cent ceux de La Réunion, déjà les plus chers de l’océan Indien. En moyenne, un ouvrier gagne cent-vingt-cinq roupies par mois, et plus de soixante passent en achats dans la boutique de monsieur Patureau.



Il existe aussi un règlement intérieur : pas d’alcool et pas de femmes dans l’île, ce qui incite l’homosexualité, admise en catimini. Les cadres qui ont la charge du respect de ces consignes sont trois : Dumeville, sinistre individu, interdit de séjour à Maurice, Betuel et Lemarchand. Le Seychellois Lemarchand, ancien marin britannique de cinquante-cinq ans, un baroudeur au long visage buriné, la peau bouffée de psoriasis, est une sorte d’intellectuel, en plus du français il parle l’anglais, et comprend tous les créoles. Ces contremaitres se promènent sur les chantiers, distribuant des cigarettes et des châtiments, selon les mérites des travailleurs.



Dans ce paradis, existe une prison, en réalité, deux vétustes baraques. Les coupables sont à la merci des humeurs des contremaitres. Ils font la loi. La pratique du fouet, et même des flagellations sont courantes. Le fouet est un magnifique outil en peau de rhinocéros, et il a même un nom : Taisez-vous.
Chaque dimanche se déroule la cérémonie du lever du drapeau. Tous les travailleurs sont alignés et au garde-à-vous. Ils accompagnent des yeux la montée du drapeau tricolore. Ensuite, ils doivent mettre un genou à terre et réciter un texte inventé par monsieur Patureau, qui vante tout à la fois ses louanges et celles de la France.


Cette drôle de vie va durer jusqu’en 1965.
Les météorologues Alain Hoarau et Raphaël Folio, pionniers de la météo dans les îles éparses en ces années-là, ont été des témoins oculaires de ces exactions. Raphaël n’a pas mâché ses mots dans une publication écrite au vitriol qui a fait grand bruit dans le milieu administratif, éveillant sans doute, la curiosité des responsables réunionnais qui finiront par s’intéresser à l’affaire.

05 janvier 2025

Les Oubliés de Saint-Paul Carte 2024 TAAF carte souvenir annuelle

Les Oubliés de Saint-Paul Carte 2024 TAAF

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire de ces naufragés du bout du monde sombre dans l’oubli. 

"Ils n’étaient que quelques Bretons de milieu modeste…"

 Mais c’était sans compter la mobilisation de Maryvonne Tatéossian et Dominique Virlouvet, respectivement fille et petite-nièce de Julien Le Huludut, l’un des trois rescapés de Saint-Paul. 


Les deux femmes ont créé, en 2013, une association pour entretenir le souvenir des oubliés de Saint-Paul. Grâce à cette dernière, un timbre commémoratif a été édité en 2015, par le programme philatélique des Terres antarctiques et australes françaises. Suite à la mobilisation de ses membres, la Ville de Concarneau a baptisé un square en leur mémoire, et une plaque commémorative a été posée sur cette terre australe où ceux qui n’ont pas survécu sont enterrés.

04 janvier 2025

MD OP 4 Saint-Paul Amsterdam Amiral Mouchez Passage de Vénus Vénus en vue

MD OP 4 Saint-Paul Amsterdam Amiral Mouchez Passage de Vénus Vénus en vue 



Débarquer sur l'île Saint-Paul pour y déposer une plaque commémorative en souvenir d'une mission française astronomique menée par leur arrière-arrière grand père il y a 150 ans, tel est le projet audacieux de Matthias et Barthélemy Lambert.





Cette petite île perdue au milieu de l'océan Indien (à plus de 3000 km de tout continent), est un volcan émergé de 8 km² qui est inhabité, sans source d'eau potable ni arbre et battue par les vents.



Pourtant, le 23 septembre 1874, missionné par la France, le capitaine de vaisseau Ernest Mouchez s'y installa pendant 3 mois avec son équipe pour construire un observatoire astronomique. 


L'objectif : observer le passage de Vénus devant le soleil (transit), un événement rare qui se produit 2 fois en 8 ans tous les 110 ans. Ce transit permettait de calculer la distance de la terre au soleil (l'unité astronomique), suscitant une compétition mondiale pour la mesure la plus précise.

https://www.helloasso.com/associations/venus-en-vue-mouchez-astronomie-marine-australe/collectes/venus-en-vue




03 janvier 2025

Marion Dufresne OP4 TROMELIN îles Eparses taaf 15-12-2024

Marion Dufresne OP4 TROMELIN îles éparses taaf 15-12-2024




Tromelin, petite île corallienne plate d’un kilomètre carré, entourée de fonds de 4 000 mètres de profondeur, est la seule des îles Eparses à ne pas être localisée dans le canal du Mozambique. Elle se situe à environ 600 km au nord-est de Tamatave (Madagascar) et 560 km au nord de La Réunion. Ses dimensions sont d’environ 1 600 m de long sur 700 m de large et sa forme rappelle une amande.



Très isolée géographiquement des autres, l’île serait un ancien banc récifal, aujourd’hui émergé, qui s’est probablement développé sur un haut-fond d’origine volcanique.


Les conditions environnementales particulièrement hostiles sur Tromelin (forte salinité, vents violents, passage régulier de cyclones, recouvrement possible de l’île par les vagues pendant les houles cycloniques, etc.) expliquent la grande homogénéité de l’île et sa faible biodiversité terrestre au regard des autres îles Éparses. La flore se compose principalement d’herbes grasses et d’arbustes peu denses. La faune est constituée de colonies  abondantes d’oiseaux marins (Fous masqués, Fous à pieds rouges et Sternes blanches) et de tortues vertes qui viennent en nombre pondre sur les plages de l’île (environ 1 000 femelles par an).

Le climat est de type tropical maritime, avec des températures mensuelles comprises entre 23,5°C et 27,9°C. Durant la majeure partie de l’année, les alizés du sud-est soufflent à une vitesse de 15 à 35 km/heure. Les précipitations représentent environ 1 106,4 mm d’eau en moyenne par an, dont près de la moitié de janvier à mars. Aucune culture n’est possible par manque d’eau et en raison des alizés qui soufflent presque toute l’année. On distingue deux saisons :
=>La période de sécheresse, de septembre à novembre.
=>La saison chaude de décembre à août. On y observe des périodes de vent calme, interrompues par le passage de dépressions et de cyclones. On surnomme d’ailleurs cette île « l’île aux cyclones ». La fréquence y est à peu près de 10 cyclones en 28 ans.

(ZEE : 285 000 km²).

Sources

T.A.A.F

18 décembre 2024

Michel Barré TAAF et Marine nationale en Antarctique Barré Imbert Douguet Port-Martin

TAAF et Marine nationale Michel Barré et les autres

Les expéditions polaires doivent beaucoup à la Marine nationale. 


Charcot aurait souhaité faire l'Ecole navale mais son père lui impose d'être médecin... C'est grâce à la fortune familiale qu'il va pouvoir naviguer en s'achetant des voiliers.

À l’origine, Charcot projette de poursuivre sa découverte de l’océan Glacial Arctique. Mais depuis un congrès de géographie tenu en 1899 à Berlin, plusieurs pays coordonnent leurs moyens pour explorer l’Antarctique. Comme les autorités françaises ne se manifestent pas, Charcot propose de faire flotter le pavillon tricolore dans l’hémisphère austral. 
En 1902, il est réserviste de la Marine nationale, il a fait son service militaire dans les chasseurs alpins.



Mais un problème apparaît : la construction du Pourquoi-Pas ? a épuisé la fortune personnelle de son propriétaire qui ne dispose plus des moyens financiers suffisants pour monter une expédition scientifique. Le journal Le Matin lance alors une souscription qui déclenche une multitude de petits dons. Ajoutées à un apport du journal, une subvention de la Chambre, l’assistance de la Marine... ces modestes contributions équilibrent le budget. En remerciement, Charcot rebaptise son navire le Français.

De 1914 à 1918, durant la guerre, Charcot est d'abord mobilisé dans la Marine, avec le grade de médecin de la Marine de première classe, et affecté à l'hôpital maritime de Cherbourg. En juillet 1915, il obtient de l'Amirauté britannique le commandement d'un navire spécialement étudié et construit par les Britanniques pour la chasse aux sous-marins. En 1916, il réussit à convaincre la marine militaire française de construire à Nantes trois bateaux pièges pour la lutte anti-sous-marine, armés par des équipages vêtus comme des marins civils de la marine marchande. Commandant du premier des trois bâtiments sortis du chantier baptisé Meg, il bourlingue pendant deux ans au large des côtes bretonnes et normandes sans hélas rencontrer de sous-marin allemand. Charcot termine la guerre avec les croix de guerre britannique puis française et une citation à l'ordre de l'Armée pour ses services de guerre.
À partir de 1925, atteint par la limite d'âge, il ne peut plus commander le Pourquoi Pas ? — qui est commandé par l'officier de première classe des équipages Le Conniat.

Le Commandant Charcot

Michel Barré est né le 8 mai 1919 à PARIS XVIe  -  Il décédera le 21 octobre 2005 à Neuilly sur Seine

Il entre à l'école navale Entré en 1938

Il est enseigne de vaisseau de 2ème classe, le 15 janvier 1940 et enseigne de vaisseau de 1ère classe, le 15 juin 1941

Lieutenant de vaisseau, le 4 octobre 1946


Il y a près de 50 ans déjà! Novembre 1948, le navire polaire Commandant Charcot, armé par la Marine Nationale sous les ordres du capitaine de frégate Douguet appareillait pour le premier retour de la France en Terre Adélie. Il avait à son bord une expédition dirigée par AndréFrank Liotard qui allait passer un an pour la première fois sur cette terre glacée dont on ignorait alors totalement les conditions hivernales. Ces deux noms, à peine connus aujourd'hui sont pourtant ceux des deux véritables pionniers français de l'Antarctique après l'explorateur Charcot.

 


J'ai eu la chance d'être un des officiers de marine de l'état-major du commandant Douguet pendant deux ans, puis d'être le successeur de Liotard en 1951 et je voudrais, à l'occasion de la réédition de ce livre, rappeler brièvement la genèse de cette aventure. L'idée d'origine appartenait à trois jeunes camarades: Vallette, Pommier et Martin qui, rentrant en 1946 d'une exploration dans les montagnes du Spitzberg, eurent l'idée de monter une expédition en Terre Adélie, découverte par Dumont d'Urville cent ans plus tôt et abandonnée depuis. Manquant des moyens et relations nécessaires, ils firent appel à l'aide de Paul-Emile Victor, dont la notoriété était déjà grande en raison de son passé polaire au Groenland.

C'est grâce à son intervention, qui conduisit à la création des « Expéditions Polaires Françaises-Missions Paul-Émile Victor », que put être montée la série de trois expéditions qui s'étendit de 1948 à 1952, et auxquelles il ne participa pas. 

C'est seulement en été 1955-1956 qu'il vint en Terre Adélie pour la première fois, avec Bertrand Imbert (Ingénieur hydrographe il suit les cours de l'Ecole navale sur l'Amiens) , responsable des expéditions de l'Année géophysique. Victor ne devait d'ailleurs jamais hiverner dans l'Antarctique, mais y venir chaque été, et son action devait permettre d'assurer année après année la présence française en Terre Adélie jusqu'à nos jours. Dans son livre Ceux de Port Martin, Yves Vallette, qui fut le second de Liotard, disparu aujourd'hui, a raconté plus en détail l'origine de cette histoire et a fait le récit de l'hivernage 1950, qui fut le premier. 



Le présent livre raconte l'hivernage suivant, celui de mon équipe en 1951. Ces deux expéditions et la dernière de la série, celle de 1952, dirigée par Mario Marret, connurent des conditions d'existence qui n'ont plus grand-chose à voir avec celles d'aujourd'hui. Comme me le disait un de nos lointains successeurs: « Vos expéditions étaient beaucoup plus proches de celles de Scott, Amundsen ou Byrd que des nôtres ». - Pas de communications avec l'extérieur autrement que par radio, sur ondes courtes avec les fréquentes coupures provoquées par les orages magnétiques et pratiquement toujours en morse au manipulateur. - Aucune possibilité d'assistance extérieure pendant neuf mois; pas de brise-glaces, de porte-hélicoptères à portée; pas de terrain d'atterrissage. - Aucune localisation possible des raids d'exploration, avec chiens ou véhicules à chenilles, pendant des absences de plusieurs semaines. Pas d'appui aérien, pas de parachutages, pas de secours possibles.



— Baraquements en bois sommairement chauffés par un unique poêle à charbon; lavabos, W.-C... n'en parlons pas! Évidemment la vie était plutôt rude et nous avons connu des aventures dont certaines ont peu de chances de se reproduire : Raids des weasels perdus sur glace de mer pourrie, fouillant l'obscurité de l'hiver du pinceau de leurs phares; raids des chiens et des traîneaux sur les sastrugis du plateau et les ponts de neige des crevasses; opérations chirurgicales graves sur la table de baraque... sans parler des camarades égarés dans le blizzard, ou tombés de la falaise, des gelures, des intoxications à l'oxyde de carbone, etc. 


Ces aventures sont restées pour mes seize camarades et moi un souvenirtoujours présent dans nos mémoires. Elles ont soudé une équipe qui s'est ponctuellement retrouvée chaque année depuis notre retour avec la même joie. Cinq nous ont déjà quittés, tous les autres seront là, en septembre prochain, pour la quarante-deuxième fois. Depuislors, les expéditions, montées par les Expéditions Polaires, puis par l'Institut Polaire se sont succédé ponc- tuellement, sous l'égide des T.A.A.F. (Territoires Australs et Antarctiques Français). Développant les moyens scientifiques et les installations matérielles, nos successeurs connaissent un confort et une efficacité dans leurs études dont nous ne pouvions bénéficier. Cela ne doit pas finalement faire disparaître le sentiment proche de la fascination que l'Antarctique exerce sur tous ceux qui ont le bonheur de l'approcher.



Blizzard : Terre Adélie 1951 / Michel Barré

BnF Gallica

Ecole navale 

TAAF


07 décembre 2024

Marion Dufresne OP3 Kerguelen 2024 TAAF novembre 2024

Marion Dufresne OP3 Kerguelen 2024

Saviez-vous que Kerguelen avait cartographié la baie de Concarneau?

Kerguelen de Trémarec, Yves-Joseph de (1734-1797).

Promu lieutenant des vaisseaux du Roi en 1763, il effectue des relevés hydrographiques en Bretagne, ce qui détermine son admission à l'Académie de marine en tant que membre-adjoint.


 l'OP2  avait débuté par la mise à terre des membres de la mission 75.


L’Université de Bourgogne Franche-Comté (UBFC) et l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE) en partenariat avec les TAAF mettre en œuvre depuis 2019, le deuxième programme PROTECKER d’une durée de 3 ans. L’objectif du programme PROTEKER est d’assurer un suivi sur le long terme des écosystèmes benthiques côtiers, d’acquérir des données de température, de salinité et de mesurer les effets du changement climatique sur les milieux marins.


Dans le cadre de son activité le médecin adjoint bénéficiera d’une formation initiale théorique de
2 semaines puis d’une période de passation de consigne de 15 jours avec son prédécesseur.
Puis participation à la rotation logistique du navire ravitailleur des TAAF le Marion Dufresne du mois
de novembre au départ de l’île de la Réunion pour la desserte des 3 districts subantarctiques (Crozet,
Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam). Il sera alors en doublon avec le médecin de bord attitré. Il fera
une rotation par an, celle du mois de novembre)



En tout, 7 postes de médecins sont à pourvoir chaque année ou tous les deux ans dans les TAAF :

4 postes de médecin-chef dans les districts austraux et antarctiques (un pour chaque base),
1 poste de médecin-adjoint auprès du médecin-chef de la base de Port-aux-Français (Kerguelen) où l’activité est la plus soutenue,
1 poste de médecin basé au siège des TAAF, à Saint-Pierre de la Réunion, également chargé de médicaliser les rotations du Marion Dufresne,
1 poste de médecin à pourvoir à l’antenne parisienne des TAAF.


04 décembre 2024

MD Crozet 27-10-2024 Marion Dufresne TAAF Gérant Postal

Marion Dufresne  Crozet TAAF 27-10-2024

Un clin d'oeil aux gérants postaux : aujourd'hui ceux de Crozet. Merci à eux pour ces beaux plis. 




Fabrice est militaire de l’armée de l’air et de l’espace depuis 30 ans. Il est opérateur transmission de formation. Ces 10 dernières années il est opérateur radio Haute Fréquence.

C’est son 2ème séjour en outre-mer et a effectué 27 opérations extérieures.

Fabrice le G.P. de Crozet juin 2024

Son rôle et ses missions sur Crozet sont : d’assurer la gérance postale : Cela consiste à veiller à la distribution et à l’envoi du courrier et la dépêche postale et philatélique, à animer le réseau philatélique en proposant des plis philatéliques ;
de veiller les communications radio du district ;
de superviser l’activité du BCR ;
de réaliser les bulletins météo quotidiens.

Pourquoi être venu dans les TAAF ? Pour Fabrice, c’est un vieux désir de vivre cette expérience dans les TAAF. Le souhait de découvrir une aventure et un lieu uniques et rares. Il a la volonté de réitérer l’expérience.










03 décembre 2024

Martin de Viviés Saint-Paul Amsterdam OP3 9-11-2024 MD OP3 carte Postale association Oubliés de St Paul Philippe Gloaguen

Martin de Viviés Saint-Paul Amsterdam OP2 9-11-2024 MD OP3

3ème rotation de l’année du Marion Dufresne pour les îles subantarctique, Crozet, Kerguelen et Amsterdam.
Le début de la campagne d’été dans les îles Subantarctiques correspond à la rotation OP3 du navire Marion Dufresne, avec le renouvellement de l’équipe scientifique hivernante. Ce navire part de l’île de La Réunion. Les passagers atterrissent généralement à l’aéroport de Saint Denis le jour même ou la veille du départ du navire.

Martin-de-Viviès - StPaul AMS T.A.A.F.   9-11-2024


Toutes les îles sont équipées de refuges afin de permettre aux scientifiques de se déployer sur une très grande partie du territoire des îles subantarctiques. A chaque rotation du Marion Dufresne, les équipes logistiques de l’Institut se déploient sur ces différents sites afin de les ravitailler, les réparer ou encore les préparer à la venue des projets scientifiques.



Découvrez le travail de Logistique et de mise en œuvre de la science des équipes de l’Institut sur le terrain, une plongée dans une logistique qui doit faire face à tous les éléments.




FREMM AQUITAINE équipage B MEDOR 2025 Méditerranée orientale janvier mars 2025

FREMM AQUITAINE équipage B MEDOR 2025 En Méditerranée orientale, une frégate est toujours déployée au plus proche de la côte libanaise pour ...