Réunion consultative du traité sur l'Antarctique 2021
Lettres mettent parfois du temps à revenir du bout du monde... Qu'importe à ce niveau là que le facteur ne passe qu'un jour sur deux...
et j'aime bien le XLIIIe du logo de la réunion consultative du traité de l'antarctique... Retour sur les bancs de l'école et aux chiffres romains (Cinquante moins dix plus trois égalent 43)
Des chiffres et des lettres... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué!
L’Antarctique est le continent le plus austral de la Terre. S’il ne compte pas d’habitant permanent, ses 52 bases scientifiques accueillent, en revanche, autour de 1 500 savants qui profitent de l’isolement et de la rudesse climatique, propices aux recherches scientifiques.
Signé en 1959 par 12 pays (l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, la France, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l’Union sud-africaine, l’URSS, le Royaume-Uni et les USA), rejoints par 42 autres États, le Traité sur l’Antarctique dispose que le « continent blanc » est réservé exclusivement aux activités pacifiques et scientifiques. Il a également gelé toute revendication territoriale et promeut la coopération internationale.
Les États parties organisent annuellement et à tour de rôle une Réunion consultative du Traité sur l’Antarctique (RCTA). En 2021, la 43e RCTA est organisée par la France. Elle se tiendra du 14 au 24 juin 2021.
Un timbre « hors programme » du territoire des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) : le 11 juin, les TAAF mettront en vente un bloc-feuillet à l’occasion de la 43e réunion consultative du traité de l’Antarctique, d’une valeur de 3 euros, créé par Sophie Beaujard
Le Protocole de Madrid a érigé l’Antarctique en « réserve naturelle dédiée à la paix et à la science » en interdisant notamment l’exploitation des ressources minérales en Antarctique. Ce texte, rédigé à l’initiative des Premiers ministres français et australien, Michel Rocard et Bob Hawke, pose comme principe que les activités en Antarctique doivent être conduites de façon à limiter les impacts négatifs sur l’environnement et les écosystèmes.
Le Protocole de Madrid a érigé l’Antarctique en « réserve naturelle dédiée à la paix et à la science » en interdisant notamment l’exploitation des ressources minérales en Antarctique. Ce texte, rédigé à l’initiative des Premiers ministres français et australien, Michel Rocard et Bob Hawke, pose comme principe que les activités en Antarctique doivent être conduites de façon à limiter les impacts négatifs sur l’environnement et les écosystèmes.
L’Antarctique recèle une biodiversité exceptionnelle ce qui en fait un laboratoire privilégié pour la coopération internationale et la recherche scientifique dans de nombreux domaines : climatologie, sciences de la terre, biologie, astronomie, médecine….
Sources