29 janvier 2023

Amiral Max Douguet TAAF Terres Australes et Antarctiques Françaises Marine nationale Terre Adélie Port Martin commandant Charcot

 Amiral Max Douguet

Dans la série des "Noms sur la Mer" on oublie  souvent les marins ayant oeuvré aux TAAF et ils sont nombreux. Certes ils n'ont pas eu  de bateaux à leur nom mais certains ont "quand" même fait l'objet de l'édition d'un timbre.

 

Parlons aujourd'hui de Max Douguet.

L'amiral Douguet était peintre de la Marine

Le 3 février (1950), le commandant Douguet, accompagné de quelques hommes, faisait hisser le pavillon français sur le cap de Port-Martin, aux côtés de Liotard qui, au terme de la cérémonie, devait prendre la pleine responsabilité de la suite des événements à terre.

Le commandant Guillon et le lieutenant de vaisseau Bouvier faisaient, avant de partir, un rapide relevé hydrographique du mouillage et le Charcot appareillait en longeant le côte vers l'ouest pour faire un dépôt en vue des raids futurs de l'expédition. 

Ce dépôt fut établi au cap Jules, juste derrière le glacier de Pénola (maintenant baptisé glacier de la Zélée) et non pas à Pointe Géologie située plus loin, comme il était envisagé au départ.


L’amiral Max Douguet, né le 16 juillet 1903 à Port-Launay (Finistère), est entré à l’Ecole navale le 1 er octobre 1921. Capitaine de corvette le 21 novembre 1940, il était capitaine de vaisseau le 27 décembre 1949, contre-amiral le 1 er janvier 1956, vice-amiral le 1" janvier 1959, vice-amiral d’escadre le 1er décembre 1960, et il a été promu amiral le 15 septembre 1961.

Breveté des Transmissions, il a exercé de nombreux commandements : bâtiment hydrographe « Octant », secteur de Défense maritime à Abidjan, 6e Division de Torpilleurs et « Tempête », contre - torpilleur « Desaix », « Commandant- Charcot » (missions Antarctiques, 1948-1951), Division navale d’Extrême-Orient, Marine en Indochine Sud (1956), il a commandé l’escadre légère de 1958 à 1959. 


L’amiral Douguet est grand Officier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre des T.O.E., Officier du Mérite maritime et titulaire de diverses décorations étrangères.

La redécouverte de la Terre-Adélie



A cette époque, Michel Barré est aide de camp par intérim du chef d'état-major général de la Marine, rue Royale. 
Un jour, Victor entre dans son bureau et demande si la Marine accepterait d'armer un bateau et de conduire une expédition en Terre Adélie, organisée par les «Expéditions françaises polaires», qu'il vient de créer. La Marine accepte et arme, en 1948, le Commandant Charcot, commandé par le capitaine de frégate Douguet.
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Cette expédition vers le Pôle Sud, sous l'égide de la Marine nationale, permet au CF Douguet de hisser de nouveau le pavillon français, début 1950, sur la Terre Adélie. 
Victor ne participe pas à l'expédition, bien qu'il ait collaboré à sa préparation. Celle-ci est dirigée par André-Franck Liotard, qui est le premier à vivre, avec son équipe, un hivernage en Terre Adélie. Cet homme reste pourtant méconnu...

La deuxième expédition est dirigée par Michel Barré, âgé alors de 31 ans.


La vie de l'amiral Max H. Douguet
recto de l'entier postal

Esprit vaste et pénétrant, d'une grand culture général , marin, navigateur et meneur d'hommes, hydrographe et scientifique, aquarelliste de talent, l'amiral Max H. Douguet a servi la Marine pendant 43 ans, au cours d'une brillante carrière d'officier. Cent ans après Dumont / d'Urville, il sut réaffirmer au milieu des plus grandes difficultés, la souveraineté française en Terre Adélie et y installer les deux premières expéditions françaises destinées à hiverner, en 1950 et 1951. 

Sur les sites de vente on trouve encore cet entier postal des TAAF avec le timbre Max Douguet
Le retour à Brest par les îles antarctiques et australes de l'océan Indien


A la suite de cela, le Charcot fit demi-tour, en route vers Hobart ; la traversée du pack dans l'autre sens fut plus facile qu'à l'aller, mais donna quand même quelques émotions : la jeune glace était déjà formée et l'hypothèse d'un blocage du Charcot dans la banquise pendant tout l'hivernage apparaissait comme possible. Des dispositions furent envisagées mais, heureusement, le bateau s'en sortit sans mal et reprit sa route vers le nord.

Pas grand chose à dire du retour sinon que le commandant Douguet, avec l'accord de la Marine à Paris, décida de rentrer par le chemin des écoliers, si toutefois on peut souhaiter à des écoliers de prendre une telle route!

Sources

Amiral Max H. Douguet (1903-1989), Les routes océanes et la connaissance scientifique l'univers, par René G. Hervieu, aux éditions Hérault, 

Ecole navale Tradition Douguet Max

Cols bleus 23 septembre 1961 n° 713

Cols bleus 25-12-1993 n° 1994

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