14 avril 2021

Le croiseur Suchet et l'éruption de la Montagne Pelé Martinique 1902

Le croiseur Suchet 

et l'éruption de la Montagne Pelé Martinique 1902




» Le littoral paraissait désert ; sur la mer rien ne surnageait que des épaves. La chaleur rayonnante, dégagée par cet immense brasier, empêcha le bateau d'avancer et il rentra à Fort-de-France, à une heure de l'après-midi, rapportant la sinistre nouvelle »


Le gouverneur intérimaire de la Martinique indique, dans la suite de son rapport, quel fut le rôle du Suchet et comment, avec un dévouement au-dessus de tout éloge, il s'employa à sauver les malheureuses victimes que le cataclysme avait épargnées. Nour avons eu, par les courts télégrammes du commandant du Suchet, combien d'efforts avaient été tentés et ce à quoi ils avaient abouti.





 Un autre rapport officiel est celui qu'envoya au ministre de la marine le capitaine de frégate Le Bris, commandant du Suchet. Nous avons sous les yeux quelques extraits de ce rapport et nous les citons :


« Le désastre s'est produit à 7 heures 50, d'après l'heure indiquée par l'horloge de l'hôpital qui s'est arrêtée à ce moment et existe encore.



» Le phénomène a été foudroyant et peut être comparé à ce qui aurait été produit par de gigantesques canons pointés sur la ville de Saint-Pierre, lançant avec une violence inouïe des matières enflammées. En un instant, la ville était en flammes. Tous les habitants meurent par le feu et l'asphyxie. Des navires sont chavirés et incendiés, tous les mâts cassés au ras des ponts.

» Le gouverneur et Mme Mouttet, le lieutenant-colonel Gerbault et sa femme, venus la veille de Fort-de-France, sont parmi les victimes, ainsi que quelques autres fonctionnaires de Fort-de-France.


 

» La veille, le gouverneur m'avait demandé de me trouver à SaintPierre, avec le Suchet, à sept heures du matin, pour être à sa disposition. Quelques mesures à prendre dans les machines et dans les chaufferies, la veille de mon départ pour la Havane, ne m'avait pas permis de donner satisfaction à sa demande. Je ne pus allumer les feux qu'à huit heures. Sans cette circonstance, le Suchet se serait trouvé à Saint-Pierre, au moment de la catastrophe et aurait subi le sort des autres navires.


» J'ai appareillé aussitôt qu'il a été possible, sans connaître le désastre, mais très inquiet par l'apparence de l'éruption et par la pluie de terre durcie survenue à Fort-de-France, à huit heures quinze environ. Dans le trajet, j'ai été averti par un petit vapeur que Saint-Pierre était en feu ainsi que les navires sur rade.

 » En arrivant devant la ville, je me suis rendu compte immédiatement qu'il n'y avait rien à faire dans cet immense brasier. J'ai fait sauver

les quelques survivants qui se trouvaient à bord du vapeur anglais Roraïma, sur les épaves et à terre. Ces derniers provenaient également des navires.

» Tous étaient plus ou moins brûlés et quelques-uns sont morts dans le trajet. J'ai aussi ramené les blessés de l'extrémité du village du Carbet qui seul a été atteint. Je suis revenu à Fort-de-France le samedi 10, au matin et, après le débarquement des vivres, je me suis rendu à Saint-Pierre, où j'ai voulu me rendre compte immédiatement de la situation.

» J'ai envoyé à terre quatre escouades avec des ouvriers et j'ai exploré moi-même la ville avec l'une d'elles. J'ai acquis la Certitude que pas un être vivant ne pouvait exister.

» Ensuite, j'ai remonté la côte jusqu'au port du Prêcheur, dont la population était très menacée. Il y avait déjà eu quatre cents personnes eniron tuées par la lave. Nous avons commencé le sauvetage, jusqu'à la nuit et nous avons ramené, sur le Suchet, le Pouyer-Quertier et un petit vapeur, environ mille personnes.


» Hier matin, je suis retourné avec le Pouyer-Quertier et le croiseur danois Valkyrien, dont le commandant a bien voulu me prêter un secours qui m'a été des plus précieux.

» A trois heures de l'après-midi, nous avons pu revenir sur Fort-deFrance, après avoir embarqué le reste de la population, deux mille quatre cents personnes environ. Le Suchet devait en avoir près de douze cents à lui seul.


» Le volcan est toujours d'une activité effrayante. Il lance des colonnes de fumée noire à des hauteurs considérables et l'on ne saurait prévoir ce qui peut encore arriver. »


Fort- de-France, 25 mai.

Cent trente corps parmi lesquels se trouvaient sans doute un grand nombre de personnes qui avaient été tuées pendant qu'elles se livraient au pillage, ont été brûlés hier.

Des ouvriers annoncent que la montagne Pelée est fendue du sommet à la base par une énorme fissure qui mesure trois cents mètres de longs.

Il y a suffisamment de provisions ici pour faire face à toute éventualité imprévue.

On prétend que les gouvernements qui ont envoyé des secours seront priés de cesses envois à partir d'aujourd'hui. New-York, 25 mai.


Les savants qui son partis d'ici, pour la Martinique, avouent que l'éruption du mont Pelé est unique et d'un intérêt très grand pour les experts.

L'analyse des débris, ne sont en aucune façon composés de lave, explique pourquoi les aiguilles des boussoles des navires se sont comportées si étrangement en pleine mer. Soixante seize pour cent de la matière tombée était magnétique, y compris 5 010 d'aimant, le minerai le plus magnétique connu.

Les phénomènes électriques sont aussi importants et intéressants. Les effets gazeux sont attribués à la vapeur sèche surchauffée. Les savants dirent que le mont Pelé est un volcan d'explosion et non un volcan d'éruption, et que les explosions sont progressivement plus violentes à des intervalles plns longs.

Nous sommes dans une période de repos qui peut durer, ou bien se terminer par un désastre pire que celui du 20 courant, lequel a dépassé celui du8, qui, à son tour, était pire que celui du 5 mai.

Les steamers Versais et Ville-deTanger sont partis aujourd'hui de Fortde- France, chargés de réfugiés, et ne pouvant embarquer tous ceux qui le désiraient.

La population qui n'a pu s'embarquer s'est réfugiée sur le point le plus éloigné du mont Pelé.

Sources


La Dépêche coloniale illustrée 

BnF Gallica

13 avril 2021

BCR VAR mission Clemenceau 21 - Ultime Mission

BCR VAR mission Clemenceau 21 - Ultime Mission

Les bâtiments de commandement et de ravitaillement (BCR) ont pour mission principale d’assurer le soutien logistique et matériel des bâtiments déployés : le ravitaillement en combustibles (mazout, gazole, carburéacteur), en eau, vivres, munitions, médicaments et pièces de re­change. Cette capacité permet à une force navale de conduire des opérations de longue durée en mer. Les BCR peuvent ravitailler 2 à 3 unités simultanément et sont également capables d’accueillir un état-major de conduite d’opérations aéromaritimes

Mis sur cale le 8 mai 1979 et lancé à Brest le 9 mai 1981, le PR Var a été admis le 29 janvier 1983
(numéro A608). Le Var est parrainé depuis le 22 avril 1989 par la ville de Bandol et par le conseil général du Var.

Du 19 au 22 mars 2021, le Groupe aéronaval (GAN) constitué du porte-avions Charles de Gaulle de la frégate belge Lépold 1er, de la Frégate multi-missions (FREMM) Provence, de la Frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul et du Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var, a été rejoint en mer d’Arabie par ses partenaires américain et japonais pour mener l’exercice de coopération multilatéral GASWEX (Group Arabian Sea Warfare Exercise). 

Sources 
Marine nationale

L'Hebertisme LV Hébert de la gymnastique au volcan 1902 Croiseur Suchet

L'Hebertisme LV Hébert


Georges Hébert

HIER

​Tant que l'homme subvenait à ses besoins dans un environnement naturel, il parvenait à son parfait développement physique en pratiquant simplement les gestes de notre espèce. Ses seuls guides étaient l'instinct et le besoin.


Georges Hébert, lieutenant de vaisseau des Fusiliers marin
s à la Grande Roue [à Paris], 11 novembre 09

AUJOURD'HUI

​Nos conditions de vie ne nous permettent plus de parvenir à ce même niveau de développement car nous n'avons plus ces guides que sont l'instinct et le besoin. Pour acquérir notre parfait développement il nous faut procéder avec "méthode".



L' hébertisme est la mise en application de la "Méthode naturelle" d'éducation physique. Elle repose sur le retour raisonné à une activité physique dans les conditions les plus naturelles possibles. Elle a été créée au cours du XXème siècle par Georges Hébert.

Georges Hébert, lieutenant de vaisseau des Fusiliers marins
 à la Grande Roue [à Paris], 11 novembre 09

" La vraie force réside non pas seulement dans les muscles, le souffle, l'adresse,... mais avant tout, dans l'énergie qui l'utilise, la volonté qui la dirige ou le sentiment qui la guide. "

Georges Hébert - La Méthode naturelle - Tome 1

C'est sous le régime de Vichy qu'il aura sa plus grande reconnaissance.Mais il n'a jamais figuré dans les instances dirigeantes du gouvernement de Pétain ni collaboré.

Le gouvernement de Vichy adoptera néanmoins, sans l'aval de Georges Hébert, la Méthode Naturelle, qui devient alors la méthode nationale.




Sous ce régime, la Méthode Naturelle va être appliquée "brutalement", hors de l'esprit hébertiste et par des personnes non nécessairement formées à la pédagogie, dans les écoles et surtout dans les chantiers de jeunesse. Beaucoup de jeunes seront de ce fait totalement écoeurés par la "Méthode" parce qu'ils ne peuvent faire la distinction entre la méthode proprement dite et son enseignement.

Par ailleurs, Georges Hébert est mis sous surveillance, ce qui lui vaudra une perquisition de la Gestapo à ses bureaux et à son domicile

Georges Hébert


Né à Paris, en 1875, Georges Hébert entre à L’Ecole Navale à 18 ans, devient officier de marine et fait plusieurs voyages sur les derniers navires à voiles de la Marine.
Au cours de ses voyages, le jeune officier s'enrichit d'observations de plusieurs ordres:

il note l'extraordinaire résistance des gabiers qui, par tous les temps fournissent un travail athlétique dans la mâture des navires.

Il est saisi, lors des escales dans les contrées lointaines, par l'adresse, la vitesse, la force et la résistance des hommes .

Il remarque, lors de la guerre hispano-américaine et des révolutions d' Amérique du Sud que les combattants les plus efficients n'ont pas seulement des qualités physiques, mais également viriles et morales.

Les bienfaits du milieu naturel, le bénéfice de l'exercice physique à but utilitaire, le rôle des facteurs moraux dans la valeur physique, s'impose à lui.

Louis Attila (Ludwig Durlacher)

En 1901, il visite à New York les salles de musculation d'Attilla dont les exercices répétitifs et en force visent le développement musculaire. Il connaît aussi les écoles de Sandow dont le travail avec les extenseurs, dont il est l'inventeur, visent moins la force que la beauté des formes.
Georges Hébert est frappé par le fossé entre ces deux méthodes, ancêtres du "body building" ou "du muscle pour le muscle" et le développement physique harmonieux associé à des qualités viriles des hommes qu'il a pu observer sur les navires, en Afrique ou en Amérique.


Déjà il s'interroge sur la formation à proposer à la jeunesse.


Il entre en contact avec Georges Demenÿ, fondateur d'une école de formation sportive et médicale, qui est son inspirateur pour les familles d'exercices et la fiche d'évaluation.

Il étudie aussi les livres d' Amoros (Colonel espagnol 1770-1848), auteur en 1838 du "Nouveau manuel complet d'éducation physique, gymnastique et morale" ) dans lequel il décrit une quinzaine de familles d'exercices et introduit la notion de qualité d'action (courage, vélocité, adresse, endurance) mais aussi des qualités morales ( sagesse, tempérance, bonté).

En 1902, Georges Hébert est à bord du Suchet, qui mouille en rade de Fort de France, la capitale de la Martinique.

Le 7 Mai 1902, il visite la ville de Saint Pierre que surplombe le volcan de la Montagne Pelée.



Le 8 mai, le volcan entre en éruption et, en quelques minutes, la nuée ardente qui dévale sur la ville, la détruit entièrement et tue ses 30.000 habitants.


Avec des volontaires, Georges Hébert est chargé par le commandant du Suchet de se rendre sur place avec une chaloupe.
Ils sont les premiers à débarquer sur la plage et réussissent à assurer le sauvetage de plus de 700 habitants.

C’est là, dans des circonstances dramatiques, au milieu des scènes de panique qu’il prend pleinement conscience que seul les êtres forts physiquement mais également moralement sont capables de se rendre utiles.

Peu de temps après cette tragédie, il écrira:


"Dès lors ma voie était tracée. Dans notre société pacifique et pervertie, peut être par excès de civilisation, il fallait recréer des êtres forts".

(Georges HEBERT: La culture virile et les devoirs de l'officier combattant: Avant propos, P 173)

Sa vocation était née; elle allait devenir l'œuvre de toute une vie.

De là naitra également la formule qui deviendra plus tard la devise de la Méthode Naturelle:

"E t r e   f o r t   p o u r  ê t r e   u t i l e"

Sources :

Ecole Navale
La Méthode naturelle
BnF Gallica
L'Ouest-Eclair

12 avril 2021

Frégate ACONIT MEDOR 2020 2021 Méditerranée orientale Egypte Grèce

Fregate ACONIT MEDOR

Après une escale de deux jours à Alexandrie, la Frégate Aconit débute l’activité de coopération opérationnelle MÉDUSA-10. Durant quatre jours, cinq pays vont conduire une série d’exercices couvrant les domaines aussi variés que l’amphibie, la lutte au-dessus de la surface, la lutte anti-sous-marine, ou la lutte contre les menaces asymétriques.



Cette activité MÉDUSA à dominante maritime et à laquelle Chypre, l’Égypte et la Grèce participent, se déroule à Alexandrie et au large des côtes égyptiennes du 30 novembre au 6 décembre. Elle vise à développer l’interopérabilité entre les marines participantes. Pour cette dixième édition, la France et les Émirats arabes unis ont été conviés et y participent pour la première fois.

Encore une enveloppe qui aura mis du temps.... le cachet TRODAT est en date du 12 février 2021... et la double oblitération flamme La Valette du Var du 7 avril 2021... La FREMM Auvergne est partie le 17-02-2021 pour relever l'Aconit...

 le courrier n'est donc pas revenu par une dépêche mais a été posté après le retour du bâtiment à Toulon. 

Covid? pas de dépêche? Charge du vaguemestre? Oubli?


photo Var-Matin


Ainsi, concourent à cet exercice le sous-marin Katsonis, les frégates Limnos et Themistokles et le bâtiment amphibie Chios pour la Grèce, la corvette Ioannides pour Chypre, le sous-marin S-41, le bâtiment amphibie Anouar El-Sadate, la frégate Alexandria et les corvettes El Fateh, Mahmoud Fahmy et Ali Gad pour l’Égypte.

Les Émirats arabes unis contribuent à cette activité par la mobilisation de la corvette Baynunah, la frégate Aconit, actuellement déployée en Méditerranée orientale représente quant à elle la France.

Ce type d’exercice permet de consolider la coordination entre des acteurs de nationalités différentes. Ces rencontres au-delà de développer la capacité des marines à travailler conjointement contribuent à la sécurité de la zone.



Le 17 février 2021, la frégate multi-missions (FREMM) Auvergne a appareillé depuis le port de Toulon pour un déploiement en Méditerranée orientale (MEDOR).

Ce déploiement couronne pour l’équipage de l’Auvergne un cycle dense de préparation opérationnelle. Depuis l’été 2020, les entraînements se sont enchaînés, individuels ou en force constituée, en particulier pendant les exercices GABIAN, DYNAMIC MARINER 2020 et ZEST.

photo Ministère de la défense EMA

Ce programme, mené à bien malgré les contraintes sanitaires, a permis à l’Auvergne d’éprouver l’ensemble de ses capacités et son organisation, depuis la lutte contre les menaces asymétriques jusqu’au tir de missile anti-aérien.

Lors de ce déploiement en Méditerranée orientale, l’Auvergne relèvera la frégate Aconit et assurera à la France une capacité autonome d’appréciation dans cette zone stratégique, tout en y marquant sa présence et sa volonté de contribuer à la stabilité régionale et au respect du droit de la mer. Ce déploiement constitue également un excellent vecteur de coopération permettant à la Marine nationale d’entretenir ses liens avec ses partenaires régionaux et les marines alliées à l’occasion d’escales et d’exercices.

L'Astrolabe Macquarie 7 mars 2021 ravitaillement Australie

L'Astrolabe  ravitaillement île Macquarie 

St Denis messageries CTC 13-04-2021
Le patrouilleur polaire L’Astrolabe effectue depuis octobre 2020 une mission de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA). Cinq rotations entre Hobart, en Tasmanie et la station scientifique française de Dumont d’Urville (DDU), en Terre Adélie sont planifiées tous les ans pour ravitailler la station et effectuer les relèves de personnels.


Cette saison une 6ème rotation a été effectuée du 28 février au 14 mars, au profit de l’Australian Antarctic Division (AAD), pour la relève et le ravitaillement annuel de la station située sur l’île australienne de Macquarie au Sud-Est de la Tasmanie.



Assisté par deux membres de l’Institut Polaire Français (IPEV) et de personnels de l’AAD, l’équipage a pu mener à bien, malgré des conditions difficiles et au mouillage devant l’île, la délivrance de 180 tonnes de fret, 250m3 de Special Antarctic Blend (diesel spécial grand froid) et a ramené à Hobart 120 tonnes de fret retour. Seize personnes ont également été relevées.



Cette dernière rotation avant le début de l’hiver austral, marque la fin des opérations logistiques du patrouilleur polaire L’Astrolabe pour la saison 2020-2021. Après une escale technique à Hobart mi-mars, le bâtiment entamera son transit retour vers la Réunion pour une arrivée prévue début avril.




La base de l'île Macquarie (Macquarie Island Station en anglais), connue sous le nom de Macca par son personnel, est une base subantarctique permanente de recherche australienne, située sur l'île Macquarie, à mi-chemin entre l'Australie et l'Antarctique. La base est située au pied de Wireless Hill, entre deux baies, sur l'isthme à l'extrémité nord de l'île.



La base a été ouverte en 1911 lorsque Douglas Mawson a établi une station pour relayer les messages radio de l'Antarctique à Hobart dans le cadre de l'expédition antarctique australasienne (1911-1914). Depuis 1948, l’Australian National Antarctic Research Expeditions utilise la base à des fins scientifiques. Elle est maintenant gérée par le Département australien de l'Antarctique. La recherche scientifique sur l'île se concentre autour de la biologie, les sciences de la terre, la météorologie et l'impact humain sur l'environnement. Les oiseaux de l'île Macquarie se reproduisent sur l'île et la gestion de la faune et le comptage des animaux est au centre d'un certain nombre de projets de recherche.


Sources 

https://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/derniere-rotation-vers-macquarie-pour-le-patrouilleur-polaire-l-astrolabe

Web Wikipedia 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Base_de_l%27%C3%AEle_Macquarie


https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/l-astrolabe-de-retour-a-la-reunion-apres-cinq-mois-dans-l-antarctique-973903.html

11 avril 2021

Contre-torpilleur VOLTA Inauguration du stade 3e Escadre légère 5 Juin 1941 sabordage Toulon

Contre-torpilleur VOLTA


J'ai trouvé une photo représentant la garde d'honneur du contre-torpilleur VOLTA avec une légende au verso "inauguration du stade 3e E.L. 5 juin 1941". Le ruban légendé du bonnet des marins à droite porte bien le nom de Volta. Par contre je ne trouve aucune information sur ce stade de la 3e EL. Camarades, à vos archives...

Sous l'Etat français, le sport va servir de prétexte pour organiser de grandes manifestations solennelles, généralement présidées par le chef de l’État en personne, comme le 24 août 1941 au stade municipal de Vichy où le maréchal préside la finale de la coupe militaire de France d’athlétisme. Lors de ces grands rassemblements ou manifestations sportives, l’image d’une armée d’élite est mise en avant : athlètes défilant et saluant les autorités le bras tendu, montée des couleurs, musique militaire… Ces événements qui se veulent la vitrine d’une armée moderne sont largement couverts par la presse.



Les plateaux d’hébertisme, vastes espaces plats où les jeunes doivent effectuer des mouvements de gymnastique, se généralisent. L’armée adopte en effet la méthode naturelle d’éducation physique élaborée par le lieutenant de vaisseau Hébert fondée sur des mouvements naturels (saut, course…) et sur le contact avec la nature.

LE RETOUR DE L'AMIRAL DARLAN Ouest-Eclair 11-08-1939



CHERBOURG, 10 août (de notre correspondant particulier). Revenant de Plymouth, le contre-torpilleur Volta a mouillé dans les eaux cherbourgeoises un peu avant 14 heures. Il avait à son bord l'amiral Darlan, chef i de l'état-major général de la Marine française, qui avait assisté, en Angleterre, aux côtés du roi, aux grandes manoeuvres navales britanniques. Dès que le navire fut mouillé, le vice-amiral Richard, préfet maritime, qu'accompagnait son aide de camp, le lieutenant de vaisseau Maggiar, monta a bord et salua l'amiral Darlan. Le chef de notre marine nationale et sa suite prirent ensuite place dans une vedette qui les amena à l'aviation maritime et une rapide limousine les emporta à la gare Etat où ils prirent j le train de 14 h. 55.


Pendant le voyage de retour, le commandant du Volta, le capitaine de corvette Gandin, avait adressé un message de remerciements au commandant du port de Plymouth qui lui avait répondu par l'aimable message suivant

« Merci de votre aimable message. Ce fut un privilège et un plaisir pour nous de vous rencontrer sur l'élégant bateau qui vous amena jusqu'à nos rivages. »


Signalons enfin qu'hier après-midi, alors que le Volta était amarré en rade, le capitaine de corvette Gandin a transmis son commandement à son successeur, le capitaine de corvette Jacquinet.



Le Volta est un contre-torpilleur de classe Mogador de la marine nationale française. Il porte le nom du fleuve d'Afrique de l'Ouest qui se jette dans le golfe de Guinée.
Sa construction par les Ateliers et chantiers de Bretagne débuta le . Il fut lancé le . Son jumeau est le Mogador. Ces deux navires furent une tentative par la marine française de concevoir des navires capables de battre n'importe quel autre bateau de tonnage inférieur, grâce a un armement digne d'un croiseur léger et une coque de contre-torpilleur.

X-62 le Volta  parLéon Haffner
Il était présent tout comme le Mogador lors de l'attaque des Britanniques à la bataille de Mers el-Kébir du . Seul le Volta réussira à s'échapper et à rejoindre Toulon sans dommages. Le Mogador, frappé par un obus de 380 mm, voit son arrière détruit par l'explosion des grenades anti-sous-marines en magasin. Resté à flot, il sera réparé sommairement et ralliera Toulon le .
Entre juin 1940 et fin 1942, le contre-torpilleur subit diverses modifications de son armement (notamment l'ajout de deux canons de 25 mm, deux mitrailleuses de 13,2 mm…) et de son électronique (ASDICajouté, sonar retiré…) lorsqu'il est sabordé au poste 9 quai "Noël" à Toulon le  pour ne pas être pris par les troupes allemandes. Le navire est renfloué par les Italiens le  qui le renomme FR25, mais est endommagé lors du bombardement du , ayant une voie d'eau. Jugé irrécupérable, il est échoué au port Brégaillon (La Seyne-sur-Mer) le , et renfloué en 1948 pour démolition.



La 3ème escadre basée à Toulon est commandée par le vice-amiral Duplat qui à posé sa marque sur la croiseur lourd Algérie. Elle dispose des 1ère et 2ème DC équipées de croiseurs lourds et d’une 3ème escadre légère composée des 5ème, 7ème et 9ème DCT.
-La 3ème escadre légère est donc composée de la 5ème DCT (Tartu Chevalier-Paul Vauquelin), la 7ème DCT (Vautour Gerfaut Albatros) et la 9ème DCT (Maillé-Brézé _navire amiral de la 3ème escadre légère_ Cassard Kersaint)
-2ème escadre légère avec les 6ème DCT (Mogador Volta), 8ème DCT (L’Indomptable Le Malin et Le Triomphant) et la 10ème DCT (Le Fantasque L’Audacieux et Le Terrible)

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...