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18 avril 2024

Olives Noires avril 2024 Groupe Plongeurs Démineurs Méditerranée

Olives Noires 2024 Groupe Plongeurs Démineurs

Mines GPD Cherbourg © JM Bergougniou

Du 8 au 19 avril 2024, la Marine nationale organise, comme tous les deux ans, l’exercice Olives Noires. Cet exercice revêt un caractère important dans le contexte actuel où les mines navales représentent une menace majeure pour la sécurité maritime.


CMT L'Aigle © JM Bergougniou
Olives Noires rassemble une force multinationale comprenant 700 marins, 13 bâtiments, 60 plongeurs-démineurs et des capacités de dernière génération comme des drones sous-marins. L’objectif est de développer la capacité des marines alliées à opérer ensemble en lutte contre les mines, sous commandement français, tout en intégrant aux moyens traditionnels de nouvelles capacités dronisées.

La composition de la force

OTAN NATO guerre des mines © JM Bergougniou
La force déployée pour l’exercices Olives Noires 24 est une coalition regroupant 14 nations engagées dans la lutte contre les mines navales. Les marins mobilisés apportent leurs compétences et leur expertise pour mener à bien les opérations de déminage. Les plongeurs spécialisés jouent un rôle crucial dans l’identification et la neutralisation des engins explosifs sous-marins. Ils sont appuyés par des drones sous-marins dédiés à la détection des mines.



OTAN NATO guerre des mines © JM Bergougniou

Renforcement de la coopération et de l’interopérabilité

Au cœur de cet exercice international se trouve la volonté de renforcer la coopération entre les différentes nations participantes. La diversité des compétences rassemblées et des équipements engagés nécessite une coordination sans faille pour garantir le succès des opérations.

OTAN NATO guerre des mines © JM Bergougniou

L’interopérabilité entre les différentes composantes de la force est donc essentielle pour assurer une efficacité maximale lors des manœuvres de lutte contre les mines. Cet exercice offre l’occasion unique aux forces participantes d’améliorer leurs capacités opérationnelles et de renforcer leurs liens à travers le partage d’expérience technique et tactique, et des simulations de scénarios réalistes.

Innovation tactique et nouvelles procédures

OTAN NATO guerre des mines © JM Bergougniou
Olives Noires 24 est également l’occasion d’explorer de nouvelles approches et de mettre en place des procédures innovantes pour améliorer les tactiques de lutte contre les mines en milieu maritime. Les participants pourront tester de nouvelles technologies, évaluer de nouveaux concepts opérationnels et perfectionner leurs tactiques face à une menace mines à laquelle se superpose une menace asymétrique. L’innovation tactique permettra d’adapter les stratégies de déminage aux évolutions des techniques utilisées par les adversaires potentiels, renforçant ainsi la sécurité des voies maritimes.



GPD Cherbourg guerre des mines © JM Bergougniou
Olives Noires 24 permet donc non seulement de renforcer la coopération entre les marines alliées, mais aussi de développer des nouvelles procédures et des innovations tactiques pour garantir une lutte efficace contre les mines en mer.


21 janvier 2023

Mission Antarès novembre 2022 - Mars 2023 Groupe Aéronavale Varuna Méditerranée Océan Indien FDA Forbin Fremm Provence

 Mission Antarès novembre 2022 - Mars 2023 Groupe Aéronavale


« La composition même du groupe aéronaval avec le Forbin, l’Alsace, la Provence, la Marne, le Suffren, le détachement de patrouille maritime stationné à la Sude avec un Atlantique 2, mais aussi le destroyer américain Arleigh Burke, et avant lui, le Roosevelt, la frégate italienne Virgilio Fasan et, il y a quelque temps, la frégate grecque Adrias », a détaillé le président Macron.

MISSION ANTARES : 

Depuis le 15 novembre la France, puissance d’équilibres, déploie son groupe aéronaval (GAN) articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle. Après une première partie de déploiement en Méditerranée aux côtés de ses alliés et partenaires stratégiques, le GAN opère désormais en océan Indien. Depuis son passage du canal de Suez le 18 décembre, le GAN participe directement à l’appréciation autonome de situation de la France et au renforcement des liens avec les partenaires stratégiques.

Du 2 au 9 janvier, dans le cadre de la mission ANTARES, le Groupe aéronaval (GAN) a mené de nombreuses activités navales, aériennes et terrestres avec les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Elles ont permis de renforcer les liens interarmées ainsi que la capacité à intervenir conjointement avec les FFDj sous faible préavis.



Pli de la FREMM Provence  

TàD VSPID 11413 15 nov. 2022

Empreinte Machine à affranchir Roissy SPID 17-01-23


Ces plis postés à la mer n'ont pas profité de dépêche proches de la date d'annulation du timbre.
Quand la dépêche est arrivée au SPID ROISSY, la date du timbre à date était trop éloignée de la date de mise dans le circuit postal. Le SPID Roissy a marqué cette date par l'impression de la machine à affranchir 17-01-23


Le 16 janvier, au large de Goa, a débuté l’exercice de grande ampleur VARUNA 23.1 entre la marine indienne et le Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles De Gaulle. Cette préparation commune au combat aéromaritime renforce la coopération entre l’Inde et la France, partenaires majeurs en Indopacifique.


Pli de la FDA Forbin TàD V 10351 03JAN. 2023

Empreinte Machine à affranchir Roissy SPID 17-01-23


Le groupe aéronaval et plusieurs frégates indiennes dont l’INS Teg réalisent pendant 4 jours des entraînements au rythme opérationnel et à l’intensité croissants. Des chasseurs Mig-29, des avions de patrouille maritime P-8 et Dornier de la marine indienne ainsi qu’un ATL2 français participeront également aux manœuvres conjointes d’entraînement.

L’objectif de VARUNA 23.1 est de préparer les équipages de ces deux nations à faire face, ensemble, à des défis variés, mobilisant leurs capacités de lutte anti-surface, anti-sous-marine et anti-aérienne. Cet exercice majeur renforcera également les capacités de maîtrise de l’environnement aéromaritime et de commandement tactique des navires et aéronefs de combat. Des ravitaillements à la mer, des manœuvres de combat aérien de plus en plus complexes et des séquences de tirs complèteront ces scénarios opérationnels réalistes.


La frégate de défense aérienne Forbin, équipée des redoutables missiles Aster, est en charge de la protection aérienne du groupe aéronaval. Un "bodyguard" de poids pour le Charles de Gaulle en opérations.

Sources

23 août 2022

Les torpilleurs et la chasse aux marsouins et bélougas; Torpille sardines

Les torpilleurs et la chasse aux marsouins année 1903

 On a récemment parler d'un bélouga piégé en Seine et décédé lors des tentatives de sauvetage. Mais on les a longuement considérés  comme des prédateurs et des ennemis des marins et pêcheurs, soupçonnés de la disparition des sardines et donc des crises de la fin du XIXème siècle et le début du XXème. La marine a participé à leur destruction...

Les marsouins vont passer du statut de “poisson royal” au XVIème siècle, estimé et consommé par les plus grandes tables, à celui d’épouvantable prédateur à la fin du XVIIIème siècle avant d’être tardivement réhabilité au XXème siècle.

Les marsouins reviennent régulièrement alimenter les conversations à la fin du XIXème siècle. C'est un conflit entre Pêcheurs et “Marsouins” et “Bélougas". L’industrie de la conserverie, développe sur le littoral atlantique depuis 1830  ce sujet suite aux  deux grandes “crises” de la sardine; la première court de 1880 à 1887 et la seconde de 1902 à 1914.


Concurrence entre pêcheurs et marsouins?

Le marsouin Phocoena phocoena  était considéré comme commun au siècle dernier sur les côtes provençales. Il est devenu très rare en Méditerranée et a disparu, depuis la fin du 19° siècle, des côtes de France et d'Espagne. 

 Les marsouins causent des ravages irréversibles sur les côtes de la Méditerranée et de l'Océan Atlantique ; les pertes qu'ils font subir aux populations des pêcheurs du littoral sont énormes et mettent la pêche en péril. L'administration de la marine envoie des torpilleurs pour leur donner la chasse.



 A plusieurs reprises déjà, Le Petit Journal a signalé aux pouvoir publics les ravages que causent les bandes de marsouins sur les côtes de la Méditerranée aussi bien que sur celles de l' Océan, et les perles très sensibles qu' elles font subir aux vaillantes populations de pêcheurs du littoral. Il est banal de répéter encore une fois qu'il n' est guère de population plus intéressante que celle des pêcheurs de nos côtes de France, que nulle existence matérielle n' est plus rude que la leur et que nulle patience n' est plus grande dans les calamités qui les assaillent. Nos pêcheurs acceptent l' existence qui leur est impartie, et lorsque, par hasard, ils élèvent la voix pour faire entendre une protestation ou une réclamation, il faut, soyez-en bien assuré, qu'elle soit justifiée de tous points; il faut qu' il s' agisse d' un intérêt professionnel et national au premier chef. 


C' est précisément le cas qui nous occupe aujourd'hui ce cas est particulièrement intéressant, car il s' agit en somme de savoir si une partie de nos populations maritimes doit être condamnée à ne plus compter sur son travail pour vivre. Or, chacun le sait, la sardine déserte nos rivages. C 'est la disparition d' une industrie, c' est une véritable calamité pour notre pays. 

" Voilà cinq ans, dit une pétition adressée par les marins au préfet des Pyrénées-Orientales, que nous faisons tout notre possible pour nous maintenir ; mais cette année-ci tous nos efforts sont vains et si le gouvernement ne nous vient pas en aide, la corporation des pêcheurs est appelée à disparaître et avec elle la branche commerciale qui vit de son produit. 




" Chacun voit le danger et en constate les désastreux effets ; on cherche les remèdes. Or, nos pêcheurs connaissent la cause et le seul remède possible ; mais n' étant pas appelés à faire partie de doctes commissions, ils ne rédigent pas de volumineux rapports. Il serait bien trop simple de les consulter, de leur demander leur avis ; on préfère nommer des commissions de savants et de fonctionnaires qui rédigent des rapports que personne ne lit. 


D' après les hommes de la mer, une des causes principales de la disparition du poisson réside dans l' invasion incessante et qui va sans cesse se développant, de bandes considérables de marsouins qui éloignent, non seulement les bancs de sardines, d' anchois, de maquereaux, mais qui, aussi, détruisent les filets des pêcheurs qui sont forcés de faire de continuelles dépenses de réparations en face d' une pêche à peu près nulle. Or, le ravaudage de ces énorme filets, aux mailles serrées, est extrêmement onéreux. Quant à l' Administration de la marine, elle n' a rien trouvé de mieux jusqu'ici que de déclarer gravement que " les marsouins sont des animaux très rusés, qui flairent très vite les pièges qu' on leur tend ; qu' en outre, ils apparaissent subitement dans certains parages, et que pour pouvoir les détruire de façon sensible, il faudrait être sur place au moment où ils se présentent.



 " Comme ils sont très agiles et très méfiants, il est très difficiles de les approcher et de les détruire ... Jusqu' à présent, on n' a rien trouvé de pratique." C' est là une réponse dilatoire que nos pêcheurs, menacés d' une ruine complète, ne sauraient accepter bénévolement. L' Administration de la marine a la garde des intérêts de nos populations maritimes qui lui fournissent les matelots d' Etat et lui appartiennent pour toutes leur vie : elle l' oublie par trop facilement en la circonstance et il nous est pénible d' avoir à lui rappeler aujourd'hui. 



Il y a là pour elle un devoir de réciprocité auquel elle ne saurait en aucune façon se dérober. Cependant, à la suite des plaintes réitérées des prud'hommes de Collioure, l' Administration de la marine envoya, il y a quelque temps, des torpilleurs pour donner la chasse aux redoutables destructeurs. Les équipages tuèrent quelque marsouins à coups de fusil, de canons-revolvers : l ' exercice en vaut un autre. En tous les cas, il eut un effet pratique. Les marsouins disparurent pendant quelques semaines des régions où les torpilleurs agiles étaient venus les déranger d' une façon tragique dans leur insouciants ébats. Et puis les torpilleurs disparurent. 

Ce fut tout. Jamais on ne les revis plus. Mais les marsouins revinrent plus nombreux que jamais. De l' avis des pêcheurs et de beaucoup d' officier de la marine, c' est l' emploie des torpilleurs rapides, des mitrailleuses et des canons-revolvers qui est le seul moyen pratique de détruire, ou tout au moins d' éloigner de nos eaux françaises, les marsouins dont le courage n' est pas précisément la vertu dominante.

Le Petit Journal du 22 Février 1903


mais rassurez-vous, le pire reste a venir

L'OUEST-ECLAIR 13-08-1903

le Bélouga et la torpille



M. TISSIER EN BRETAGNE A Douarnenez la destruction des bélugas

M. Tissier, chef de cabinet du ministre du la marine, a passé quelques jours à Douarnenez Il a prononcé un discours devant les pécheurs et les marins, au sujet de leurs intérêts, et a été très applaudi. Ce qui est surtout intéressant, ce sont les expériences décidées par M. Tissier afin d arriver à un moyen pratique de destruction des belugas.

Le beluga est une sorte de dauphin qui est, à juste titre, la terreur des pêcheurs de sardines. Lorsque les sardines sont prises dans le filet, le béluga arrive, mâche les maiIles de ce filet et mange les poissons captifs. Depuis quelque temps la pêche est devenue, à cause de ces animaux, tout à fait impossible, et un comité de pêcheurs te forma pour la destruction des bélugas. 


Torpilleur N°65 à Cherbourg


L'on employa plusieurs moyens. Celui qui donnait les meilleurs résultats était le suivant, lequel fut employé par les syndicats maritimes, sous la direction du lieutenant de vaisseau Petit, du torpilleur 61. L'on amarrait au filet une torpille dormante ou une torpille vigilante reliée au torpilleur par un fil électrique. Lorsque la sardine était maillée et que les vorace, belugas se précipitaient sur le filet, l'on pressait le commutateur de !a pile et tout sautait bélugas, sardines et filet.

Mais voilà n'est-il pas à craindre que ces explosions mettent en fuite les bancs de sardines en même temps qu'elles détruisent les bélugas ?

Cette question devait être étudiée de très près. Aussi M. Tissier a voulu faire lui-même des expériences et, mardi math, il s'embarquait sur le torpilleur 61 malheureusement la mer était très grosse et la sardine ne s'est pas montrée.

Ces intéressantes expériences seront reprises dès que le temps le permettra. M. Tissier a regagné Brest par le torpilleur Véloce et, de là Paris, par le rapide de mardi soir. 

L'Ouest-Eclair 13-08-1903







L'Ouest-Eclair 20-01-1926

Sources BnF Gallica

L'Ouest-Eclair

Le Petit Journal






24 juillet 2022

BBPD PLUTON GPD Méditerranée Mission en Adriatique Croatie Slovénie juin juillet 2022 plongeur démineur

BBPD PLUTON GPD Méditerranée  Mission en Adriatique

GPD de la Manche photo (c) JM Bergougniou
Le Pluton (M622) est le bâtiment-base des plongeurs démineurs  de la Méditerranée (GPD Med). 
Son indicatif visuel le M622. 
Il est basé à Toulon.

Derivé des bâtiments de soutien de région type Chamois, ce bâtiment a été conçu spécialement pour le soutien d'un groupe de plongeurs démineurs. Le Vulcain est ainsi doté du matériel propre à lui permettre une complète autonomie pour des plongées allant jusqu'à 80 mètres.

Pas de timbre à date, pas de flamme, Pas de date

Après avoir appareillé de Toulon le 16 juin dernier, et une escale technique à Augusta (Italie) sur son transit, le bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Pluton et son détachement du groupe de plongeurs-démineurs de la Méditerranée (GPD Med) a accosté à Split en Croatie pour la première escale de son déploiement en Adriatique.


GPD de la Manche photo (c) JM Bergougniou

A cette occasion, le commandant, le commandant en second ainsi que l’officier chargé des opérations de plongée sont allés à la rencontre du commandant adjoint de la marine croate basée à Split. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des différentes opérations menées par la marine croate ainsi que des missions effectuées par les plongeurs-démineurs français. Une plongée en coopération avec les plongeurs croates a ensuite été organisée sous la coque du Pluton.



Le Pluton a depuis repris la mer pour rejoindre Koper en Slovénie, où il a accosté le 24 juin, avec au programme des échanges de savoir-faire avec les plongeurs slovènes.

06 mars 2022

BCR MARNE mission Clemenceau 2022 groupe aéronaval Méditerranée Alouette III Flottile 34F Egypte corvette El Fateh

BCR MARNE Egypte  RAMSES 2022

Le 18 février 2022, en Méditerranée orientale, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne et son hélicoptère Alouette III de la Flottille 34F ont conduit un entraînement mutuel avec la corvette égyptienne El Fateh dans le cadre de l’exercice RAMSES 22.


Les deux navires ont navigué ensemble une grande partie de la journée au large des côtes égyptiennes. Le matin, l’hélicoptère Alouette III s’est rendu une première fois sur la corvette. Le commandant adjoint opérations de la Marne a ainsi pu dialoguer directement avec son homologue égyptien pour partager des savoir-faire opérationnels. Simultanément, l’Alouette III a réalisé une séance de touch-and-go sur la corvette.

Dans l’après-midi, une présentation de ravitaillement à la mer (PRERAM) a été menée. Toute la séquence initiale d’un ravitaillement à la mer a ainsi été réalisée avec succès, éprouvant les qualités manœuvrières des deux unités. Après la séparation des deux bâtiments, l’Alouette III a effectué un dernier vol pour des exercices de treuillage de personnel et de matériel depuis la frégate El Fateh.

BCR MARNE par Marie Détrée 
Sources : 

Marine nationale


Ambassade France 


12 avril 2021

Frégate ACONIT MEDOR 2020 2021 Méditerranée orientale Egypte Grèce

Fregate ACONIT MEDOR

Après une escale de deux jours à Alexandrie, la Frégate Aconit débute l’activité de coopération opérationnelle MÉDUSA-10. Durant quatre jours, cinq pays vont conduire une série d’exercices couvrant les domaines aussi variés que l’amphibie, la lutte au-dessus de la surface, la lutte anti-sous-marine, ou la lutte contre les menaces asymétriques.



Cette activité MÉDUSA à dominante maritime et à laquelle Chypre, l’Égypte et la Grèce participent, se déroule à Alexandrie et au large des côtes égyptiennes du 30 novembre au 6 décembre. Elle vise à développer l’interopérabilité entre les marines participantes. Pour cette dixième édition, la France et les Émirats arabes unis ont été conviés et y participent pour la première fois.

Encore une enveloppe qui aura mis du temps.... le cachet TRODAT est en date du 12 février 2021... et la double oblitération flamme La Valette du Var du 7 avril 2021... La FREMM Auvergne est partie le 17-02-2021 pour relever l'Aconit...

 le courrier n'est donc pas revenu par une dépêche mais a été posté après le retour du bâtiment à Toulon. 

Covid? pas de dépêche? Charge du vaguemestre? Oubli?


photo Var-Matin


Ainsi, concourent à cet exercice le sous-marin Katsonis, les frégates Limnos et Themistokles et le bâtiment amphibie Chios pour la Grèce, la corvette Ioannides pour Chypre, le sous-marin S-41, le bâtiment amphibie Anouar El-Sadate, la frégate Alexandria et les corvettes El Fateh, Mahmoud Fahmy et Ali Gad pour l’Égypte.

Les Émirats arabes unis contribuent à cette activité par la mobilisation de la corvette Baynunah, la frégate Aconit, actuellement déployée en Méditerranée orientale représente quant à elle la France.

Ce type d’exercice permet de consolider la coordination entre des acteurs de nationalités différentes. Ces rencontres au-delà de développer la capacité des marines à travailler conjointement contribuent à la sécurité de la zone.



Le 17 février 2021, la frégate multi-missions (FREMM) Auvergne a appareillé depuis le port de Toulon pour un déploiement en Méditerranée orientale (MEDOR).

Ce déploiement couronne pour l’équipage de l’Auvergne un cycle dense de préparation opérationnelle. Depuis l’été 2020, les entraînements se sont enchaînés, individuels ou en force constituée, en particulier pendant les exercices GABIAN, DYNAMIC MARINER 2020 et ZEST.

photo Ministère de la défense EMA

Ce programme, mené à bien malgré les contraintes sanitaires, a permis à l’Auvergne d’éprouver l’ensemble de ses capacités et son organisation, depuis la lutte contre les menaces asymétriques jusqu’au tir de missile anti-aérien.

Lors de ce déploiement en Méditerranée orientale, l’Auvergne relèvera la frégate Aconit et assurera à la France une capacité autonome d’appréciation dans cette zone stratégique, tout en y marquant sa présence et sa volonté de contribuer à la stabilité régionale et au respect du droit de la mer. Ce déploiement constitue également un excellent vecteur de coopération permettant à la Marine nationale d’entretenir ses liens avec ses partenaires régionaux et les marines alliées à l’occasion d’escales et d’exercices.

13 mars 2021

La Marine française et la guerre d'Espagne 1936 - 1939 3 mars 1937 dispositif spécial Méditerranée

La Marine française et la guerre d'Espagne 1936 - 1939


Pour assurer l'application de l'"Arrangement de Nyon" la Marine Française, sous les ordres du Vice-Amiral, inspecteur général des Forces Maritimes, désigné sous le titre "Amiral Sud" dont le P.C. est à Oran, crée un "DISPOSITIF SPECIAL EN MEDITERRANEE" (DSM) depuis le 20 septembre 1937, et dont les fonctions principales sont de patrouiller sur les "Routes de Nyon" et de surveiller les nouvelles zones dévolues a la France en Méditerranée soit:  La Méditerranée Orientale. - Les Côtes de l'Algérie et de la Tunisie. - Les Côtes gouvernementales d'Espagne (les plus troublées) - Le Secteur des Baléares. Et les fonctions secondaires: La destruction des mines. le • dépannage des avions d'Air-France...


LA SURVEILLANCE DES COTES D'ESPAGNE PAR LA MARINE
FRANÇAISE

Paris, 2 mars. En ce qui concerne le contrôle du trafic maritime vers les ports espagnols, les accords de Londres attribuent à la marine française la surveillance des zones suivantes du cap Busto à la frontière portugaise, Majorque et Ivice, les côtes du Maroc espagnol. La France est en outre chargée d'assurer la surveillance des eaux territoriales au voisinage des frontières d'Espagne.

F.M.Mission ESPAGNE  Patrouilleur Austral  Saint-Jean-de-Luz 20-8-38

C'est par erreur que l'on a annoncé que le Gouvernement français songeait à utiliser des chalutiers pour exercer le contrôle naval des côtes d'Espagne. Il n'est pas non plus question d'en charger les croiseurs Algérie, Foch et Colbert, de l'escadre de la Méditerranée. Ce contrôle sera effectué par trois divisions de torpilleurs. La première division sera chargée de la surveillance des côtes nord d'Espagne, dans l'Atlantique; elle sera fournie par l'escadre de l'Atlantique, et n'est pas encore désignée.

D.S.M. Le Fortuné Toulon sur mer  1-IX-1938


La seconde sera chargée de la surveillance des côtes sud et elle aura pour bases Oran et Tanger.
La troisième sera chargée des côtes est d'Espagne.

Torpilleur TROMBE

Ces deux dernières divisions seront probablement fournies par l'escadre de la Méditerranée.

Dispositif spécial en mer Méditerranée le CT Chevalier Paul Toulon sur mer

Les correspondances de cette longue période du "Dispositif spécial en Méditerranée" sont les plus intéressantes de toute la "Croisière d'Espagne". 
Aux caractéristiques de celles des trois périodes précédentes, c'est à dire mention "F.M." ou Franchise militaire", cachet de bord du bâtiment et timbre à date du port français d'arrivée, elles ajoutent la mention obligatoire, indiquant la raison de la dispense d'affranchissement: "Dispositif Spécial en Méditerranée" ou "D.S.M.". Cette mention le plus souvent manuscrite, est parfois différente, mais de même signification, comme par exemple: - "Contrôle Naval" - probablement héritée de la période du "DisposJtif restreint". - "Dispositif spécial (Espagne)". - "Batiment du dispositif spécial". - "F.M. Disp.spécial.

Torpilleur Melpomène


Les bâtiments de ces trois divisions seront relevés par d'autres unités, après trois semaines, au maxima, de surveillance à la mer.

Rappelons que chaque division comprend trois torpilleurs.



Le 15 août 1936, le groupe des contre-torpilleurs de la 1ère Escadre devient la 3ème Escadre Légère et la 5ème DL est désormais composée des contre-torpilleurs: le Tartu, le Vauquelin, le Chevalier Paul, le Verdun, le Melpomène, le Fortuné, 



Parmi les nombreux navires affectés à ces missions on peu citer :

- Torpilleurs-escorteurs: "La Cordelière" - "La Poursuivante" - "La Bayonnaise" - "Bombarde" - "Baliste".
- Avisos: "Amiens" - "Lassigny" - "d'Hiberville" (Levant). - Canonières : "Dédaigneuse" - "Tapageuse" - "Engageante". 
- Patrouilleur: "Austral" 
- Ravitailleur d'hydravions: "Hamelin" 
Tous les bâtiments participant au D.S.M. sont sur"pied de guerre et leurs équipages en alerte permanente. 

 

L'Ouest-Eclair 9-3-1938

D'octobre 1937 au 2 janvier 1938 par exemple, les C.T. "Chevalier Paul" et "Tartu", les torpilleurs "La Cordelière" et "La Poursuivante" sont l'objet d'attaques par méprise, de la part d'avions espagnols ou de bombardements dans les ports.

 

Les C.T. "Chevalier Paul" - "Vauquelin" - "Albatros" - "Gerfaut"- "Milan" - "Vautour" -, les torpilleurs "La Pomone" - "La Cordelière" - " La Palme" -, la canonnière "Dédaigneuse" et "Le Chasseur 4", interviennent et portent assistance à des bâtiments de commerce neutres arraisonnés, à d'autres attaqués ou bombardés, ou coulés par avions, à d'autres encore échoués. 

 



Paris, 24 janvier. M. Joseph Rous, député des Pyrénées-Orientales, a demandé à interpeller le ministre des Affaires étrangères sur le bombardement aérien du territoire français en Cerdagne, effectué le 23 janvier, et sur la nécessité d'assurer les relations commerciales normales entre l'Espagne républicaine et la France.

Deux bombes sont lâchées sur le torpilleur La Poursuivante tandis que deux croiseurs nationalistes sont attaqués par quatre avions PERPIGNAN, 24 janvier. 
Les croiseurs nationalistes Canarias et Almirante-Cervera ont croisé au début de l'après-midi avec deux destroyers nationalistes au grand large des côtes. Le poste de guet de Cerbère signalait d'autre part la présence de huit avions volant très haut.

Torpilleur La Poursuivante Inscription manuscrite F.M. / S.S.M. Port-Vendre 17/8/38

Vers la fin de la journée, le torpilleur français La Poursuivante évoluait à un kilomètre des côtes, dans les eaux françaises lorsque les quatre navires réapparurent et prirent la direction des côtes espagnoles.

Un monoplan argenté apparut à ce moment dans le ciel et survola les navires. Il lâcha sur La Poursuivante, qu'il prit sans doute pour un bateau nationaliste, deux bombes, dont l'une est tombée 200 mètres du torpilleur, la seconde à 300 mètres du poste de guet de Cerbère, soulevant des gerbes d'eau et provoquant une épaisse fumée. Les navires nationalistes, se protégeant par un rideau de fumée, ont forcé leur vitesse, et, survolés par trois appareils, ont riposté à la mitrailleuse et au canon. Le tir dura près de trente minutes.

Les habitants de Cerbère purent suivre les péripéties du combat.


Ces incidents se poursuivront sans trêve jusqu'à la fin de la guerre civile. Les correspondances de cette longue période du "Dispositif spécial en Méditerranée" sont les plus intéressantes de toute la "Croisière d'Espagne".


En juin 1937, L'orage est envoyé avec le contre-torpilleur L'Audacieux en  Espagne à La Pallice pour surveiller les mouvements de torpilleurs espagnols.


Initialement, Le Fantasque, L'Audacieux et Le Terrible forment la 10e division légère (DLg) tandis que L'Indomptable, Le Malin et Le Triomphant sont réunis au sein de la 8e division légère. Début octobre 1936, les deux formations prendront respectivement les noms de 10e et 8e divisions de contre-torpilleurs (DCT) et les navires recevront les numéros X101, X102, X103 (10e DCT : Le Fantasque, L'Audacieux, Le Terrible) et X81, X82, X83 (8e DCT : L'Indomptable, Le Malin, Le Triomphant)

Le DSM est suspendue pendant la crise des Sudètes qui semble rendre inévitable un nouveau conflit mais les accords de Munich repoussent cette échéance d’un an et à l’issue de cette période de tension, le DSM est reconstituée mais sous une forme allégée, d’autant plus justifiée que le conflit est sur le point de s’achever.
Sources

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Flamme olympique Bélem Marine nationale jeux olympiques Athènes Marseille 2024 BSAM

Entre Athènes et Marseille, traversée sous haute surveillance de la marine pour la flamme olympique La Marine nationale couvrira la flamme o...