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12 avril 2021

Frégate ACONIT MEDOR 2020 2021 Méditerranée orientale Egypte Grèce

Fregate ACONIT MEDOR

Après une escale de deux jours à Alexandrie, la Frégate Aconit débute l’activité de coopération opérationnelle MÉDUSA-10. Durant quatre jours, cinq pays vont conduire une série d’exercices couvrant les domaines aussi variés que l’amphibie, la lutte au-dessus de la surface, la lutte anti-sous-marine, ou la lutte contre les menaces asymétriques.



Cette activité MÉDUSA à dominante maritime et à laquelle Chypre, l’Égypte et la Grèce participent, se déroule à Alexandrie et au large des côtes égyptiennes du 30 novembre au 6 décembre. Elle vise à développer l’interopérabilité entre les marines participantes. Pour cette dixième édition, la France et les Émirats arabes unis ont été conviés et y participent pour la première fois.

Encore une enveloppe qui aura mis du temps.... le cachet TRODAT est en date du 12 février 2021... et la double oblitération flamme La Valette du Var du 7 avril 2021... La FREMM Auvergne est partie le 17-02-2021 pour relever l'Aconit...

 le courrier n'est donc pas revenu par une dépêche mais a été posté après le retour du bâtiment à Toulon. 

Covid? pas de dépêche? Charge du vaguemestre? Oubli?


photo Var-Matin


Ainsi, concourent à cet exercice le sous-marin Katsonis, les frégates Limnos et Themistokles et le bâtiment amphibie Chios pour la Grèce, la corvette Ioannides pour Chypre, le sous-marin S-41, le bâtiment amphibie Anouar El-Sadate, la frégate Alexandria et les corvettes El Fateh, Mahmoud Fahmy et Ali Gad pour l’Égypte.

Les Émirats arabes unis contribuent à cette activité par la mobilisation de la corvette Baynunah, la frégate Aconit, actuellement déployée en Méditerranée orientale représente quant à elle la France.

Ce type d’exercice permet de consolider la coordination entre des acteurs de nationalités différentes. Ces rencontres au-delà de développer la capacité des marines à travailler conjointement contribuent à la sécurité de la zone.



Le 17 février 2021, la frégate multi-missions (FREMM) Auvergne a appareillé depuis le port de Toulon pour un déploiement en Méditerranée orientale (MEDOR).

Ce déploiement couronne pour l’équipage de l’Auvergne un cycle dense de préparation opérationnelle. Depuis l’été 2020, les entraînements se sont enchaînés, individuels ou en force constituée, en particulier pendant les exercices GABIAN, DYNAMIC MARINER 2020 et ZEST.

photo Ministère de la défense EMA

Ce programme, mené à bien malgré les contraintes sanitaires, a permis à l’Auvergne d’éprouver l’ensemble de ses capacités et son organisation, depuis la lutte contre les menaces asymétriques jusqu’au tir de missile anti-aérien.

Lors de ce déploiement en Méditerranée orientale, l’Auvergne relèvera la frégate Aconit et assurera à la France une capacité autonome d’appréciation dans cette zone stratégique, tout en y marquant sa présence et sa volonté de contribuer à la stabilité régionale et au respect du droit de la mer. Ce déploiement constitue également un excellent vecteur de coopération permettant à la Marine nationale d’entretenir ses liens avec ses partenaires régionaux et les marines alliées à l’occasion d’escales et d’exercices.

18 mars 2021

Mission IRINI PHM PM L'HER La Sude Grèce NTO OTAN US Navy Crète


Mission IRINI PHM PM L'HER La Sude Grèce

PM L'Her escale en Grèce Souda La Sude

La base navale de Crète est une base navale majeure de la marine hellénique et de l'OTAN dans la baie de Souda en Crète, en Grèce.


Aussi connu sous le nom de Naval Support Activity Souda Bay, et plus communément en tant que base navale de la baie de Souda, elle constitue la deuxième plus grande base navale (en nombre de navires hébergés) de la marine hellénique, et la base navale la plus grande et la plus importante des États-Unis et de l'OTAN en Méditerranée orientale. En outre, il s'agit du seul port en eau profonde du Sud de l'Europe et de la mer Méditerranée adapté et capable d'accueillir les plus gros porte-avions. Les seules autres options disponibles pour la marine américaine sont la base navale de Norfolk aux États-Unis, et Dubaï dans le golfe Persique.



Depuis la fin de 2019, le torchon brûle entre la Grèce et la Turquie. Au cœur des tensions : la course aux hydrocarbures en Méditerranée orientale et le désir d’Ankara d’explorer des zones maritimes qui relèvent de la souveraineté grecque. La signature d’un accord maritime turco-libyen, en novembre 2019, bafouant les eaux territoriales grecques, a lancé les hostilités.

Durant toute l’année 2020, la Turquie a multiplié les gestes de défiance : envoi de milliers de migrants à sa frontière terrestre dans l’Evros, transformation de la basilique byzantine Sainte-Sophie en mosquée, puis déploiement de l’Oruç Reis, un navire de prospection sismique turc escorté de bâtiments de guerre dans des eaux revendiquées par la Grèce, proches de l’île de Kastellorizo, et exercices militaires en mer Egée.

10 mars 2021

V 10477Frégate Lafayette MEDOR 2020MEDOR. Trois navires et deux avions français pour surveiller du coin de l’œil la Turquie V 10477

Frégate Lafayette MEDOR 2020

Le 10 novembre, la frégate La Fayette a passé le témoin à la frégate Aconit au terme d’un déploiement de plus de 100 jours en Méditerranée orientale.

V SPID 10477 (Jonquille) et non La Fayette 



Au cours de cette mission, la frégate La Fayette a apporté à la France un moyen d’appréciation autonome de situation et de coopération militaire avec ses principaux partenaires stratégiques, dans le contexte de l’amplification des tensions régionales liées à la délimitation des zones de souveraineté maritime.

Après un début de mission marqué par l’explosion du 4 août qui a dévasté le port de Beyrouth et les manœuvres réalisées avec le Porte-hélicoptère amphibie (PHA) Tonnerre en soutien à l’opération AMITIE, le La Fayette a assuré le commandement tactique de l’exercice EUNOMIA. Fruit de l’initiative quadripartite, cet exercice a permis de regrouper des aéronefs et unités navales de Grèce, de la république de Chypre et d’Italie autour de la France en affirmation de leur attachement indéfectible au respect du droit maritime international dans la zone économique exclusive chypriote.


Plusieurs autres coopérations ont ensuite été conduites par la frégate La Fayette dans le cadre d’interactions multilatérales. L’exercice de recherche et sauvetage NEMESIS conduit le 14 octobre dernier en témoigne. Il a impliqué les marines grecques, chypriotes et britanniques en liaison avec le centre de coordination en mer (JRCC) de Larnaca. Un exercice aéromaritime a également été réalisées avec les Forces armées libanaises (FAL) le 26 octobre au large de Beyrouth. Deux patrouilleurs libanais et une patrouille de Super Tucano de l’armée de l’Air libanaise ont participé.

Lors de son déploiement le La Fayette a contribué à la préservation de la liberté de navigation en eaux internationales. Trois Surface Action Group ont ainsi été successivement conduits avec la Frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville le 27 septembre, avec la Frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart les 28 et 29 octobre, ou encore avec la Frégate de défense aérienne (FDA) Forbin du 8 au 10 novembre en Méditerranée orientale.

V

éritable défi pour l’équipage en raison de l’aggravation de la pandémie de COVID-19 en Europe et au proche orient, ce déploiement s’est accompagné de mesures sanitaires strictes : quatorzaine à domicile, test de tout l’équipage avant départ, maintien d’une posture sanitaire renforcée. Pour préserver la capacité opérationnelle du bâtiment, les quartiers libres de l’équipage ont donc été agrémentés d’activités de loisirs et de cohésion lors des escales sans permissionnaires tout en maintenant l’application de mesures d’hygiène et de protocoles sanitaires stricts en cas d’interaction avec l’extérieur.

Instrument de coopération et de soutien de la posture française, la frégate La Fayette aura donc permis d’apporter pendant plus de 3 mois un éclairage sur une zone foulée par plusieurs compétiteurs stratégiques et soumise à de forts enjeux sécuritaires.


MEDOR. Trois navires et deux avions français pour surveiller du coin de l’œil la Turquie



Le groupe d’action de surface (‘surface action group’ ou SAG) est composé de trois frégates qui ont convergé au retour d’opération : la frégate légère furtive FLF La Fayette (F-710) (qui revient de l’opération Chammal, déployée en Syrie-Iraq contre les groupes terroristes de l’État islamique), la frégate anti sous-marine FASM Latouche-Tréville (D-646), qui vient d’achever son mandat au sein de l’opération maritime de l’UE (EUNAVOR Med Irini), la frégate de défense aérienne FDA Forbin (D-620) qui assure le commandement du groupe.

… et deux avions


Deux moyens aériens viennent en appui de ce groupe : un avion de patrouille maritime Atlantique 2, actuellement déployé à La Sude (Grèce) et un avion de surveillance aérienne E3-F Awacs de l’armée de l’air.

La combinaison des capteurs

Aux navires d’établir tout d’abord « la situation tactique aéromaritime ». Aux moyens aériens « d’étendre la zone couverte » et, avec la diversité des capteurs, de « consolider la caractérisation des activités dans la zone ». Plusieurs vols des hélicoptères de bord — le NH90 du Forbin (qui appartient à la patrouille 31F) et Panther du La Fayette (qui appartient à la patrouille 36F) ont eu lieu.

Objectif : surveiller et dissuader…

L’objectif est triple selon l’état-major des armées : 1. « Améliorer l’appréciation autonome » de situation dans ce « théâtre vaste » qui revêt « une importance stratégique certaine », 2. Manifester « de façon ostensible la présence de la France » dans la zone et son « attachement au respect de la liberté de navigation », 3. Être prêt à intervenir « de manière effective en cas de violation du droit international ».

La Turquie dans le viseur


La cible n’est pas indiquée. Mais elle est très claire : c’est la Turquie et ses forages dans les zones maritimes grecque ou chypriote. Ankara a ainsi émis, fin octobre, un nouveau message de navigation (Navtex), prolongeant l’action de ses trois navires de forage et de recherche sismographique : Oruc Reis, Ataman et Cengizhan. Ce sous protection militaire. La marine et l’aviation turque ont aussi entamé un exercice début novembre dans la zone (avec la marine américaine), dénommé ‘Blue Whale 2020’.

Un effet d’entraînement

Il ne faut nier non plus que cette présence aéronavale a aussi valeur d’entraînement pour les équipages dans des opérations de surveillance aéromaritimes (1). Cela permet de tester la « réactivité » des forces et la bonne coordination entre les moyens aériens et maritimes, mais aussi de vérifier la bonne « agrégation des différents moyens et leur connectivité immédiates ».

(Nicolas Gros-Verheyde)
Un vecteur de présence internationale qui est appelé à se développer. La plupart des opérations multinationales aujourd’hui sont de ce type que ce soit au sein d’EUNAVFOR Med Irini ou de EMASOH

sources :


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