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10 décembre 2024

Mission Jeanne d'Arc 2024 PHA TONNERRE FLF GUEPRATTE Mindelo Haïti Martinique Rio Buenos Aires Cap-Horn Callao Panama Carthagène Norfolk

 Mission JDA 2024

La mission JEANNE D’ARC 2024 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret, réaliste et de qualité aux officiers-élèves embarqués.

La mission Jeanne d'Arc c'est 5 mois de formation, 350 heures de cours, 800 travaux pratiques réalisés dans 3 domaines de lutte (lutte anti-aérienne, lutte sous la mer et lutte anti-navire) et plus de 10 500 heures de quart cumulées en passerelle, au central opérations ou aux machines.



La mission JEANNE D’ARC (JDA), déploiement annuel opérationnel de longue durée, marque la fin du cursus de formation des officiers-élèves de l’École navale. Elle est l’héritière de la campagne d’application embarquée de toute une promotion d’officiers de Marine instaurée en 1864 avec la création de l’École d’application des officiers de Marine (EAOM) qui fête donc cette année ses 160 ans. En 2024, c’est à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte, que près de 800 militaires, comprenant 640 marins dont plus de 160 officiers-élèves (OE) ainsi qu’un groupement tactique embarqué (GTE) de 150 soldats de l’armée de Terre, embarqueront pour une durée de cinq mois, afin de constituer le « groupe Jeanne d’Arc ».

La mission Jeanne d’Arc, déploiement opérationnel de longue durée autour du monde, permet à la France d’assurer sa présence dans son domaine maritime ultramarin et dans des zones d’intérêt stratégique majeur. Elle offre aussi un cadre de formation concret, réaliste et de qualité aux officiers-élèves embarqués. Récit du dernier déploiement en date par une jeune officier embarquée à bord du Tonnerre. Deux mois d’aventure humaine et professionnelle.

19 février 2024 

J’embarque pour la première fois à bord d’un porte-hélicoptères amphibie où je m’apprête à servir en tant que conseiller communication du commandant du groupe Jeanne d’Arc 2024. Au programme : formation des officiers-élèves, opérations et coopération avec les marines partenaires (Brésil, Argentine, Chili, Pérou, Colombie et États-Unis).

6 mars 


Peu après notre escale au Cap-Vert, nous recevons l’information qu’un voilier suspecté de transporter de la drogue va croiser notre route. Toutes les communications sont coupées et l’équipage est sur le qui-vive. La réussite de la mission en dépend. Après plus de sept heures d’opération, le résultat s’affiche sous nos yeux: 895 kg de cocaïne saisis, qui, grâce à notre intervention, ne finiront pas sur les réseaux de distribution à terre. Malgré des conditions dégradées, je ne perds pas ma motivation car TF1 veut le sujet pour son prochain journal télévisé : une belle récompense !


9 mars

La traversée de l’Atlantique se poursuit et je découvre un peu plus chaque jour l’esprit d’équipage. Nous nous dirigeons à présent vers la Guyane, notre prochaine escale. Les officiers-élèves sont attendus pour effectuer une manœuvre tactique d’infanterie et d’aguerrissement (MTIA) sur plusieurs jours. La presse locale est invitée et je dois encore résoudre quelques détails techniques… rapidement car nous sommes censés arriver demain. à 22 heures, tout est chamboulé. Le commandant annonce à la diffusion générale : « à la suite de l’évolution de la situation en Haïti, le groupe Jeanne d’Arc est dérouté pour conduire une opération d’aide au départ volontaire des ressortissants français résidant sur ce territoire ». Un sentiment d’excitation mêlé à de l’appréhension me submerge. Il faut se reconfigurer intégralement.

27 mars 

Déjà trois jours que nous sommes en baie d’Haïti pour accueillir à bord des bâtiments du task group, les ressortissants français souhaitant quitter le territoire haïtien. Je parviens à envoyer des photos et des vidéos, ainsi que quelques brèves et compte-rendus, informations nécessaires pour témoigner de nos actions. Les nuits sont courtes pour tout l’équipage. 72 heures plus tard, la fin de l’opération est annoncée.


30 mars 

Nous revenons à quai en Martinique. Le rythme ne nous permet pas d’en être pleinement conscients, mais nous venons de prendre part à une opération unique qui donne sens à notre engagement militaire. Au moment du départ, nous souhaitons bon courage aux ressortissants dont certaines histoires m’ont touchée : comme ce couple devenu grands-parents dans la nuit ou cette dame âgée qui a décidé de quitter Haïti en voyant une de nos photos lors d’un reportage à la télévision, qui montrait le personnel médical présent à bord.


Sandra, une franco-haïtienne, m’a laissé un message particulièrement émouvant sur mon carnet de bord : « Il y a des circonstances dans la vie qui sont fortes, mais il y a des rencontres qui sont encore plus fortes car elles soulagent la tristesse des premières. Merci d’avoir été là, merci pour ton humanité ! ».


Lors de ces moments difficiles, j’ai vu la bienveillance de l’équipage. Quelques semaines après mon retour je réalise combien la détermination, l’empathie ou la résilience ont participé à la réussite des missions, de surcroît dans le contexte géopolitique actuel.



Avant le retour du groupe Jeanne d’Arc à Toulon, les officiers-élèves (OE) ont pris le contrôle du Task Group pour mener l’exercice Etendard, plus communément appelé la « Guerre OE ». L’objectif : confronter les midships à leurs futures responsabilités dans un contexte de guerre de haute intensité dans le cadre d’un exercice de synthèse finale.





Merci à Jean-Marc, Joël, Claude, Claude, Paul pour avoir pris le temps de nous faire expédier ces plis et aux vaguemestres pour le temps passé.

01 novembre 2024

Aviso Le Jouffroy bateau à moteur propulsion montagne pelée Martinique bateau à moteur

 Aviso Le Jouffroy


Claude François de Jouffroy d'Abbans, né le 30 septembre 1751 à Roches-sur-Rognon (actuel Roches-Bettaincourt) en Champagne et mort le 18 juillet 1832 à Paris, est un architecte naval, ingénieur, industriel et franc-maçon français.

Il est le premier à avoir fait marcher un bateau à l'aide de la vapeur, sur la Saône, à Lyon, le 15 juillet 1783.

À peine cent ans après le perfectionnement du principe de la machine à vapeur par Denis Papin en 1687 et plus de dix ans avant la Révolution française de 1789, il participe à la révolution industrielle dans le domaine de la propulsion maritime, des transports fluviaux et maritime, en inventant en plusieurs étapes, les premiers bateaux à vapeur et bateaux à roues à aubes prototypes, puis de ligne régulière, en concurrence avec l'Anglais James Watt et l'Américain Robert Fulton.





Le Jouffroy est un aviso destiné au service du Sénégal. Le nom de l’illustre inventeur ne pouvait être donné à un bâtiment plus propre à rappeler son souvenir, car le Jouffroy est un navire à roues aussi bien que ceux auxquels son parrain a applique la vapeur. Il sera un bâtiment de rivière comme ceux de 1776 et de 1783 ; de plus, ses dimensions principales se rapprochent singulièrement de celles du bâtiment essayé sur la Saône en 1783. On sait que ce dernier était long de 130 pieds, soit de 46 mètres environ, et large de 26 pieds, soit 8 mètres 50 environ. Le Jouffroy rassure 45 mètres entre perpendiculaires, et 46 mètres sur le pont des gaillards, tandis que sa largeur est de 7 mètres 35, non compris les tambours des roues. Le creux sur quille à la ligne droite du baux du pont est de 2 mètres 64. Le tirant d’eau moyen est de 1 mètre 40, avec une différence de 20 centimètres. Le déplacement en charge atteindra 310 tonneaux, avec une surface immergée de maître couple égale à 9 mètres carrés environ. Le système de construction est élégant et léger, en bois et fer ; la coque ne pèsera guère que 42 p. 100 du déplacement. La machine est à pilon et à engrenages. Elle développera, à 90 tours, une puissance d’au moins 220 chevaux et de 75 ki- logrammétres. Elle a été construite à l’usine d’Indret, ainsi que l’appareil évaporatoire.

L'aviso va participer à l'évacuation des habitants du Carbet vers Fort-de France.

Le 8 mai 1902 la ville de Saint-Pierre, à la Martinique, dans les Antilles françaises, est rayée de la carte. La nuée ardente créée par une éruption de la montagne Pelée détruit complètement ce qui est alors la ville la plus importante de l’île. Plus de 30 000 personnes sont tuées en quelques minutes, un cinquième de la population martiniquaise de l’époque. C’est l’un des bilans humains les plus lourds de l’histoire mondiale des éruptions volcaniques et l’une des catastrophes naturelles les plus importantes de l’histoire de France.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_de_Jouffroy_d%27Abbans

25 avril 2023

Croiseur de 3e classe à barbettes COSMAO Julien Marie Cosmao Kerjulien empire Martinique Diamant

Croiseur de 3e classe COSMAO


Julien Marie Cosmao Kerjulien, nait le 27 novembre 1761 à Chateaulin et meurt à Brest le 17 février 1825.

Surnommé « Va de bon cœur » par ses marins, Napoléon aurait dit de lui : « Il est le meilleur marin de l'époque et personne n'a été plus brave et plus généreux. »





Fils de Jacques Cosmao (1718-1780), notaire puis procureur royal il est le 13e de quinze enfants. C'est par la suite qu'il adjoignit à son nom le surnom de Kerjulien, sans doute pour se différencier de trois de ses frères qui servaient également dans la marine.

À 15 ans, ne voulant pas devenir notaire comme son père le souhaitait, il s'enfuit de chez lui et rejoint Brest où, avec la complicité de son frère ainé, Guillaume Cosmao Dumanoir, secrétaire du Commandant de la marine, il s'engage dans la marine comme volontaire.


La réputation d'habile manœuvrier qu'il avait su mériter, le fait nommer sous-lieutenant de vaisseau en 1786, il fait partie de la première promotion des sous-lieutenants de vaisseau, grade créé pour intégrer de façon permanente au corps des officiers de marine du roi des roturiers anciens officiers auxiliaires (« officiers bleus »). 

Il est
affecté successivement sur la Lourde, la Vigilante et la Dorade. Il fait sur ces bâtiments diverses campagnes dans les mers du Nord et aux Antilles, jusqu'en 1787, époque à laquelle il obtient d'abord le commandement du Vanneau et, deux mois après, celui de la gabarre la Boulonnaise qu'il conserve pendant deux ans. Il est ensuite notamment second capitaine sur la Précieuse.



Nommé capitaine de vaisseau en 1793, il passe sur le « Tonnant » où il se distingue. Il devient chef de division. En 1805 il enlève aux Anglais l’îlot du Diamant réputé imprenable. Il revient en Europe sur le « Pluton » et se trouve à la bataille de Trafalgar où sa conduite lui vaut le grade de contre-amiral.
Il fait plusieurs croisières en Méditerranée et continue ses exploits sous les ordres du vice-amiral Emeriau. Il est fait baron en 1810 et pair de France aux cent-jours. Nommé préfet maritime de Brest, il est destitué par les Bourbons












Oran, 26 février.

Le croiseur Cosmao, ayant à bord le général d'Amade, est parti pour Gibraltar, où le général saluera le duc de Connaught. Le Cosmao ira ensuite à Cadix de là, le général ira à Séville où il sera reçu par Alphonse XIII le 28 février.



01 avril 2022

Croiseur cuirassé Gueydon 1916 division légère Martinique

Croiseur cuirassé le croiseur cuirassé Gueydon 1916


Croiseur cuirassé affecté en 1915 sur les côtes de l'Atlantique de Brest à Gibraltar. 

Journal de bord novembre 1916 le Gueydon est en carénage
au Lamentin
En 1916 sert en Amérique du sud et Antilles. La carte postale est datée du 27 novembre 1916 et rédigée par un aspirant de marine du cuirassé Gueydon depuis Fort-de-France.

Carte postale du 26 novembre 1916 à destination d'Amiens

Expédiée par l'aspirant Lenoir à bord du Gueydon 4e division légère
Transité par le paquebot ligne N°2

Le Gueydon est armé au port militaire de Toulon en 1903. Il fait sa première campagne en Extrême-Orient. Il participe ensuite à la Première Guerre mondiale, faisant essentiellement campagne sur les rivages de l'Amérique du Sud et des Antilles.


Accident au « Gueydon » On nous télégraphie de Lorient

Le croiseur cuirassé Gueydon effectuait hier sa dernière sortie en essais d'endurance de vingt-quatre heures, et pendant plus de la moitié de l'épreuve tout marchait à souhait, quand soudain des chocs répétés se faisait entendre dans le cylindre à haute pression de la machine tribord. Les expériences furent aussitôt interrompues, et le navire, à l'aide de sa machine axiale. revenait au mouillage. Le Gueydon, qui est attendu en escadre de la Méditerranée, ne pourra reprendre la mer que dans trois semaines environ.




De notre correspondant à Lorient

Le grand croiseur cuirassé Gueydon vient de terminer magnifiquement sa série d'épreuves officielles, en accomplissant ses essais d'endurance de vingt-quatre heures, au large de Lorient. Ce beau bâtiment, commandé par le capitaine de vaisseau Massenet, avait à son bord une commission présidée par le commandant Goudeao, major général par intérim et dont voici succinctement reproduit le rapport


Avec une consommation de 730 grammes, par cheval-heure, les 28 chaudières Niclausse, dont ce bâtiment est muni, ont donné une pression de 16 kilogs, par centimètre carré, correspondant à la force de 1,100 chevaux imprimant pendant toute la durée des essais une vitesse de 18 noeuds 8.


 

Le taux de consommation prévue au marché était de 800 grammes par cheval heure. Le résultat, dont on ne cache pas sa satisfaction, dans la marine, est donc tout a fait concluant. les faibles dépenses de charbon, présentant l'énorme avantage, outre l'économie dans le chauffage, de permettre un rayon d'action plus étendu.

Ajoutons que les chaufferies du Gueydon sont disposée pour employer le pétrole comme combustible dans le cas ou cela serait nécessaire.

Le croiseur aussitôt armé ralliera l'escadre de la Méditerranée à laquelle il est destiné.


Recto de la carte postale Cachet service à la mer
En 1923, il subit une refonte à l'Arsenal de Brest et, en 1926, une autre à Toulon pour servir d'école de canonnage. En 1927, il remplace le Pothuau comme navire-école des canonniers. Il est rayé du service actif en 1935, et sert alors de ponton-caserne à l’École Préparatoire de la Marine.

Au début de la Seconde Guerre mondiale il est basé à Brest et sabordé la veille de l'entrée des troupes allemandes dans la ville, puis en 1943, les Allemands, pour leurrer les observateurs de la RAF, le maquillent en faux Prinz Eugen. Il sera détruit lors de la prise de Brest.

Sources

11 mars 2022

Martinique Fort de France Fort-Saint-Louis station navale France Libre amiral Robert

Martinique La Marine au Fort Saint-Louis

En 1640 la construction d'un fortin, au fond de la baie de Fort-de-France est décidée pour protéger le carénage des navires. Les travaux s'achèvent en 1672 sous l'impulsion du gouverneur de Baas. Un fossé isole le fort de la ville. En 1681 la vie s'organise autour de l'implantation martiale de Fort Royal. 

En 1762 il devient le Fort de la République pour prendre enfin le nom de Fort-Saint-Louis en 1802. 


En 1973 l’ouvrage est classé monument historique, première protection en Martinique. Le Fort Saint-Louis est un site chargé d’histoire et un lieu emblématique de la Martinique. 

Occupé par les forces armées aux Antilles dans les années 1950, il abrite depuis 1998 la base navale de Fort-de-France chargée de l’accueil et du soutien des bâtiments de la Marine nationale stationnés aux Antilles ou de passage dans le port (soutien portuaire, soutien logistique, soutien de l’homme). Sous l’autorité de l’amiral – commandant supérieur des forces armées aux Antilles, elle participe à son niveau, aux opérations militaires, opérations de secours d’urgence et missions permanentes de souveraineté conduites par l’ensemble des forces armées aux Antilles (protection des intérêts français, action de l’état en mer, lutte contre le narcotrafic…).



LES ANTILLES FRANÇAISES SERONT DEFENDUES
«LES ARMES A LA MAIN »

Vichy, 7 Janvier. L'amiral Robert, haut commissaire de France pour les Indes occidentales françaises, vient de publier une déclaration au sujet de la Martinique, déclaration dans laquelle il met en relief qu'il a été chargé par le gouvernement français de défendre les Indes occidentales françaises. les armes à la main s'il le fallait, contre toute puissance qui tenterait de pénétrer en territoire français.




De 1940 à 1943, «l’île aux fleurs» est administrée d’une main de fer par l’amiral Robert, soutenu – puis diabolisé – par le gouvernement américain. Ce pétainiste convaincu finira par être chassé du territoire par une population exsangue et affamée.


Ils chargent alors un officier de marine, l’amiral Georges Robert (1875-1965), de la transmettre sur-le-champ au président de la République Albert Lebrun (1871-1950), opposé à l’armistice, donc au maréchal Pétain. Quelques semaines plus tard, c’est le coup de théâtre. Robert, ce fonctionnaire de l’armée en poste depuis septembre 1939 en Martinique, finit par se rallier officiellement au régime de Vichy. Avec l’aval du gouvernement américain qui soutient alors Pétain, l’amiral de 64 ans, proche de l’Action française, mouvement nationaliste et royaliste d’extrême droite, met l’île au pas.


Pour les seuls mois de mars et avril 1941, la police décortique le contenu de 15 767 courriers personnels ! Au sein de la Sûreté, on utilise des méthodes brutales : des opposants sont pourchassés, voire torturés. En deux ans et demi, 83 condamnations à mort par contumace sont prononcées. Les récalcitrants sont internés au camp de Balata, à une dizaine de kilomètres de Fort-de-France où les sanctions pleuvent à tout-va.


La Guyane et la Guadeloupe ont basculé dans le camp gaulliste. En Martinique, la population a faim mais l’entourage militaire et politique de Robert réquisitionne une grande partie des vivres pour lui. La colère gronde. Le 24 juin, sous l’impulsion de Victor Sévère (1867-1957), ancien maire de Fort-de-France avant l’Occupation, et d’Emmanuel Rimbaud, un béké, une grande manifestation se tient à Fort-de-France, aux cris de «vive la France, vive de Gaulle !». 

L’amiral fait arrêter les meneurs le lendemain. La conséquence est immédiate. Le 29, à l’appel du Comité gaulliste, des dizaines de milliers de Martiniquais descendent dans la rue. Dans le camp de Balata, dirigé par le lieutenant Ranvoisé, le commandant Tourtet, à la tête de neuf compagnies, se mutine. 

Latécoère LV Paris et croiseur Emile Bertin
L’amiral Robert, qui menace de tirer sur les militaires, renonce. Protégé par ses marins, il se réfugie sur le croiseur Emile-Bertin et négocie avec les Américains ce qu’il appelle un «changement d’autorité». Le 14 juillet, après d’âpres négociations avec Washington, Henri Hoppenot (1891-1977), le délégué du Comité français de libération nationale peut enfin proclamer le ralliement de la Martinique à la France libre.

12 juin 2021

Frégate Germinal 2 juin 2021 Fort de France Martinique

 Frégate Germinal

Une annulation de timbres exemplaire 
demanderait une formation des postiers!


L’intervention du Germinal, conduite dans le respect du droit international, a permis de confirmer la présence de marchandises suspectes. 177 ballots se sont révélés positifs à la cocaïne.


Ils ont été saisis et détruits. Les huit membres d’équipage appréhendés ont été remis aux autorités administratives et judiciaires de leur pays. Cette opération d’envergure est le fruit d’une étroite coopération avec de nombreux pays étrangers et structures internationales.



Sous la coordination du Secrétariat général de la mer (au profit du Premier ministre responsable de l’Action de l’État en mer) et, localement, du préfet de la Martinique comme délégué du gouvernement dans ce domaine, cette opération réalisée par les FAA a également mobilisé l’office antistupéfiants (OFAST), la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), et les garde-côtes des douanes.

Sources : Marine nationale

Droits : Ministère des armées



Un timbre à date encrassé, un encrier de mauvaise qualité... Tout pour rendre la lecture du TàD impossible. La frégate étant basée aux Antilles on peut supposer que le code Roc est celui de Fort de France... mais rien n'est certain. 

LA POSTE 19460A Fort de France CTC Martinique

SPID DAMAN V SPID A 422 LIBAN FINUL

SPID DAMAN V SPID A 422 Principalement basée à Dayr Kifa, la FCR est la force de réserve de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban ...