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19 janvier 2024

PHA DIXMUDE SPID V 10270 SPID La Poste Egypte Al-Arish humanitaire Gaza hôpital

PHA DIXMUDE SPID V 10270 SPID La Poste



V 10270 SPID 12 NOV. 2023 La Poste PHA DIXMUDE
Courrier envoyéà Al-Arish et revenu avec TàD au 12 NOV. 2023



Depuis le 27 novembre, la marine nationale française a ancré son porte-hélicoptères amphibie Dixmude dans le port d’Al-Arish, capitale du Sinaï égyptien, à quelques encablures de la bande de Gaza. Transformé pour la première fois de son histoire en navire-hôpital, il accueille des dizaines de blessés lourds en provenance de l’enclave, en proie à des combats toujours aussi violents entre l'armée israélienne et le Hamas.

Marine nationale 

Tous les deux sont arrivés le 4 décembre sur le navire français amarré dans le port d’Al-Arish, à 40 kilomètres de l’enclave à vol d’oiseau. Ils y sont pris en charge par un équipage de 500 personnes, dont 70 soignants. "Notre mission consiste à déployer au plus près des zones de combat une capacité médico-chirurgicale", explique Alexandre Blonce, le commandant du porte-hélicoptères amphibie transformé en hôpital flottant.

"Après un mois de présence à Al-Arish, le bilan pour le Dixmude est de plus de 90 blessés palestiniens pris en charge et soignés. Ce sont plus de 230 heures d’opérations chirurgicales", assure-t-il. Sur le Dixmude, la moitié des blessés accueillis a subi une amputation, y compris les enfants, comme l’a souligné le ministre de la Défense Sébastien Lecornu, en visite sur le navire dimanche matin.

21 décembre 2023

PHA DIXMUDE EL-ARICH solutions de soins à proximité de Gaza Novembre 2023

 PHA DIXMUDE EL-ARICH  solutions de soins à proximité de Gaza Novembre 2023




 Le « Dixmude » accueille ses premiers patients de Gaza

Le porte-hélicoptères amphibie français « Dixmude » de la Marine nationale, à quai à El-Arich, en Égypte, a pris en charge une dizaine de patients depuis le 28 novembre


Ils étaient une dizaine dans la journée du 29 novembre, un nombre appelé à fluctuer en fonction des entrées et des sorties des patients, pris en charge par 80 soignants français, majoritairement des militaires du service de santé des armées mais aussi des civils. La mission humanitaire entre donc dans le vif du sujet, mais sans vraie visibilité ni capacité de planification les accueils pour le Dixmude.



La seule vraie certitude, c’est que le PHA français continuera à être utilisé à quai (sans transfert de blessés dans la sous-région par voie maritime), ce qui permet à la France d’être la première à amener des solutions de soins à proximité de Gaza, soulignait le ministre des Armées Sébastien Lecornu, mardi 28 novembre au soir sur CNews, précisant que l’accueil des patients allait monter en puissance lentement. 

Le PHA Dixmude en opération de soutien médical en Egypte au profit des populations de Gaza



La faute à un dialogue complexe à quatre (France-Égypte-Israël-autorités de Gaza), de difficultés d’acheminement des patients depuis Gaza, et des capacités d’accueil à bord qui ne sont pas extensibles, vu le niveau de personnel et d’équipement médical à bord.


L’équipage du PHA Dixmude a été renforcé par un état-major, près de 80 personnels soignants du SSA (service de santé des armées), de la réserve sanitaire rattachée au Ministère de la Santé et de la Prévention et du Ministère de l’Intérieur et des outre-mers (deux détachement de l’UIISC1 et du BMPM), des détachements du régiment médical (RMED), de la flottille amphibie, du 1er Régiment étranger de génie, du 5ème Régiment d’hélicoptères de combat (RHC), un groupe cynophile, une section de fusiliers marins, des marins-pompiers de Marseille ainsi que des plongeurs démineurs. Les militaires de l’armée de terre assurent la protection rapprochée du bâtiment avec les marins du bord, en relation avec les forces de sécurité intérieure égyptiennes.

Accosté depuis le 27 novembre au port égyptien d’El-Arich, au sud-ouest de la bande de Gaza, le Dixmude a installé à son bord une structure hospitalière inédite agrégeant des compétences en médecine de guerre, en gynécologie et en pédiatrie.

Les blocs opératoires ont été sollicités plusieurs fois par jour, pour tous types d’opérations chirurgicales : chirurgies maxillo-faciales, thoraciques, orthopédiques ou encore ophtalmologiques. Au total, près de 65 heures de chirurgies complexes ont été réalisées à bord du Dixmude en 10 jours. Des bilans complets ont également été réalisés et transmis aux hôpitaux locaux, grâce à des équipements de laboratoire d’analyses médicales et des capacités d'imagerie présents à bord. Le 2 décembre, un hélicoptère Caïman du 5ème RHC a réalisé depuis le pont d’envol du Dixmude une évacuation de blessé en direction du Caire.

Cette évacuation médicale (MEDEVAC) a illustré l’excellente coordination entre partenaires français et égyptiens dans la gestion des blessés et l’offre de soins aux populations civiles touchées par le conflit.

Ainsi, les armées et leurs renforts interministériels apportent un complément sanitaire et médical au système hospitalier égyptien, au profit des populations civiles durement touchées par le conflit à Gaza.


https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/pha-dixmude-operation-soutien-medical-egypte-au-profit-populations-gaza

25 mars 2023

Canal de Suez Guerre 14-18 aéronautique navales hydravion aviation maritime guerre Egypte Angleterre Turquie Ottoman escadrille

 La défense du Canal de Suez 1914


TàD TRESOR ET POSTES 512 correspondrait à CORFOU
À la veille de la déclaration de guerre, au mois d’août 1914, l’Aviation maritime, créée en 1910 est de taille encore très modeste. Elle compte 26 pilotes et 14 hydravions - 6 Nieuport, 6 Voisin, un Caudron et un Breguet ; l’effectif du personnel non volant est d’une centaine de marins. 



Deux escadrilles à l’équipement disparate sont hâtivement créées et mises en place à Bonifacio en août et à Nice d’août à novembre, afin de surveiller l’attitude des forces italiennes dont la neutralité est vacillante


Bloc souvenir philatélique Canal de Suez émis en 2019 par la Poste.
 Émission commune France-Egypte.

Le croiseur Foudre qui, depuis 1912, est spécialisé dans la mise en oeuvre des hydravions, est intégré en août 1914 dans l’Armée navale et dépose à Bizerte des Nieuport qui servent de volant de ravitaillement. 



Il est ensuite envoyé dans l’Adriatique pour s’opposer à la flotte autrichienne. En septembre, un détachement de deux Voisin est mis en place au Monténégro, mais les deux appareils sont rapidement détruits par accident. Ils sont remplacés en octobre par deux Nieuport venus de Bizerte via Malte et transportés par la Foudre. 


La Marine britannique obtient de la France la mise à disposition d’une escadrille de Nieuport. Ceux-ci, venant de Bizerte et transportés par la Foudre et un autre bâtiment, sont déposés à Port-Saïd, fin novembre 1914 sous le commandement du LV de l’Escaille.



Ils mèneront des missions le long des côtes de Palestine et en mer Rouge, pour surveiller et attaquer les forces turques qui menacent le canal de Suez. Cette escadrille ne quittera l’Egypte qu’en avril 1916. 





La défense de l"Egypte est confiée au général Maxwell dont le quartier général est au Caire; il a sous ses ordres l'armée et la marine. La défense est organisée sur le canal lui-même, obstacle naturel au passage d'une armée et à l'est duquel s'étend une large zone désertique. Cette défense doit simplement arrêter les forces turques. 


Dès le mois de septembre 1914, diverses missions militaires françaises sont envoyées en Egypte, missions du Capitaine de vaisseau Mornet, du Colonel Maucorps. Des bâtiments français viennent renforcer les forces navales anglaises à la fin de 1914. Enfin, le 1er décembre 1914, débarque a Port-Saïd, une escadrille française d' hydravions. 



La défense anglaise étant concentrée sur le canal et à ses abords immédiats, il convient d'être renseigné sur l'armée d'invasion. Or, une zone désertique de plus de 200 kilomètres s'étend à l'est du canal et le seul service de renseignement par espionnage est insuffisant, aussi bien à cause de l'incertitude des renseignements fournis par les indigènes que par leur temps de transmission. 


Le problème de l'éclairage sur un pareil théâtre d'opérations a été résolu par l'emploi des reconnaissances aériennes. Dès le mois de novembre 1914, les Anglais installent une escadrille d'avions barman à Ismailia. Ils trouvent bien vite qu'elle est insuffisante. 


TàD Correspondances d'armées Port-Said  28 sept 14

Les appareils terrestres d'Ismaila ne peuvent opérer que dans un rayon d'environ 150 kilomètres autour de leur base; ils donnent ainsi peu de renseignements utiles sur les routes probables de l'invasion turque. Il faut aller reconnaître loin sur ces routes... 




Le commandement se décide alors à employer des hydravions. Les hydravions, s'ils sont de dimensions suffisamment restreintes, seront embarqués sur des navires qui, par la Méditerranée ou la mer Rouge les porteront le long des deux routes d'invasion du Nord et du Sud, aux endroits d'où ils pourront reconnaître les points intéressants de ces routes. Les transports d'avions porteront ainsi à 500 ou 600 milles du canal, et dans la direction de l'ennemi, le point de départ des reconnaissances aériennes. 

06 mars 2022

BCR MARNE mission Clemenceau 2022 groupe aéronaval Méditerranée Alouette III Flottile 34F Egypte corvette El Fateh

BCR MARNE Egypte  RAMSES 2022

Le 18 février 2022, en Méditerranée orientale, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne et son hélicoptère Alouette III de la Flottille 34F ont conduit un entraînement mutuel avec la corvette égyptienne El Fateh dans le cadre de l’exercice RAMSES 22.


Les deux navires ont navigué ensemble une grande partie de la journée au large des côtes égyptiennes. Le matin, l’hélicoptère Alouette III s’est rendu une première fois sur la corvette. Le commandant adjoint opérations de la Marne a ainsi pu dialoguer directement avec son homologue égyptien pour partager des savoir-faire opérationnels. Simultanément, l’Alouette III a réalisé une séance de touch-and-go sur la corvette.

Dans l’après-midi, une présentation de ravitaillement à la mer (PRERAM) a été menée. Toute la séquence initiale d’un ravitaillement à la mer a ainsi été réalisée avec succès, éprouvant les qualités manœuvrières des deux unités. Après la séparation des deux bâtiments, l’Alouette III a effectué un dernier vol pour des exercices de treuillage de personnel et de matériel depuis la frégate El Fateh.

BCR MARNE par Marie Détrée 
Sources : 

Marine nationale


Ambassade France 


12 avril 2021

Frégate ACONIT MEDOR 2020 2021 Méditerranée orientale Egypte Grèce

Fregate ACONIT MEDOR

Après une escale de deux jours à Alexandrie, la Frégate Aconit débute l’activité de coopération opérationnelle MÉDUSA-10. Durant quatre jours, cinq pays vont conduire une série d’exercices couvrant les domaines aussi variés que l’amphibie, la lutte au-dessus de la surface, la lutte anti-sous-marine, ou la lutte contre les menaces asymétriques.



Cette activité MÉDUSA à dominante maritime et à laquelle Chypre, l’Égypte et la Grèce participent, se déroule à Alexandrie et au large des côtes égyptiennes du 30 novembre au 6 décembre. Elle vise à développer l’interopérabilité entre les marines participantes. Pour cette dixième édition, la France et les Émirats arabes unis ont été conviés et y participent pour la première fois.

Encore une enveloppe qui aura mis du temps.... le cachet TRODAT est en date du 12 février 2021... et la double oblitération flamme La Valette du Var du 7 avril 2021... La FREMM Auvergne est partie le 17-02-2021 pour relever l'Aconit...

 le courrier n'est donc pas revenu par une dépêche mais a été posté après le retour du bâtiment à Toulon. 

Covid? pas de dépêche? Charge du vaguemestre? Oubli?


photo Var-Matin


Ainsi, concourent à cet exercice le sous-marin Katsonis, les frégates Limnos et Themistokles et le bâtiment amphibie Chios pour la Grèce, la corvette Ioannides pour Chypre, le sous-marin S-41, le bâtiment amphibie Anouar El-Sadate, la frégate Alexandria et les corvettes El Fateh, Mahmoud Fahmy et Ali Gad pour l’Égypte.

Les Émirats arabes unis contribuent à cette activité par la mobilisation de la corvette Baynunah, la frégate Aconit, actuellement déployée en Méditerranée orientale représente quant à elle la France.

Ce type d’exercice permet de consolider la coordination entre des acteurs de nationalités différentes. Ces rencontres au-delà de développer la capacité des marines à travailler conjointement contribuent à la sécurité de la zone.



Le 17 février 2021, la frégate multi-missions (FREMM) Auvergne a appareillé depuis le port de Toulon pour un déploiement en Méditerranée orientale (MEDOR).

Ce déploiement couronne pour l’équipage de l’Auvergne un cycle dense de préparation opérationnelle. Depuis l’été 2020, les entraînements se sont enchaînés, individuels ou en force constituée, en particulier pendant les exercices GABIAN, DYNAMIC MARINER 2020 et ZEST.

photo Ministère de la défense EMA

Ce programme, mené à bien malgré les contraintes sanitaires, a permis à l’Auvergne d’éprouver l’ensemble de ses capacités et son organisation, depuis la lutte contre les menaces asymétriques jusqu’au tir de missile anti-aérien.

Lors de ce déploiement en Méditerranée orientale, l’Auvergne relèvera la frégate Aconit et assurera à la France une capacité autonome d’appréciation dans cette zone stratégique, tout en y marquant sa présence et sa volonté de contribuer à la stabilité régionale et au respect du droit de la mer. Ce déploiement constitue également un excellent vecteur de coopération permettant à la Marine nationale d’entretenir ses liens avec ses partenaires régionaux et les marines alliées à l’occasion d’escales et d’exercices.

11 décembre 2020

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 (4)

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 (4)

Le commandement. 




L'escadrille, installé à Port-Saïd sur un des terre-pleins de la compagnie du Canal, est mise sous les ordres directs du colonel Elgood, chef d'état-major du général Maxwell.

Le Département fait remarquer que si "le service intérieur " et l'administration sont du ressort des autorités françaises, " les moyens matériels locaux et les transports relèvent des " Anglais,..."

Ceci ne va pas sans quelques difficultés; les amiraux français commandants la division navale détachée en Egypte demandent à plusieurs reprises que cette escadrille française soit sous leurs ordres.

En conséquence, un modus vivendi est établi conciliant ces deux situations.



Situation administrative,

Dès son arrivée à Port-Saïd, l'escadrille se heurte à de très grosses difficultés administratives (manque d'argent, pas de rechanges, etc.

Le centre fonctionne en effet dans les conditions prévues par la D.M. du 11 novembre 1914 qui spécifie que " les " centres créés ou à créer au cours et à l'occasion des hostilités auront, en principe, un caractère provisoire, ne constituant pas une unité administrative autonome, mais une annexe " du centre principal : ces centres sont donc administrés par " la "Foudre".

 

Mais la "Foudre", sans cesse en opérations avec l'armée navale, quitte Port-Saïd et ne peut administrer le centre d'hydravions y séjournant.

 

Au mois d'avril 1915, l'administration du centre de Port-Saïd est confiée au centre de St-Raphaël (et non plus à la "Foudre") - En août 1915, le consul français de Port-Saïd est chargé d'effectuer le règlement des factures du centre. Le centre reçoit une organisation administrative autonome par la D.M. du 29 décembre 1915; de cette dépêche, il résulte que :


1) Le centre devient une unité administrative autonome avec un commandant chargé de l'administration.

2) Les soldes et indemnités sont fixées par le Département.

 3) Pour son ravitaillement, le centre doit utiliser : d'abord les ressources alliées, puis les ressources locales et enfin s'adresser en France, à Toulon pour le matériel courant, à St-Raphaël pour le matériel spécial d'aviation. 


10 avril 2013

Chasse aux mines dans le canal de Suez DECAN 1974 Egypte Marine nationale

Déminage du canal de Suez DECAN 1974 - 1975

A la demande du Gouvernement égyptien la Marine française effectue deux missions successives de déminage du canal de Suez bloqué par des mines, des épaves et des engins divers depuis la guerre des six jours entre Israël et les pays arabes (5 au 10 juin 1967)

Quatorze navires sont bloqués dans le canal pendant 3016 jours sur le lac Amer. 

C'est la Yellow fleet. 


Cette mission est nommée DECAN pour Déminage du Canal.

Commencée en juin 1974 par une quinzaine de plongeurs-démineurs qui ont le GARDENIA comme bâtiment base assisté du dragueur GIROFLEE
En septembre le bâtiment base de plongeurs AJONC les rejoint.



En novembre 1974 le BSL LOIRE accompagné des chasseurs CERES et CALLIOPE prennent le relais.



DECAN 1 se termine fin décembre 1974 : 38000 projectiles ont été neutralisés et une centaine d'épaves sont repérées. 



Le déminage se déroula dans la partie Thewfik et dans les bassins de Suez et D'Attaka 
Une seconde mission  DECAN 2 succédera à DECAN 1. Y sont engagés le dragueur de mine LISERON, le dragueur océanique CANTHO, le chasseur de mines CIRCE 



et à partir d'avril du chasseur de mines CYBELE accompagné du BSL RHIN


Un cachet marque cette opération à compter du 17 octobre 1974


Sources :
 Cols bleus 
les feuilles philatéliques 

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