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10 décembre 2021

FREMM LANGUEDOC Mission AGENOR 2021 équipage A - Equipage B

FREMM LANGUEDOC Mission AGENOR 2021 équipage A - Equipage B 



L’opération AGÉNOR est le pilier militaire de la mission European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz (EMASoH). EMASoH est soutenue politiquement par 9 pays européens. Le capitaine de vaisseau Bruno Royer de Véricourt commande depuis le 15 juillet 2021 l’opération AGÉNOR. Cette opération a pour objet d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le Golfe et le détroit d’Hormuz. À plus de 2000 milles nautiques des côtes du vieux Continent, EMASoH renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de circulation.



Dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 septembre, l’équipage B de la Frégate multi-missions (FREMM) Languedoc, en patrouille dans le nord de l’océan Indien, dans le cadre de l’opération européenne EMASoH/AGENOR, a porté assistance à un navire de commerce à plus de 150 miles nautiques au sud des côtes omanaises.



Il est environ 00h30 heure locale lorsque la FREMM Languedoc, alors à une trentaine de nautiques au sud des côtes omanaises, a été alertée par l’état-major de la Force européenne ATALANTE sur la situation sanitaire à bord du MV Goodwyn Island. Dans l’après-midi, le navire se trouvait au large des côtes somaliennes, en route vers la Tanzanie lorsque trois marins se sont trouvés en état de détresse respiratoire. Il a alors fait demi-tour vers le Sultanat d’Oman pour obtenir une assistance médicale et des bouteilles d’oxygène.

A 02h00, le commandant de la Task Force AGENOR a ordonné au Languedoc de se dérouter pour porter assistance au navire. Dès lors, le bord a organisé la mission de secours maritime (Search and Rescue, ou SAR). L’hélicoptère Caïman du Languedoc a décollé à 03h30, avec à son bord une équipe médicale qui a été treuillée à bord du navire pour poser un diagnostic et prodiguer les premiers soins.

A 07h30, sur recommandation du médecin, il a été décidé d’évacuer les trois patients vers l’hôpital Sultan Qaboos de Salalah. L’hélicoptère Caïman les a treuillés depuis le navire et, après un ravitaillement à bord du Languedoc, rendu nécessaire par la distance à franchir, les a déposés au Sultanat d’Oman où ils ont été pris en charge par une équipe médicale locale.

Cette opération d’assistance au profit de trois marins de nationalité indienne en danger a été rendue possible par l’excellente coordination entre la frégate, les états-majors des forces opérationnelles AGENOR et ATALANTE, la mission de défense française à Mascate et les centres de coordination des secours en mer ou de sécurité maritime. Elle illustre une fois de plus l’indéfectible solidarité des gens de mer.

30 novembre 2021

Joséphine Baker Panthéon 2021 du music-hall au Panthéon

Joséphine Baker

Une étoile noire : Joséphine Baker.


 Joséphine Baker n’entre pas en scène comme tout le monde. C’est dans les combles des « Folies-Bergère » qu’elle accède pour descendre dans une trappe mystérieuse. Une boule fleurie, pesant 1.000 kilos, suspendue à vingt mètres au-dessus de l’orchestre, descend lentement, vers les spectateurs. Ua boule s’ouvre et Joséphine Baker danse-son « charleston » effréné. Appolo-Journal 1927

Quelques instants avec Joséphine Baker

Je n'avais pas revu cette fantasque fille au corps brun depuis que La Revue Nègre nous l'avait révélée gambillant avec frénésie des danses rapides et enfiévrées qui sentaient le soleil, la guerre et l'amour.

Aujourd'hui elle est devant moi, nue dans une

tunique tramée de sinueux dessins, les cheveux collés au crâne, la bouche peinte, droite et sombre comme un cyprès.


Autour de nous, un bruit du diable règne dans le studio. Les phares électriques s'allument et s'éteignent comme pris de folie, les régisseurs courent de tous côtés, le metteur en scène s'enroue à force de crier et les figurants courbent l'échiné sous l'orage.

Nous sommes près des appareils, calmes comme eux au milieu de cette ardeur déchaînée...

Miss Baker laisse tomber sur moi son oeil semblable à un soleil noir, ses lèvres gonflées et écàrlates s'entr'ouvrent :

— « Une interview »... oh ! comme c'est... terrible !...

— « Mais non, mais non », chuchote auprès d'elle un jeune homme brun impeccablement vêtu — le mari de la vedette — qui porte des petites moustaches et ressemble à Adolphe Menjou. « Vous savez bien : Madame vous posera des questions, vous n'aurez qu'à répondre, c'est très facile... »


Joséphine Baker esquisse une grimace et sa bouche se tord drôlement. Facilement agitée, elle se balance sur un pied et saisit l'autre dans sa main fine.

— Miss Baker !... tonne une voix, please...

Ses longues paupières violettes se plissent et un rayon qui rit glisse de ses yeux à travers ses cils. Elle saute :

— Excuse... il faut travailler... tout à l'heure vous me verrez...

Et elle court s'engouffrer dans la foule de figurants qui s'écarte et se referme sur elle.

Je m'installe près de l'estrade où le metteur en scène domine la situation. Des faisceaux de lueurs se dirigent vers le décor qui représente l'intérieur d un cabaret. La foule s'amuse, les hommes lutinent les femmes qui poussent des cris aigus.


Coup de sifflet. Sur un balcon de bois peint qui traverse le décor, de fougueux musiciens entament un jazz folâtre. Partout, la lumière éclate et dans le fond, apparaît, les jarrets durs, les pieds frémissants, la danseuse noire qui fait courir tout Paris.

Son corps d'un dessin pur, ferme et nerveux est agité de trémoussements comiques.

Elle gonfle les joues, écarte les narines, roule les yeux, choque les genoux, tape des mains.

— « You... You... You... chante-t-elle d'une voix suraiguë.

Danse du ventre. Grand écart.

Dans le bain de lumière, ses cheveux, ses sourcils, ses prunelles, sa chair d'ambre étincellent...

Adolphe Menjou — pardon !... le mari de l'étoile," — admire les souples mouvements de bête sauvage de sa femme. II a l'air satisfait.

— « You... You... You...

lettre adressée à Joséphine Baker  des USA Los Angeles 30-11 1946
La folle .danseuse tourbillonne, se déchaîne, se multiplie. Elle est plus trépidante que le jazz.

Coup de sifflet. C'est fini. Les lumières s'éteignent. Lés figurants se groupent par petits paquets autour dès tables jonchées de confettis

Miss Baker adresse une grimace à un vieux monsieur coiffé d'un chapeau de papier, puis l'air sage et, l'oeil doux, elle rejoint son mari qui l'attend devant une bouteille de champagne.


Carte postale de Buenos Aires signée Joséphine Baker 


Son sourire en éventail m'appelle? Je m'approche.

Elle s'assoit, les jambes écartées, les mains pendantes.

—- Elle s'est couchée à cinq heures ce matin, me dit son mari, et levée à neuf. Ce n'est pas tout à fait assez dormir.

— Vous devez être bien fatiguée, dis-je bêtement à la noire vedette.

Un rire enfantin, un roulement d'yeux :

— Moâ ?... jamais, jamais fatiguée, je dors bien...

Puis un grand soupir en remuant la tête comme un balancier :

— Oh !i l'interview !...


— Elle est née à St-Louis, coupe son mari qui tient sur ses genoux un chien minuscule, elle est venue à Paris avec La Revue Nègre...


v —— Vous aimez St-Louis ?

— No !... Il fait froid... J'aime Paris plus que l'Amérique...

— Elle vient d'acheter deux hôtels particuliers, continue son interprète et beaucoup, beaucoup de chiens...

Je regarde la minuscule bête qui tremble de tous ses membres :

— Vous en avez plusieurs comme celui-là ?

' Elle plante son doigt au bout de son petit nez aux narines expressives :

—. Est-ce que vous allez me demander quel jour, à quelle heure et à quelle « minioute » je suis née ?...

— Elle est adorable, minaude à côté de moi une imitation de Mae Murray.

Mais aimable soudain comme une mondaine qui offre le thé :

— Je tourne « le Sourine » des Tropiques. Très intéressant « for me ». Le cinéma est un vrai « enchanteress »...

— Vous avez l'intention de continuer à faire du cinéma ?

-— Oui, si j'ai du « souccess »... '

La vile flatterie chère à l'interviewer mé pousse.

Je voudrais tant m'attirer un de ces si jolis sourires

en éventail !

— Cela ne fait pas de douté*

Mais elle tape Sur ses genoux nus et ses sourcils brillants se joignent.

— Vous ne pouvez pas savoir plus que moâ !..,. Personne ne peut dire si j'aurai du « souccess »... J'aime le cinéma, voilà* Je voudrais beaucoup* beaucoup en faire...

— Vous allez au cinéma quelquefois ? ,

— Pas souvent ; je n'ai 'pas le temps. Mais je suis « very en-joyèd » quand j'y vais...

^^ Qu'est-ce que vous y aimez ?

Elle remue de nouveau la tête comme un balancier, les mains sur les cuisses ambrées :

—- Tout... tout... tout...

—- Jo, dit son mari, Madame veut dire : aimezvous Mary Pickford, Lil...

—' Je ne connais pas Mary Pickford ni les autres. Quand je vais au cinéma, je vois toujours de jolies « figoures », de biens jolies « figoures », ils me plaisent tous...

Grand geste circulaire et gonflement des joues.

— Miss Baker 1... Miss Baker !... appelle-t-on. Je me hasarde à dire :

 — Ah ! je vais encore vous voir danser !,..

— Oh ! ce ne doit pas être bien « enchanteress » pour vous !... puisque vous m'avez déjà vue !... c'est pareil... encore pareil...

Puis le sourire en éventail réapparaît, le regard devient caressant et tendre :

—■ Excuse... je ne peux répondre que oui ou non à une interview... c'est comme ça. Mais vous pouvez dire que j'aime la France, le music-hall, la danse, le cinéma, les chiens...

— Miss Baker !...

Une pirouette. Je ne vois plus que l'épaisse ténèbre des cheveux, les belles épaules, les longues jambes....

— « You... You... You... »

La voix suraiguë... L'éclatante lumière... ,Ja frénétique musique... ,

Et, après une cabriole déhanchée et diabolique, la plus extravagante des vedettes entraîne tous les figurants dans une tumultueuse farandole...

. Marianne ALBY.  Cinéa 01-11-1927




Joséphine, « petite » caporal


Dès son retour de la zone des armées, Joséphine Baker a dû s'aliter par suite d'un refroidissement. Durant quelques jours, elle a effectué près du front une tournée en compagnie de Maurice Chevalier, tournée de music-hall qui a donné du bien-être et de la joie à quelques milliers de poilus.

Son succès fut immense, la célèbre artiste chantait inlassablement et distribuait des quantités de paquets de cigarettes aux soldats, spectateurs d'un jour ! Partout elle reçut des ovations et des insignes personnels. Mais ce qui lui donna le plus de plaisir ce fut sa promotion comme caporal dans un régiment d'artillerie en action sur le front.

Et malgré la fièvre, Joséphine Baker nous répétait en souriant: « Ah ! que je suis fière d'avoir une telle récompense... deux petits galons... »

Paris-Midi 15-11-1939

Joséphine n'est pas contente. Il parait qu'on la présente un peu partout comme appartenant à l'armée américaine. Or, Joséphine Baker est française et, depuis quatre ans, fait partie d'une formation féminine de l'armée française, comme d'ailleurs elle nous l'a confié dans une interview. Mais elle tient à ce qu'on le répète. Voilà qui est fait.   France-Soir 19-10-1944

Joséphine BAKER AUXILIAIRE DE L’ARMÉE DE L’AIR RACONTE SES "CAMPAGNES” 




JOSEPHINE BAKER a retrouvé un de ses amours, Paris. Paris auquel elle n’a cessé de penser depuis 1941 et au cours de toutes ses « campagnes » en Afrique du Nord. Car Joséphine Baker n’est pas revenue à Paris dans le somptueux, quoique léger costume qu’elle arborait aux Folies- Bergères, mais en uniforme réglementaire de lieutenante des Auxiliaires de l'Armée de l’Air française.



Alors, adieu chansons, danses et plumes d’autruche ? Eh oui ! Joséphine a bien fredonné quelques refrains en Afrique du Nord — et surtout le célèbre couplet de « Mon Bonheur » : « Une petite chaumière en France, c'est tout ce dont on a besoin » — mais elle a, avant tout, voulu servir militairement la France, sa patrie. En compagnie d’autres artistes françaises : Françoise Rosay, Germaine Sablon, Alice Delycia et de quelques dizaines de volontaires, elle a connu, à Oran, la stricte vie de caserne et les liaisons souvent dangereuses par route ou par air, dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres. Vie exaltante, bien faite pour plaire à la trépidante artiste ! Qui parlait de la nonchalance des créoles ? Joséphine Baker a fait mentir le dicton, elle qui se grise du parfum d'aventure et frémit d’aise à côtoyer le danger. Quand on a découvert le sens immense et magnifique du mot "servir", on ne s’habitue pas facilement du train- train quotidien. Joséphine, elle, est prise tout entière par sa Mission et oublie tout ce qui ne s’y rapporte pas. Ses habitudes parisiennes, sa villa, sa vie artistique ? Rien ne l’émeut, qui ne soit le sort de la France.

Aussi n’envisage-t-elle pas de rentrée artistique avant que le sol national en soit entièrement libéré. Paris, une seconde fois, la laissera partir vers son destin, avec ses trois fétiches : "Sac-à-puces", un petit chat recueilli dans une ruelle oranaise, « Mitraillette », un adorable chiot, et le fer de mulet que lui donna, à Casablanca, l’infirmière qui la soigna lors de la grave maladie qui faillit l'enlever à notre admiration...
Globe 05-11-1944

19 novembre 2021

Marie Détrée Hourrière Concarneau 2021 de Belles rencontres Livre & Mer

 Marie Détrée Hourrière Concarneau 2021 de Belles rencontres

Quel plaisir de retrouver Marie Détrée à Concarneau, toujours souriante, prête à découvrir le monde environnant. Merci Marie pour ton implication dans l'association des oubliés de Saint-Paul. Mais j'ai un regret... celui de n'avoir pas rencontré Jean-Claude!

 "Cela me paraissait totalement inaccessible, confie Marie Détrée. J’avais en tête de grands noms : Marin Marie (POM en 1934), Roger Chapelet (1936), Mathurin Méheut (1921) ou encore Paul Signac (1915)  ! » Et pourtant...

à fond de cales Marie collection M. D. H.

Sa vocation maritime commença très tôt en courant les grèves de Saint-Malo comme me prouve cette photo

collection M. D. H.

Nul ne sait si, petite, Marie faisait des châteaux de sable sur la plage de Bon-Secours, sur celle de l'Eventail, si elle jouait au cerf-volant sur la plage du Sillon ou si elle regardait depuis le haut des remparts le mouvement des bateaux entrant et sortant de l'écluse du Naye. Ce qui est certain c'est qu'elle est malouine pur vent, pur sel, pur eau de mer.


Epinglette disponible chez la P.O.M.

Mais elle s'orienta très vite vers la peinture comme le témoigne cet autoportrait réalisé vers l'âge de 8ans




Comment ne le serait-elle pas quand on a des ancêtres marins, un grand-père commandant de cargo, un père marin à poste sur une plate-forme pétrolière. Aurait-elle toute petite connu l'appel de la mer?

Attirée par le beau est va après ses études secondaires entrer aux Beaux-Arts de Paris. Cinq années d'apprentissage, de découverte des techniques avec Pierre Carron dans l'oeuvre duquel on ne trouve que peu de références à la mer. Et en 1999 elle est lâchée... A elle le grand large, les vagues et le mal de mer mais il ne lui faudra que dix ans pour être nommée peintre (agrée pour le moment) de la Marine. Lors du 41e salon elle obtient une médaille de bronze.



 Marie Détrée a réalisé la carte 2020 des Oubliés de Saint-Paul


et cette dédicace au salon Livre et Mer de Concarneau. Est-ce une invitation à la suivre dans un prochain voyage antarctique?

Bonne mer Marie 
Marie Détrée livre et Mer 2021 photo JM Bergougniou

Marie Détrée livre et Mer 2021 photo JM Bergougniou

Marie Détrée livre et Mer 2021 photo JM Bergougniou

Marie Détrée livre et Mer 2021 photo JM Bergougniou

Dans le bulletin de la Marcophilie navale N° 156 - avril 2021






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étiquette LISA TAAF réserve naturelle Manchot Albatros 2021 salon philatélique

 étiquette LISA TAAF réserve naturelle Manchot Albatros 2021 salon philatélique

Du 4 au 7 novembre 2021 on a fêté les 75 ANS DU SALON PHILATÉLIQUE D’AUTOMNE  Espace Champerret Hall A 

La Poste y a présenté ses créations, des produits spéciaux, des émissions Premier Jour et des LISA créées spécialement  pour ce rendez-vous

Organisé par laC.N.E.P. la Chambre syndicale française des Négociants et Experts en Philatélie, en partenariat avec l’Adphile, s'est tenu du jeudi 4 au dimanche 7 novembre à Paris, à l’espace Champerret, eta eu pour invités d’honneur les Terres Australes et Antarctiques. 


Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) seront l’administration postale invitée d’honneur de cette édition des 75 ans du Salon.



Cette émission prévue en 2020 a été décalée en 2021

Le visuel présente les 15 ans de la réserve nationale des Terres Australes et Antarctiques Françaises : manchots, albatros et goéland sur la banquise.


Cette vignette est réalisée par Claude Perchat

18 novembre 2021

Ramine Livre & Mer Concarneau 2021 de belles rencontres perchoir insigne FNFL

 Ramine - Livre & Mer Concarneau 2021 de belles rencontres


Livre & Mer offre toujours des voyages extraordinaires, des aventures marines incroyables avec des femmes, des hommes qui n'ont pas froid aux yeux, des dessinateurs hauts en couleurs comme Ramine.

Montons sur le perchoir

L’odyssée de Notre Dame d’Etel, une goélette France-Libre

Après 8 années de recherches, Ramine retrace la vie rocambolesque de la troisième goélette de l’Ecole Navale, ancienne goélette des Forces Navales Françaises Libres : Notre Dame d’Etel.


A l’aide de peintures, textes, documents anciens et plans, découvrez son histoire entre le Levant et le Ponant.

En collaboration avec Mickaël EYMANN, Natasha HANSON, Henry RANNOU et Eric PELLEAU



l'insigne de poitrine des FNFL appelé le cercueil par les 1er engagés dans la marine Gaulliste ( le perchoir fut nommer par les troupes engagées après le ralliement des anciennes forces vichystes )

ce modèle différent de nos précédents modèles est une fabrication de type "Firmin" (moins connu que la Maison Gaunt) attache type anglaise


Photo JM Bergougniou
“Notre-Dame d’Étel” est une goélette construite en Belgique au début du XXème siècle. Elle a été successivement bateau-pilote en mer du Nord, navire de pêche puis yacht privé en Méditerranée. Réquisitionnée par la Marine Nationale au déclenchement de la seconde Guerre Mondiale, elle est ensuite utilisée par les Forces navales françaises libres et patrouille au large du Liban. À la fin de la guerre, la goélette est rapatriée à Brest et devient navire-école.




Photo JM Bergougniou

Elle devient ensuite navire de pêche dans le Morbihan avant de devenir un yacht et naviguer en Méditerranée.
Son destin bascule au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Le bateau est alors réquisitionné comme patrouilleur de la Marine Nationale. Avant de passer aux Forces navales françaises libres qui en font le voilier le plus armé de tout le conflit pour des missions entre Beyrouth et Chypre.

Photo JM Bergougniou


Artiste brestois, Ramine embarque régulièrement à bord de bateau de la Marine Nationale. Au retour d’un embarquement, il a découvert l’existence de cette goélette de la Marine Nationale à laquelle il va consacrer huit ans de recherches.




Photo JM Bergougniou
Photo JM Bergougniou
Au-delà de cette histoire rocambolesque et passionnante, le livre de Râmine est un vrai bonheur grâce au don de conteur de l’artiste, à la richesse de la documentation et aux innombrables photos qu’il a rassemblées. Les clichés anciens cohabitent avec ses propres œuvres, peintes spécialement pour illustrer un récit qui n’oublie pas de nous faire le portrait des marins et des hommes de toute nationalité qui ont écrit l’histoire de Notre-Dame d’Étel. Livre d’histoire et carnet d’artiste, cet ouvrage atypique et foisonnant est le beau cadeau que nous fait un poète du pinceau !




Photo JM Bergougniou


Un seul livre à commander pour Noël? N'hésitez pas et commandez L'Odyssée de Notre Dame d'Etel  

soit

Chez l'auteur

https://www.ramine.com/

soit au Chasse-Marée

https://www.chasse-maree.com/boutique/l-odyssee-de-notre-dame-d-etel-une-goelette-france-libre-12217.html

17 novembre 2021

Livre et Mer 2021 Concarneau Bruno Blouch les Oubliés de Saint-Paul

 Livre et Mer 2021 Concarneau Bruno Blouch

Toujours dans la série "Belles rencontres" parlons de Bruno Blouch.

Artiste, fou d’actu, amoureux de Concarneau… Bruno Blouch est tout cela à la fois. Alors chaque jour, il porte un regard décalé sur sa ville et son port, qu’il aime tant.


Il est l’homme aux 365 visuels publiés par an sur internet. Surtout connu comme peintre, Bruno Blouch n’est pas que cela. Il est tellement plus. Un chroniqueur de sa ville, Concarneau, qu’il peint certes, mais croque aussi, dessine, met en couleurs, photographie. Avec humour et poésie. Avec bienveillance aussi, même si parfois, cela peut piquer un peu.


Contacté par l'association des Oubliés de Saint-Paul, il a immédiatement donné son accord pour réaliser la carte postale 2021. La sensibilité du peintre apparait dans la réalisation du cratère, la grosse pomme s'est transformée en coeur. Le coeur gros de ne pas être secourus, le coeur triste des familles pleurant leurs défunts, le coeur grand ouvert des membres de l'association qui désirent de les sortir de l'oubli, des artistes (Jean Lemonnier, Marie Détrée, Emmanuel Lepage, Bruno Blouch), des auteurs, des documentaristes qui nous accompagnent.

Le Télégramme 17-11-2021

 La table réservée à l'association des Oubliés de Saint-Paul - Bruno Blouch- Dominique Virlouvet - Maryvonne Tatéossian - photo JM Bergougniou


Bruno Blouch en dédicace  photo JM Bergougniou

Merci Bruno

https://www.ouest-france.fr/bretagne/concarneau-29900/concarneau-bruno-blouch-a-realise-une-carte-postale-pour-les-oublies-de-saint-paul-1837bbbe-46de-11ec-ac28-0bb94b895f88



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