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20 septembre 2021

Frégate ACONIT Mission MEDOR 2021 30 août 2021

Frégate ACONIT Mission MEDOR 2

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération CHAMMAL représente le volet français de l’opération internationale INHERENT RESOLVE (OIR) rassemblant 80 pays et organisations. En coordination avec le gouvernement irakien et les alliés de la France présents dans la zone, l’opération CHAMMAL apporte un soutien militaire aux forces locales engagées dans la lutte contre Daech sur leur territoire. La Coalition internationale adapte en permanence son dispositif au Levant et la France poursuit son effort dans la région car le combat contre le terrorisme continue. L’opération CHAMMAL se concentre désormais sur son pilier « appui » et compte 600 soldats insérés au sein des états-majors d’OIR ou sur les déploiements aériens et maritimes.

Le TàD V SPID 10009 ( FLF ACONIT) est apposé le 30-08-2021 sur l'enveloppe (pas sur le timbre)
Pour diverses raisons - absence de dépêches? Covid?
le pli n'est remis à SPID Roissy que le 14-09-2021


Le 5 août 2021, 
La Frégate de type La Fayette (FLF) Aconit a appareillé de son port base de Toulon en direction de la Méditerranée orientale (MEDOR) pour y conduire son second déploiement de l’année. Régénérée par un arrêt technique de trois mois, l’Aconit et son équipage ont rejoint pour la cinquième fois une zone d’opérations qu’ils connaissent bien, six mois à peine après l’avoir quittée. La FLF a succédé à la Frégate de défense aérienne (FDA) Forbin pour être placée en soutien direct de l’opération CHAMMAL, conduite par les armées françaises au Levant.


L’Aconit a ainsi mis le cap vers la Méditerranée orientale, pour remplir des objectifs dans de nombreux domaines : connaissance et maîtrise de l’espace aéromaritime, soutien à la lutte contre le terrorisme, coopération régionale ou encore affirmation de l’attachement de la France au respect du droit de la mer. La frégate Aconit patrouillera principalement dans le canal de Syrie. Elle restera, toutefois prête à répondre aux sollicitations du Commandant en chef pour la Méditerranée (CECMED), son contrôleur opérationnel, partout ailleurs en Mer Méditerranée.

Intervenant de manière autonome, la FLF participe, grâce à ses capteurs et à son détachement hélicoptère composé d’un Panther de la flottille 36F, à l’appréciation autonome de situation de la France dans une région sensible, fonction essentielle pour connaître et anticiper les évolutions des théâtres d’opérations et prévenir les atteintes au droit de la mer.

Durant sa patrouille, le bâtiment conduira plusieurs exercices de coopération avec les pays riverains afin de renforcer les liens et l’interopérabilité de la France avec ses alliés.


sources 


22 juillet 2021

Corvette ACONIT C65 frégate Brest Lanvéoc brise-lames

 Corvette ACONIT

La corvette Aconit a été armée pour essais le 21 novembre 1970 dans l’arsenal de Lorient où elle avait été mise sur cale le 2 mars 1968 et mise à l’eau le 7 mars 1970.

 Elle entreprendra ses premiers essais à la mer dans le courant de janvier 1971 et doit en principe rallier la flotte au premier semestre de 1972. L’Aconit qui est un escorteur à vocation anti-sous-marine (ASM), constitue le stade ultime d’évolution de la famille des escorteurs d’escadre conçus après la guerre en vue de missions anti-aériennes et ASM et depuis lors différenciés à la suite d’importantes refontes en escorteurs lance-missiles surface-air (T-47 Tartar) et en escorteurs ASM équipés des armes et moyens de détection les plus modernes (T-47 refondus ASM).

L’Aconit préfigure la série des trois corvettes type Tourville (C67) de 5 500 tonnes actuellement en construction au titre de la 2e loi de programme.

Ses caractéristiques sont les suivantes :

– déplacement à pleine charge : 3 600 t,
– dimensions : 127 m x 13,40 m x 5,05 m (p.c.),
– installation de stabilisation.


Son appareil propulsif très compact est entièrement télécommandé à partir d’un poste central. Il se compose de deux chaudières et d’un groupe de turbines développant une puissance de 27 200 CV sur l’hélice. La vitesse maximale sera de l’ordre de 27 nœuds (40 km/h) et la distance franchissable permise par la quantité de combustible embarque de 5 000 nautiques (9 260 km) à 18 nœuds.


L’armement de l’Aconit comprend :

– deux tourelles simples de 100 CA automatiques ;
– une rampe d’engins Malafon porteurs de torpilles ASM L4 autochercheuses (approvisionnement : 13 missiles) ;
– un mortier quadritube de 305 à chargement automatique d’une portée d’environ 3 000 m en version ASM et de 6 000 m en version tir contre la terre ;
– deux catapultes pour torpilles L5.

L’Aconit possède également les dispositifs les plus modernes de détection, d’exploitation et de transmission des informations tactiques, en particulier un radar de veille très élaboré, un sonar basse fréquence DUBV-23 omnidirectionnel en bulbe d’étrave, un sonar remorqué DUBV-43 et une centrale de traitement de l’information comprenant deux calculateurs arithmétiques.

Son équipage qui dispose d’un confort encore jamais atteint dans notre Marine sur un bâtiment de ce tonnage, comprend 22 officiers, 250 officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots.

Le nom de l’Aconit a été choisi en souvenir de la corvette des Forces françaises libres qui s’est illustrée pendant la dure bataille de l’Atlantique en coulant le 11 mai 1943 deux sous-marins allemands.
La coque de l'ex-frégate F65 Aconit servit de 1997 à 2014 de brise-lames à l'École navale de Lanvéoc (Finistère). En août 2014, la coque du brise-lames a quitté les lieux pour rejoindre l'arsenal de Brest et y être préparée pour son démantèlement, puis elle a rejoint le proche cimetière de Landévennec en novembre 2014. Le 21 novembre 2018, elle est partie en remorque pour le chantier Galloo de Gand en Belgique pour son démantèlement.

23 avril 2021

Frégate ACONIT Toulon FLF

Frégate ACONIT


La frégate Aconit est le quatrième bâtiment de classe La Fayette d'une série qui compte cinq unités (La Fayette, Surcouf, Courbet et le Guépratte) de la Marine nationale française. Son indicatif visuel est F713. Elle est parrainée par la ville de Chalon-sur-Saône. La frégate Aconit conserve les traditions de la corvette Aconit puis de la frégate Aconit (D609). Au titre de la première, son fanion est décoré de la croix de la Libération, de la Croix de guerre 1939-1945 et de la médaille de la Résistance.



Trois des cinq frégates de type La Fayette (FLF) subiront une refonte importante, conformément à la loi de programmation militaire et au plan Mercator. A compter de 2021, le La Fayette, le Courbet et l’Aconit profiteront d’une modernisation avancée de leurs équipements embarqués.

Une attention particulière sera donnée à l’évolution des systèmes informatiques et électroniques du bord, modernisant la commande de la propulsion et favorisant la numérisation ainsi que la connectivité des différents systèmes et senseurs du bord. Un point fort de cette refonte portera sur l’ajout d’un sonar de coque, dotant les trois FLF de capacités nouvelles de lutte sous la mer. L’armement devrait également profiter d’évolutions notables avec l’installation, par exemple d’un système de défense anti-aérien SADRAL armé de missiles Mistral, en remplacement du CROTALE actuel.

12 avril 2021

Frégate ACONIT MEDOR 2020 2021 Méditerranée orientale Egypte Grèce

Fregate ACONIT MEDOR

Après une escale de deux jours à Alexandrie, la Frégate Aconit débute l’activité de coopération opérationnelle MÉDUSA-10. Durant quatre jours, cinq pays vont conduire une série d’exercices couvrant les domaines aussi variés que l’amphibie, la lutte au-dessus de la surface, la lutte anti-sous-marine, ou la lutte contre les menaces asymétriques.



Cette activité MÉDUSA à dominante maritime et à laquelle Chypre, l’Égypte et la Grèce participent, se déroule à Alexandrie et au large des côtes égyptiennes du 30 novembre au 6 décembre. Elle vise à développer l’interopérabilité entre les marines participantes. Pour cette dixième édition, la France et les Émirats arabes unis ont été conviés et y participent pour la première fois.

Encore une enveloppe qui aura mis du temps.... le cachet TRODAT est en date du 12 février 2021... et la double oblitération flamme La Valette du Var du 7 avril 2021... La FREMM Auvergne est partie le 17-02-2021 pour relever l'Aconit...

 le courrier n'est donc pas revenu par une dépêche mais a été posté après le retour du bâtiment à Toulon. 

Covid? pas de dépêche? Charge du vaguemestre? Oubli?


photo Var-Matin


Ainsi, concourent à cet exercice le sous-marin Katsonis, les frégates Limnos et Themistokles et le bâtiment amphibie Chios pour la Grèce, la corvette Ioannides pour Chypre, le sous-marin S-41, le bâtiment amphibie Anouar El-Sadate, la frégate Alexandria et les corvettes El Fateh, Mahmoud Fahmy et Ali Gad pour l’Égypte.

Les Émirats arabes unis contribuent à cette activité par la mobilisation de la corvette Baynunah, la frégate Aconit, actuellement déployée en Méditerranée orientale représente quant à elle la France.

Ce type d’exercice permet de consolider la coordination entre des acteurs de nationalités différentes. Ces rencontres au-delà de développer la capacité des marines à travailler conjointement contribuent à la sécurité de la zone.



Le 17 février 2021, la frégate multi-missions (FREMM) Auvergne a appareillé depuis le port de Toulon pour un déploiement en Méditerranée orientale (MEDOR).

Ce déploiement couronne pour l’équipage de l’Auvergne un cycle dense de préparation opérationnelle. Depuis l’été 2020, les entraînements se sont enchaînés, individuels ou en force constituée, en particulier pendant les exercices GABIAN, DYNAMIC MARINER 2020 et ZEST.

photo Ministère de la défense EMA

Ce programme, mené à bien malgré les contraintes sanitaires, a permis à l’Auvergne d’éprouver l’ensemble de ses capacités et son organisation, depuis la lutte contre les menaces asymétriques jusqu’au tir de missile anti-aérien.

Lors de ce déploiement en Méditerranée orientale, l’Auvergne relèvera la frégate Aconit et assurera à la France une capacité autonome d’appréciation dans cette zone stratégique, tout en y marquant sa présence et sa volonté de contribuer à la stabilité régionale et au respect du droit de la mer. Ce déploiement constitue également un excellent vecteur de coopération permettant à la Marine nationale d’entretenir ses liens avec ses partenaires régionaux et les marines alliées à l’occasion d’escales et d’exercices.

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