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28 novembre 2022

Navire hôpital Sphinx guerre 1914 1918 Salonique Toulon Saint Nazaire

Navire hôpital Sphinx guerre 1914 1918 Salonique Toulon Saint Nazaire







Lancé le 12 mars 1914 aux Chantiers de la Loire à St Nazaire.


3ème d'une série de navires presque identiques, avec PAUL LECAT et ANDRE LEBON .

Remis le 25 septembre 1915 à la Marine Nationale pour servir de navire-hôpital de 940 lits, rôle qu'il joue pendant toute la guerre. 


En 1918, reconverti en paquebot civil, il assure le service d'Alexandrie jusqu'à la mise en service du CHAMPOLLION et du MARIETTE PACHA.





Passe ensuite sur la ligne circulaire de Méditerranée du Nord, avec quelques voyages vers l'Extrême Orient, jusqu'en 1932.


A cette date, il est reconverti pour la chauffe au mazout, grâce aux chaudières presque neuves de l'AMAZONE (II), qui vient d'être démoli à La Seyne.

A partir de 1933, il passe sur l'Extrême Orient.

En 1939, il est à nouveau converti en navire-hôpital de 637 lits. Sert d'hôpital flottant à Scapa Flow et en Norvège, puis à Oran en juillet 40.

En Septembre 1940, il embarque à Liverpool les blessés français de la Campagne des Flandres et de Narvik, et les rapatrie à Marseille, puis en 1941, participe au rapatriement des malades et blessés de Syrie entre Beyrouth et Marseille. Désarmé fin 1941 à Marseille, l'équipage est débarqué en mai 1943. Il est alors conduit à Gênes, et rebaptisé SUBIACO, il finira dans un bombardement américain le 5 janvier 1944.



Aux Dardanelles 


Ces derniers (les navires hôpitaux) mouillaient très près de la côte, à la sortie de la presqu'île au cap Helles, des barges, avec malades et blessés, venaient de la plage où un hôpital de campagne de l'Armée de Terre était installé. Elles se mettaient à couple du navire-hôpital et les malades sur brancard étaient rapidement montés. Les interventions chirurgicales urgentes commençaient aussitôt. Lorsque le navire avait fait son plein de blessés et malades (environ 500 hommes), il appareillait pour la métropole (Toulon surtout ou Marseille), en passant quelques fois par Moudros pour prendre les malades ou blessés légers qui y avaient été transportés par des petits cargos. 

Les soins nécessaires étaient évidemment continués à bord pendant le voyage qui durait 4 ou 5 jours. À l'arrivée à Toulon, malades et blessés étaient rapidement transportés vers toutes les structures hospitalières de Toulon. Parmi ces navires-hôpitaux, citons le Bien-Hoa, le Doukala, le Canada dont on a vu le rôle pour les rescapés du cuirassé Bouvet, le Charles Roux, le Duguay-Trouin, le Vinh-Long et le Shamrock.



A bord d'un Navire hôpital


A bord d'un


Saint-Nazaire, 30 octobre 1915
 (De notre correspondant particulier).

Quelques jours avant le départ de Saint-Nazaire du paquebot « Sphinx », le 20 septembre, au cours d'une visite amicale que nous faisions à M. Clément Dunon, l'honorable agent principal des Messageries Maritimes, nous fûmes présenté à M. le commandant Goubault, l'un des plus anciens et aussi des plus distingués capitaines de la Compagnie.


Journal de bord du Sphinx

Rien de plus facile , nous répondait le commandant au désir que nous manifestons de visiter le nouveau paquebot que les Messageries Maritimes viennent de confier à son habile direction.
Je vais à bord, ajoutait-il, et vous y emmène. Mais souffrez que je vous impose une vous ne relaterez votre visite que le iour où vous apprendrez notre arrivée à Toulon. Je n'ai nul Besoin d'insister près de venus sur les raisons majeures qui, en temps de guerre, me dictent cette mesure de prudence..Quelques instants après, en compagnie de M. le commandant Goubault, nous nous acheminions vers Penhouet, où dans la forme de radoub n° 1, se trouvait encore le paquebot Sphinx.

LES PREPARATIFS DU DEPART

Journal de bord du Sphinx

Les vannes du bateau-porte sont ouvertes l'eau des bassins commence à envahir la cale. où sur ses tins repose l'énorme masse de 151 mètres de longueur et de 10.600 tonneaux de jauge brute. Tout à l'heure, quand, notre visite achevée, nous descendrons à bord. le paquebot flottera, prêt à prendre le large. Du quai, nous admirons les lignes élégantes du bâtiment, dont la carène, recouverte d'une fraîche peinture blanche, fait mieux encore ressortir la forme élancée. Si l'on n'avait eu soin de tracer de larges croix rouges de la convention de Genève, sur la coque au maitre-couple et sur les cheminées. l'illusion serait complète on se croirait devant un de ces yachts, destinés aux excursions des chefs d'Etats, ou construits nour satisfaire les royales fantaisies d'un richissime américain.


Nous montons la passerelle. Nous voici à la coupée. Sur tous les ponts, au-dessus et au-dessous l'animation est grande, l'activité intense. Des marins, des ouvrières vont et viennent en tous sens. Pendant que les uns, sous la direction de M. Nicol, ingénieur aux chantiers de la Loire, terminent en toute hâte les derniers travaux, ou donnent une dernière couche de peinture, les autres, obéissant aux ordres de M. Ramet, capitaine d'armement, embarquent de lourdes caisses de médicaments et de literie. que transbordent, des quais dans les cales. les huit grues électriques tournantes du bord.

Nous suivons M. Goubault, qui nous conduit ils sont situés sur le pont F le pont le plus élevé orès de la chambre de barre et de la cabine de la télégraphie sans fil. Sur ce pont, se trouvent également les logements d'une partie de l'état-major second-capitaine, 1er, et 2e lieutenants et sont installés les dix-huit canots de sauvetage.

A peine sommes-nous rentrés dans le petit salon du commandant, qu'une sonnerie électrioue résonne, c'est le téléphone. On sait crue le commandant est arrivé. On le demande Dour résoudre une question en suspens. M. Goubault juge sa présence indispensable. Il s'excuse de ne pouvoir lui-même nous guider à travers sa ville flottante, et nous confie à M. Galen. son premier lieutenant.


canon armant le Sphinx




Avant d'aller plus loin dans ce récit. qu'il nous soit permis de remercier M. Galen de sa courtoisie et de son obligeance il fut un parfait cirérone.

Après un coup d'œil aux logements des officiers. où, au passage, nous saluons le second capitaine. M. Cateilano, occupé à ranger les cartes marines, nous descendons au pont 111 nous faut ici ouvrir une parenthèse. A bord du « Sphinx les six ponts habités sont désignés par les six premières lettres de l'alphabet. Le pont A est le pont le plus bas et la font F. le plus élevé.
Les constructions s'élevant sur le pont E sont à l'avant, les salons de lecture et de conversation des premières classes à l'arrière. le fumoir des premières classes. Ce fumoir se continue sur l'arrière par une terrasse de café bien abritée du vent de mer et des embruns. Le reste du pont constitue une vaste promenade pour les passagers.



Nous nous attendions à admirer l'agencement de ces locaux de réunion, dont on nous avait vanté le luxe et le confort Nous sommes un peu déçus. Les frises, les peintures d'art et jusqu'aux glaces, tout est recouvert d'immenses panneaux. Nous sommes ici dans des salles d'hôpital. et rien de plus. Des lits du modèle en usage dans nos formations sanitaires sont disposés en lignes dans toutes ces salles. Exception a été faite. cependant, pour le fumoir, oui a été converti en salle à manger. C'est là que les aumôniers, les majors et le haut personnel militaire et civil se réuniront à l'heure des repas.

Nous descendons d'un étage par le grand escalier. L'ascenseur est là auprès, il jouera demain un grand rôle pour le transport des malades et des blessés.

Sur le pont D s'ouvrent 35 cabines de première classe à une ou deux couchettes, formant un roof en retrait sur la muraille extérieure du navire. Ce roof est entouré d'un promonoir.

Toutes ces cabines, comme celles que nous verrons tout à l'heure, sont disposées à recevoir nos chers blessés sauf quelques-unes qui sont réservées aux aumôniers et au médecin-chef. Disons à ce propos, qu'il se trouvera à bord trois aumôniers un aumônier catholique, un protestant et un mufti, huit médecins-majors et un pharmacien. Le service sanitaire sera en outre assuré par un maître-infirmier, deux seconds-maîtres et 15 infirmiers.

L'avant de ce même pont D, séparé à l'arrière par une cloison, présente un espace libre d'une certaine étendue, qui sera mis comme le promenoir, à la disposition des blessés non couchés. Nos soldats, on le voit, auront à bord non seulement tous les soins lue nécessitera leur état, mais aussi tout le confort, dont auraient joui les passagers ordinaires. Ce confort sera pour leur santé un précieux adjuvant.

Nous voici au quatrième pont, le pont C. Comme tous les autres ponts, il a sa salle l'opérations et ses salles de bain. Ici nous Pouvons la salle de radiographie, la pharmacie et le bureau des approvisionnements. Ce pont comporte en outre 16 cabines à une seule couchette et 27 cabines à deux ou trois couchettes. M. Galen nous fait remarquer quelques détails dans l'installation d'abord toutes les glaces des chambres, comme celles des salles, voire même celles des toilettes et ses lavabos, sont recouvertes d'une boiserie. II ne faut pas que les blessés puissent se voir cela s'explique tout seul il y a là une question d'humanité. Toutes les serrures des portes des cabines ont été enlevées, afin de permettre aux infirmiers d'entrer sans le secours du malade. Du reste à chaque lit se trouve le bouton d'une sonnerie qui est placée à l'infirmerie. Ces détails prouvent que rien n'a été négligé même dans les petites choses, pour le bien-être et la tranquilité morale de nos chers petits soldats.

A l'avant du pont C se trouvent les installations des troisièmes classes. Toutes les cabines de deuxième classe au total 36 et 37 cabines de première classe à une et trois places s'ouvrent sur le centre-arrière du pont B.


Rapidement nous passons au pont A. Il est réservé au restaurant. C'est là que sont placées les salles à manger des trois classes, avec leurs offices. Tous ces locaux, comme on le pense, sont convertis aujourd'hui en salles d'hôpital et contiennent de nombreux lits.

Au centre, nous traversons les vastes cuisines, et non loin les chambres frigorifiques. Quelques pas plus loin, l'entrée des machines, sur lesquelles nous jetons un coup d'oeil. Le temps de serrer la main dn chef mécanicien. M. Ferrières. qui surveille les derniers préparatifs, et nous remontons sur le pont E, près de la coupée.
M. Galen, avant de nous laisser partir, veut bien nous donner encore quelques détails techniques sur ce bâtiment aui réalise le type de l'hôpital idéal flottant. Afin de ne pas allonger la longueur de cet article, disons succinctement que les deux machines à triple expansion. qui donneront aux essais une vitesse de 18 à 19 noeuds, ont une force totale de 10.000 chevaux. Le personnel de la machine se compose de 95 hommes. Le personnel du pont comprend 25 hommes, officiers compris.

LE SPHINX A TOULON
Nous n'avons pas d'images de l'arrivée du Sphinx à Toulon mais des images de l'arrivée du France et du Tchad

Arrivée de malades et de blessés à Toulon et transfert vers les hôpitaux

Nous avons tenu rigoureusement la parole donnée a l'honorable commandant En effet nous apprenions qu'après une traversée heureuse, le Sphinx est arrivé mercredi soir à Toulon. Il va continuer ses essais et. aussi tôt après, le paquebot accomplira sa mission humanitaire dans les Dardanelles.

Toulon. Malades transportés dans les autos. 4-8-16.

Toulon. Dames de la Croix Rouge débarquant pour attendre le navire hôpital. 4 août 16.


Toulon. Dames de la Coix-Rouge et personnel médical


Toulon. Train sanitaire. La cuisine.

Toulon. Montée des malades dans le train sanitaire

Toulon. Malades soignés dans les voitures d'ambulance.



Toulon. Triage des blessés du navire hôpital "Le Tchad". 4 août 1916.


Toulon. Malades transportés du navire hôpital La France sur le remorqueur "hirondelle"



Toulon. Navire hôpital La France.
L'hirondelle chargée de troupes part pour l'hôpital Saint-Mandrier.

A l'excellent commandant Gonbault au lieutenant Galen, qui nous pilota si aimablement. à tout l'équipage et au personnel médical, nous souhaitons d'heureuses traversées et nous leur adressons nos sentiments de profonde reconnaissance pour tout le bien qu'ils feront à nos héroïques blessés.

Images arrivée à Toulon 
: Amédée Alphonse Eywinger

05 mars 2022

Aviation maritime Salonique 1917 MEDIT.D



Aviation maritime Salonique 1917

Entre 1914 et 1918, plus de quatre milliards de lettres et de cartes postales ont été acheminées par la Poste. 

 

La rive occidentale du Bosphore est armée de nombreux forts ottomans : le fort de Seddul-Bahr et la batterie Erteroul, et sur la rive orientale, le fort de Koum-Kaleh et les batteries de la pointe de Kephez et de Tchanak. Des pièces d’artillerie arment ces défenses. Le premier Lord de l’amirauté, Winston Churchill, affirme que ces défenses peuvent être neutralisées par une concentration d’artillerie navale.

Les Allemands réussissent à faire venir plusieurs sous-marins à travers la Méditerranée. Le Saphir, le Mariotte, le Turquoise français ainsi que le Triumph et le Majestic anglais en sont victimes.



Les principales missions de l’Aviation Maritime sont : surveillance des accès aux ports, escortes de convois, reconnaissances, recherches des mines et lutte anti-sous-marine.

Salonique - Il existe un quartier dans le centre de Thessalonique nommé quartier franc, il rappelle son passé multiethnique pendant l’occupation ottomane vers la fin du 19ème siècle et les premières décennies après sa libération (1912), jusqu'au grand incendie en 1917, qui a brulé à peu près tout le centre de la ville. Le quartier franc ou Fragogeitonia, en grec, était habité, à l’époque, surtout par les 6.500 Européens de la ville et par la très peuplée communauté juive. Le photographe et éditeur de cartes postales Albert Barzelaï y était installé.

Au début de la guerre, rien n'a été prévu pour le transport du courrier vers les marins en opérations. Le ministère de la marine prévient celui du commerce et de la poste des mouvements des bâtiments. Le courrier est alors acheminé par la poste civile. Dans le cas d’une escale à l’étranger, le courrier passe par le bureau de PARIS ETRANGER ou le bureau centralisateur de Marseille. Le service des postes navales est véritablement créé durant la Première Guerre mondiale en 1916 sous l’appellation « Postes Navales en Méditerranée » pour desservir les Dardanelles.


En novembre 1914, deux croiseurs, l’Italia et le Numidia, anciens paquebots réquisitionnés, sont armés comme bâtiments de la Poste Navale. Le Numidia (1914-1918) est un paquebot mixte de la Compagnie Marseillaise de Navigation à Vapeur (ex Cie Fraissinet) . Il remplaçe le Corte II en novembre 1914, et est sorti du service en 1918. 


L’Italia (1914-1917) est un paquebot de la même compagnie. Il remplaçe le Liamone. Le 30 mai 1917 il est torpillé en Mer Adriatique à 46 milles dans le SE de Santa Maria de Leuca, par le sous-marin autrichien KuK U-4.

Pour assurer ces missions, les côtes océaniques et méditerranéennes sont couvertes par trente-cinq CAM (Centre d’Aviation Maritime) rassemblant chacun une douzaine d’hydravions et trente Postes de Combat (détachés des Centres), plus des Centres de Relâche non occupés en permanence.


-Aviation - Centre d'aviation à Salonique avec annexe à Cassandre chargé de la Surveillance du Golfe et de ses abords,
Le commandant de la 5ème escadrille exerce le commandement supérieur des patrouilles de Salonique , groupement tactique qui comprend les unités flottantes, sous marines ou aériennes affectées à titre permanent et temporaire à l'action contre les sous-marins (ordre 03 bis 20 septembre 1917.)

Lors de sa création le 1er janvier 1916, le centre avait pour appellation centre des Dardanelles-Salonique. Il devient centre d'aviation maritime de Salonique le 4 juin 1917. 

TàD Type 04 Postes Navales - cercle plein caractères bâtons - Le bureau ouvre le 15 mars 1916 et ferme le 15 août 1919


Lz centre est commandé successivement :
- du 1er janvier 1916 au 1er février 1916 : lieutenant de vaisseau Thierry,
- du 1er février 1916 au 24 mars 1916 : lieutenant de vaisseau Larrouy,
- du 24 mars 1916 au 6 février 1917 : lieutenant de vaisseau Cintré,
- du 6 février 1917 au 12 février 1917 : lieutenant de vaisseau Le Franc (accidenté et rapatrié),
- du 12 février 1917 au 23 avril 1917 : enseigne de vaisseau Rousselin, commandant par interim,
- du 23 avril 1917 au 20 novembre 1918 : lieutenant de vaisseau de Prunières,
- du 20 novembre 1918 au 1er mai 1919 (date de sa dissolution) : lieutenant de vaisseau de réserve Darchis de Lantier.



Source :
Aux Marins

Les commandements de l'aéronautique navale (1912 - 2000) par le major (R) Desgouttes (ARDHAN - Janvier 2001).

https://journals.openedition.org/cdlm/5498

26 février 2022

Contre torpilleur Bombarde Salonique Censure 1918 transport de troupe amiral Magon torpillage

Contre torpilleur Bombarde Salonique Censure 1918


Dépêche de Brest 27-6-1903

 6 décembre 1901 : mis en chantier aux Forges et Chantiers de la Méditerranée, à Graville
- 26 juin 1903 : lancement
- août-novembre 1903 : essais à Cherbourg
- 26 novembre 1903 : 1er armement




- novembre 1903-décembre 1908 : Escadre du Nord
- 1907-1908 : détaché sur les côtes du Maroc
- décembre 1908-septembre 1909 : en réserve et en réparation à Brest
- août 1910 : équipé en dragueur léger
- 1910 : 1ère Flottille des Torpilleurs de l'Océan à Brest, puis 3e Escadre, 3e Escadrille de Torpilleurs d'Escadre
- août 1914 : 2e Escadre Légère, 3e Escadrille de Torpilleurs d'Escadre à Brest




la croix des marins 12-7-1903




La lettre est partie de Toulon le 5 mars 1918 est passée par le bureau Trésor et Postes (non identifié)  le 20 mars 1918
Le courrier est ouvert par la censure italienne 'bureau 41) La lettre est refermée avec une bande papier CENSURA VERIFICATO




BOMBARDE Contre-torpilleur

Symbole de coque : B (1904), BO (1912)

- 1916 : reste dans le Nord
- 1917-1918 : Méditerranée, 10e Escadrille de Contre-Torpilleurs à Salonique (Division de Salonique au 01.07.1918)
- 25.05.1917: est à Milo, indisponible, avec Baliste et Carabine. A la même date, Fauconneau est lui aussi indisponible à Salamine. Flamberge est en réparations à Toulon depuis le 28 avril. Seul CT (ou torpilleur d'escadre) disponible de la 10e Escadrille de torpilleurs, le Sabre assure la surveillance du golfe de Corinthe
- 10 mai 1920 : rayé des listes
- 20 avril 1921 : coque vendue pour démolition à Rochefort.


Après  l'occupation  de  la Serbie  et de  l'Albanie  par  les  troupes  allemandes et  austro-hongroises,  les  nations  alliées (France, Grande-Bretagne,  Serbie, Grèce et  Italie)  décident de  maintenir un front solide  aux frontières  nord  de  la  Grèce, plus  précisément  sur  le  golfe  de Salonique.  

L'approvisionnement de ce corps expéditionnaire ne va pas sans poser de problèmes. Au travers d'une chaîne logistique lente et complexe, il faut importer de France du matériel pour Salonique, dans un contexte politique devenu plus que difficile, (batailles de Verdun, de la Somme, du Chemin des Dames). La route à travers la Méditerranée jusqu'à Salonique, n'est pas non plus dénuée de risques, le voyage d'une durée d'environ 8 jours se déroulant le plus souvent sous la menace omniprésente des mines et des sous-marins.

L'amiral Magon devait disparaître neuf minutes après avoir été frappé, mais pendant les dernières minutes, la gîte était tellement grande qu'il était impossible de se tenir debout sur le pont, toutes les opérations de sauvetage ont donc du être exécutées avec une grand rapidité. Pas un homme n'a perdu son sang-froid, pas un cri n'a été proféré, pas une bousculade n'a eu lieu.
  lieutenant  colonel  Freydemberg  commandant  le  40e  régiment  d'infanterie



25.01.1917 : torpillé et coulé à 11h10 lors d’une traversée Marseille – Salonique (Cdt Lenormand) par le sous-marin U 39 avec 900 hommes du 40ème RI à 135 milles du Cap Matapan (160 milles dans l’Ouest de Cerigotto).

Il sombre en 10 minutes. Le nombre exact de victimes serait de 211. L'U 39 était alors commandé par le Kplt Walter Forstmann. Les 809 rescapés sont recueillis par l’ARC et la BOMBARDE de la Marine Nationale.

La Guerre Mondiale (Genève)  1er février 1917 


Le 
lieutenant de vaisseau Aimé Andéol GARNIER prit le commandement du torpilleur d’escadre Bombarde le 15 juillet 1915 au Havre, bassin de la Citadelle (Cf. Rapport de prise de commandement en date du 3 août 1915, in Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 55, p. num. 712 et 713).

Article du Nouvelliste du Morbihan N°151 du 27 juin 1915 - Rubrique Chronique Maritime 

01 juin 2021

la Poste navale et le corps expéditionnaire Orient Salonique paquebot Gascogne 1916 Medit. D

la Poste navale et le corps expéditionnaire

Salonique 1916


Où il va être question du corps expéditionnaire à Salonique, du paquebot le Gascogne et de la Poste navale. Dans un mémoire de l'école de guerre navale 1923 par le L.V Peyronnet. Le secret est levé.






En mars 1916 les équipes de marins, affectées au service des déchargements à Salonique, sont logées à bord du bâtiment central "Gascogne"

Les Marins de la. D. P. qui ne vivent pas sur les caboteurs, remorqueurs ou autres bâtiments de servitude sont logés à terre où ils constituent le "Détachement de la D.P
Leur casernement a été construit dès le début de l'arrivée des Alliés à Salonique, dans le voisinage immédiat des quais du port





08.1914 : le paquebot La Gascogne est transformé en croiseur auxiliaire, puis déréquisitionné
1915 : le paquebot effectue trois voyages sur New York pour le compte de la Compagnie Générale Transatlantique
10.09.1915 : réquisitionné à nouveau, est utilisé, de nouveau sous les couleurs de la Compagnie Sud-Atlantique, comme navire-dépôt et navire-atelier à Salonique
04.11.1916 : déréquisitionné

 




Le 22 mai 1916 le Département décide, dans un but d'économie, de rendre la Gascogne à ses armateurs et invite le C.A Commandant la Division des Bases à chercher un nouveau logement pour le personnel des équipes de déchargements


L'amiral Salaün porte son choix sur une vieille caserne grecque voisine du port. Les travaux de réparation, de nettoyage et d'installation du casernement sont entrepris en juillet et activement poursuivis.


Le 3 août, un Ordre de la Division fixe l'effectif du Détachement des bâtiments de servitude des Bases qui sont loger dans la caserne : L'effectif sera de 758 hommes

En juin 1915, Henri Salaün est promu contre-amiral et préside la commission des essais des bâtiments de la flotte. Il commande à partir de mars 1916 la division des bases du corps expéditionnaire d'Orient, et organise le ravitaillement de l'Armée d'Orient, ainsi que la lutte contre les sous-marins en Méditerranée orientale ; il est cité à l'ordre de l'Armée.

Il comprendra 


- le personnel du service intérieur du casernement,
- le personnel des escouades de déchargements (40 escouades de 15 matelots).
- le personnel du service des charbonnages,
- le personnel du service postal -Le bureau de la Poste navale avait été ouvert à bord de la Gascogne le 1er avril 1916
Le 6 août un Lieutenant de Vaisseau prend le commandement du casernement qui reçoit le nom de Caserne. Bouvet
 le 19 août un premier détachement s'installe dans la caserne. D'autres détachements débarquent successivement de la Gascogne les jours suivants et la totalité du personnel est Installée le 24 août.

A la même date, le service de la poste navale commence à fonctionner à terre dans un local de la caserne.

Le 25 août la Gascogne quitte Salonique..


Installés dans des conditions convenables tant au point de vue des commodités de.l'existence que de l'hygiène, les marins retrouvent mieux dans leur nouveau casernement que sur la Gascogne qui était littéralement encombrée, et la Marine économise 1'entretien extrêmement onéreux et la location de ce paquebot. 

En mars 1916 1'effectif des marins logés à bord de la Gascogne et participant aux opérations de déchargement et de ravitaillement de la base principale de SaIonique est d'environ 2.000 hommes

Le 1er Octobre 1916, l'effectif des équipages des caboteurs est de 328 marins ; celui des remorqueurs est de 315 hommes.

Les autres services de la D.P. armements de canots à vapeur, des autobus, des pinasses, des gabares, des chalands divers, services des quais et des appointements) occupent 626 marins-



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