10 mars 2021

TAAF Terre Adélie Concordia Raid 6-12-2020

TAAF Terre Adélie Concordia Raid 6-12-2020



Le raid permet le ravitaillement depuis la côte de la station Concordia. Un convoi type est composé de 2 engins de nivelage et de 6 à 8 tracteurs qui tirent les charges: containers et citernes, répartis sur une vingtaine de traineaux.

L’équipage comprend 9 à 10 personnes dont un médecin. 2 caravanes spécialement étudiées apportent confort et sécurité durant ces traversées qui, aller-retour, durent entre 20 et 25 jours.


Le module vie comprend les couchettes, l’infirmerie, le local radio, la cuisine et la salle à manger.

Le module énergie abrite le générateur, l’atelier, la production d’eau, les sanitaires. Le générateur alimente les caravanes et maintient en température les moteurs des tracteurs pendant des arrêts.
Le module magasin contient le ravitaillement et les pièces de rechange

sources

https://www.institut-polaire.fr/ipev/infrastructures/les-bases/le-raid/

Emmanuel et François Le Page La Lune est blanche

L'Astrolabe Dumont d'Urville Terre-Adélie 2021 rotation R2 Marine nationale TAAF IPEV

L'Astrolabe Dumont d'Urville Terre-Adélie 2021 rotation R2 

La station Dumont d’Urville est située sur l’île des Pétrels, dans l’archipel de Pointe Géologie, à 5 km du continent. La gestion fonctionnelle de la station Dumont d’Urville et la conduite des projets de recherche sont assurées par l’Institut polaire français. À Concordia, ces responsabilités sont partagées avec le PNRA. Les Taaf conservent à Dumont d’Urville, la souveraineté et la responsabilité des missions de service public (radio, médecine…).
Quelques plis retardataires de R2 à Dumont d'Urville

La superficie totale des bâtiments représente environ 5.000 m². Pendant l’hivernage (mars à novembre), la station héberge entre 20 et 30 personnes réparties entre les services généraux et les services scientifiques assurant l’acquisition de données pour les laboratoires français impliqués dans les programmes polaires.


Il s’agit d’un véritable observatoire scientifique comprenant une cinquantaine d’installations, avec ses lieux de vie : logements, réfectoire, cuisine, bibliothèque, hôpital ; ses laboratoires de biologie, géophysique, météo… ses locaux techniques : centrale électrique, ateliers, garages. Ces installations sont adaptées aux conditions locales : températures variant de 0°C à -35°C, blizzard, longues nuits polaires, vents pouvant dépasser les 300 km/h.

La production électrique (90 à 100 kWh de consommation moyenne) est actuellement assurée par des 3 groupes électrogènes Diesel.


L’eau sanitaire est produite par un distillateur à eau de mer utilisant la chaleur issue des circuits de refroidissement de la centrale électrique. Les volumes moyens produits sont de 5.500 L/jour en été. Il est prévu qu’une partie du chauffage collectif soit également alimenté par co-generation.

Le traitement des déchets est une préoccupation importante. Elle correspond à une volonté internationale de réduire l’impact de la présence humaine sur le continent Antarctique. L’effort porte sur la réduction des volumes à traiter, la mise au point de procédures de tri et de méthodes de stockage, Le rapatriement des déchets est compliqué.


L’installation annexe Robert Guillard de Cap Prud’homme, située sur le continent à 5km de l’île des Pétrels, est dédiée à l’organisation des convois terrestres (raids) qui ravitaillent la station franco-italienne Concordia située à 1100 km à l’intérieur du continent.

sources :

V 10477Frégate Lafayette MEDOR 2020MEDOR. Trois navires et deux avions français pour surveiller du coin de l’œil la Turquie V 10477

Frégate Lafayette MEDOR 2020

Le 10 novembre, la frégate La Fayette a passé le témoin à la frégate Aconit au terme d’un déploiement de plus de 100 jours en Méditerranée orientale.

V SPID 10477 (Jonquille) et non La Fayette 



Au cours de cette mission, la frégate La Fayette a apporté à la France un moyen d’appréciation autonome de situation et de coopération militaire avec ses principaux partenaires stratégiques, dans le contexte de l’amplification des tensions régionales liées à la délimitation des zones de souveraineté maritime.

Après un début de mission marqué par l’explosion du 4 août qui a dévasté le port de Beyrouth et les manœuvres réalisées avec le Porte-hélicoptère amphibie (PHA) Tonnerre en soutien à l’opération AMITIE, le La Fayette a assuré le commandement tactique de l’exercice EUNOMIA. Fruit de l’initiative quadripartite, cet exercice a permis de regrouper des aéronefs et unités navales de Grèce, de la république de Chypre et d’Italie autour de la France en affirmation de leur attachement indéfectible au respect du droit maritime international dans la zone économique exclusive chypriote.


Plusieurs autres coopérations ont ensuite été conduites par la frégate La Fayette dans le cadre d’interactions multilatérales. L’exercice de recherche et sauvetage NEMESIS conduit le 14 octobre dernier en témoigne. Il a impliqué les marines grecques, chypriotes et britanniques en liaison avec le centre de coordination en mer (JRCC) de Larnaca. Un exercice aéromaritime a également été réalisées avec les Forces armées libanaises (FAL) le 26 octobre au large de Beyrouth. Deux patrouilleurs libanais et une patrouille de Super Tucano de l’armée de l’Air libanaise ont participé.

Lors de son déploiement le La Fayette a contribué à la préservation de la liberté de navigation en eaux internationales. Trois Surface Action Group ont ainsi été successivement conduits avec la Frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville le 27 septembre, avec la Frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart les 28 et 29 octobre, ou encore avec la Frégate de défense aérienne (FDA) Forbin du 8 au 10 novembre en Méditerranée orientale.

V

éritable défi pour l’équipage en raison de l’aggravation de la pandémie de COVID-19 en Europe et au proche orient, ce déploiement s’est accompagné de mesures sanitaires strictes : quatorzaine à domicile, test de tout l’équipage avant départ, maintien d’une posture sanitaire renforcée. Pour préserver la capacité opérationnelle du bâtiment, les quartiers libres de l’équipage ont donc été agrémentés d’activités de loisirs et de cohésion lors des escales sans permissionnaires tout en maintenant l’application de mesures d’hygiène et de protocoles sanitaires stricts en cas d’interaction avec l’extérieur.

Instrument de coopération et de soutien de la posture française, la frégate La Fayette aura donc permis d’apporter pendant plus de 3 mois un éclairage sur une zone foulée par plusieurs compétiteurs stratégiques et soumise à de forts enjeux sécuritaires.


MEDOR. Trois navires et deux avions français pour surveiller du coin de l’œil la Turquie



Le groupe d’action de surface (‘surface action group’ ou SAG) est composé de trois frégates qui ont convergé au retour d’opération : la frégate légère furtive FLF La Fayette (F-710) (qui revient de l’opération Chammal, déployée en Syrie-Iraq contre les groupes terroristes de l’État islamique), la frégate anti sous-marine FASM Latouche-Tréville (D-646), qui vient d’achever son mandat au sein de l’opération maritime de l’UE (EUNAVOR Med Irini), la frégate de défense aérienne FDA Forbin (D-620) qui assure le commandement du groupe.

… et deux avions


Deux moyens aériens viennent en appui de ce groupe : un avion de patrouille maritime Atlantique 2, actuellement déployé à La Sude (Grèce) et un avion de surveillance aérienne E3-F Awacs de l’armée de l’air.

La combinaison des capteurs

Aux navires d’établir tout d’abord « la situation tactique aéromaritime ». Aux moyens aériens « d’étendre la zone couverte » et, avec la diversité des capteurs, de « consolider la caractérisation des activités dans la zone ». Plusieurs vols des hélicoptères de bord — le NH90 du Forbin (qui appartient à la patrouille 31F) et Panther du La Fayette (qui appartient à la patrouille 36F) ont eu lieu.

Objectif : surveiller et dissuader…

L’objectif est triple selon l’état-major des armées : 1. « Améliorer l’appréciation autonome » de situation dans ce « théâtre vaste » qui revêt « une importance stratégique certaine », 2. Manifester « de façon ostensible la présence de la France » dans la zone et son « attachement au respect de la liberté de navigation », 3. Être prêt à intervenir « de manière effective en cas de violation du droit international ».

La Turquie dans le viseur


La cible n’est pas indiquée. Mais elle est très claire : c’est la Turquie et ses forages dans les zones maritimes grecque ou chypriote. Ankara a ainsi émis, fin octobre, un nouveau message de navigation (Navtex), prolongeant l’action de ses trois navires de forage et de recherche sismographique : Oruc Reis, Ataman et Cengizhan. Ce sous protection militaire. La marine et l’aviation turque ont aussi entamé un exercice début novembre dans la zone (avec la marine américaine), dénommé ‘Blue Whale 2020’.

Un effet d’entraînement

Il ne faut nier non plus que cette présence aéronavale a aussi valeur d’entraînement pour les équipages dans des opérations de surveillance aéromaritimes (1). Cela permet de tester la « réactivité » des forces et la bonne coordination entre les moyens aériens et maritimes, mais aussi de vérifier la bonne « agrégation des différents moyens et leur connectivité immédiates ».

(Nicolas Gros-Verheyde)
Un vecteur de présence internationale qui est appelé à se développer. La plupart des opérations multinationales aujourd’hui sont de ce type que ce soit au sein d’EUNAVFOR Med Irini ou de EMASOH

sources :


09 mars 2021

La Marine française et la guerre d'Espagne 1936 - 1939 mouilleur de mines Emile Bertin réfugies Brest suite

La Marine française et la guerre d'Espagne 1936 - 1939 mouilleur de mines Emile Bertin





L'Ouest-Eclair 30-7-1936

FINISTÈRE LA REVOLUTION ESPAGNOLE



Le croiseur « Emile-Bertin » a rapatrié à Brest dix-neuf réfugiés

Brest, le 29 juillet. (De notre rédaction)

Le croiseur mouilleur de mines Emile Bertin, portant la marque du contre-amiral Duplat, commandant le groupe de contre-torpilleurs de la deuxième escadre, est arrivé hier à 16 heures, à Brest, et il s'est amarré en rade-abri à son poste d'embossage habituel. Il était au nombre des bâtiments envoyés par le gouvernement français dans différents ports d'Fspagne pour rapatrier les ressortissants français et étrangers qui voulaient fuir la révolution.

L'Emile Bertin a ainsi fait successivement escale à Bilbao, Santander et Gijon, le 25 juillet; Las Arenas, le 26; La Corogne et Vigo, le 27.




Dès son arrivée en rade de Brest, M. Jacques-Henry, sous-préfet; M. Lucien, adjoint au maire; M. Hornez, commissaire spécial; M. Darey, commissaire central; M. Poggioli, capitaine de santé maritime, et deux inspecteurs de la police spéciale embarquèrent au pont Gueydon sur le remorqueur Victoire qui les conduisit à bord du croiseur. Ces différentes personnalités prirent contact avec le contre-amiral Duplat et le capitaine de vaisseau Tavera. commandant l'Emile Bertin, ainsi qu'avec les dix-neuf personnes que le bâtiment rapatriait et parmi lesquelles se trouvaient plusieurs femmes et enfants.


Après avoir rempli les formalités légales et avoir pris congé de l'état-major du bord, qu'ils remercièrent de son excellente hospitalité, ces rescapés embarquèrent sur le remorqueur Victoire avec les quelques bagages qu'ils avaient pu emporter, c'est-à-dire un peu de linge et divers objets précieux. Des taxis emmenèrent toutes les personnes en ville. La plupart d'entre elles possédaient un peu d'argent français et purent prendre le rapide de 20 h. 50. 

Mais bien d'autres ne possédaient que des pesetas que les banques refusèrent de changer, cette devise n'étant plus cotée en bourse. Elles se. trouvaient donc dans l'impossibilité de faire le moindre achat et encore moins de prendre le train. Elles furent logées, par les soins de M Lullien, adjoint au maire, dans différents hôtels de la ville, en attendant que le gouvernement français leur procure une réquisition leur permettant de prendre le train pour regagner soit leur domicile, soit le lieu quelconque où elles comptent résider.

En ce qui concerne les frais qu'elle aura assumés, la ville de Brest en demandera le remboursement à l'Etat, qui se retournera vraisemblablement ensuite vers le gouvernement espagnol, quel qu'il puisse être.

Sources 
BnF Gallica
L'Ouest-Eclair

08 mars 2021

La Marine française et la guerre d'Espagne 1937 - 1939 torpilleur Basque Frondeur

La Marine française et la guerre d'Espagne 1937 - 1939



Je viens de relire le tome 5 de la bande dessinée de Jean-Pierre Gibrat :
Mattéo
Nous sommes entre 1936 et 1939 durant la guerre d'Espagne. Un groupe de Républicains combat les Franquistes mais la fin approche. Barcelone va tomber, c'est la Retirada. La Marine nationale est présente dans le cadre de la non-intervention.






Après avoir destitué le chef du gouvernement Miguel Primo de Rivera en janvier 1930, le roi d'Espagne Alphonse XIII affiche l'intention de revenir, après une période dictatoriale, à un régime constitutionnel.



 

Alphonse XIII et la guerre du RIF

Les socialistes et les républicains pensaient que le moment était venu : le 13 avril ils décrètent l’expulsion de la monarchie et la seconde République Espagnole est proclamée le 14 avril 1931: ils sont maintenant les responsables du gouvernement du pays et forment aussitôt un Gouvernement provisoire.


Dès le lendemain des élections de 1936, qui voient la victoire du Frente Popular, des complots se forment, notamment avec des généraux.



Le gouvernement, informé de ces conspirations, a pour seule réaction de déplacer les hauts responsables soupçonnés loin de la capitale : Emilio Mola est muté à Pampelune, Franco aux îles Canaries.



L'insurrection militaire de juillet 1936 survient après plusieurs mois de grèves, d'expropriations, de batailles entre paysans et gardes civils

En France, Léon Blum, de tout cœur avec les républicains, reçoit une demande d’assistance le 20 juillet 1936 à laquelle il répond positivement, mais il doit faire marche arrière devant l’opposition de la droite, des radicaux (Edouard HerrioE), du président modéré Albert Lebrun et du Royaume-Uni. Finalement, le choix est fait d’appliquer une politique de « non-intervention», seule notion permettant d’associer les Britanniques au règlement du conflit.






Côté britannique, le gouvernement de Neville Chamberlain et les élites britanniques voient l’Espagne comme un pays en pleine révolution « communiste » (les Britanniques refusent de se battre pour des « communistes espagnols »). De plus, tout est fait pour éviter un conflit avec les puissances totalitaires : on pense qu’en étant conciliants avec l’Allemagne, on peut arriver à s’entendre avec Hitler sur ses ambitions expansionnistes.



C’est dans ce contexte que Léon Blum propose le pacte de non-intervention, signé par la quasi-totalité des pays européens. Un comité est créé à Londres pour en définir les modalités. Chaque pays se voit chargé d’empêcher la livraison d’armes en Espagne : les Britanniques doivent assurer le respect d’un embargo sur les armes dans l’Atlantique, la France dans les Pyrénées  et l’Italie sur la côte méditerranéenne.


L'Histoire de la BD 

Nous sommes toujours dans le village d'Alcetría. Mattéo a pris ses quartiers chez le notable du village, Don Figueras, cloué dans un fauteuil roulant. Les deux hommes ne sont pas du même bord mais établissent des liens. 




Mattéo veut procéder à l'échange du curé prisonnier contre Amélie, retenue en otage par les franquistes. Don Figueras fait jouer ses contacts auprès des nationalistes. L'opération se déroule bien, jusqu'à ce qu'Anechka, agissant seule, cherche à abattre le curé mais faillit atteindre Amélie. Celle-ci s'en tire et demande à Anechka de lui enseigner le maniement des armes.

Dans la maison de Don Figueras, de révélations en révélations, on en apprend plus sur les liens du sang qui unissent Mattéo à Alcetría. Le village est pris en tenaille et subit les bombardements des forces franquistes. C'est alors que réapparaît Mermoza, qui s'est évadé. Robert retrouve aussi Mattéo et Amélie. Pendant ce temps, la République espagnole marche vers la défaite.

L'Ouest-Eclair 12-8-1938

L'Ouest-Eclair 2-12-1938

L'Histoire et la Marine

Durant la guerre d'Espagne, la marine met en place le dispositif spécial en Méditerranée, dispositif mis en place afin d’assurer la protection des navires de commerce neutres à la suite de l'« arrangement de Nyon » (Conférence qui s'est tenue du 9 au 14 septembre 1937 entre les grandes nations pour trouver les moyens d'assurer la sécurité du trafic commercial dans la zone)





L'Ouest-Eclair 8-12-1938


L'Ouest-Eclair
8-12-1938
La Marine française, alors en pleine rénovation sur l'impulsion de Georges Leygues (décédé en 1933) et des vice-amiraux Durand-Vial et Darlan, est appelée à un triple rôle. Elle doit participer en Méditerranée et en Atlantique à l'application des décisions successives des gouvernements quant à l'illusoire non-intervention, puis au contrôle naval international, enfin à la lutte contre la contrebande des armes et la piraterie. 









Elle procède à de délicates évacuations de populations civiles sur la côte cantabrique. Enfin, et c'est son rôle primordial, elle assure la régularité et la sécurité des liaisons commerciales entre la France, son empire nord-africain, ses mandats du Levant, et l'ensemble colonial. 

Dans une Méditerranée divisée en huit zones de surveillance par les accords de Paris du 30 septembre 1937, elle en contrôle trois contre quatre pour la Grande-Bretagne et une pour l'Italie. 
Torpilleur le Frondeur

En toutes zones, elle doit faire face aux éventuelles « bavures » des escadres nationaliste et républicaine. A ce titre, les historiens de l'outre-mer trouveront de précieux renseignements sur les difficultés des liaisons méditerranéennes de la France entre juillet 1936 et avril 1939 : 67 arraisonnements ou attaques de bâtiments de commerce ou de pêche français, dont 6 avariés et 9 coulés, y compris un petit navire de guerre, le Chasseur 91. 



Les navires, avions ou mines des républicains sont à l'origine de 7 de ces pertes, 5 sont d'origine inconnue; les forces nationalistes en ayant provoqué 55. Les forces navales françaises purent intervenir efficacement, mais sans coup férir, 21 fois. 
Torpilleur Basque



La situation équivoque de « ni guerre ni paix » oblige progressivement à placer navires et équipages en alerte quasi permanente. En dépit des remous politiques intérieurs, les équipages et leurs officiers font preuve d'une grande discipline et d'un loyalisme sans faille à l'égard des gouvernements issus du Front populaire, qui écoutent volontiers leurs chefs.

sources :
L'Ouest-Eclair 1938 /1939 

SABATIER DE LACHADENÈDE (René) : La Marine française et la guerre civile d'Espagne,





07 mars 2021

PM L'HER mission Irini EUNAVFOR Méditerranée Lybie embargo

PM L'HER mission Irini

Brest. 

Le patrouilleur de haute-mer (PHM) « Premier-Maître L’Her » a rejoint la mission Irini en Méditerranée


Sa mission est de surveiller l’embargo sur les armes à destination de la Libye, imposé par le conseil de sécurité des Nations unies. À l’instar de la frégate « Latouche-Tréville », à la fin de l’année 2020.


https://www.ouest-france.fr/politique/defense/video-comment-la-france-fait-respecter-l-embargo-des-nations-unies-sur-les-armes-en-libye-7073572


L'Union européenne renforce ses efforts pour faire respecter l'embargo sur les armes imposé par les Nations unies à la Libye, contribuant ainsi au processus de paix dans le pays, par le lancement d'une nouvelle opération militaire PSDC (politique de sécurité et de défense commune) en Méditerranée.

Le Conseil a adopté ce jour une décision lançant l'opération EUNAVFOR MED IRINI.

Seules des solutions politiques et le plein respect de l'embargo sur les armes imposé par les Nations unies permettront de sortir de la crise libyenne. Mais la diplomatie ne peut aboutir que si elle est appuyée par l'action. Cette opération sera essentielle et contribuera de manière évidente à promouvoir la paix dans notre voisinage immédiat, grâce à un cessez-le-feu permanent.Josep Borrell, haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et président du Conseil




IRINI (le mot grec pour "paix") aura pour tâche principale de mettre en œuvre l'embargo sur les armes imposé par les Nations unies à l'aide de moyens aériens, satellites et maritimes. En particulier, la mission sera en mesure de procéder en haute mer, au large des côtes libyennes, à l'inspection de navires soupçonnés de transporter des armes ou du matériel connexe à destination ou en provenance de la Libye, conformément à la résolution 2292 (2016) du Conseil de sécurité des Nations unies.

À titre de tâches secondaires, EUNAVFOR MED IRINI:
surveillera également les exportations illicites, depuis la Libye, de pétrole, de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés et recueillera des informations sur celles-ci
contribuera au développement des capacités et à la formation des garde-côtes libyens et de la marine libyenne en matière d'opérations répressives en mer
contribuera au démantèlement du modèle économique des réseaux de trafic de migrants et de traite des êtres humains grâce à la collecte d'informations et à l'organisation de patrouilles aériennes

IRINI sera dirigée par le contre-amiral Fabio Agostini en qualité de commandant de l'opération de l'UE, et son état-major sera situé à Rome, en Italie.



Le mandat de l'opération IRINI durera initialement jusqu'au 31 mars 2021 et sera placé sous la surveillance étroite des États membres de l'UE, qui exerceront le contrôle politique et assureront la direction stratégique, par l'intermédiaire du Comité politique et de sécurité (COPS), sous la responsabilité du Conseil et du haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

Parallèlement au lancement de l'opération IRINI, l'opération EUNAVFOR MED actuelle en Méditerranée, SOPHIA, cessera de manière définitive ses activités.




L’intégration du Latouche-Tréville au sein de la Task Force 464 marque donc le retour de la France au sein de cette opération de l’Union européenne (UE) dont l’objectif principal est de faire respecter l’embargo sur les armes à destination de la Libye, imposé par les résolutions 2292 (2016) et 2526 (2020) du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Grâce à ses senseurs, ses systèmes d’armes et sa capacité à réaliser des visites de contrôle à bord des navires suspects, la FASM Latouche-Tréville contribue, aux côtés de ses partenaires de l’UE, à réduire les facteurs d’instabilité sur le théâtre libyen. En ce début de mission, elle sera notamment amenée à travailler avec la frégate allemande Hamburg et la frégate grecque Limnos sous le contrôle opérationnel de l’Operation Head quarter (OHQ) EUNAVFORMED basé à Rome. Ce déploiement permet également à la France de disposer d’une capacité d’appréciation autonome de la situation sur zone.

De la passerelle aux machines, du central opération à l’équipe de visite, de la cuisine au service médical, les 223 marins composant l’équipage sont mobilisés et entraînés pour mener à bien cette mission malgré le contexte sanitaire qui a conduit à prendre des mesures adaptées pour garantir la santé des marins et la continuité de la mission.

Sensible aux risques que les trafics humains, pétroliers et d’armements générés par la crise libyenne font peser sur la stabilité régionale, la France s’est engagée dès 2015 avec ses partenaires européens dans l’opération de l’Union européenne de lutte contre le trafic de migrants en mer Méditerranée, baptisée EUNAVFOR MED SOPHIA. En 2020, dans le contexte de la fin de l’opération EUNAVFOR MED SOPHIA, la France poursuit donc son engagement aux côtés de ses partenaires de l’Union européenne dans le cadre de l’opération EUNAVFOR MED IRINI.

Sources

https://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/portrait-matelot-jerome-embarque-a-bord-du-phm-pm-l-her-en-mission-irini

https://www.linkedin.com/company/eunavfor-med-operation-irini/videos/

https://www.ouest-france.fr/mer/brest-le-patrouilleur-premier-maitre-l-her-a-rejoint-la-mission-irini-en-mediterranee-7160224#:~:text=Le%20PM%20L'Her%20a,effectuer%20des%20op%C3%A9rations%20de%20visite.

06 mars 2021

ATL2 - Atlantique 2 patrouille maritime standard 6 modernisation Dassault SABENA Dinard aéronavale

Dinard. Sabena technics va moderniser les ATL2

L' Atlantique 2 (ou ATL 2) de Bréguet - Dassault Aviation est un appareil de patrouille maritime à long rayon d'action, doté d'une endurance et d'une étonnante maniabilité, lorsqu'il s'agit d'évoluer au ras de l'eau à la poursuite d'un sous-marin. Cet appareil est l'héritier direct du Breguet Atlantic. Il en reprend les formes générales, avec un fuselage bilobé caractéristique qui permet de loger une vaste cabine pressurisée au dessus d'une longue soute à armement.

 



Sabena technics a accueilli un premier avion de patrouille maritime ATL2, sur son site de Dinard (Ille-et-Vilaine). L’entreprise va moderniser le système de combat de l’appareil.


(c) Dassault-aviation

Le programme de modernisation concernera 18 avions dont 11 seront modernisés par le Service Industriel Aéronautique du ministère des Armées ( SIAé).

Les 7 autres ont été confiés au constructeur qui a choisi de s’appuyer sur le savoir-faire de Sabena technics, à Dinard, pour l’accompagner en tant que sous-traitant sur ce chantier.

Les équipes de Sabena technics assureront donc, depuis le site de Dinard, la réalisation de la modification sur certains de ces appareils dont le premier vient d’être pris en charge.
Le programme de modernisation au standard 6 comprend notamment un nouveau radar : le Search Master à antenne active de Thales, un nouveau sous-système acoustique de Thales, une nouvelle console de navigation conçue par Dassault Aviation, des nouvelles consoles pour le sous-système de visualisation tactique, développées par le SIAé, l’intégration complète de l’optronique Wescam.


Nous sommes ravis d’accueillir pour la première fois l’ATL2 dans nos installations. Nos techniciens ont été qualifiés l’été dernier par Dassault Aviation sur son centre d’Istres et sont désormais prêts à délivrer la meilleure qualité de service dans le strict respect des délais, indique Philippe Rochet, PDG du groupe Sabena technics. Après les modifications Falcon 50 de la Marine nationale, notre coopération s’étend aujourd’hui, pour notre plus grande satisfaction, à un nouveau type avion.

Sabena technics est un acteur français indépendant de premier plan dans le secteur de la maintenance aéronautique (500 M€ CA). Avec plus de 3 000 employés répartis sur 16 sites dans le monde, son expertise couvre le support des flottes régionales, moyens et longs courriers, ainsi que le secteur militaire.


La rénovation de l’ATL2, du standard 5 au standard 6, répond au besoin de remettre à niveau les capacités de lutte anti sous-marine de l’aéronef tout en traitant l’obsolescence de certains matériels. Celle-ci concerne :
- le système acoustique ;
- les consoles et calculateurs ;
- le système optronique ;
- le radar et l’IFF (système permettant d’identifier les aéronefs).

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https://www.ouest-france.fr/bretagne/dinard-35800/dinard-sabena-technics-va-moderniser-des-avions-de-combat-de-dassault-7174923


https://www.defense.gouv.fr/dga/actualite/le-ministere-des-armees-commande-la-renovation-de-6-atl2






FDI Amiral Ronac'h Lorient pour Brest 1er septembre 2025

FDI Amiral Ronac'h quitte  Lorient pour Brest Après un passage en cale sèche d'une bonne quinzaine de semaines pour des problèmes de...