Après avoir destitué le chef du gouvernement Miguel Primo de Rivera en janvier 1930, le roi d'Espagne Alphonse XIII affiche l'intention de revenir, après une période dictatoriale, à un régime constitutionnel.
Alphonse XIII et la guerre du RIF
Les socialistes et les républicains pensaient que le moment était venu : le 13 avril ils décrètent l’expulsion de la monarchie et la seconde République Espagnole est proclamée le 14 avril 1931: ils sont maintenant les responsables du gouvernement du pays et forment aussitôt un Gouvernement provisoire.Dès le lendemain des élections de 1936, qui voient la victoire du Frente Popular, des complots se forment, notamment avec des généraux.
Le gouvernement, informé de ces conspirations, a pour seule réaction de déplacer les hauts responsables soupçonnés loin de la capitale : Emilio Mola est muté à Pampelune, Franco aux îles Canaries.
L'insurrection militaire de juillet 1936 survient après plusieurs mois de grèves, d'expropriations, de batailles entre paysans et gardes civils
En France, Léon Blum, de tout cœur avec les républicains, reçoit une demande d’assistance le 20 juillet 1936 à laquelle il répond positivement, mais il doit faire marche arrière devant l’opposition de la droite, des radicaux (Edouard HerrioE), du président modéré Albert Lebrun et du Royaume-Uni. Finalement, le choix est fait d’appliquer une politique de « non-intervention», seule notion permettant d’associer les Britanniques au règlement du conflit.
Côté britannique, le gouvernement de Neville Chamberlain et les élites britanniques voient l’Espagne comme un pays en pleine révolution « communiste » (les Britanniques refusent de se battre pour des « communistes espagnols »). De plus, tout est fait pour éviter un conflit avec les puissances totalitaires : on pense qu’en étant conciliants avec l’Allemagne, on peut arriver à s’entendre avec Hitler sur ses ambitions expansionnistes.
C’est dans ce contexte que Léon Blum propose le pacte de non-intervention, signé par la quasi-totalité des pays européens. Un comité est créé à Londres pour en définir les modalités. Chaque pays se voit chargé d’empêcher la livraison d’armes en Espagne : les Britanniques doivent assurer le respect d’un embargo sur les armes dans l’Atlantique, la France dans les Pyrénées et l’Italie sur la côte méditerranéenne.
L'Histoire de la BD
Mattéo veut procéder à l'échange du curé prisonnier contre Amélie, retenue en otage par les franquistes. Don Figueras fait jouer ses contacts auprès des nationalistes. L'opération se déroule bien, jusqu'à ce qu'Anechka, agissant seule, cherche à abattre le curé mais faillit atteindre Amélie. Celle-ci s'en tire et demande à Anechka de lui enseigner le maniement des armes.
Dans la maison de Don Figueras, de révélations en révélations, on en apprend plus sur les liens du sang qui unissent Mattéo à Alcetría. Le village est pris en tenaille et subit les bombardements des forces franquistes. C'est alors que réapparaît Mermoza, qui s'est évadé. Robert retrouve aussi Mattéo et Amélie. Pendant ce temps, la République espagnole marche vers la défaite.
L'Ouest-Eclair 2-12-1938 |
L'Ouest-Eclair 8-12-1938 |
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