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04 mars 2022

Charles de Gaulle Mission Clemenceau 2022 Chypre groupe aéronaval conflit Ukraine Russie



 Charles de Gaulle Mission Clemenceau 2022 GAé


Le porte-avions Charles de Gaulle déployé. La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé que le porte-avions Charles de Gaulle a été déployé en Méditerranée pour des missions "dissuasives" dans le cadre du conflit entre la Russie et l’Ukraine


Armée française - Opérations militaires

@EtatMajorFR


Armée française - Opérations militaires

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#CLEMENCEAU 22 | Participation du groupe aéronaval
@French_CSG au renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’
@NATO en #EUROPE de l’Est. Mission : participer au dispositif de surveillance et de défense aérienne du flanc oriental de l’Alliance. #SolidaritéStratégique


Le 14 février, quatre Rafale Marine du groupe aérien embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle ont réalisé un exercice de défense sol/air avec la National Guard de la République de Chypre.
 

Au cours de cet entrainement baptisé TALOS 2022, les pilotes français se sont exercés à conduire des assauts face à des systèmes de défense sol/air basés à terre. De son côté, la National Guard chypriote a pu éprouver sa défense contre des attaques aériennes.

Cette séquence d’entraînements conjoints est un marqueur de confiance et de coopération entre les armées françaises et la National Guard chypriote. Chypre, par son positionnement géographique, est un point d’appui stratégique important pour les armées françaises qui peuvent notamment y conduire des relâches opérationnelles sous faible préavis, y compris pour le groupe aéronaval, ou encore y déployer des aéronefs sur la base aérienne de Paphos.

Entretenir la connaissance mutuelle de nos systèmes de défense démontre la volonté commune de la France et de la République de Chypre, toutes deux membres de l’Union européenne, de faire progresser leur niveau de coopération et de contribuer ensemble à la sécurité des approches maritimes de l’Europe

En Méditerranée orientale, la mission du groupe aéronaval a été réévaluée. En face de la Syrie, il  fera escale avant de rejoindre une zone plus propice. Ses Rafale marine pourraient notamment être mis en vol à titre dissuasif.

À Chypre, la marine exploite aussi deux avions de patrouille maritime ATL2. Ils sont en mesure de surveiller sur et sous la mer, mais aussi de neutraliser la flotte russe à Tartous, par des tirs de missiles Exocet.

Il reste évidemment, en mer, un navire capital : le sous-marin nucléaire lanceurs d’engins (SNLE) à même de délivrer le feu nucléaire.

La mission Jeanne d’Arc, composée du porte-hélicoptères amphibie Mistral et de la frégate Courbet, qui serait désarmée face à une attaque russe en mer, doit accélérer vers Suez et passer le canal rapidement pour trouver une sécurité relative au sud.


https://www.facebook.com/pancharlesdegaulle/posts/2286486621372219/

10 mars 2021

V 10477Frégate Lafayette MEDOR 2020MEDOR. Trois navires et deux avions français pour surveiller du coin de l’œil la Turquie V 10477

Frégate Lafayette MEDOR 2020

Le 10 novembre, la frégate La Fayette a passé le témoin à la frégate Aconit au terme d’un déploiement de plus de 100 jours en Méditerranée orientale.

V SPID 10477 (Jonquille) et non La Fayette 



Au cours de cette mission, la frégate La Fayette a apporté à la France un moyen d’appréciation autonome de situation et de coopération militaire avec ses principaux partenaires stratégiques, dans le contexte de l’amplification des tensions régionales liées à la délimitation des zones de souveraineté maritime.

Après un début de mission marqué par l’explosion du 4 août qui a dévasté le port de Beyrouth et les manœuvres réalisées avec le Porte-hélicoptère amphibie (PHA) Tonnerre en soutien à l’opération AMITIE, le La Fayette a assuré le commandement tactique de l’exercice EUNOMIA. Fruit de l’initiative quadripartite, cet exercice a permis de regrouper des aéronefs et unités navales de Grèce, de la république de Chypre et d’Italie autour de la France en affirmation de leur attachement indéfectible au respect du droit maritime international dans la zone économique exclusive chypriote.


Plusieurs autres coopérations ont ensuite été conduites par la frégate La Fayette dans le cadre d’interactions multilatérales. L’exercice de recherche et sauvetage NEMESIS conduit le 14 octobre dernier en témoigne. Il a impliqué les marines grecques, chypriotes et britanniques en liaison avec le centre de coordination en mer (JRCC) de Larnaca. Un exercice aéromaritime a également été réalisées avec les Forces armées libanaises (FAL) le 26 octobre au large de Beyrouth. Deux patrouilleurs libanais et une patrouille de Super Tucano de l’armée de l’Air libanaise ont participé.

Lors de son déploiement le La Fayette a contribué à la préservation de la liberté de navigation en eaux internationales. Trois Surface Action Group ont ainsi été successivement conduits avec la Frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville le 27 septembre, avec la Frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart les 28 et 29 octobre, ou encore avec la Frégate de défense aérienne (FDA) Forbin du 8 au 10 novembre en Méditerranée orientale.

V

éritable défi pour l’équipage en raison de l’aggravation de la pandémie de COVID-19 en Europe et au proche orient, ce déploiement s’est accompagné de mesures sanitaires strictes : quatorzaine à domicile, test de tout l’équipage avant départ, maintien d’une posture sanitaire renforcée. Pour préserver la capacité opérationnelle du bâtiment, les quartiers libres de l’équipage ont donc été agrémentés d’activités de loisirs et de cohésion lors des escales sans permissionnaires tout en maintenant l’application de mesures d’hygiène et de protocoles sanitaires stricts en cas d’interaction avec l’extérieur.

Instrument de coopération et de soutien de la posture française, la frégate La Fayette aura donc permis d’apporter pendant plus de 3 mois un éclairage sur une zone foulée par plusieurs compétiteurs stratégiques et soumise à de forts enjeux sécuritaires.


MEDOR. Trois navires et deux avions français pour surveiller du coin de l’œil la Turquie



Le groupe d’action de surface (‘surface action group’ ou SAG) est composé de trois frégates qui ont convergé au retour d’opération : la frégate légère furtive FLF La Fayette (F-710) (qui revient de l’opération Chammal, déployée en Syrie-Iraq contre les groupes terroristes de l’État islamique), la frégate anti sous-marine FASM Latouche-Tréville (D-646), qui vient d’achever son mandat au sein de l’opération maritime de l’UE (EUNAVOR Med Irini), la frégate de défense aérienne FDA Forbin (D-620) qui assure le commandement du groupe.

… et deux avions


Deux moyens aériens viennent en appui de ce groupe : un avion de patrouille maritime Atlantique 2, actuellement déployé à La Sude (Grèce) et un avion de surveillance aérienne E3-F Awacs de l’armée de l’air.

La combinaison des capteurs

Aux navires d’établir tout d’abord « la situation tactique aéromaritime ». Aux moyens aériens « d’étendre la zone couverte » et, avec la diversité des capteurs, de « consolider la caractérisation des activités dans la zone ». Plusieurs vols des hélicoptères de bord — le NH90 du Forbin (qui appartient à la patrouille 31F) et Panther du La Fayette (qui appartient à la patrouille 36F) ont eu lieu.

Objectif : surveiller et dissuader…

L’objectif est triple selon l’état-major des armées : 1. « Améliorer l’appréciation autonome » de situation dans ce « théâtre vaste » qui revêt « une importance stratégique certaine », 2. Manifester « de façon ostensible la présence de la France » dans la zone et son « attachement au respect de la liberté de navigation », 3. Être prêt à intervenir « de manière effective en cas de violation du droit international ».

La Turquie dans le viseur


La cible n’est pas indiquée. Mais elle est très claire : c’est la Turquie et ses forages dans les zones maritimes grecque ou chypriote. Ankara a ainsi émis, fin octobre, un nouveau message de navigation (Navtex), prolongeant l’action de ses trois navires de forage et de recherche sismographique : Oruc Reis, Ataman et Cengizhan. Ce sous protection militaire. La marine et l’aviation turque ont aussi entamé un exercice début novembre dans la zone (avec la marine américaine), dénommé ‘Blue Whale 2020’.

Un effet d’entraînement

Il ne faut nier non plus que cette présence aéronavale a aussi valeur d’entraînement pour les équipages dans des opérations de surveillance aéromaritimes (1). Cela permet de tester la « réactivité » des forces et la bonne coordination entre les moyens aériens et maritimes, mais aussi de vérifier la bonne « agrégation des différents moyens et leur connectivité immédiates ».

(Nicolas Gros-Verheyde)
Un vecteur de présence internationale qui est appelé à se développer. La plupart des opérations multinationales aujourd’hui sont de ce type que ce soit au sein d’EUNAVFOR Med Irini ou de EMASOH

sources :


FLF Guépratte Fort de France 29 mars 2024 Mission Jeanne d'Arc Haïti évacuation

FLF Guépratte Fort de France 29 mars 2024 Mission Jeanne d'Arc   Le porte-hélicoptère amphibie (PHA) « Tonnerre » et la frégate de type ...