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14 septembre 2023

FDA Chevalier Paul MEDOR Haïfa Antalie Athènes Limassol août septembre 2023 Israël Turquie

FDA Chevalier Paul MEDOR Haïfa Antalia Athènes Limassol août septembre 2023

La frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul était en escale à Haïfa du 9 au 14 août. Retour en image sur le bâtiment français, ses missions et la visite de l’Ambassadeur désigné Frédéric Journès, accueillis par le capitaine de vaisseau Antony Branchereau.


Du 18 au 21 août, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a effectué une escale à Antalya en Turquie. Cette relâche opérationnellle avec ce pays membre de l’OTAN a été l’occasion de mener un exercice entre plongeurs français et les garde-côtes turcs.  Cette escale intervient en Méditerranée orientale après une patrouille au profit du Standing NATO Maritime Group n°2 (SNMG 2) et d’appréciation autonome de situation du Chevalier Paul.  

https://twitter.com/franceenisrael/status/1691808378891227277


https://lemonde.co.il/port-de-haifa-la-fregate-chevalier-pau-de-defense-aerienne-est-en-escale-en-israel/

https://israelnews.org/french-frigate-chevalier-paul-embarks-in-haifa-port/

25 mars 2023

Canal de Suez Guerre 14-18 aéronautique navales hydravion aviation maritime guerre Egypte Angleterre Turquie Ottoman escadrille

 La défense du Canal de Suez 1914


TàD TRESOR ET POSTES 512 correspondrait à CORFOU
À la veille de la déclaration de guerre, au mois d’août 1914, l’Aviation maritime, créée en 1910 est de taille encore très modeste. Elle compte 26 pilotes et 14 hydravions - 6 Nieuport, 6 Voisin, un Caudron et un Breguet ; l’effectif du personnel non volant est d’une centaine de marins. 



Deux escadrilles à l’équipement disparate sont hâtivement créées et mises en place à Bonifacio en août et à Nice d’août à novembre, afin de surveiller l’attitude des forces italiennes dont la neutralité est vacillante


Bloc souvenir philatélique Canal de Suez émis en 2019 par la Poste.
 Émission commune France-Egypte.

Le croiseur Foudre qui, depuis 1912, est spécialisé dans la mise en oeuvre des hydravions, est intégré en août 1914 dans l’Armée navale et dépose à Bizerte des Nieuport qui servent de volant de ravitaillement. 



Il est ensuite envoyé dans l’Adriatique pour s’opposer à la flotte autrichienne. En septembre, un détachement de deux Voisin est mis en place au Monténégro, mais les deux appareils sont rapidement détruits par accident. Ils sont remplacés en octobre par deux Nieuport venus de Bizerte via Malte et transportés par la Foudre. 


La Marine britannique obtient de la France la mise à disposition d’une escadrille de Nieuport. Ceux-ci, venant de Bizerte et transportés par la Foudre et un autre bâtiment, sont déposés à Port-Saïd, fin novembre 1914 sous le commandement du LV de l’Escaille.



Ils mèneront des missions le long des côtes de Palestine et en mer Rouge, pour surveiller et attaquer les forces turques qui menacent le canal de Suez. Cette escadrille ne quittera l’Egypte qu’en avril 1916. 





La défense de l"Egypte est confiée au général Maxwell dont le quartier général est au Caire; il a sous ses ordres l'armée et la marine. La défense est organisée sur le canal lui-même, obstacle naturel au passage d'une armée et à l'est duquel s'étend une large zone désertique. Cette défense doit simplement arrêter les forces turques. 


Dès le mois de septembre 1914, diverses missions militaires françaises sont envoyées en Egypte, missions du Capitaine de vaisseau Mornet, du Colonel Maucorps. Des bâtiments français viennent renforcer les forces navales anglaises à la fin de 1914. Enfin, le 1er décembre 1914, débarque a Port-Saïd, une escadrille française d' hydravions. 



La défense anglaise étant concentrée sur le canal et à ses abords immédiats, il convient d'être renseigné sur l'armée d'invasion. Or, une zone désertique de plus de 200 kilomètres s'étend à l'est du canal et le seul service de renseignement par espionnage est insuffisant, aussi bien à cause de l'incertitude des renseignements fournis par les indigènes que par leur temps de transmission. 


Le problème de l'éclairage sur un pareil théâtre d'opérations a été résolu par l'emploi des reconnaissances aériennes. Dès le mois de novembre 1914, les Anglais installent une escadrille d'avions barman à Ismailia. Ils trouvent bien vite qu'elle est insuffisante. 


TàD Correspondances d'armées Port-Said  28 sept 14

Les appareils terrestres d'Ismaila ne peuvent opérer que dans un rayon d'environ 150 kilomètres autour de leur base; ils donnent ainsi peu de renseignements utiles sur les routes probables de l'invasion turque. Il faut aller reconnaître loin sur ces routes... 




Le commandement se décide alors à employer des hydravions. Les hydravions, s'ils sont de dimensions suffisamment restreintes, seront embarqués sur des navires qui, par la Méditerranée ou la mer Rouge les porteront le long des deux routes d'invasion du Nord et du Sud, aux endroits d'où ils pourront reconnaître les points intéressants de ces routes. Les transports d'avions porteront ainsi à 500 ou 600 milles du canal, et dans la direction de l'ennemi, le point de départ des reconnaissances aériennes. 

10 mars 2021

V 10477Frégate Lafayette MEDOR 2020MEDOR. Trois navires et deux avions français pour surveiller du coin de l’œil la Turquie V 10477

Frégate Lafayette MEDOR 2020

Le 10 novembre, la frégate La Fayette a passé le témoin à la frégate Aconit au terme d’un déploiement de plus de 100 jours en Méditerranée orientale.

V SPID 10477 (Jonquille) et non La Fayette 



Au cours de cette mission, la frégate La Fayette a apporté à la France un moyen d’appréciation autonome de situation et de coopération militaire avec ses principaux partenaires stratégiques, dans le contexte de l’amplification des tensions régionales liées à la délimitation des zones de souveraineté maritime.

Après un début de mission marqué par l’explosion du 4 août qui a dévasté le port de Beyrouth et les manœuvres réalisées avec le Porte-hélicoptère amphibie (PHA) Tonnerre en soutien à l’opération AMITIE, le La Fayette a assuré le commandement tactique de l’exercice EUNOMIA. Fruit de l’initiative quadripartite, cet exercice a permis de regrouper des aéronefs et unités navales de Grèce, de la république de Chypre et d’Italie autour de la France en affirmation de leur attachement indéfectible au respect du droit maritime international dans la zone économique exclusive chypriote.


Plusieurs autres coopérations ont ensuite été conduites par la frégate La Fayette dans le cadre d’interactions multilatérales. L’exercice de recherche et sauvetage NEMESIS conduit le 14 octobre dernier en témoigne. Il a impliqué les marines grecques, chypriotes et britanniques en liaison avec le centre de coordination en mer (JRCC) de Larnaca. Un exercice aéromaritime a également été réalisées avec les Forces armées libanaises (FAL) le 26 octobre au large de Beyrouth. Deux patrouilleurs libanais et une patrouille de Super Tucano de l’armée de l’Air libanaise ont participé.

Lors de son déploiement le La Fayette a contribué à la préservation de la liberté de navigation en eaux internationales. Trois Surface Action Group ont ainsi été successivement conduits avec la Frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville le 27 septembre, avec la Frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart les 28 et 29 octobre, ou encore avec la Frégate de défense aérienne (FDA) Forbin du 8 au 10 novembre en Méditerranée orientale.

V

éritable défi pour l’équipage en raison de l’aggravation de la pandémie de COVID-19 en Europe et au proche orient, ce déploiement s’est accompagné de mesures sanitaires strictes : quatorzaine à domicile, test de tout l’équipage avant départ, maintien d’une posture sanitaire renforcée. Pour préserver la capacité opérationnelle du bâtiment, les quartiers libres de l’équipage ont donc été agrémentés d’activités de loisirs et de cohésion lors des escales sans permissionnaires tout en maintenant l’application de mesures d’hygiène et de protocoles sanitaires stricts en cas d’interaction avec l’extérieur.

Instrument de coopération et de soutien de la posture française, la frégate La Fayette aura donc permis d’apporter pendant plus de 3 mois un éclairage sur une zone foulée par plusieurs compétiteurs stratégiques et soumise à de forts enjeux sécuritaires.


MEDOR. Trois navires et deux avions français pour surveiller du coin de l’œil la Turquie



Le groupe d’action de surface (‘surface action group’ ou SAG) est composé de trois frégates qui ont convergé au retour d’opération : la frégate légère furtive FLF La Fayette (F-710) (qui revient de l’opération Chammal, déployée en Syrie-Iraq contre les groupes terroristes de l’État islamique), la frégate anti sous-marine FASM Latouche-Tréville (D-646), qui vient d’achever son mandat au sein de l’opération maritime de l’UE (EUNAVOR Med Irini), la frégate de défense aérienne FDA Forbin (D-620) qui assure le commandement du groupe.

… et deux avions


Deux moyens aériens viennent en appui de ce groupe : un avion de patrouille maritime Atlantique 2, actuellement déployé à La Sude (Grèce) et un avion de surveillance aérienne E3-F Awacs de l’armée de l’air.

La combinaison des capteurs

Aux navires d’établir tout d’abord « la situation tactique aéromaritime ». Aux moyens aériens « d’étendre la zone couverte » et, avec la diversité des capteurs, de « consolider la caractérisation des activités dans la zone ». Plusieurs vols des hélicoptères de bord — le NH90 du Forbin (qui appartient à la patrouille 31F) et Panther du La Fayette (qui appartient à la patrouille 36F) ont eu lieu.

Objectif : surveiller et dissuader…

L’objectif est triple selon l’état-major des armées : 1. « Améliorer l’appréciation autonome » de situation dans ce « théâtre vaste » qui revêt « une importance stratégique certaine », 2. Manifester « de façon ostensible la présence de la France » dans la zone et son « attachement au respect de la liberté de navigation », 3. Être prêt à intervenir « de manière effective en cas de violation du droit international ».

La Turquie dans le viseur


La cible n’est pas indiquée. Mais elle est très claire : c’est la Turquie et ses forages dans les zones maritimes grecque ou chypriote. Ankara a ainsi émis, fin octobre, un nouveau message de navigation (Navtex), prolongeant l’action de ses trois navires de forage et de recherche sismographique : Oruc Reis, Ataman et Cengizhan. Ce sous protection militaire. La marine et l’aviation turque ont aussi entamé un exercice début novembre dans la zone (avec la marine américaine), dénommé ‘Blue Whale 2020’.

Un effet d’entraînement

Il ne faut nier non plus que cette présence aéronavale a aussi valeur d’entraînement pour les équipages dans des opérations de surveillance aéromaritimes (1). Cela permet de tester la « réactivité » des forces et la bonne coordination entre les moyens aériens et maritimes, mais aussi de vérifier la bonne « agrégation des différents moyens et leur connectivité immédiates ».

(Nicolas Gros-Verheyde)
Un vecteur de présence internationale qui est appelé à se développer. La plupart des opérations multinationales aujourd’hui sont de ce type que ce soit au sein d’EUNAVFOR Med Irini ou de EMASOH

sources :


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