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12 mars 2023

Frégate Lafayette Mission Jeanne d'Arc Djibouti 22-02-2023 V 10477 SPID

Frégate Lafayette Mission Jeanne d'Arc Djibouti 


Du 21 au 23 février 2023, à l’occasion du passage de la mission Jeanne d’Arc à Djibouti, les officiers-élèves ont conduit une Manœuvre Tactique d’Infanterie et d’Aguerrissement (MTIA) dans le cadre de leur formation au commandement.



"Quand on eut acquis la certitude qu'Obock ne serait jamais un point terminus d'arrivée de caravanes, c'est donc sur Djibouti qu'on jeta les yeux."

« Cinq routes partent du Harrar et du Choa pour aboutir à la mer ; et sans contredit la meilleure est celle qui se termine à Djibouti.


11 mars 2023

Mission Jeanne d'Arc PHA Dixmude Frégate Lafayette Passage du canal de Suez 15 février 2023 SPID V 10477 V 10270

Mission Jeanne d'Arc Frégate Lafayette

PHA Dixmude Passage du canal de Suez 


V SPID 10270 La Poste 15-02-2023
Le 6 août 2015, à l’issue d’une année de travaux titanesques, l’Egypte inaugurait un nouveau canal de Suez : 37 km doublant le canal « historique », lui-même élargi par ailleurs sur 35 km.

Le creusement du canal est synonyme de corvée pour les fellahs, dont des dizaines de milliers mourront à la tâche. 

V DPID La Poste V 10477 Fregate Lafayette

1869 : le Khédive Ismaïl accueille pour l’inauguration du Canal de Suez des représentants de toutes les familles royales d’Europe, des envoyés du Sultan, mais également l’empereur d’Autriche et surtout l’hôte d’honneur, l’impératrice Eugénie.


Le Canal de Suez est un projet égyptien parce qu’il prend place dans une Égypte en renaissance. Après avoir été confrontée à la modernité européenne par Bonaparte, l’Égypte reprend vie à partir de 1806 sous le règne de Méhémet Ali et de ses descendants. 


La nouvelle dynastie, de plus en plus indépendante de l’empire ottoman, modernise le pays à tour de bras en faisant venir des experts français. 


Parmi ces experts, Ferdinand de Lesseps, un personnage inclassable, diplomate, aventurier de génie, va porter à bout de bras un projet déjà étudié par les ingénieurs de Bonaparte, puis par les Saint-Simoniens, mais face auquel Méhémet Ali était resté très méfiant : celui d’un Canal de pleine mer traversant l’isthme de Suez. Ferdinand de Lesseps et Saïd Pacha, souverain moderniste d’Égypte et petit-fils de Méhémet Ali qui a hérité des pouvoirs de son grand père, se lancent seuls dans l’aventure, qui se pour- suivra jusqu’en 1869 sous l’impulsion du Khédive Ismaïl Pacha, son neveu, qui lui succède en 1863. 


Après la Première Guerre mondiale, les Égyptiens se révoltent en 1919 contre la présence de la Grande Bretagne qui proclame en 1920 une indépendance partielle ainsi qu’une constitution parlementaire. En 1936, lors du traité de Londres, le royaume d’Égypte accède à une indépendance internationalement reconnue : la protection du Canal de Suez reste sous monopole britannique pour vingt ans seulement. 




Le Canal aux Égyptiens (1956) 

« Soyez les bienvenus; nous sommes une partie de la nation arabe. Nous irons de l’avant, unis, formant un seul bloc, un seul cœur, une seule main pour la pose des bases et des principes de la liberté, de la gloire et de la dignité, et pour réaliser l’indépendance politique et l’indépendance économique en même temps. » 

Discours de Gamal Abdel Nasser (Alexandrie, 26 juillet 1956)

10 mars 2021

V 10477Frégate Lafayette MEDOR 2020MEDOR. Trois navires et deux avions français pour surveiller du coin de l’œil la Turquie V 10477

Frégate Lafayette MEDOR 2020

Le 10 novembre, la frégate La Fayette a passé le témoin à la frégate Aconit au terme d’un déploiement de plus de 100 jours en Méditerranée orientale.

V SPID 10477 (Jonquille) et non La Fayette 



Au cours de cette mission, la frégate La Fayette a apporté à la France un moyen d’appréciation autonome de situation et de coopération militaire avec ses principaux partenaires stratégiques, dans le contexte de l’amplification des tensions régionales liées à la délimitation des zones de souveraineté maritime.

Après un début de mission marqué par l’explosion du 4 août qui a dévasté le port de Beyrouth et les manœuvres réalisées avec le Porte-hélicoptère amphibie (PHA) Tonnerre en soutien à l’opération AMITIE, le La Fayette a assuré le commandement tactique de l’exercice EUNOMIA. Fruit de l’initiative quadripartite, cet exercice a permis de regrouper des aéronefs et unités navales de Grèce, de la république de Chypre et d’Italie autour de la France en affirmation de leur attachement indéfectible au respect du droit maritime international dans la zone économique exclusive chypriote.


Plusieurs autres coopérations ont ensuite été conduites par la frégate La Fayette dans le cadre d’interactions multilatérales. L’exercice de recherche et sauvetage NEMESIS conduit le 14 octobre dernier en témoigne. Il a impliqué les marines grecques, chypriotes et britanniques en liaison avec le centre de coordination en mer (JRCC) de Larnaca. Un exercice aéromaritime a également été réalisées avec les Forces armées libanaises (FAL) le 26 octobre au large de Beyrouth. Deux patrouilleurs libanais et une patrouille de Super Tucano de l’armée de l’Air libanaise ont participé.

Lors de son déploiement le La Fayette a contribué à la préservation de la liberté de navigation en eaux internationales. Trois Surface Action Group ont ainsi été successivement conduits avec la Frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville le 27 septembre, avec la Frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart les 28 et 29 octobre, ou encore avec la Frégate de défense aérienne (FDA) Forbin du 8 au 10 novembre en Méditerranée orientale.

V

éritable défi pour l’équipage en raison de l’aggravation de la pandémie de COVID-19 en Europe et au proche orient, ce déploiement s’est accompagné de mesures sanitaires strictes : quatorzaine à domicile, test de tout l’équipage avant départ, maintien d’une posture sanitaire renforcée. Pour préserver la capacité opérationnelle du bâtiment, les quartiers libres de l’équipage ont donc été agrémentés d’activités de loisirs et de cohésion lors des escales sans permissionnaires tout en maintenant l’application de mesures d’hygiène et de protocoles sanitaires stricts en cas d’interaction avec l’extérieur.

Instrument de coopération et de soutien de la posture française, la frégate La Fayette aura donc permis d’apporter pendant plus de 3 mois un éclairage sur une zone foulée par plusieurs compétiteurs stratégiques et soumise à de forts enjeux sécuritaires.


MEDOR. Trois navires et deux avions français pour surveiller du coin de l’œil la Turquie



Le groupe d’action de surface (‘surface action group’ ou SAG) est composé de trois frégates qui ont convergé au retour d’opération : la frégate légère furtive FLF La Fayette (F-710) (qui revient de l’opération Chammal, déployée en Syrie-Iraq contre les groupes terroristes de l’État islamique), la frégate anti sous-marine FASM Latouche-Tréville (D-646), qui vient d’achever son mandat au sein de l’opération maritime de l’UE (EUNAVOR Med Irini), la frégate de défense aérienne FDA Forbin (D-620) qui assure le commandement du groupe.

… et deux avions


Deux moyens aériens viennent en appui de ce groupe : un avion de patrouille maritime Atlantique 2, actuellement déployé à La Sude (Grèce) et un avion de surveillance aérienne E3-F Awacs de l’armée de l’air.

La combinaison des capteurs

Aux navires d’établir tout d’abord « la situation tactique aéromaritime ». Aux moyens aériens « d’étendre la zone couverte » et, avec la diversité des capteurs, de « consolider la caractérisation des activités dans la zone ». Plusieurs vols des hélicoptères de bord — le NH90 du Forbin (qui appartient à la patrouille 31F) et Panther du La Fayette (qui appartient à la patrouille 36F) ont eu lieu.

Objectif : surveiller et dissuader…

L’objectif est triple selon l’état-major des armées : 1. « Améliorer l’appréciation autonome » de situation dans ce « théâtre vaste » qui revêt « une importance stratégique certaine », 2. Manifester « de façon ostensible la présence de la France » dans la zone et son « attachement au respect de la liberté de navigation », 3. Être prêt à intervenir « de manière effective en cas de violation du droit international ».

La Turquie dans le viseur


La cible n’est pas indiquée. Mais elle est très claire : c’est la Turquie et ses forages dans les zones maritimes grecque ou chypriote. Ankara a ainsi émis, fin octobre, un nouveau message de navigation (Navtex), prolongeant l’action de ses trois navires de forage et de recherche sismographique : Oruc Reis, Ataman et Cengizhan. Ce sous protection militaire. La marine et l’aviation turque ont aussi entamé un exercice début novembre dans la zone (avec la marine américaine), dénommé ‘Blue Whale 2020’.

Un effet d’entraînement

Il ne faut nier non plus que cette présence aéronavale a aussi valeur d’entraînement pour les équipages dans des opérations de surveillance aéromaritimes (1). Cela permet de tester la « réactivité » des forces et la bonne coordination entre les moyens aériens et maritimes, mais aussi de vérifier la bonne « agrégation des différents moyens et leur connectivité immédiates ».

(Nicolas Gros-Verheyde)
Un vecteur de présence internationale qui est appelé à se développer. La plupart des opérations multinationales aujourd’hui sont de ce type que ce soit au sein d’EUNAVFOR Med Irini ou de EMASOH

sources :


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