frégate Floréal
Hell-Bourg photo JM Bergougniou |
L'Austral et le Marion Dufresne devant Amsterdam Photo JM Bergougniou |
FS Floréal Photo JM Bergougniou |
Martin-de-Viviés Amsterdam Photo JM Bergougniou |
Hell-Bourg photo JM Bergougniou |
L'Austral et le Marion Dufresne devant Amsterdam Photo JM Bergougniou |
FS Floréal Photo JM Bergougniou |
Martin-de-Viviés Amsterdam Photo JM Bergougniou |
« Toujours vainqueur, jamais vaincu » est sa devise. Après avoir navigué jusqu’à l’Équateur, le sous-marin « Suffren », premier de la série des nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque, vient de terminer ses essais à la mer et son premier passage de la ligne. Celle-ci est-elle matérialisée sous l'eau?
Dans quelques semaines, il entrera en service actif.
La voie des esprits Tombeaux des Ming photo JM Bergougniou |
Victor Segalen est breton, né le 14 janvier 1878 à Brest. Il fait ses classes chez les Jésuites, passe son bac en 1894, et commence en novembre 1895 l’année préparatoire aux études de médecine à Rennes. Reçu premier, il prépare l’Ecole de médecine navale de Bordeaux où il est reçu en 1898.
Le 29 janvier 1902, il soutient brillamment sa thèse, sur les hommes de lettres du 19e siècle
En 1908, il part en Chine où il soigne les victimes de l'épidémie de peste de Mandchourie. En 1910, il décide de s'installer en Chine avec sa femme et son fils. La première édition de Stèles voit le jour à Pékin en 1912.
Stèles photo JM Bergougniou |
La cité interdite photo JM Bergougniou |
Hôpital maritime Rochefort photo JM Bergougnjou |
il repart en Chine pour accompagner une mission chargée de recruter des travailleurs chinois. C’est un long voyage, la guerre excluant de le faire par mer : il passe par Londres, Bergen, Petrograd où il rencontre le sinologue Alexeieff, puis prend le transsibérien. Il arrive à Pékin le 25 février 1917, se rend à Shanghai.
Tout en examinant quelque deux cents travailleurs par jour, il va à Nankin en mars visiter les tombeaux Liang (梁朝 502-557) où il découvre des colonnes supportées par des tortues et des « chimères » qui sont en fait des lions « nageant avec furie contre la terre cultivée qui les dévore ». En mai, poursuivant son travail archéologique il « part précipitamment » pour Zhenjiang (镇江), dans le Jiangsu, à un jour et demi de jonque, pour voir un bas-relief des Han décrit par Chavannes dans son ouvrage sur « La sculpture des Han » car Chavannes n’en donne qu’un estampage et les textes qu’il a consultés parlent de « porte de pierre ». Tout ceci montre la précision de son travail de terrain, à partir des textes. C’est ce qui fait la valeur unique de son opus majeur « Chine, La grande statuaire ». En 1916 , la France ouvre une filière d'embauche depuis les villes côtières de Qingdao et Pokou. Les Chinois qui acceptent sont enrôlés sous contrat civil à durée déterminée et gagnent l'Europe par voie maritime.
Son long voyage pour examiner des travailleurs chinois, du 25 janvier 1917 au 6 mars 1918, lui permet de compléter ses recherches sur la « Grande Statuaire » chinoise et de se consacrer davantage à l’écriture, c’est là qu’il commence son dernier poème Thibet. Ses lettres à Yvonne prennent alors une importance primordiale tant par leur nombre que par leur contenu. Elle apparaît non seulement dans son rôle de collaboratrice efficace mais surtout elle rattache Segalen à la possibilité d’un avenir après « la Grande Chose ». Sa troisième installation à l’hôpital de Brest a été encore plus difficile que les deux précédentes. Il est amaigri, physiquement affaibli par son séjour en Extrême-Orient, désespéré par la guerre. Il ne rentre pas à l’hôtel le soir. Deux jours plus tard, sa femme retrouve son corps au lieu-dit Le Gouffre. Il a une blessure à la cheville, et « Hamlet » à ses côtés.
Sa mort reste inexpliquée, bien que la thèse du suicide soit aujourd’hui considérée comme la plus probable compte tenu de la pathologie maniaco-dépressive dont il souffrait comme en ont témoigné divers médecins, dont le Dr. Hesnard, ancien psychiatre de la marine, lors d’un séminaire de psychanalystes à Marseille en 1958 |
En 1929, une instruction ministérielle décide la création d'une base d'hydravions sur la rivière Donnaï, près du village de Cát Lái situé à une dizaine de kilomètres de Saïgon.
En 1933, lorsque l'Armée de l'air est créée, la base lui est transférée et passe à l'Aviation coloniale. Douze ans plus tard, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et au début de la guerre d'Indochine, la base revient dans le giron de la Marine.
Elle est officiellement rouverte le , lors de la constitution de l'escadrille 8S qui y sera stationnée jusqu'à sa fermeture en 1956. Elle abritera également l'escadrille 9S entre sa création en et sa dissolution en . Elle servait notamment de dépôt d'essence.
La base était dotée des infrastructures suivantes : une grue pour mettre à l’eau les hydravions, des réservoirs construits par les Japonais durant l'Occupation, un château d'eau,
Sources
https://www.anciens-cols-bleus.net/t9113-les-b-a-n-cat-lai-indochine
Lors d'un récent échange avec la section Bretagne de la Marcophilie navale, un timbre vert a été collé sous la zone d'annulation du timbre par la flamme ondulée du PIC 05505A Guipavas - Brest.
Cela n'a pas échappé à l'oeil vigilant du postier qui a annulé le timbre d'une griffe PIC FINISTERE.
Un timbre qui ne sera pas réutilisable...
Mme Parly révèle qu’un navire « espion » français a effectué une mission dans le détroit de Taïwan
Le 12 octobre, la ministre des Armées, Florence Parly, a été conviée à deux auditions parlementaires distinctes – l’une au Sénat, l’autre à l’Assemblée nationale – pour évoquer l’affaire de l’annulation par Canberra de la commande de 12 sous-marins de type Shortfin Barracuda auprès de Naval Group ainsi que la création de l’alliance « AUKUS », formée par l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Comme on pouvait s’y attendre, la ministre n’a pas échappé aux interrogations de certains parlementaires sur la stratégie française en Indo-Pacifique, et en particulier sur les moyens militaires qui y sont déployés, ceux-ci sous-entendant, en creux, que leur faiblesse pouvait expliquer la décision de Canberra de nouer une alliance avec Londres et Washington. D’autres questions ont porté sur l’attitude de la France à l’égard de la Chine. Attitude qui aurait ainsi précipité l’Australie dans le partenariat « AUKUS ».
"Sur la relation avec Taïwan, la montée des tensions avec Pékin, ces derniers jours, est inquiétante. Nous avons tous noté la présence, la semaine dernière, de 145 avions militaires chinois dans la zone de défense de Taïwan. Une escalade est possible et emporterait des conséquences dramatiques. Nous manifestons, avec les moyens de la Marine nationale, notre attachement au droit international et à la liberté de circulation, avec la présence de bâtiments, dont le Dupuy-de-Lôme, dans le détroit de Formose." Florence Parly
Situé entre la Russie continentale et l’île de Sakhaline, le détroit de Tatarie relie la mer du Japon à celle d’Okhotsk, où l’arraisonnement, en mai, du navire de pêche Eiho Maru par la garde-côtière russe a donné lieu à un incident diplomatique entre Tokyo et Moscou. Trois jours plus tôt, et dans le même secteur, un autre bateau japonais, le Daihachi Hokkoumaru, était entré en collision avec le cargo russe Amur, avant de chavirer.
La mer d’Okhotsk est bordée par la péninsule de Kamtchatka à l’est, l’île nippone de Hokkaido à l’extrème sud, par l’île de Sakhaline à l’ouest, par la Sibérie au nord et, au sud-est, par les iles Kourliles, lesquelles font l’objet d’une dispute territoriale entre la Russie et le Japon. D’où les tensions de ces dernière semaines…. Et le renforcement de la présence militaire russe sur ces dernières.
Plus généralement, la mer d’Okhotsk est stratégique pour les forces armées russes, et en particulier navales. Elle est une zone d’entraînement et d’essais pour les sous-marins de la Flotte du Pacifique, lesquels sont basés à Vilioutchinsk, port situé sur la côte orientale du Kamatchatka.
En décembre dernier, le sous-marin nucléaire lanceurs d’engins [SNLE] Vladimir Monomaque a tiré une salve de quatre missiles balistiques à capacité nucléaire Boulava depuis la mer d’Okhotsk, ce qui, au passage, a mis en alerte la base américaine de Ramstein [Allemagne], son système de notificiation d’alerte de lancement de missile s’étant déclenché.
Quoi qu’il en soit, la mer d’Okhotsk présente un intérêt en matière de renseignement, comme en témoigne l’envoi régulier d’avions de reconnaissance RC-135 de l’US Air Force, ces appareils étant spécialisés dans le recueil du renseignement d’origine électro-magnétique [ROEM]. Le 23 juin dernier, l’un d’eux y a été intercepté par un Su-30 SM russe.Mais, visiblement, cette région intéresse aussi la Direction du renseignement militaire [DRM] française. En effet, le 5 juillet, le ministère russe de la Défense a fait savoir que le « Bâtiment d’expérimentations » Dupuy de Lôme faisait l’objet d’une surveillance, après avoir été repéré dans le détroit de Tatarie.
« Les forces et moyens du District militaire de l’Est exercent un contrôle sur le navire de reconnaissance navale français Dupuy-de-Lome, opérant à partir du 5 juillet 2021 dans les eaux de la mer du Japon et du détroit de Tatarie », a en effet indiqué le Centre russe de gestion de la défense nationale.
Pour rappel, le Bâtiment d’expérimentations Dupuy de Lôme [autrefois appelé « Bâtiment d’expérimentations et de mesures », ndlr] est un navire de 3’600 tonnes pour une longueur de 101,75 m et une largeur de 15,85m. Mis en oeuvre par la Marine nationale au profit de la DRM, il accueille à son bord 80 spécialistes et analystes chargés d’exploiter les renseignements obtenus par ses puissants moyens d »interception et d’écoute, fournis par Thales. Il est faiblement armé, ne disposant que deux mitrailleuses de 12,7 mm.
Ces derniers temps, le Dupuy de Lôme avait surtout été signalé en mer Noire… En outre, depuis l’expédition de Lapérouse et celle du croiseur Laclocheterie, la présence de navires français dans le détroit de Tatarie est extrêmement rare.
Selon les données AIS [Système d’identification automatique des navires, nldr] – et sous réserve qu’elles soient correctes… -, le Dupuy de Lôme est arrivé à Hakodate [Hokkaïdo, Japon] le 30 juin. Il a appareillé pour une destination non précisée le 4 juillet.
« En matière de renseignement, nous travaillons avec persévérance à l’appréciation autonome de la France. Nous envoyons chaque année notre navire, le Dupuy de Lôme, en Indo-Pacifique pour faire notre moisson et pouvoir échanger du renseignement avec nos alliés, » a récemment expliqué l’amiral Pierre Vandier, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM] au quotidien Le Monde.
Sources :
https://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20211011/etr.html#toc3
Radio Taiwan internationale https://fr.rti.org.tw/news/view/id/95207
Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...