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23 mars 2022

AU PHARE AR-MEN QU'ASSIÈGE NUIT ET JOUR LA VAGUE

 AU PHARE AR-MEN QU'ASSIÈGE NUIT ET JOUR LA VAGUE


Très difficilement accessible, il a la plus mauvaise réputation du monde et la mérite largement.

UN DÉBARQUEMENT QUI NE LAISSE PAS D'ETRE IMPRÉVU

Île DE SEIN, 7 juillet. — Le patron de la Déesse-des-Flots. qui ravitaille Ar-Men quand le temps le permet, m'avait. solennellement promis de me prendre à son bord. La mer. qui me paraissait belle ne l'était pas pour lui. Ceux qui sont, habitués à tous les risques ne les acceptent que pour eux.


Il y a des phares érigés sur une roche sournoise comme celui de la Vieille, à la pointe du Raz. On y accède difficilement, mais enfin, à la condition de choisir son jour, son heure, celle du flot, une barque y aborde et on le ravitaille, on dépose des gardiens sans trop de risques. Mais, même par temps radieux, aucune barque ne peut approché celui d'Ar-Men. 'il la mérite.

Et nous voici devant cette tour dramatique isolée en pleine mer. et, qui ne paraît pas beche quand elle devient gouffre, et ses fenêtres sont des hublots jusqu'à mi-hauteur impressionnante. Nous venons déposer là un gardien qui débute par ce phare,

Le bateau ne peut approcher. Il gouverne lentement sur l'arrière s'épaule contre le meurtrier courant où s'est perdu le gardien-chef. Sébastien Ploufepec, enlevé par une « lame sourde », et prend la position qu'il pourra conserver sans être trop mobile. »


Un ravitaillement entre ciel et mer

Un des gardiens qui nous guette jette une première amarre lovée qui se déploie et tombe à l'eau: la seconde est jetée de notre bord sur la première. On les amène à la gaffe toutes les deux. On passe un premier, puis un second filin et l'on installe le va-et-vient, le cartahut, entre un point oscillant, notre mât, et un point fixe, le mât. d'atterrissage dans la, galerie du phare.


On suspend simplement à un chef de fer des sacs de vivres, pain et à Dieu vat! Cela s'en va au petit bonheur, secoué, ballotté ont ciel et mer... Les hommes prennent le même chemin.

Je ne sais pourquoi j'ai voulu tenter cette expérience. L'amour-propre professionnel! Je croyais pouvoir la résumer en chemise, costume de sport, mais on m'apporte le gillet de sauvetage. C'est un moment ,désagréable. Pour le reste, on vous nnnn dans les jambes un câble court que l'on accroche par son anneau au va-et-vient et .vous avez derrière vous une espèce de bouée en forme cie bouchon, pas assez large pour qu'on soit assis. Vous vous tenez au filin, de chaque côté du crochet; un coup de guindeau vous enlève : on vous retient avant que vous n'alliez donner dans les bastingages et on vous lâche au-dessus de la mer. Si vous avez un vertige, une défaillance du cœur. si l'émotion vous fait desserrer l'étreinte des doigts...

Du haut du phare, le ravitailleur est une coque de noix, deux filins sont dans le courant comme pour vous permettre d'en mesurer la violence.

La tour d'Ar-Men a été remis neuf après l'incendie qui, l'an dernier, la transforma en une torche. Que l'un de ses gardiens ait pu descendre par le fil du paratonnerre et l'autre, en se laissant glisser le long de vingt brasses de filin, qu'ils aient pu échapper à l'autre danger par une nuit de décembre et une mer de saison, il est à peine possible du l'imaginer quand on est ici.


Un de ces modestes héros me fait inscrire le premier nom sur le nouveau registre, des visiteurs. L'ancien que les flammes ont détruit aurait pu servir pendant un incalculable nombre d'années.

On passe maintenant des boites et des sacs; l'un d'eux tombe: on est encore surpris qu'il est déjà hors de vue.

On peut se souvenir ensuite de l'endroit avec la satisfaction de penser qu'on n'y remettra plus les pieds; mais l'on songe aux gardiens du feu. à ce que peut être leur vie là-bas, là-haut, et leur carrière dans cette tour effarante qui reste au- dessus des flots comme la, cheminée d'une grande usine engloutie. —

V. R


https://www.chasse-maree.com/dans-les-phares-du-raz-de-sein-la-solitude-des-gardiens/









Le phare d’Ar-Men s’élève en pleine mer, à la pointe extrême de la chaussée de Sein, à 14 kilomètres de large de la terrible pointe du Raz. Cette tour de granit a été construite aux prix d’efforts surhumains, sur un écueil de quinze mètres de long, large de moins de dix mètres, et presque toujours recouvert par les flots. Autour de lui la mer est presque toujours démontée et à certaines époques de l’année, il est presque impossible de l’aborder en barque, ce qui rend le ravitaillement des gardiens extrêmement difficile. En 1923, la tempête sévissait avec une rage particulière le long de la chaussée de Sein et, à partir du milieu du mois de septembre, les équipages des bâtiments de ravitaillement durent faire des prodiges pour parvenir jusqu’au phare d’Ar-Men. Au début du mois de novembre, le phare resta pendant plus de deux semaines, complètement isolé de la terre ; ce n’est que le 19 novembre que la barque du patron Rohou peut l’approcher d’assez près pour pouvoir accrocher au mât de charge, un certain nombre de provisions. Comme les gardiens étaient en train de hisser un panier chargé de pain, une vague immense s’éleva le long de la tour qu'elle submergea complètement et quand le pain arriva à bout de course il était complètement trempé...


24 octobre 2021

Le Pic à l'oeil Guipavas Brest Finistère

Le PIC à l'oeil

Lors d'un récent échange avec la section Bretagne de la Marcophilie navale, un timbre vert a été collé sous la zone d'annulation du timbre par la flamme ondulée du PIC 05505A Guipavas - Brest.

Cela n'a pas échappé à l'oeil vigilant du postier qui a annulé le timbre d'une griffe PIC FINISTERE.

Un timbre qui ne sera pas réutilisable...



Comme en 2019 dans le Sud Finistère, La Poste va adopter une nouvelle organisation dans l'établissement de Brest dès le 11 mai. La plateforme de distribution du Dourjacq fermera en juin, remplacée par trois nouveaux sites (rue de Lyon, boulevard Léon-Blum et route de Quimper) où travailleront les facteurs, qui ne feront plus que de la distribution.


"Un atelier de préparation sera mis en place sur la plateforme de Guipavas, qui permettra à des postiers de préparer l'activité de leurs collègues facteurs, qui auront ainsi un produit prêt à emmener" détaille Sébastien Gobichon, le directeur de l'établissement services-courrier-colis de Brest.

Malgré les craintes des syndicats, tous opposés au projet, la direction assure que rien ne changera pour les usagers. "L'objectif, c'est qu'il n'y ait aucune conséquence. C'est de maintenir nos résultats de satisfaction clients et de maintenir la distribution 6 jours sur 7, il n'y a aucun changement. Mais c'est d'être plus disponible pour assurer de nouvelles prestations comme 'Veiller sur mes parents', que l'on souhaite encore plus développer sur Brest, donc c'est donner plus de temps aux facteurs pour assurer d'autres missions que la simple distribution du courrier, même si ça reste le cœur de leur métier."
57% de courrier en moins d'ici 2030 ?


Alors que l'activité colis, particulièrement rentable, est en forte hausse, l'entreprise est confrontée à une érosion permanente du volume de courrier, de l'ordre de 10% par an. Au niveau national, la Poste a distribué 7 milliards de plis en 2020 et table sur seulement 3 milliards à l'horizon 2030. "C'est pour ça qu'aujourd'hui, l'objectif de ce projet-là c'est de trouver de nouvelles activités, de trouver nouvelles prestations en faveur de la population brestoise et en faveur de nos facteurs pour maintenir l'emploi", estime Sébastien Gobichon.

440 postiers travaillent dans l'établissement de Brest, qui dessert un territoire allant de Crozon à Ploudalmézeau en passant par Daoulas.


sources 

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/la-nouvelle-eco-la-poste-se-reorganise-a-brest-1619523537

25 janvier 2021

BREST 2e dépôt Finistère Marine nationale

BREST 2e dépôt 

Georges Leygues visitant la cuisine du 2e dépôt

"L’arsenal de Brest, créé en 1631 par Richelieu, est devenu au 19e siècle un gigantesque complexe militaro-industriel niché au cœur de la ville, le long des rives de la Penfeld, qui illustre la mainmise de l’État sur le territoire breton. À Brest, la véritable richesse est la construction navale due au savoir-faire des ouvriers et des maître-charpentiers. La mise en œuvre adéquate des processus d’approvisionnement – notamment en poudre à canon, bois, fer, chanvre (pour la corderie), pierres de taille et chaux (pour les fortifications) – était aussi un apport d’importance. L’histoire des sciences et techniques dans le domaine maritime et militaire, la marine étant bel et bien une arme moderne, se confond avec l’histoire de la ville et le développement de l’arsenal. Pour Seignelay, fils aîné de Jean-Baptiste Colbert et futur secrétaire d’État à la Marine, l’arsenal de Brest c’est avant tout « les grands et larges quais, la régularité des bâtiments construits dans toute cette étendue et le nombre de cinquante gros vaisseaux de guerre ». Au 18e siècle, l’architecture des bâtiments de l’arsenal de Choquet de Lindu n’est-elle pas avant tout française ? Pour Émile Souvestre dans son Voyage dans le Finistère, de 1835, « Ce qui vous saisit à l’aspect de cette grande ligne de bâtiments, c’est une expression de force et de puissance ».




 

La décision de création du bureau fut communiquée par la même dépêche ministérielle du 2 mars 1917 relative à l’ouverture d’un bureau naval secondaire dans l’enceinte de l’arsenal de Toulon. Les conditions locales étaient cependant différentes puisqu’il n’existait pas, sur la côte Atlantique, d’organisation semblable aux Postes Navales en Méditerranée. Il fallut donc imaginer dès cette date, non un bureau naval, mais un bureau civil dépendant de la Direction Départementale des Postes du Finistère. Il se posa aussi un problème de locaux et le préfet maritime proposa d’installer le bureau dans un baraquement, comme c’était déjà le cas pour un bureau de poste américain.



 

Les négociations financières et administratives entre le ministère de la marine d’une part et celui du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes d’autre part, s’enlisèrent pendant plus d’un an. La décision de création effective ne survint que le 24 avril 1918, il y était bien précisé que, comme à Toulon, il s’agissait d’un bureau de plein exercice.




L'arsenal de Brest est isolé de la ville par un mur de sûreté, plusieurs portes permettent d'y accéder : du nord au sud, porte de l'Arrière-Garde, porte de Kervallon, porte de la Brasserie, porte du Carpon, porte de la Corderie, porte Tourville, porte Jean Bart, porte Caffarelli, porte Surcouf, porte de la Grande Rivière et la porte des Quatre Pompes.

Les dépôts des équipages de la flotte sont des lieux de transit où sont casernés les marins en attente d'un embarquement, d'une affectation etc .... Les dépôts des équipages hébergent également des centres de formation de la marine.

Les circonscriptions des arrondissements maritimes sont fixées par les dispositions du décret du 15 février 1882 : cinq arrondissements eux-mêmes divisés en sous-arrondissement et quartier puis en syndicat auxquels il faut ajouter un sixième arrondissement algéro-tunisien non numéroté comprenant deux sous-arrondissements : Bizerte et Alger. 1 er dépôt de la Flotte : Cherbourg 2 e dépôt de la Flotte : Brest 3 e dépôt de la Flotte : Lorient 4 e dépôt de la Flotte : Rochefort 5 e dépôt de la Flotte : Toulon L’organisation de la Marine, fixée par les décrets des 18 décembre 1909 et 29 septembre 1913, est identique dans chacun des arrondissements


Jusqu'à la moitié du XVIII e siècle, les matelots en attente d'embarquement étaient logés chez les hôtesses où ils prenaient également leurs repas. C'est Maurepas, secrétaire d'État à la Marine, qui imagina l'adoption de l'idée de la construction d'un lieu propre à l'organisation de la vie des équipages».


«Après avoir levé rapidement un simple hangar, un édifice pour recevoir les hommes fut bâti. L'endroit choisi concerna la rive droite de la Penfeld, le plateau de « Milin-Avel» (moulin à vent) acquis par la Marine aux descendants de la famille Le Gac de l'Armorique. C'est Choquet de Lindu qui édifia en 1766-67, en ce lieu, deux bâtiments en équerre long chacun de plus de 100 m dominant la Penfeld et son port. 


Elle abrita pendant sa construction, suite à l'échec catastrophique de la colonisation de la Guyane sous Choiseul, une partie des colons échappés de cette désastreuse expédition (1763). De ce fait, cette caserne de marins prit le nom de «Cayenne» qu'elle garda longtemps dans la tradition orale.





Rapidement insuffisants, ces bâtiments durent être rehaussés entre 1842 et 1845 et le nom officiel de cette caserne devint le «deuxième dépôt des équipages de la flotte». 

A la fois lieu de passage, d'attente et de tri, le deuxième dépôt logeait en permanence 3.200 marins. Des milliers d'appelés y ont fait leurs classes, des milliers de matelots y ont attendu une nouvelle affectation. Deux fois par an, les nouvelles recrues y arrivaient en civil pour y être transformées très vite en matelots de troisième classe; ainsi amarinés, ils étaient dirigés vers l'une des nombreuses spécialités offertes par la Marine».



«L'aubette de la rue Jean-Bart franchie, tout ce petit monde se retrouvait grouillant dans les rues de Recouvrance. Tout ce quartier vivait au rythme du deuxième dépôt, des entrées et des sorties de ces marins aux pompons rouges, nostalgie de la mémoire. Cette caserne détruite comme beaucoup d'autres lieux en 1944, a laissé la place à de nouveaux bâtiments, le «centre de vie» où les marins de passage sont aujourd'hui logés mais en nombre bien inférieur et ils ne portent plus l'uniforme. Une partie de la grande cour a été aménagée en square. Seule une rue pérennisait ce nom de «caserne des marins» le long des grilles de l'Arsenal. Mais en mars 1997, la ville finissait les travaux de démolition de l'îlot de vieux immeubles séparant cette voie de la rue du Quartier-Maître-Bondon. C'est maintenant un parking. Ce fut un bol d'air pour les riverains, mais c'est encore un pan d'histoire qui a disparu».



Demandée dès 1935 par l’autorité maritime, la réouverture du bureau d’arsenal de Brest eut lieu le 16 avril 1937, la préfecture maritime ayant fortement insisté pour que celle-ci se fît avant le début des grandes manœuvres navales prévues pour cette époque.

Le nouveau bureau fonctionna comme son prédécesseur : implantation dans l’arsenal pour le service exclusif de la marine, rattachement à Brest principal et mêmes activités, personnel mixte rémunéré par la Marine. Il cessa de fonctionner le 2 septembre 1939 date à laquelle locaux et bureaux furent affectés au nouveau bureau de Brest Naval créé dans le cadre de la Poste Navale de temps de guerre. 

Ce bureau utilisa un TàD différent des précédents, mais portant la même inscription que l’un d’eux, libellée BREST – ARSENAL / FINISTERE, et deux griffes horizontales.








27 février 2015

BREST sous les bombes Bretagne Finistère bombardement guerre 1939 1945

BREST sous les bombes 1940-1945

Sur une idée de Bernard Hily


Entre 1940 et 1944, Brest est la cible de 165 bombardements et 480 alertes, qui firent 965 morts et 740 blessés graves. Une liste, forcément non exhaustive, des bombardements concernant Brest et sa région pendant la Seconde guerre mondiale, peut être tentée.

A voir ce petit film d'une dizaine de minutes

https://www.youtube.com/watch?v=p1UD_dk3k3s&feature=youtu.be

25 septembre 1940 : des avions de la Royal Air Force bombardent à trois reprises le port de Brest ; la commune de Saint-Marc (Brest) étant particulièrement touchée. « L’émotion et l’indignation des Brestois est extrême » écrit le journal Ouest-Éclair. Il s’agit là des premiers bombardements de Brest. 24 juillet 1941 : chute d'un bombardier britannique à Ploudalmézeau. 18 septembre 1942 : bombardements de Brest et de sa banlieue. 28 septembre 1942 : bombardements de Brest et de sa banlieue . Un avion anglais tombe près du hameau de Kermabezet en Plouguin (l’aviateur saute en parachute) et un autre à Plabennec (l’aviateur est tué). octobre 1942 : un bombardier américain s’écrase au sol près de Saint-Vougay et un parachutiste américain est arrêté à Plougastel-Daoulas. 7 novembre 1942 : bombardement par 34 avions en deux vagues d’assaut successives de Brest, les cibles principales étant la base sous-marine et celle des torpilleurs (15 morts et 15 blessés parmi la population brestoise). 

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:112_Brest
_d%C3%A9truit_US_Navy.jpg
23 janvier 1943 : bombardement de la base sous-marine de Brest (un avion américain est abattu en mer). Le port de commerce de Brest est touché, une trentaine de victimes. 29 janvier 1943 : raid sur Morlaix, l’objectif étant le viaduc ferroviaire (67 morts, dont 42 enfants de l’école maternelle Notre-Dame-des-Anges, 34 blessés, 7 disparus). Nuit du 13 au 14 février 1943 : un bombardier anglais ou américain est descendu par la ‘’Flak’’ allemande à Brest ; les éclats blessent deux civils. 27 février 1943 : raid sur le port de Brest mené par le ‘’VIIIe Bomber Command’’ américain (44 morts). 6 mars 1943 : raid sur Brest mené par 15 avions B-24 anglais protégés par un escadron de ‘’Spitfires’’ (40 tonnes de bombes sur les casernements de Recouvrance, nombreuses explosions à Lambézellec, Saint-Marc, Kerigonan, Porstrein, etc..) ; trois avions anglais et un avion allemand abattus). 

5 avril 1943 : plusieurs bombardiers anglais, après avoir bombardé Brest, visant en particulier un pétrolier de la Kriegmarine (la cible a d'ailleurs été ratée, mais des bâtiments de l'arsenal sont détruits et le bombardement provoque aussi de gros dégâts à Recouvrance et à Lambézellec), sont attaqués sur le chemin de leur retour par des avions allemands qui ont décollé du terrain d'aviation de Guipavas : deux avions Lockheed Ventura anglais s'abîment en mer dans la Manche, un troisième en fit autant peu avant le retour sur la base aérienne britannique de Portreath ; un quatrième s'écrase à Lestréhoné en Ploudalmézeau, les quatre aviateurs victimes sont H. E. Blundell (de la Royal Air Force), T. C. Du Bose, E. A. Norman et K. E. Price (tous trois de la Royal Canadian Air Force). Leurs tombes se trouvent dans le cimetière de Ploudalmézeau.
Un avion allemand fut aussi abattu lors de ces combats aériens.


10 avril 1943 : le vapeur ‘’Enez Eussa’’ qui faisait le service entre Brest et Ouessant est mitraillé par un avion anglais (deux blessés). 16 avril 1943 : 19 ‘’Liberators’’ larguent 52 tonnes de bombes sur Brest. La centrale électrique du Portzic et la corderie du port militaire sont endommagées et les réserves de mines et de torpilles de la pointe du Salou touchées). 25 juin 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas ; un chasseur et un bombardier anglais abattus (4 morts). 

Lettre  pour l'Allemagne Wilhelmshaven au départ de Brest envoyé par la DCAMarine Brest

5 juillet 1943 : un avion anglais est abattu au-dessus de Plouguerneau et un avion américain au-dessus du Conquet. 12 juillet 1943 : nouveau bombardement du terrain d’aviation de Guipavas, ainsi que, le lendemain 13 juillet, la route nationale 12 qui est coupée à 1 km à l’est de Guipavas (une fillette de onze ans est tuée). 

 

3 août 1943 : quelques bombes sont larguées sur Guipavas. Un avion polonais est abattu à Plabennec, un autre à Bourg-Blanc ; un avion allemand est abattu àPlouvien. Nuit du 12 au 13 août 1943 : largage de tracts anglais mais adressés aux sous-mariniers allemands sur Saint-Pierre-Quilbignon et démontrant l’impuissance miliaire allemande face aux alliés. 
30 août 1943 : deux avions anglais mitraillent près de La Roche-Maurice un train de voyageurs parti de Brest et croisant un train de marchandises ; deux morts et sept blessés graves, débarqués en gare de Landivisiau. Le même jour, deux personnes sont blessées près de l’Aber-Wrac’h par des éclats de la D.C.A. allemande mitraillant un avion anglais. Nuit du 17 au 18 septembre 1943 : Bombardement de la voie ferrée Brest-Paris : deux bombes tombent au passage à niveau de Saint-Éloi en Plouigneau, deux à Pleyber-Christ près du pont du Rinduic, trois au Ponthou, etc… 22 septembre 1943 : nouveau bombardement du terrain d’aviation de Guipavas (une vingtaine de bombes tombent dans les champs voisins). 24 septembre 1943 : bombardement de Brest et de Guipavas entre 18 et 19 heures. Des bombes tombent aussi sur les villages de Penhoët et Kermacrour en Gouesnou. Le même jour, une quarantaine de bombes visent l’aérodrome de Lanvéoc dans la Presqu’île de Crozon. 




8 octobre 1943 : bombardement du camp d’aviation du Poulmic ; des bombes tombent sur le bourg de Lanvéoc et les villages de Kerboul, Kertanguy et Kerlann. 9 octobre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas. 25 octobre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Lanvéoc (deux avions anglais sont abattus, l’un s’écrasant sur une maison. 29 octobre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas. 18 novembre 1943 : des bombes anglo-américaines tombent sur l’hôpital de Brest (un blessé léger) et un avion américain s’écrase à Kérinou. A Plabennec, un obus tombe sur le fournil d’une boulangerie. 


24 décembre 1943 : bombardement du terrain d’aviation de Guipavas par 12 bombardiers. 
29 janvier 1944 : nouveau raid anglais contre le terrain d’aviation de Guipavas (six personnes sont blessées par des éclats de la D.C.A., qui descend deux avions anglais. Le même jour, un avion mitraille en fin de matinée le bourg de Plabennec. 
6 février 1944 : bombardement de l’Aber-Wrac’h. 
21 avril 1944 : Brest est en état d’alerte après le survol par des avions alliés qui auraient mouillé des mines. 
Dans la nuit du 1 au 2 mai 1944, deux avions anglais tombent, l’un près de Plouguerneau, l’autre près de l’Aber-Wrac’h, victimes de la D.C.A. allemande. 
Les 8 et 9 mai 1944, et à nouveau le 29 mai 1944, le camp d’aviation de Poulmic est bombardé par l’aviation britannique. Les bombardements du 9 mai endommagent plusieurs habitations de Lanvéoc. 



Le 4 juillet 1944 un avion anglais est abattu par la D.C.A allemande sur le terrain d’aviation de Guipavas ; l’aviateur est fait prisonnier. Le 29 juillet 1944, l'usine de produits chimiques de Pont-Christ en Plounévez-Lochrist est mitraillée par des avions alliés. La toiture et des appareils sont endommagés. 5 août 1944 : bombardement du port de Brest par la Royal Air Force. 5 août 1944, 8 août 1944, 12 août 1944 : trois attaques en plein jour de la base sous-marine de Brest avec largage de bombes Tallboy(une bombe Tallboy est une bombe de plus de 5 tonnes contenant plus de deux tonnes d’explosifs) dans le but de tenter de percer l’épais plafond en béton de la base sous-marine. 7 août 1944 et 9 août 1944 : bombardement du port de Brest par l'US Air Force. 11 août 1944 : plusieurs vagues successives de bombardements surviennent dans cette seule journée, visant pour les premières principalement les installations allemandes situées à l’ouest de Brest comme le Fort du Mengant, le Fort du Petit Minou, la batterie côtière de Toulbroc’h en Plouzané, etc… (mais la plupart des bombes, larguées d’une altitude de 26 500 pieds, tombèrent dans l’eau) ; une autre vague de bombardement touche le secteur de l’École Navale, d’autres les diverses installations portuaires brestoises. 25 août 1944 : raid sur le Fort du Corbeau à Plougastel-Daoulas. 26 août 1944 : nombreux raids aériens dans cette seule journée, sur la Pointe Saint-Mathieu, sur l’Île Longue, sur le quartier de Kérinou à Brest, sur la Pointe des Espagnols ; sur le Fort de Cornouaille et le Fort Robert dans la Presqu’île de Roscanvel. 1er septembre 1944, 3 septembre 1944, 5 septembre 1944, 6 septembre 1944, 14 septembre 1944 : nouveaux raids aériens sur Brest (contre le Fort de Keranroux, le fort du Portzic, etc…). 3 septembre 1944 : Attaque aérienne contre seize positions de défense allemandes dans la Presqu’île de Crozon. Le siège de Brest dure du 7 août 1944 au 18 septembre 1944

Photos US Navy

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