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22 janvier 2024

BRF Jacques Chevallier passage de la ligne Abu Dhabi océan Indien Mer rouge

BRF Jacques Chevallier passage de la ligne Ligne Abu Dhabi

Profitant de la venue dans la zone du bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier, du 19 au 21 décembre 2023, 4 bâtiments de la composante maritime des Forces armées en zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) et le 2e RPIMA ont participé à l’exercice d’entraînement mutuel PAILLE-EN-QUEUE au large de La Réunion.


Le bateau fait escale sur notre île jusqu’au 26 décembre prochain. Avant de rejoindre son point d’attache à Toulon, le Jacques Chevallier remontera par le Canal de Suez, lieu de conflit maritime actuellement.




Le BRF Jacques Chevallier a quitté La Réunion et emtame sa remontée vers Toulon. Il fera escale aux Emirats Arabes Unis (Abu Dhabi-Fujirah) pour ensuite remonter la Mer Rouge et franchir le canal de Suez.
Il longera les côtes du Yemen 


En remontant, Il passera par la "porte des lamentations" - le détroit de Bab-el-Mandeb et sera peut-être l'objet d'attaque de la part des rebelles Houthis.

Groupe militaire également connu sous le nom d'Ansar Allah (ou « partisans de Dieu »), les houthis exercent un contrôle de facto sur la majeure partie du nord du Yémen. Formée dans les années 1990, la milice porte le nom de son fondateur, Hussein Badreddine al-Houthi, et suit la branche zaïdite de l'islam chiite, qui représente 20 à 30 % de la population du Yémen.

Le bateau tire son nom de Jacques Chevallier, un ingénieur militaire du génie maritime, qui a dirigé la DGA (Direction Générale pour l’Armement). Il a joué un rôle crucial dans le développement de la propulsion nucléaire en France, pilotant la conception des réacteurs des sous-marins. Il est décédé en 2009.

La Marine française lui rend hommage en baptisant le premier des BRF à son nom. Le bâtiment a été construit à Saint-Nazaire, par les Chantiers de l’Atlantique, en coopération avec Naval Group.




01 juin 2023

Mission Jeanne d'Arc PHA Dixmude passage de la ligne 23 mars 2023

Mission Jeanne d'Arc PHA Dixmude passage de la ligne





Si pour le terrien le « Baptême marin » peut être synonyme de folklore ou de carnaval, pour le matelot, en revanche, il s’agit d’une « coutume »1 incontournable, inévitable, d’un « usage », d’un « long usage », d’un « usage inviolable »2. Le passage de la Ligne est une cérémonie certes parodique, saturnale et carnavalesque, mais surtout profane, selon la règle usuelle et commune de la mémoire maritime. Les risques naturels qui entourent les néophytes depuis l’appareillage, tels que la mer, les vents changeants, les calmes, la fragilité du vaisseau soumis continuellement aux caprices des éléments, intensifient le besoin de mettre le non initié à l’abri des dangers qui l’entourent. Et en ce sens, l’emploi du terme « Baptême » n’est plus anodin.

Le baptême confirme, dans un premier temps, les marins – tant les officiers, que les membres de l’équipage.  Le baptême réunit l’idée de la fin d’un état. Il symbolise l’ascension à un autre état, l’accession à une nouvelle vie.


26 octobre 2021

SNA SUFFREN passage de la ligne septembre 2021 sous-marin

SNA SUFFREN - passage de la ligne 

« Toujours vainqueur, jamais vaincu » est sa devise. Après avoir navigué jusqu’à l’Équateur, le sous-marin « Suffren », premier de la série des nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque, vient de terminer ses essais à la mer et son premier passage de la ligne. Celle-ci est-elle matérialisée sous l'eau? 
Dans quelques semaines, il entrera en service actif. 



Le sous-marin français Suffren, qui entrera en service actif ces prochains mois, est un bâtiment de 5.000 tonnes, destiné à remplacer d'ici 2030 les sous-marins de type Rubis, en service depuis les années 1980.




Gros plan sur le Suffren, fierté de la défense tricolore. Un mastodonte d'acier de 100 mètres de long émerge des eaux de la rade de Toulon. A l'avant, un sas étroit permet d'accéder aux entrailles du premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de nouvelle génération, qui entrera en service actif ces prochains mois. Ce modèle de submersible bardé de technologies et d'armement dernier cri aurait dû être exporté en Australie à hauteur de 12 exemplaires, dans une version conventionnelle (propulsion non nucléaire). Mais au grand dam de Paris, Canberra a préféré conclure début septembre un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, annulant de fait son contrat avec les Français.

Alors que Paris peine encore à digérer ce camouflet diplomatique, la Marine française a convié plusieurs journalistes pour une rare visite du bâtiment flambant neuf de 5.000 tonnes, le premier d'une série de six SNA destinés à remplacer d'ici 2030 les sous-marins de type Rubis, en service depuis les années 1980. Le programme baptisé Barracuda, d'un coût estimé à 9,1 milliards d'euros, compte pour l'instant trois ans de retard. Il promet d'équiper la Marine de submersibles "plus discrets, plus endurants, plus armés", pour protéger les bâtiments précieux comme les porte-avions et sous-marins lanceurs d'engins (SNLE) porteurs des missiles nucléaires, traquer les sous-marins ennemis et recueillir du renseignement, résume le capitaine de vaisseau Jérôme Colonna D'Istria, commandant l'escadrille des SNA français.

En phase d'essais, le Suffren a déjà réalisé une première traversée de longue durée cet été, sous le commandement du capitaine de vaisseau Laurent Coggia. "On est descendus jusqu'à l'équateur pour tester son fonctionnement en eaux chaudes et vérifier son endurance dans la durée. Puis mi-septembre on a fait une escale en Crète", décrit le sous-marinier aux 13.000 heures de plongée, en parcourant une coursive à peine plus large qu'un homme, au plafond tapissé d'une forêt de câbles. Parmi les nouveaux équipements à tester: un sas permettant de déployer plusieurs nageurs de combat. "Cette mise en œuvre de forces spéciales depuis un sous-marin, en toute discrétion, est susceptible de produire des effets stratégiques majeurs", commente-t-il.

- "Révolution pour les armées" -

Sur le pont inférieur, au petit carré des officiers sobrement décoré d'une photo de ville en bord de mer, se succède le lieu de vie des membres d'équipage: de modestes banquettes autour de quelques tables, face à une minuscule cuisine où sont préparés les repas quotidiens de 63 marins. Deux locaux attenants renferment les conditions de la survie en immersion: les frigidaires, qui renferment 75 précieux jours de vivres, et le système de régénération d'oxygène. A l'avant, une lourde porte s'ouvre sur la soute renfermant les systèmes d'armes: torpilles semi-guidées, missiles anti-navire mais aussi missiles de croisière navals (MdCN) d'une portée de 1.000 km. "C'est une nouvelle capacité dans les forces sous-marines, qui permet de frapper discrètement des cibles à terre depuis n'importe où. C'est une révolution pour les armées", explique le capitaine de vaisseau Coggia.

Une volée d'escaliers raides plus haut, le pont supérieur se déploie ainsi que ses cabines de six couchettes - contre 15 par chambrée dans les sous-marins Rubis. Des bannettes suspendues au plafond de la coursive font office d'espaces de rangement. Seul le commandant possède sa propre cabine: quelques mètres carrés d'intimité équipés d'un lit simple, d'un bureau et d'un petit évier. A quelques pas s'ouvre le central opérations, cœur névralgique du bâtiment plongé dans la pénombre. Une multitude d'écrans et de commandes automatisées, dédiés à la détection des bruits alentours, à la conduite du sous-marin et de sa propulsion, générée par une chaufferie nucléaire sur laquelle veillent des atomiciens.

Sans attendre la livraison l'an dernier du premier SNA de type Suffren, la Marine s'est équipée de longue date de simulateurs "à échelle 1 qui sont une copie conforme des équipements à bord" pour s'entraîner au plus proche de la réalité, explique le directeur de l'école de navigation sous-marine de Toulon, le capitaine de vaisseau Stanislas Guillou. Six à sept semaines d'entraînement sont nécessaires aux marins pour conduire le Suffren en toute sécurité. Mais "il faut parallèlement continuer à s'entrainer sur les simulateurs de type Rubis, car ces sous-marins vont continuer à être déployés pendant dix ans", prévient-il.

Merci à Claude Arata

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