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10 septembre 2025

SNA SUFFREN équipage bleu COURCO 2025

SNA SUFFREN équipage bleu CourCO 2025

Une enveloppe qui a mis près de six mois (6) pour venir de Toulon. avec un petit logo COURCO. Des cours pour les futurs commandants? Retard du courrier volontaire?



bateau noir © JM Bergougniou

Le COURCO 2025, débuté mi-avril dans la zone d’exercice méditerranéenne, doit durer quatre semaines, avec pour objectif premier de valider le cursus de formation des futurs commandants de sous-marins.

Rassemblant sous-marins, bâtiments de surface et aéronefs de la Marine nationale, cet exercice offre de nombreuses opportunités d’entraînement avancé pour les équipages de patrouille maritime des Flottilles 21F et 23F.


la Rascasse © JM Bergougniou
 En effet, les Atlantique 2 interviennent à tour de rôle en opposition ou en soutien des sous-marins engagés, notamment lors de deux des trois phases de l’exercice : la phase de lutte anti-sous-marine (phase 1) et la phase de lutte antinavire (phase 3).



ATL2 à Lann-Bihoué © JM Bergougniou

Durant la première phase, sur une semaine complète, l’effort des techniciens des flottilles, de la BAN Lann-Bihoué et de l’AIA Bretagne ont permis de réaliser 9 des 10 vols initialement programmés, permettant d’exercer une pression forte sur le sous-marin adverse, ou d’appuyer l’action du sous-marin ami dans sa mission.

Au-delà du concours apporté aux camarades œuvrant « sous le dioptre », les équipages d’ATL2 au cours de cet exercice ont pu s’exercer et améliorer leur préparation opérationnelle, dans des conditions de difficulté croissante, qui se poursuivent avec les phases suivantes de l’exercice.




en rade © JM Bergougniou
L'exercice Courco/Squale 2025 est un entraînement avancé dans le domaine de lutte sous la mer qui oppose, dans cette édition, une Task Force interalliée, composée de frégates et d’aéronefs, à un sous-marin nucléaire d’attaque. Conçu pour simuler un conflit de haute intensité, l'exercice a mis à l'épreuve les capacités de détection, de coordination et d'engagement des unités participantes.


le caudataire Phaéton © JM Bergougniou
Parallèlement à Squale, l'exercice Courco 2025 est un stage crucial pour qualifier les futurs commandants de sous-marins. Le Courco (cours de commandement) est l'ultime étape de sélection avant d'accéder au commandement d'un sous-marin nucléaire d'attaque.



26 octobre 2021

SNA SUFFREN passage de la ligne septembre 2021 sous-marin

SNA SUFFREN - passage de la ligne 

« Toujours vainqueur, jamais vaincu » est sa devise. Après avoir navigué jusqu’à l’Équateur, le sous-marin « Suffren », premier de la série des nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque, vient de terminer ses essais à la mer et son premier passage de la ligne. Celle-ci est-elle matérialisée sous l'eau? 
Dans quelques semaines, il entrera en service actif. 



Le sous-marin français Suffren, qui entrera en service actif ces prochains mois, est un bâtiment de 5.000 tonnes, destiné à remplacer d'ici 2030 les sous-marins de type Rubis, en service depuis les années 1980.




Gros plan sur le Suffren, fierté de la défense tricolore. Un mastodonte d'acier de 100 mètres de long émerge des eaux de la rade de Toulon. A l'avant, un sas étroit permet d'accéder aux entrailles du premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de nouvelle génération, qui entrera en service actif ces prochains mois. Ce modèle de submersible bardé de technologies et d'armement dernier cri aurait dû être exporté en Australie à hauteur de 12 exemplaires, dans une version conventionnelle (propulsion non nucléaire). Mais au grand dam de Paris, Canberra a préféré conclure début septembre un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, annulant de fait son contrat avec les Français.

Alors que Paris peine encore à digérer ce camouflet diplomatique, la Marine française a convié plusieurs journalistes pour une rare visite du bâtiment flambant neuf de 5.000 tonnes, le premier d'une série de six SNA destinés à remplacer d'ici 2030 les sous-marins de type Rubis, en service depuis les années 1980. Le programme baptisé Barracuda, d'un coût estimé à 9,1 milliards d'euros, compte pour l'instant trois ans de retard. Il promet d'équiper la Marine de submersibles "plus discrets, plus endurants, plus armés", pour protéger les bâtiments précieux comme les porte-avions et sous-marins lanceurs d'engins (SNLE) porteurs des missiles nucléaires, traquer les sous-marins ennemis et recueillir du renseignement, résume le capitaine de vaisseau Jérôme Colonna D'Istria, commandant l'escadrille des SNA français.

En phase d'essais, le Suffren a déjà réalisé une première traversée de longue durée cet été, sous le commandement du capitaine de vaisseau Laurent Coggia. "On est descendus jusqu'à l'équateur pour tester son fonctionnement en eaux chaudes et vérifier son endurance dans la durée. Puis mi-septembre on a fait une escale en Crète", décrit le sous-marinier aux 13.000 heures de plongée, en parcourant une coursive à peine plus large qu'un homme, au plafond tapissé d'une forêt de câbles. Parmi les nouveaux équipements à tester: un sas permettant de déployer plusieurs nageurs de combat. "Cette mise en œuvre de forces spéciales depuis un sous-marin, en toute discrétion, est susceptible de produire des effets stratégiques majeurs", commente-t-il.

- "Révolution pour les armées" -

Sur le pont inférieur, au petit carré des officiers sobrement décoré d'une photo de ville en bord de mer, se succède le lieu de vie des membres d'équipage: de modestes banquettes autour de quelques tables, face à une minuscule cuisine où sont préparés les repas quotidiens de 63 marins. Deux locaux attenants renferment les conditions de la survie en immersion: les frigidaires, qui renferment 75 précieux jours de vivres, et le système de régénération d'oxygène. A l'avant, une lourde porte s'ouvre sur la soute renfermant les systèmes d'armes: torpilles semi-guidées, missiles anti-navire mais aussi missiles de croisière navals (MdCN) d'une portée de 1.000 km. "C'est une nouvelle capacité dans les forces sous-marines, qui permet de frapper discrètement des cibles à terre depuis n'importe où. C'est une révolution pour les armées", explique le capitaine de vaisseau Coggia.

Une volée d'escaliers raides plus haut, le pont supérieur se déploie ainsi que ses cabines de six couchettes - contre 15 par chambrée dans les sous-marins Rubis. Des bannettes suspendues au plafond de la coursive font office d'espaces de rangement. Seul le commandant possède sa propre cabine: quelques mètres carrés d'intimité équipés d'un lit simple, d'un bureau et d'un petit évier. A quelques pas s'ouvre le central opérations, cœur névralgique du bâtiment plongé dans la pénombre. Une multitude d'écrans et de commandes automatisées, dédiés à la détection des bruits alentours, à la conduite du sous-marin et de sa propulsion, générée par une chaufferie nucléaire sur laquelle veillent des atomiciens.

Sans attendre la livraison l'an dernier du premier SNA de type Suffren, la Marine s'est équipée de longue date de simulateurs "à échelle 1 qui sont une copie conforme des équipements à bord" pour s'entraîner au plus proche de la réalité, explique le directeur de l'école de navigation sous-marine de Toulon, le capitaine de vaisseau Stanislas Guillou. Six à sept semaines d'entraînement sont nécessaires aux marins pour conduire le Suffren en toute sécurité. Mais "il faut parallèlement continuer à s'entrainer sur les simulateurs de type Rubis, car ces sous-marins vont continuer à être déployés pendant dix ans", prévient-il.

Merci à Claude Arata

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