18 juin 2021

PA Charles de Gaulle mission Clemenceau 21 les flottilles 17F 11F 35F 4F

PA Charles de Gaulle mission Clemenceau 21 

les flottilles 17F 11F 35F 4F


V SPID 10207 PA Charles de Gaulle - à la prochaine mission embarquez des encriers...
Le Porte-Avions Charles-de-Gaulle de Retour de la Mission Clemenceau 21, avant de repartir - Au terme de presque 4 mois d’une mission baptisée CLEMENCEAU 21, le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle et les 2500 marins qui le composent seront de retour à Toulon, le vendredi 04 juin 2021. Le porte-avions Charles de Gaulle, les frégates Provence (FREMM), Chevalier Paul (FDA), le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var étaient de retour à leur port-base, après un déploiement qui les aura menés de la Méditerranée au Golfe arabo-persique pendant 104 jours.


Pour la première fois, le jeudi 6 mai 2021, le Groupe aéronaval (GAN) en mission CLEMENCEAU 21 a engagé son Groupe aérien embarqué (GAé) depuis la mer Rouge, vers le théâtre irako-syrien, dans le cadre de l’opération CHAMMAL, volet français de l’opération INHERENT RESOLVE (OIR). Retour sur cette mission inédite.

 

Sur le pont d’envol du porte-avions Charles de Gaulle, le pilote met plein gaz, salue le chien jaune et attend, immobilisé sur le croc de la catapulte. « Paré partout ! » L’aéronef s’élance. La mise en œuvre de l’aviation embarquée suit chaque jour les mêmes séquences, codifiées et millimétrées. La mission est quant à elle sans précédent : depuis la première contribution du GAN à l’opération CHAMMAL, en 2015, les avions du GAé n’avaient jamais été projetés sur le théâtre, depuis la mer Rouge. 




Cette mission répondait à un besoin exprimé par la Coalition internationale engagée contre Daech au Levant. Le lieutenant de vaisseau Julien, Contrôleur des opérations aériennes (COA), était chargé de préparer la mission. « Du porte-avions Charles de Gaulle au GAé, en passant par l’état-major du GAN, toute une chaîne opérationnelle s’est mise en action pour anticiper chaque phase et se coordonner étroitement avec la Coalition. » 

Pour la première fois, le jeudi 6 mai 2021, le Groupe aéronaval (GAN) en mission CLEMENCEAU 21 a engagé son Groupe aérien embarqué (GAé) depuis la mer Rouge, vers le théâtre irako-syrien, dans le cadre de l’opération CHAMMAL, volet français de l’opération INHERENT RESOLVE (OIR). Retour sur cette mission inédite

Sources 

https://www.defense.gouv.fr/actualites/operations/clemenceau-21-le-groupe-aeronaval-et-la-garde-nationale-de-la-republique-de-chypre-achevent-un-cycle-d-exercices-de-cooperation-bilaterale

http://www.opex360.com/2021/05/28/des-rafale-m-du-porte-avions-charles-de-gaulle-ont-de-nouveau-teste-la-defense-aerienne-chypriote/


Humour dans le carré par Donec - 1944 à Eymoutiers

Humour dans le carré par Donec - 1944 à Eymoutiers


Bonjour la compagnie,

Eymoutiers est une petite ville perdue au fin fond d’une campagne limousine verdoyante à souhait.

Bâtie sur les bords de la Vienne elle a conservé du temps de sa splendeur un magnifique patrimoine architectural dont une abbaye de belle taille. Région « rouge » par excellence personne ne s’étonnera des scores obtenus dès avant la dernière guerre par le docteur Jules Fraisseix soutenu par le parti communiste.


Encore aujourd’hui certains partis qui tiennent le haut du pavé en Provence ont tout juste le droit de cité. Vous imaginez aisément que pendant la guerre ces bois profonds étaient infestés de maquis siglés F.T.P.F. sous l’autorité d’un chef prestigieux : le Colonel Georges Guingouin, « Lou Grand » avant de devenir en 1944 le « préfet du maquis ».

A cette époque mon oncle est soutien de famille, son père est décédé depuis deux ans, il a 17 ans et pour toute fortune un petit camion Citroën U23 équipé d’un gazogène avec lequel, sans permis de conduire bien sûr, il assume les transports indispensables pour la commune.

Un beau matin, pendant une de ses tournées, il tombe sur des hommes armés qui sans autre forme de procès décident de s’approprier son camion… Sans se démonter car le garçon est dégourdi, il accepte de leur laisser le camion à condition qu’il en reste le chauffeur. Et le voilà maquisard.

Son premier contact avec l’ennemi ne tarde pas, le même jour à dix-huit heures, le groupe se rend chez un mécanicien. Au retour, passant devant la gare, Ils y découvrent un train allemand arrêté. Des soldats sont sortis, prennent l’air et se dégourdissent les jambes. Ils sont à 30 mètres. Il s’apprête à faire une rapide marche arrière.

Mais le lieutenant F.T.P.F. lui ordonne « Fonce vite dedans, ils vont bien nous laisser le passage ! »

Deux hommes sont allongés sur les ailes armés de leurs pistolets mitrailleurs Thomson. Sur le toit par l’ouverture pratiqué un fusil mitrailleur est à poste.

Il lance alors le U23 contre les Allemands qui s’écartent au dernier moment…

Le 14 juillet 1944 c’est la fête, après quatre ans de présence allemande. La jeunesse va en chantant par les rues. Les accordéons sortent de leurs étuis et des bals populaires s’improvisent dans les granges : valses, tangos, pasos, tout y passe. Mais un lieutenant F.T.P.F. arrive essoufflé, monte sur l’estrade, réclame le silence et demande à tous les maquisards de rejoindre leur chef. La mobilisation générale est décrétée par le Colonel Guingouin.




Les allemands sont en train de lancer une offensive contre le maquis d’Eymoutiers, il y a un mois c’étaient les massacres de Tulle et d’Oradour-sur-Glane. Quelques jours auparavant les Anglais avaient parachuté des quantités d’armes et de munitions (je le sais ma mère faisait les foins à Grand-Sagne et les forteresses volantes passait à très basse altitude pour larguer leur chargement). Ces armes avaient alors été distribuées à la jeunesse d’Eymoutiers qui armée jusqu’aux dents de grenades, de mitraillettes, de bazookas avec les munitions qui vont avec et se préparent à l’attaque.

Cette attaque contre le mont Gargan débute le 16 juillet. Mon oncle assiste d’un peu loin à cette offensive qui illumine la montagne. Le fort de la bataille se situe dans le cimetière de Saint-Gilles-les Forêts. La chapelle apparaît en rouge sombre sur le bleu profond de la nuit. L’oncle est posté sur le bord de la route et arme un fusil mitrailleur en compagnie d’un Italien. Des ombres passent ce sont les fuyards. Au matin, les Allemands tiennent la montagne et encerclent les maquis. La bataille est maintenant aux portes de la ville. Georges Guingouin prend les choses en main, fustige ses lieutenants et fait appel à son Joker… Les républicains espagnols. Ces hommes, anciens de la guerre d’Espagne autrement aguerris que les maquisards limousins vont bloquer l’accès des Allemands au mont Gargan. En plus avec les évènements qui se déroulent en Normandie on a besoin d’eux plus au nord et ils abandonnent la partie.

Ouf du côté d’Eymoutiers on a eu chaud !

A bientôt pour de nouvelles aventures

Donec

17 juin 2021

Rosnay CTM 1971 - 2021 centre de transmission de la marine Indre

Rosnay  CTM 1971 -2021


Je vais ce matin encore parler de littérature et faire référence à un grand marin, grand écrivain, Pierre Loti dans le livre Intitulé Mon frère Yves - 1883.


"Tu as gagné la double, frère, dis-je à Yves. Je voulais dire: la double ration de vin au dîner de l'équipage. À bord, cette double est toujours la récompense des matelots qui ont annoncé les premiers une terre ou un danger..."

 Sans Terre en vue, sans danger, sans île, nous aussi nous avons gagné la double... oblitération!

Rosnay 14-6-2021


Ce pylône de 360 mètres de haut est l'un des 13 installés sur le centre de transmissions de Rosnay 
© Radio France
 - Jérôme Collin
Avec ses mécaniciens, ses électriciens, ses sapeurs-pompiers et ses fusiliers marins, le Centre de transmission de la Marine (CTM) de Rosnay réunit des métiers aussi divers que nécessaires à son fonctionnement. Mis en service en 1971, il a célébré lundi son jubilé au cours d’une prise d’armes suivie par le préfet de l’Indre, Stéphane Bredin.
Tour à tour, François Pintard, ingénieur général de l’armement, et l’amiral Pierre Vandier, chef d’État-major de la Marine, ont rappelé cette longue histoire qui a vu passer vingt-cinq commandants, dont le dernier en date, le capitaine de frégate Lionel Mas.

13 pylônes sont installés sur les 550 hectares du centre de transmissions de Rosnay © Radio France - Jérôme Collin

La plus haute structure de France Ces interventions ont permis de remonter le temps, lorsqu’en 1967, le site brennou avait été retenu pour son sol propice à générer les ondes et sa position stratégique, éloignée des frontières. C’est le 1er juillet 1971 qu’il a commencé ses émissions opérationnelles pour accompagner la première patrouille du premier sous-marin nucléaire français lanceur d’engins, « Le Redoutable ». Installé sur 550 ha, il compte treize antennes, dont la plus grande culmine à 357 mètres et dépasse la Tour Eiffel. Il s’agit de la plus haute structure de France.


Le CTM de Rosnay, qui emploie 200 personnes, relaie les messages destinés aux dix sous-marins nucléaires d’attaque et lanceurs d’engins de la force océanique stratégique de la Marine nationale. « La finalité est de transmettre l’ordre présidentiel », indiquait François Pintard, sans oublier de souligner le rôle clé de l’établissement brennou qui est la station principale des quatre centres de transmission du territoire.
Tous ces sites viennent d’être rénovés, pour une dépense globale de 550 M €, dont le quart a été affecté au centre indrien. Entre 2015 et 2020, cent vingt salariés de vingt-cinq entreprises ont travaillé simultanément, l’objectif étant de s’adapter à la troisième génération de sous-marins nucléaires.
« Le CTM Rosnay est une petite frégate au milieu des terres », mentionnait l’amiral Vandier avant de rendre hommage aux « marins d’Outre-terre » qui font fonctionner un site capable de résister à toute attaque conventionnelle ou nucléaire. « Nous travaillons dans une autre dimension », faisait remarquer un lieutenant de vaisseau, en marge de la cérémonie.
Le 9 juillet, le capitaine de frégate Mas passera le relais à son successeur, chargé à son tour, pendant deux ans, de faire tourner la boutique.

16 juin 2021

Brest en ce temps là. Roparz Hémon Nenn Jani lancement du cuirassé 1911 Jean-Bart

Brest en ce temps là. Roparz Hémon  Nenn Jani lancement d'un cuirassé 


Je relis en ce moment un livre de Roparz Hemon écrit en breton et traduit en français. Sa conduite durant la seconde guerre mondiale n'ayant pas été exemplaire il sera condamné à 10 ans d'indignité nationale. N'empêche que le roman mérite d'être lu.

 L’histoire se déroule au début du XXe siècle, avant la première guerre mondiale, à Brest. C’est bien la ville de Brest qui est le personnage principal de ce roman.On a  à suivre les deux femmes courageuses que sont Nenn Jani et Malvina, ainsi que d’autres personnages, représentant toutes les couches de la société. Une découverte de Brest avant 1914. Je vous en propose un extrait : le lancement du cuirassé. Ce pourrait être le lancement du cuirassé Jean-Bart à brest en septembre 1911.


le lancement


"Cette année-là pourtant, le mardi 12 septembre, la ville toute entière se réveilla. Grand évènement : on allait mettre à l'eau le cuirassé construit à l'arsenal. La construction en avait été retardé à cause de la grève, mais à présent tout était fin prêt.


La mise à l'eau devait se passer à trois heures de l'après-midi. Les ouvriers du port avaient congé cet après-midi là. Leur coeur était rempli de fierté. Eh oui, malgré la rancoeur qu'ils éprouvaient envers le gouvernement et leurs patrons, ils étaient heureux. Ce bâtiment était leur enfant, leur création. Et ce jour-là, c'était son baptême.


Ceux qui avaient pu obtenir des billets d'entrée marchaient d'un coeur léger par le quartier de l'Harteloire, impatients d'atteindre la porte, du côté du Moulin à Poudre. Les familles des officiers de marine, sur leur trente-et-un, se mélangeaient à celles des sous-officiers et des employés du port, habillés plus modestement, mais d'une tenue soignée. Tout à l'heure, dans l'immense hangar de la cale du Point du Jour, sur l'estrade érigée des deux côtés de la gigantesque coque du navire, ils seraient séparés, les places les meilleurs revenant aux gens les plus hauts placés, comme il se doit.


Dans le quartier de Recouvrance, ma foi, les petites gensmarchaient tout aussi joyeusement. De ce côté la porte de l'Arsenal était grande ouverte et la carte d'invitation n'était pas nécessaire. Le Grand Pont était noir de monde, et tous ces hommes, femmes et enfants, accouraient du centre de la ville, de l'Octroi, de Saint-Marc, de Kérinou, de Lambézellec, pour envahir le terre-plein surplombant la rivière. De-là, ils auraient une vue imprenable sur la cale. On prétendait qu'il valait mieux se trouver là qu'en-bas, où l'on courait le risque de se faire écraser par le navire s'il venait à se renverser, ce qui ne s'était jamais produit mais qui pouvait toutefois arriver...


Le grand vaisseau se tenait tout droit comme par miracle, sa quille reposant sur la rampe. Il arborait le pavillon tricolore à la poupe, tournée vers la rivière. Quelques matelots du port allaient et venaient sur le pont, occupés à Dieu sait quoi. Malgré la foule massée des deux côtés de la rivière, on entendait pour ainsi dire aucun bruit, si ce n'est le son aigu des coups de marteau quelque part sous le hangar, que l'écho faisait résonner dans la vallée. Minute après minute, le temps s'écoulait. La coque demeurait immobile, comme si elle avait dû rester ainsi l'éternité.

Trois heures sonnèrent, et aussitôt, au son de la Marseillaise, on vit glisser l'immense navire, lentement d'abord, puis prenant de la vitesse, plonger brusquement dans l'eau en faisant déferler une grande vague dans la rivière. Aux applaudissements des spectateurs se mêlèrent des éclats de rire, car une partie des gens massés en bas sur les quais s'étaient fait éclabousser et se retiraient à la hâte.

C'était terminé, Maintenant il fallait rentrer, dans le piétinement et la cohue."




HIER, AUX ACCLAMATIONS D'UNE FOULE ENTHOUSIASTE LE JEAN-BART S'EST ÉLANCÉ DANS LA MER 

Le premier dreadnought français flotte majestueusement dans l'avant-port de Brest

BRFST, 22 septembre. (De notre correspondant particulier.) Brest s'est réveillée en fête hier matin. Un clair soleil éclairait sa rade immense, vide de navires, et tous les trains arrivaient avec de nombreux voyageurs. Beaucoup de maisons étaient pavoisées et une grande animation régnait en ville dès la première heure.


L'arrivée, de M. Delcassé

A 9 h. précises le train officiel entre en gare. D'un des compartiments réservés descend M. Delcassé qui est accompagné de l'amiral Moreau, son chef de cabinet et du lieutenant de vaisseau Bazire, son aide de camp. Le ministre est reçu par M. Chaleil, préfet du Finistère; le vice-amiral de Marolles, préfet maritime, et Ni. Delobeau, sénateur-maire, qui montent tous les trois dans le même landau. Celui ci se met en marche procédé par un peloton de gendarmes à cheval et une brigade d’Agents cyclistes. Les contre-amiraux, généraux, sénateurs et députés montent dans d'autres voitures qui suivent le landau ministériel dans cortège se termine par un taxi-auto dans lequel se trouve M. Wargnier, et un peloton de gendarmes.

Le ministre se rend directement à la préfecture maritime où il compte se reposer quelques instants avant d'aller au vin d'honneur qui lui est offert par la municipalité. Tout le long du parcours, le ministre a reçu de nombreuses marques de sympathie. Il en sera de même toute la journée et aucune note discordante ne viendra troublez la fête.


A une heure le cortège ministériel sort de la préfecture et se dirige vers la porte de Tourville. C'est à partir de ce moment que le voyage prend un caractère officiel. Les troupes font la haie tout le long du parcourt jusqu'à l’arsenal où le ministre embarque dans un canot à vapeur pour se rendre sur la cale du Jean-Bart

M. Delcassé fait tout le tour du navire en se faisant expliquer en détail la manœuvre du lancement. Les Tribunes sont déjà remplies d'une foule énorme et à son arrivée sur la cale du Jcan-Bart une imposante manifestation est faite au ministre, pondant que la musique des équipages de la flotte joue la Marseillaise...


LE LANCEMENT

Les préparatifs du lancement ont été presque terminés dans la matinée et à l'heure de l'arrivée du ministre il ne reste plus de chaque côté du cuirassé que seize acores, L'ordre de les abattre est donné 1h. 30 et les lourdes pièces de bois ne tardent pas à tomber sous les coups de masse appliqués par les ouvriers du Jean-Bart.

A 2 heures cette opération étant terminée on donne le premier coup de scie à la savate puis on procède au relèvement des tins secs et au sciage des coulisseaux. Enfin à 3 h. 15, au bout de deux minutes de sciage de la savate, sans que l'on ait eu même a faire fonctionner les trois vérins hydrauliques placés à l'avant du navire, le Jean-Bart glissait sur son ber, brisant les cent trente bosses cassantes qui se trouvaient à bâbord et a tribord, et prenait majestueusement possession de son élément 

La musique des équipages joue la Marseillaise pendant, que des applaudissements enthousiastes partaient non seulement de la tribune mais aussi do tous les coteaux dominant l'arsenal et où s'était réfugiée une foule de curieux. L'opération du lancement était dirigée par .Ni. Gilles, ingénieur principal. Sur la passerelle, d'où les ordres (H-aicn* donnés, se trouvaient également MM. Louis, directeur des constructions navales au ministère, et Lyasse, directeur du génie maritime, auteur des plans du Jean-Bart.

De l'avis de tous les spectateurs, le lancement du nouveau cuirassé de 23.000 tonnes a été merveilleux.


15 juin 2021

SPID AP 266 Libreville Gabon

SPID AP 266 

Libreville Gabon








La mission de coopération de sécurité et de défense est pilotée par la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) dans une dimension structurellement interministérielle, au travers d’un pilotage stratégique qui associe les ministères de la défense et de l’intérieur. La mission se compose de policiers, de militaires de la marine, de l’armée de terre et du service de santé. Elle anime un réseau de 12 coopérants militaires et d’un expert technique international.

La mission de coopération de sécurité et de défense œuvre au GABON et à SAO TOME. Elle est particulièrement présente à Libreville, à travers ses coopérants insérés dans les états-majors des forces armées gabonaises, de la marine, de la police, au secrétariat général et en sein des deux écoles nationales à vocation régionale : L’EEML et l’EASSML. Elle est aussi présente à MANDILOU pour former les officiers gabonais de demain.



 

Actions de conseils
Agissant dans le cadre de l’action de l’état en mer, dans l’organisation et la gestion des ressources humaines ou au profit du commandement et de la préparation opérationnelle des forces armées gabonaises, la mission de coopération et de défense conseille les hauts responsables militaires du Gabon.

Actions de formations
Deux écoles nationales à vocation régionale (ENVR) sont installées au Gabon. L’Ecole d’état-major de Libreville forme 120 officiers par an aux techniques d’état-major dans un environnement interarmées. L’Ecole du service de santé spécialise à la médecine de guerre 30 médecins militaires et forme 20 officiers aux techniques d’administrations chaque année.
Enfin, 40 élève-officiers acquièrent leur formation initiale à l’Ecole des officiers de MADILOU et 80 stagiaires gabonais sont envoyés dans le réseau des ENVR africaines et dans les écoles françaises.

Appui logistique
La mission de coopération et de défense participe au financement de projet dans le but d’accroitre la capacité opérationnelle du partenaire gabonais.


https://ga.ambafrance.org/La-cooperation-de-securite-et-de-defense

14 juin 2021

Torpilleur d'escadre Somali 1929 accident de tir

Torpilleur d'escadre Somali






UN GRAVE ACCIDENT DE TIR S'EST PRODUIT A BORD DU TORPILLEUR « SOMALI »

L'éclatement de la culasse d'un canon de 120 a tué deux matelots et blessé un quartier-maître


LORIENT, 15 mars. (De notre rédaction lorientaise.) Les équipages de la belle deuxième flottille de l'Atlantique, constituée par deux escadrilles de torpilleurs, que les ports de la Manche et lu littoral de Brest à La Rochelle, connaissent bien, sont en deuil. Au cours des écoles à feu en baie de Quiberon, au moment où le Somali, commandé par le capitaine de corvette Barbier, tirait son dernier obus d'une pièce de 120. la culasse du canon sautait et venait semer la mort parmi l'équipage. Deux jeunes matelots étaient déchiquetés par l'engin que la déflagration de gaz avait projeté avec une force inouïe.


L'un des marins fut recueilli sur l'eau rouge de son sang; il avait la poitrine à moitié déchiquetée Pierre Leblanc, matelot de 2- classe sans spécialité, né le 26 mai 1909 à SaintJames (Manche), et dont la mère, Mme veuve Leblanc, est domiciliée à Fougères (Ille-et-Vilaine), 81, rue Pinterie.

L'autre, frappé également en plein cœur par la poignée de la culasse, était venu s'effondrer sur le pont, le crâne entièrement ouvert et vide de la matière cervicale c'était le matelot de première classe canonnier Olivier Moreau ,né le 10 septembre 1907 à Pleudihen (Côtes-du-Nord), et dont le père et la mère, qui n'avaient que lui comme enfant, habitent Cain, en Pleudihen. Le visage était noirci par la poudre et transpercé de petits éclats.

Le dernier et fatal obus

Depuis quelques jours, la deuxième flottille composée des torpilleurs Sakalave, Hova, Somali, Lestin, Touareg, Marocain, Annamite, Sénégalais, Tonkinois, dont plusieurs sont, on le sait, d'origine japonaise, effectuaient leurs écoles à feu, soit des tirs réels sur les ilôts Mindu, rochers silhouettes situés au large, et aux environs des iles de Houat et Hoëdic.

A part le Touareg et le Marocain, ces destroyers croisaient dans ces parages. Il était 16 heures, jeudi soir, :e Somali, qui appartient à la deuxième escadrille, commandant de Bernard de Teyssier, procédait à ses derniers tirs à une distance de 3.000 ou 4.000 mètres, avec la pièce de 120 placée en avant et qui était servie par Moreau, Leblanc, le quartier-maitre mécanicien Vincent, Quinquenel. ce dernier ami d'enfance et « pays » de Moreau. Le quartier-maitre Leprêtre remplissait les fonctions de chef cle pièce et de pointeur.

On venait de projeter six obus sous la direction de l'enseigne de vaisseau Touraille, qui surveillait le tir de la passerelle, et le dernier obus venait d'être introduit dans le canon qu'on fermait, quand soudain, avant que cette opération fut achevée, une gerbe de flammes jaillit comme un éclair et c'est alors que se produisit la catastrophe.

Tandis que le projectile allait tomber à 150 mètres peut-être en avant du torpilleur sur tribord, point de direction des tirs, la culasse, d'un poids de 30 à 40 kilos environ, était arrachée violemment de ses charnières par la poussée formidable de la charge de poudre contenue dans la douille-gargousse.

L'émoi à bord


On devine l'émotion qui s'ensuivit. pourtant nul ne perdit son*sang-froid. Quelques membres de l'équipage avaient vu la chute à la mer du matelot Le Blanc et l'on s'apprêtait à le rechercher, mais du Hova le commandant avait aperçu également l'accident et déjà une baleinière se dirigeait sur les lieux; on put recueillir à temps le malheureux qui flottait encore entre deux eaux. Il fut remonté à bord et transporté dans la chambre de veille, au côté de son infortuné camarade dont on avait recueilli les restes. Cependant que le bâtiment stoppait et hissait son pavillon en berne, les autres torpilleurs arrivaient à toute vapeur et descendaient leurs couleurs à mi-mât, s'associant au deuil de l'équipage du Somali, qui bientôt reçut la visite du capitaine de vaisseau Bougrain, commandant la 2e flottille. Ce dernier, après s'être incline devant les victimes, donnait au commandant du torpilleur l'ordre de rallier Lorient. ce qui fut exécuté aussitôt et vers 10 heures du soir, le Somali mouillait sur rade et débarquait le quartier-maitre mécanicien Vincent André, qui fut admis à l'hôpital maritime. Comme nous le disions plus haut, son état n'est nullement grave.. Dans la journée de vendredi, il a été passé à la radiographie, afin que les médecins puissent fixer l'emplacement de l'éclat qu'il a reçu dans la poitrine.


L'émouvante veillée funèbre Ce fut toute la nuit, une émouvante veillée funèbre; le commandant, les officiers, les sous-officiers ne quittèrent pas les corps de leurs camarades que l'on avait recouverts du pavillon tricolore du bord. Une scène poignante se déroula ce matin alors que les couleurs s'élevaient en berne. on débarqua les deux victimes du devoir. Tout l'équipage, béret à la main. était aligné le long du navire, dans un garde-à-vous respectueux. Plus d'un avait les yeux voilés de larmes c'est que les deux victimes laissaient d'unanimes regrets à bord du Somali, où elles étaient embarquées depuis plus d'un an. C'étaient, nous ont dit les uns et les autres, de braves garçons. Sur le croiseur Condé, le long duquel le Somali s'était amarré, même attitude recueillie. Sur le pont, se tenait le lieutenant de vaisseau Guignard, qui était venu saluer les deux matelots au nom du contre-amiral Audouard, commandant la marine et commandant d'armes.

Quelles sont les causes du déculassement ?

Une enquête officielle déterminera peut-être les causes de la catastrophe, obus défectueux, ou accident de culasse ? Il semble que cette dernière hypothèse est la plus vraisemblable. Il est possible, en effet, que le ressort du percuteur, après le sixième coup de canon se soit cassé sans qu'on s'en soit aperçu Le percuteur, faisant saillie sera venu, avant la fermeture complète de la culasse, heurter la capsule de la douille, provoquant ainsi l'allumage, la déflagration et le déculasscment de la pièce qui est d'origine japonaise comme le navire. On va examiner avec soins les projectiles de de cette pièce de 120 pour se rendre compte s'ils n'ont pas quelque défaut. Le commandant de la Marine a adressé le communiqué officiel suivant

Au cours d'une école à feu en baie de Quiberon, de la deuxième flottille de torpilleurs, deux hommes du Somali ont été tués. Ce sont le matelot canonnier Moreau Olivier, de Pleudihen et le matelot sans spécialité Le Blanc Pierre, de Fougères. Aussitôt après l'accident, le Somali a fait route sur Lorient où il a pris un coffre en rade; rentré dans l'arsenal vendredi matin, il a débarqué les deux corps qui ont été transportés à l'Hôpital Maritime. Les honneurs réglementaires ont été rendus; les familles ont été prévenues par les soins de l'autorité maritime.

Sources
BnF Gallica 
Ouest-Eclair

http://www.passioncompassion1418.com/Canons/AfficheCanonGET.php?IdCanonAffiche=164

13 juin 2021

Djibouti AP SPID 262 - Ethiopie L'Ouest Eclair 20 mai 1924

Djibouti AP SPID 262 - Ethiopie -

"J'aimai le désert, les vergers brûlés, les boutiques fanées, les boissons tiédies. Je me traînais dans les ruelles puantes et, les yeux fermés, je m'offrais au soleil, dieu de feu. « Général, s'il reste un vieux canon sur tes remparts en ruines, bombarde-nous avec des blocs de terre sèche. Aux glaces des magasins splendides ! dans les salons ! Fais manger sa poussière à la ville. Oxyde les gargouilles. Emplis les boudoirs de poudre de rubis brûlante... » 
 une saison en enfer. Arthur Rimbaud.




Un officier supérieur et deux officiers mariniers servent au sein de la marine nationale djiboutienne où ils animent en particulier la rénovation de la chaine sémaphorique. 

Sémaphore Maskali 

Composée de trois sites construits par la France (Ras bir, Maskali et Moulhoulé) entre 2001 et 2009, elle est un outil essentiel de la sécurité maritime régionale et de secours aux embarcations en difficulté. 
Phare et sémaphore Ras Bir











Tous les équipements de l’ensemble de la chaîne sémaphorique et du Centre opérations de Djibouti seront renouvelés, notamment via l’installation de nouveaux radars.





Les relations économiques entre la France et l'Ethiopie

Djibouti, port maritime de l' Ethiopie

Le voyage en France du ras Taffari, héritier du trône et régent de l'Empire d'Ethiopie, a été principalement une manifestation de la reconnaissance de ce pays envers le nôtre pour la grande part qu'il a prise a l'admission de l'Ethiopie dans la Société des Nations. En effet, si elle n'avait dépendu, l'an dernier, à Genève, que des délégués anglais, italiens, suisses, lettoniens, etc., cette admission, sollicitée instamment, le 12 août 1923, par le gouvernement éthiopien, eût été certainement repoussée ou tout au moins ajournée. De violentes attaques furent dirigées contre ce gouvernement qu'on représentait comme manquant d'autorité pour faire respecter ses décisions dans les provinces éloignées de la capitale de l'Empire et réfractaires à la civilisation, Incapable de faire disparaître l'esclavage et de réprimer la traite des esclaves. 

Marie Détrée - Djibouti
La délégation française, par l'organe éloquent de M. de Jouvenel, fit justice de ces attaques intéressées, et, le 28 septembre, l'assemblée générale de la Société des Nations prononça solennellement l'admission de l'Ethiopie dans le sein de la Société.

Sa cause avait été gagnée grâce à l'appui énergique que lui prêta la France, sa plus constante amie, qui, par deux fois, avait été aussi son amer. C'est de cela que le Ras Taffari est venu la remercier. Mais Il est venu également lui demander son aide pour le développement économique et social de son pays qui, encercle littéralement par les possessions coloniales de l'Angleterre, de l'Italie et de la France, ne peut réaliser et maintenir son plein essor que grâce à une large porte maritime ouverte librement à son trafic et au trafic extérieur. 

Marie Détrée - Djibouti


L'Ethiopie ne possède, en effet, aucun accès à la mer. Elle ne peut en trouver un que sur le littoral do l'Erythrée italienne, ou sur celui de la colonie française des Somalis, ou sur celui du Somaliland anglais. Lorsque le grand empereur Menelik résolut de reconstituer l'unité éthiopienne et de procurer à son Empire des relations économiques et commerciales avec l'Europe,

 il ne tarda pas à se rendre compte que la France était la seule de ses voisines à ne  nourrir à l'égard de l'Abyssinie , aucune arrière-pensée de conquête ou d'absorption politique. Il comprit qu'il pourrait. sans risque pour l'intégrité de son Empire, lui constituer une porte maritime sur la côte soumise au protectorat français, et par un acte du 9 mars 1894, lorsqu'il eut suffisamment réduit l'anarchie féodale des territoires abyssins, il concéda à un ingénieur suisse, associé à un explorateur français, la construction et l'exploitation d'un chemin de fer allant du port de Djibouti au Harrar, avec prolongements éventuels vers Addis-Abéba et le Nil Malheureusement, la France, au début, ne s'intéressa pas suffisamment à la réussite de l'entreprise. 

Son abstention eut de fâcheuses conséquences sur la marche régulière de l'affaire, dont la réalisation a été retardée de plusieurs années. La Compagnie Franco-Ethiopienne, créée en 1908, après des tentatives d'internationalisation du chemin de fer qui furent sur le point d'aboutir avec l'appui de la diplomatie anglaise, a eu bien de la peine à amener le rail jusqu'à Addis-Abeba. Ce n'est que le 7 juin 1917 que ce terminus a été atteint, représentant, depuis Djibouti, un parcours total de 785 kilomètres.

https://www.ubats-horspistes.com/Djibouti_2011-1.htm

Merci à Marie Détrée Hourrière pour les visuels de ses peintures

https://www.mariedetree.com/papier/

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