Rosnay CTM 1971 -2021
Je vais ce matin encore parler de littérature et faire référence à un grand marin, grand écrivain, Pierre Loti dans le livre Intitulé Mon frère Yves - 1883.
"Tu as gagné la double, frère, dis-je à Yves. Je voulais dire: la double ration de vin au dîner de l'équipage. À bord, cette double est toujours la récompense des matelots qui ont annoncé les premiers une terre ou un danger..."
Sans Terre en vue, sans danger, sans île, nous aussi nous avons gagné la double... oblitération!
Rosnay 14-6-2021 |
Ce pylône de 360 mètres de haut est l'un des 13 installés sur le centre de transmissions de Rosnay © Radio France - Jérôme Collin |
13 pylônes sont installés sur les 550 hectares du centre de transmissions de Rosnay © Radio France - Jérôme Collin |
La plus haute structure de France Ces interventions ont permis de remonter le temps, lorsqu’en 1967, le site brennou avait été retenu pour son sol propice à générer les ondes et sa position stratégique, éloignée des frontières. C’est le 1er juillet 1971 qu’il a commencé ses émissions opérationnelles pour accompagner la première patrouille du premier sous-marin nucléaire français lanceur d’engins, « Le Redoutable ». Installé sur 550 ha, il compte treize antennes, dont la plus grande culmine à 357 mètres et dépasse la Tour Eiffel. Il s’agit de la plus haute structure de France.
Le CTM de Rosnay, qui emploie 200 personnes, relaie les messages destinés aux dix sous-marins nucléaires d’attaque et lanceurs d’engins de la force océanique stratégique de la Marine nationale. « La finalité est de transmettre l’ordre présidentiel », indiquait François Pintard, sans oublier de souligner le rôle clé de l’établissement brennou qui est la station principale des quatre centres de transmission du territoire.
Tous ces sites viennent d’être rénovés, pour une dépense globale de 550 M €, dont le quart a été affecté au centre indrien. Entre 2015 et 2020, cent vingt salariés de vingt-cinq entreprises ont travaillé simultanément, l’objectif étant de s’adapter à la troisième génération de sous-marins nucléaires.
« Le CTM Rosnay est une petite frégate au milieu des terres », mentionnait l’amiral Vandier avant de rendre hommage aux « marins d’Outre-terre » qui font fonctionner un site capable de résister à toute attaque conventionnelle ou nucléaire. « Nous travaillons dans une autre dimension », faisait remarquer un lieutenant de vaisseau, en marge de la cérémonie.
Le 9 juillet, le capitaine de frégate Mas passera le relais à son successeur, chargé à son tour, pendant deux ans, de faire tourner la boutique.
Tous ces sites viennent d’être rénovés, pour une dépense globale de 550 M €, dont le quart a été affecté au centre indrien. Entre 2015 et 2020, cent vingt salariés de vingt-cinq entreprises ont travaillé simultanément, l’objectif étant de s’adapter à la troisième génération de sous-marins nucléaires.
« Le CTM Rosnay est une petite frégate au milieu des terres », mentionnait l’amiral Vandier avant de rendre hommage aux « marins d’Outre-terre » qui font fonctionner un site capable de résister à toute attaque conventionnelle ou nucléaire. « Nous travaillons dans une autre dimension », faisait remarquer un lieutenant de vaisseau, en marge de la cérémonie.
Le 9 juillet, le capitaine de frégate Mas passera le relais à son successeur, chargé à son tour, pendant deux ans, de faire tourner la boutique.
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