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07 juin 2025

D DAY Normandie 1944 6 juin débarquement

Normandie 1944

quelques images des lieux mytiques

PEGASUS BRIDGE

Sa prise de contrôle par un coup de main des commandos britanniques, arrivés de nuit par planeurs, est un des hauts-faits du débarquement de Normandie le Jour J.

© JM Bergougniou
Il s'agit des premiers soldats alliés du débarquement de Normandie à fouler le sol français

© JM Bergougniou

Le piper Bill Millin a participé à la prise du pont, armé de sa seule cornemuse écossaise, parmi les renforts débarqués à Sword Beach.



© JM Bergougniou
Les soldats sont transportés par trois planeurs Horsa (ce qui permet d'être silencieux et de gagner du temps lors de l'atterrissage, a contrario des parachutistes qui doivent se rassembler une fois au sol) et décollent d'Angleterre à 23 h le 5 juin 1944.

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Omaha Beach Ranville 

Surplombant la plage d’Omaha, à Colleville-sur-Mer, cet impressionnant lieu de mémoire rassemble les tombes de 9 387 soldats tombés au combat pendant le Débarquement et la Bataille de Normandie.


© JM Bergougniou


© JM Bergougniou

© JM Bergougniou

© JM Bergougniou


Ouistreham

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La plus à l'Est des Plages du Débarquement, Sword Beach est le nom de code donné aux plages de Colleville-Montgomery et de Ouistreham Riva-Bella. Elle est la seule où des français ont débarqué.


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Le 6 juin 1944, menés par le Commandant Kieffer, 177 soldats français fusiliers marins arrivent sur Sword Beach aux côtés des Anglais.



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UTAH BEACH

© JM Bergougniou
Plage la plus à l'ouest des zones du débarquement allié et la seule située dans le département de la Manche sur la côte nord-est du Cotentin, à l'ouest de l'estuaire de la Vire (les quatre autres se trouvent sur la côte du Calvados), 

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Utah Beach s'étend de Sainte-Marie-du-Mont jusqu’à Quinéville sur environ 5 km de long, avec une zone d'assaut principal à hauteur de Varreville
Dans les 12 premières heures, ce sont 23 250 hommes, 1 700 véhicules de combats et 1 695 tonnes d'approvisionnement qui seront débarqués sur cette plage.




Les Alliés veulent faire participer cette unité, aguerrie par les durs combats d’Afrique du Nord, à l’invasion de Normandie. Ils souhaitent également donner aux forces françaises libres la possibilité de participer à la libération de leur pays. Transportée en Angleterre d’avril à mai 1944, la 2e division blindée y est entièrement équipée en matériel américain et poursuit ses entraînements.



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Avec à sa tête le général Leclerc, la 2ème DB a débarqué le 1er août 1944 dans le secteur d'Utah Beach, près de Carentan. Elle rassemble plus de 5 000 véhicules, 16 000 hommes, organisés en groupements tactiques, deux compagnies médicales (où se trouvent les éléments féminins appelés les Rochambelles et les Marinettes).




© JM Bergougniou

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La deuxième division blindée, surnommée 2e D.B., débarque à Saint-Martin-de-Varreville (Utah Beach) le 1er août 1944  et se regroupe à La-Haye-du-Puits dans le Cotentin. Composée de 14 000 hommes dont 3 350 « sujets de l’Empire », elle est placée sous commandement américain, aux ordres de la 3e armée du général George S. Patton et du 15e corps d’armées du général Haislip.

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Sainte-Mère-Eglise

© JM Bergougniou
Le débarquement américain sur Utah sera précédé d'une opération aéroportée de nuit sur Sainte-Mère-Église et Chef-du-Pont, qui sera  coûteuse en vies humaines, afin de contrôler les quelques routes au travers des marais permettant les sorties de plage.


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LA FIERE Le MERDERET

© JM Bergougniou
L'une des missions essentielles de la 82e division aéroportée américaine fut de prendre les ponts qui enjambaient la rivière Merderet, à l'ouest de Sainte-Mère-Église. Entre le 6 et le 9 juin 1944, de violentes batailles s'y déroulèrent.


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Le 6 juin, au lever du jour, une compagnie appartenant au 505e régiment d'infanterie parachutiste (Parachute Infantry Regiment - PIR) soutenue par des soldats des 507e et 508e régiments prit d'assaut le manoir de La Fière ainsi que le pont surplombant la Merderet. À la fin de l'après-midi, les forces allemandes, bien qu'ayant reçu le renfort de chars, n'avaient pas réussi à reprendre le pont.


© JM Bergougniou
Dans les deux jours qui suivirent, les forces allemandes contre-attaquèrent à plusieurs reprises. Cependant, malgré le manque de munitions, les soldats américains réussirent à tenir leur position.



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Pointe du Hoc


© JM Bergougniou

La Pointe du Hoc est un haut lieu du Débarquement. Ce point stratégique du Mur de l’Atlantique a été pris d’assaut au matin du 6 juin par les hommes du Colonel Rudder.

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18 juin 2021

Humour dans le carré par Donec - 1944 à Eymoutiers

Humour dans le carré par Donec - 1944 à Eymoutiers


Bonjour la compagnie,

Eymoutiers est une petite ville perdue au fin fond d’une campagne limousine verdoyante à souhait.

Bâtie sur les bords de la Vienne elle a conservé du temps de sa splendeur un magnifique patrimoine architectural dont une abbaye de belle taille. Région « rouge » par excellence personne ne s’étonnera des scores obtenus dès avant la dernière guerre par le docteur Jules Fraisseix soutenu par le parti communiste.


Encore aujourd’hui certains partis qui tiennent le haut du pavé en Provence ont tout juste le droit de cité. Vous imaginez aisément que pendant la guerre ces bois profonds étaient infestés de maquis siglés F.T.P.F. sous l’autorité d’un chef prestigieux : le Colonel Georges Guingouin, « Lou Grand » avant de devenir en 1944 le « préfet du maquis ».

A cette époque mon oncle est soutien de famille, son père est décédé depuis deux ans, il a 17 ans et pour toute fortune un petit camion Citroën U23 équipé d’un gazogène avec lequel, sans permis de conduire bien sûr, il assume les transports indispensables pour la commune.

Un beau matin, pendant une de ses tournées, il tombe sur des hommes armés qui sans autre forme de procès décident de s’approprier son camion… Sans se démonter car le garçon est dégourdi, il accepte de leur laisser le camion à condition qu’il en reste le chauffeur. Et le voilà maquisard.

Son premier contact avec l’ennemi ne tarde pas, le même jour à dix-huit heures, le groupe se rend chez un mécanicien. Au retour, passant devant la gare, Ils y découvrent un train allemand arrêté. Des soldats sont sortis, prennent l’air et se dégourdissent les jambes. Ils sont à 30 mètres. Il s’apprête à faire une rapide marche arrière.

Mais le lieutenant F.T.P.F. lui ordonne « Fonce vite dedans, ils vont bien nous laisser le passage ! »

Deux hommes sont allongés sur les ailes armés de leurs pistolets mitrailleurs Thomson. Sur le toit par l’ouverture pratiqué un fusil mitrailleur est à poste.

Il lance alors le U23 contre les Allemands qui s’écartent au dernier moment…

Le 14 juillet 1944 c’est la fête, après quatre ans de présence allemande. La jeunesse va en chantant par les rues. Les accordéons sortent de leurs étuis et des bals populaires s’improvisent dans les granges : valses, tangos, pasos, tout y passe. Mais un lieutenant F.T.P.F. arrive essoufflé, monte sur l’estrade, réclame le silence et demande à tous les maquisards de rejoindre leur chef. La mobilisation générale est décrétée par le Colonel Guingouin.




Les allemands sont en train de lancer une offensive contre le maquis d’Eymoutiers, il y a un mois c’étaient les massacres de Tulle et d’Oradour-sur-Glane. Quelques jours auparavant les Anglais avaient parachuté des quantités d’armes et de munitions (je le sais ma mère faisait les foins à Grand-Sagne et les forteresses volantes passait à très basse altitude pour larguer leur chargement). Ces armes avaient alors été distribuées à la jeunesse d’Eymoutiers qui armée jusqu’aux dents de grenades, de mitraillettes, de bazookas avec les munitions qui vont avec et se préparent à l’attaque.

Cette attaque contre le mont Gargan débute le 16 juillet. Mon oncle assiste d’un peu loin à cette offensive qui illumine la montagne. Le fort de la bataille se situe dans le cimetière de Saint-Gilles-les Forêts. La chapelle apparaît en rouge sombre sur le bleu profond de la nuit. L’oncle est posté sur le bord de la route et arme un fusil mitrailleur en compagnie d’un Italien. Des ombres passent ce sont les fuyards. Au matin, les Allemands tiennent la montagne et encerclent les maquis. La bataille est maintenant aux portes de la ville. Georges Guingouin prend les choses en main, fustige ses lieutenants et fait appel à son Joker… Les républicains espagnols. Ces hommes, anciens de la guerre d’Espagne autrement aguerris que les maquisards limousins vont bloquer l’accès des Allemands au mont Gargan. En plus avec les évènements qui se déroulent en Normandie on a besoin d’eux plus au nord et ils abandonnent la partie.

Ouf du côté d’Eymoutiers on a eu chaud !

A bientôt pour de nouvelles aventures

Donec

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Mission Jean d'Arc PHA MISTRAL FLF Surcouf  Brésil Fortaleza Colombie Carthagène Après sa traversée de l’Atlantique, le groupe  Jeanne d...