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13 décembre 2022

Sous-marin Loutre Abordage La Rochelle Chalutier Antioche 1911

Sous-marin Loutre Abordage La Rochelle Chalutier Antioche 1911







Le 16 mars, on s'en souvient sans doute, un abordage se produisant au large de La Rochelle entre le sous-marin "Loutre" et le chalutier "Antioche"
La commission supérieure des naufrages, à l'examen de laquelle cette affaire a été soumise, a exprimé l'avis que le patron de l' « Antioche » est blâmable










1° Pour n'avoir pas pris une connaissance suffisante des règles de manœuvre prescrites par la circulaire du 5 juillet 1910 (B. O. p. 1393), lors des exercices des sous-marins, bien que ces règles aient été publiées par le moyen d'affiches dans tous les paris de commerce, conformément aux termes mêmes de cette circulaire.


2° Pour n'avoir pas organisé une veille spéciale à son bord, dans les parages où les signaux de l' Actif » et (les sémaphores lui révélait l'existence de ces exercices. Mais la commission estime que, vu les circonstances de temps et les difficultés qu'on éprouve souvent à distinguer un périscope, même dans une direction connue, la responsabilité civile de l' "Antioche" dans l'abordage ne doit pas être retenue.


D'autre part, la commission a exprimé l'avis qu'aucune faute de manoeuvre n'avait été relevée a la charge du commandant de la "loutre" Dans ces conditions, la collision doit être considérée comme ayant été purement fortuite et les dommages doivent être supportés sans répétition par les navires qui les ont éprouvés.


La classe Naïade est une classe de sous-marins de 70 tonneaux de la marine nationale française construits au début du siècle, à vocation de défense des ports et de patrouille côtière. Elle tire son nom du premier de la série, la Naïade (1905-1914).


Ces sous-marins furent conçus par l'ingénieur du génie maritime Gaston Romazzotti et l'ordre de mise en chantier intervint le 13 avril 1901 . 

Ils seront surnommés « Les Fritures » du fait que la plupart portaient un nom de poisson. Émile Bertin les surnommera « Les Noyades ».



Le ministère a décide, par suite, que les frais de réparations de la Loutre oui sont estimés à 6300fr. seront supportés par la Marine.
 Il sera statué  ultérieurement sous le timbre  Navigation M0 au sujet de la sanction disciplinaire à prendre à l'égard du patron Coformil.





Sources

BnF Gallica 
L'Ouest-Eclair

17 janvier 2022

AGADIR 1911 canonnière Panther Maroc France Allemagne

La crise d'AGADIR 1911


Le Maroc, un des derniers pays non colonisés d’Afrique au début du XXe siècle, suscite la convoitise des puissances coloniales et cristallise les rivalités entre la France et l’Allemagne . Guillaume II n’accepte pas que l’Entente cordiale, signée en 1904, accorde à Paris le droit d’envisager un protectorat sur le sultanat du Maroc. Afin d’assurer son soutien au sultan Abd al-Aziz, Guillaume II s’est rendu à Tanger en 1905. Depuis lors la question marocaine suscite craintes et débats dans toutes les chancelleries européennes (Le Rappel, 4 juillet 1911). Depuis 1906, suite à la conférence d’Algésiras, les Français se sont imposés au Maroc, notamment grâce au général Lyautey.

Au centre de l'intrigue, l'antagonisme entre l'Union des Mines et les Mannesmann. 

En septembre 1907, se constitue officiellement l'Union des Mines marocaines, syndicat international associant, selon une formule déjà éprouvée en Algérie et esquissée au Maroc depuis 1904, des intérêts métallurgiques français (62 % du capital initial), allemands (20 %), anglais (6 %), espagnols (6 %), italiens (4 %) et portugais (2 %). 

En fait, cette combinaison repose sur l'entente entre Schneider (26 %) et les trois grands de la sidérurgie allemande : Krupp (10 %), Gelsenkirchen et Thyssen (5 % chacun). 


Ce « groupement international à prépondérance française » a l'accord de la diplomatie française, d'abord réservée en 1906, parce qu'il concrétise la réalité du régime d'égalité économique instauré par l'acte d'Algésiras. Selon le président de l'Union, Darcy, l'objectif du groupe français animé par Schneider consiste à « grouper dans une combinaison où la prédominance est assurée d'une manière aussi ferme que durable à l'élément français, d'une part les plus forts consommateurs de minerai de l'Europe occidentale et, d'autre part, des personnalités étrangères appartenant aux principaux pays représentés au Maroc ». Malgré le style feutré du rapport, l'objectif transparaît clairement : canaliser la concurrence étrangère au profit du groupe français


Seulement, l'Union des Mines, si elle arrive assez rapidement à absorber les principaux de ses concurrents déjà sur place, ou à leur barrer la route, se heurte rapidement aux prétentions et aux exigences des Mannesmann

Ceux-ci interviennent au Maroc en 1906. Après avoir demandé en vain, en juin 1906, au sultan Abd-el-Aziz, la concession de droits miniers exclusifs sur le Rif oriental, ils ont obtenu, par un firman chérifien qui leur est délivré le 6 octobre 1908 par Moulay-Hafid, des droits miniers très étendus dont l'authenticité et la valeur juridique vont être l'objet de controverses très âpres et de campagnes d'opinion parfois passionnées.

C'est l'époque où l'affaire des mines marocaines devient une question nationale en Allemagne, du fait de l'action multiforme des Mannesmann, qui opèrent à la façon d'un groupe de pression à l'américaine

Le gouvernement allemand va mettre la pression


La crise d'Agadir entre la France et l'Allemagne est un incident provoqué par l'envoi d'une canonnière de la marine allemande dans la baie d'Agadir au Maroc, la SMS Panther. Il s'inscrit dans la rivalité des impérialismes européens pour le partage de l'Afrique et la mise en tutelle du Maroc.


Prétendant répondre à un appel à l'aide d'entreprises allemandes de la vallée du Souss -


il y avait alors quatre ressortissants allemands dans cette région, dont des représentants de la société Mannesmann

SMS Panther
l'Allemagne, le 1er juillet 1911, décide, pour protéger ses intérêts, d'envoyer une canonnière, la SMS Panther, dans la baie d'Agadir, dont la rade avait été, jusqu'en 1881, fermée au commerce étranger. À partir de la mi-juillet, la Panther est régulièrement relayée par le croiseur SMS Berlin en alternance avec la canonnière SMS Eber.

SMS Berlin
L'Allemagne, qui voulait mettre un coup d'arrêt à l'expansion de la France au Maroc et affaiblir l'Entente cordiale entre la France et la Grande-Bretagne, est surprise par les vives réactions que provoque son coup de force. Le Royaume-Uni se déclare immédiatement en faveur de Paris et menace Berlin. David Lloyd George, alors Chancelier de l’Échiquier, déclare le 21 Juillet devant la Chambre des Communes que les "intérêts vitaux" du Royaume-Uni, tant sur le plan politique que commercial sont "engagés aux côtés de la France au Maroc", ce qui marque un soutien sans nuance du gouvernement britannique aux aspirations françaises



Le gouvernement Caillaux, conscient du très grave danger qu'une guerre représente, préfère négocier. Ces négociations sont conduites, côté français, par le président du Conseil, Joseph Caillaux, et l'ambassadeur français à Berlin, Jules Cambon, et, côté allemand, par Alfred von Kiderlen-Waechter, ministre des Affaires étrangères allemand. Aux termes d'âpres tractations, l'Allemagne renonce à être présente au Maroc, en échange de l’abandon par Paris de 272 000 km2 de territoires d'Afrique équatoriale, au Gabon, au Moyen-Congo et en Oubangui-Chari, au profit du Cameroun allemand. Après que les deux pays sont parvenus le 11 octobre à un accord, un traité officiel franco-allemand est signé le 4 novembre 1911 à Berlin et laisse les mains libres à la France au Maroc. Ce n'est qu'à ce moment-là que les bâtiments allemands quittent définitivement la baie d'Agadir, le .

L'OUEST-ECLAIR


L'Allemagne intervient au Maroc

Elle envoie un bateau de guerre 

M, de Selves a fait part à son ambassadeur des réserves de la France

PARIS, 1" juillet. M. de Schoen, ambassadeur d'Allemagne, s'est rendu ce matin au quai d'Orsay pour aviser M. de Selves, ministre des affaires étrangères, que son gouvernement avait décide l'envoi d'un navire de guerre devant Agadir.

M. de Schoen a expliqué que l'Allemagne prenait cette mesure dans un esprit préventif et pour protéger ses nationaux au cas ou des troubles se produiraient dans le port et ses parages. « C'est sur la demande des commerçants allemands établis à Agadir que l'Allemagne a décidé cette démonstration » dont l'ambassadeur d'Allemagne estime, qu'en raison de son caractère essentiellement temporaire, l'opinion française n'a pas lieu de s'émouvoir. Nous croyons savoir que M. de Selves, en donnant acte à l'ambassadeur de sa communication, lui a exprimé son étonnement de voir t'Allemagne prendre une initiative qui, d'après les déclarations de M. de Schoen lui-même, parait aussi nettement contraire aux dispositions de l'acte d'Algésiras. M. de Selves aurait ajouté qu'il faisait toutes ses réserves au sujet de cette initiative.

D'autre part, l'agence Havas communique la dépêche suivante de Berlin


BERLIN, 1" juillet. Sur la demande de commerçants allemands à Agadir, désireux de voir leur sécurité assurée, le gouvernement allemand a décidé d'envoyer dans ce port la canonnière Panther. Il a notifié cette mesure aux puissances et a informé le gouvernement marocain que cet envoi n'avait en aucune façon un caractère anti-amical.

Rappelons qu'Agadir est un port non ouvert au commerce international, où un croiseur français a dernièrement fait escale pour assurer l'ordre et qui ne parait avoir été nullement menacé ces derniers temps.

Les tribus font leur soumission Nos troupes ne rencontrent aucune résistance Tanger, 1er juillet (réexpédié de la kasbah D'El-Ajeb, 27 juin). Les troupes franco-marocaines sont rentrées aujourd'hui à la kasbah d'El-Hajeb.

Malgré l'état du terrain, l'artillerie a suivi la colonne,, escaladant les assises rocheuses sur lesquelles se dresse la kasbah à 1.000 mètres d'altitude.

Cette manche sans 'résistance semble avoir amené tous les Beni-M'tir à composition les soumissions affluent seuls le caid d'Akka et deux de ses lieutenants se sont enfuis avec quelques partisans chez les Zaïan.

Sources

Mines et politique au Maroc, 1907-1914 (D'après les Archives du Quai d'Orsay) 

L'OUEST-ECLAIR

BNF GALLICA



Correspondance d'Orient : revue économique, politique & littéraire / directeurs : Chekri-Ganem, Dr Georges Samné  -  1911-07-15

16 juin 2021

Brest en ce temps là. Roparz Hémon Nenn Jani lancement du cuirassé 1911 Jean-Bart

Brest en ce temps là. Roparz Hémon  Nenn Jani lancement d'un cuirassé 


Je relis en ce moment un livre de Roparz Hemon écrit en breton et traduit en français. Sa conduite durant la seconde guerre mondiale n'ayant pas été exemplaire il sera condamné à 10 ans d'indignité nationale. N'empêche que le roman mérite d'être lu.

 L’histoire se déroule au début du XXe siècle, avant la première guerre mondiale, à Brest. C’est bien la ville de Brest qui est le personnage principal de ce roman.On a  à suivre les deux femmes courageuses que sont Nenn Jani et Malvina, ainsi que d’autres personnages, représentant toutes les couches de la société. Une découverte de Brest avant 1914. Je vous en propose un extrait : le lancement du cuirassé. Ce pourrait être le lancement du cuirassé Jean-Bart à brest en septembre 1911.


le lancement


"Cette année-là pourtant, le mardi 12 septembre, la ville toute entière se réveilla. Grand évènement : on allait mettre à l'eau le cuirassé construit à l'arsenal. La construction en avait été retardé à cause de la grève, mais à présent tout était fin prêt.


La mise à l'eau devait se passer à trois heures de l'après-midi. Les ouvriers du port avaient congé cet après-midi là. Leur coeur était rempli de fierté. Eh oui, malgré la rancoeur qu'ils éprouvaient envers le gouvernement et leurs patrons, ils étaient heureux. Ce bâtiment était leur enfant, leur création. Et ce jour-là, c'était son baptême.


Ceux qui avaient pu obtenir des billets d'entrée marchaient d'un coeur léger par le quartier de l'Harteloire, impatients d'atteindre la porte, du côté du Moulin à Poudre. Les familles des officiers de marine, sur leur trente-et-un, se mélangeaient à celles des sous-officiers et des employés du port, habillés plus modestement, mais d'une tenue soignée. Tout à l'heure, dans l'immense hangar de la cale du Point du Jour, sur l'estrade érigée des deux côtés de la gigantesque coque du navire, ils seraient séparés, les places les meilleurs revenant aux gens les plus hauts placés, comme il se doit.


Dans le quartier de Recouvrance, ma foi, les petites gensmarchaient tout aussi joyeusement. De ce côté la porte de l'Arsenal était grande ouverte et la carte d'invitation n'était pas nécessaire. Le Grand Pont était noir de monde, et tous ces hommes, femmes et enfants, accouraient du centre de la ville, de l'Octroi, de Saint-Marc, de Kérinou, de Lambézellec, pour envahir le terre-plein surplombant la rivière. De-là, ils auraient une vue imprenable sur la cale. On prétendait qu'il valait mieux se trouver là qu'en-bas, où l'on courait le risque de se faire écraser par le navire s'il venait à se renverser, ce qui ne s'était jamais produit mais qui pouvait toutefois arriver...


Le grand vaisseau se tenait tout droit comme par miracle, sa quille reposant sur la rampe. Il arborait le pavillon tricolore à la poupe, tournée vers la rivière. Quelques matelots du port allaient et venaient sur le pont, occupés à Dieu sait quoi. Malgré la foule massée des deux côtés de la rivière, on entendait pour ainsi dire aucun bruit, si ce n'est le son aigu des coups de marteau quelque part sous le hangar, que l'écho faisait résonner dans la vallée. Minute après minute, le temps s'écoulait. La coque demeurait immobile, comme si elle avait dû rester ainsi l'éternité.

Trois heures sonnèrent, et aussitôt, au son de la Marseillaise, on vit glisser l'immense navire, lentement d'abord, puis prenant de la vitesse, plonger brusquement dans l'eau en faisant déferler une grande vague dans la rivière. Aux applaudissements des spectateurs se mêlèrent des éclats de rire, car une partie des gens massés en bas sur les quais s'étaient fait éclabousser et se retiraient à la hâte.

C'était terminé, Maintenant il fallait rentrer, dans le piétinement et la cohue."




HIER, AUX ACCLAMATIONS D'UNE FOULE ENTHOUSIASTE LE JEAN-BART S'EST ÉLANCÉ DANS LA MER 

Le premier dreadnought français flotte majestueusement dans l'avant-port de Brest

BRFST, 22 septembre. (De notre correspondant particulier.) Brest s'est réveillée en fête hier matin. Un clair soleil éclairait sa rade immense, vide de navires, et tous les trains arrivaient avec de nombreux voyageurs. Beaucoup de maisons étaient pavoisées et une grande animation régnait en ville dès la première heure.


L'arrivée, de M. Delcassé

A 9 h. précises le train officiel entre en gare. D'un des compartiments réservés descend M. Delcassé qui est accompagné de l'amiral Moreau, son chef de cabinet et du lieutenant de vaisseau Bazire, son aide de camp. Le ministre est reçu par M. Chaleil, préfet du Finistère; le vice-amiral de Marolles, préfet maritime, et Ni. Delobeau, sénateur-maire, qui montent tous les trois dans le même landau. Celui ci se met en marche procédé par un peloton de gendarmes à cheval et une brigade d’Agents cyclistes. Les contre-amiraux, généraux, sénateurs et députés montent dans d'autres voitures qui suivent le landau ministériel dans cortège se termine par un taxi-auto dans lequel se trouve M. Wargnier, et un peloton de gendarmes.

Le ministre se rend directement à la préfecture maritime où il compte se reposer quelques instants avant d'aller au vin d'honneur qui lui est offert par la municipalité. Tout le long du parcours, le ministre a reçu de nombreuses marques de sympathie. Il en sera de même toute la journée et aucune note discordante ne viendra troublez la fête.


A une heure le cortège ministériel sort de la préfecture et se dirige vers la porte de Tourville. C'est à partir de ce moment que le voyage prend un caractère officiel. Les troupes font la haie tout le long du parcourt jusqu'à l’arsenal où le ministre embarque dans un canot à vapeur pour se rendre sur la cale du Jean-Bart

M. Delcassé fait tout le tour du navire en se faisant expliquer en détail la manœuvre du lancement. Les Tribunes sont déjà remplies d'une foule énorme et à son arrivée sur la cale du Jcan-Bart une imposante manifestation est faite au ministre, pondant que la musique des équipages de la flotte joue la Marseillaise...


LE LANCEMENT

Les préparatifs du lancement ont été presque terminés dans la matinée et à l'heure de l'arrivée du ministre il ne reste plus de chaque côté du cuirassé que seize acores, L'ordre de les abattre est donné 1h. 30 et les lourdes pièces de bois ne tardent pas à tomber sous les coups de masse appliqués par les ouvriers du Jean-Bart.

A 2 heures cette opération étant terminée on donne le premier coup de scie à la savate puis on procède au relèvement des tins secs et au sciage des coulisseaux. Enfin à 3 h. 15, au bout de deux minutes de sciage de la savate, sans que l'on ait eu même a faire fonctionner les trois vérins hydrauliques placés à l'avant du navire, le Jean-Bart glissait sur son ber, brisant les cent trente bosses cassantes qui se trouvaient à bâbord et a tribord, et prenait majestueusement possession de son élément 

La musique des équipages joue la Marseillaise pendant, que des applaudissements enthousiastes partaient non seulement de la tribune mais aussi do tous les coteaux dominant l'arsenal et où s'était réfugiée une foule de curieux. L'opération du lancement était dirigée par .Ni. Gilles, ingénieur principal. Sur la passerelle, d'où les ordres (H-aicn* donnés, se trouvaient également MM. Louis, directeur des constructions navales au ministère, et Lyasse, directeur du génie maritime, auteur des plans du Jean-Bart.

De l'avis de tous les spectateurs, le lancement du nouveau cuirassé de 23.000 tonnes a été merveilleux.


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