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21 septembre 2023

Djibouti RIAOM SPID AP agence postale

 SPID AP 262 Djibouti 5e RIAOM

Le prestataire a pour mission d'assurer le transit des lettres et des colis d'un poids inférieur à 20 kilos sur toute la chaîne d'opérations, soit:

 "la réception, le tri, l'acheminement, le suivi, le dédouanement, la distribution"

-sur les théâtres d'opérations suivants: Liban, Tchad, Centrafrique, Mali, Niger et Irak;

-dans les pays où sont prépositionnées des forces françaises (Gabon, Sénégal, Côte d'Ivoire, Djibouti, EAU);

-dans les quelque 300 escales des bâtiments de la marine nationale.



- la Poste, chargée de la concentration de tous les envois à destination des militaires déployés à l'étranger sur une plate-forme de regroupement et le transport international de ces envois à l'export (France vers étranger)
et à l'import (étranger vers La France) ;

- Sodexo chargée de la distribution des envois aux militaires déployés à l'étranger, prise en charge de leurs envois et mise en place d'agences postales offrant aux militaires des services postaux tels que :
- conseils pour réaliser les envois de courriers et colis,
- vente de produits postaux et de solutions d'affranchissement,
- gestion des flux courriers et colis entrants et sortants (distribution, prise en charge, gestion des instances).




Le 1er décembre 1958 est créé à Kati (actuel Mali) le 5e RIAOM. Il reçoit la garde du drapeau et les traditions du 5e régiment d'infanterie coloniale. Le 5e RIAOM est transféré à Niamey au Niger en juin 1961 où il est dissous le 15 novembre 1962.

Le 1er mai 1963 est créé à Chartres la compagnie subdivisionnaire d'Eure-et-Loir qui reçoit la garde du drapeau du 5e RIAOM. Elle est dissoute en 1966.


Le 5e RIAOM est finalement recréé le 1er novembre 1969 à Djibouti par changement d'appellation du 57e RIAOM. Il en conserve la devise "Fier et Fort". Simultanément, il reçoit la garde du fanion du Bataillon Somali.


https://envelopmer.blogspot.com/2019/08/spid-ap-spid-262-djibouti-sodexo-5-ans.html

Créé en 1966 à Marseille par Pierre Bellon, Sodexo est le leader mondial en matière d’alimentation durable et d’expériences de qualité, à tous les moments de la vie : éducation, travail, soin ou divertissement. Présents dans 53 pays, nos 422 000 collaborateurs servent chaque jour 100 millions de consommateurs.

Le Groupe se distingue par son indépendance et son actionnariat familial de contrôle, son modèle de croissance responsable et son portefeuille d’activités intégrant des services de Restauration, de Facilities Management et des solutions d’avantages aux salariés. Cette offre diversifiée répond à tous les enjeux du quotidien avec un double objectif : améliorer la qualité de vie de nos collaborateurs et de tous ceux que nous servons, et contribuer au développement économique et social ainsi qu’à la protection de l’environnement dans les territoires où nous exerçons nos activités.

Pour Sodexo, croissance et engagement sociétal vont de pair. Offrir un meilleur quotidien à chacun pour construire une vie meilleure pour tous est notre raison d’être.

Sodexo est membre des indices CAC Next 20, CAC 40 ESG, FTSE 4 Good et DJSI.

Merci à romu pour ses envois

22 avril 2023

Mission GGDM 23 Djibouti CMT Andromède guerre des mines mer Rouge Mer d'Arabie mars 2023

Mission GGDM 23 Djibouti CMT Andromède


Cachet TRODAT V SPID 11179 en date du 11 MAR. 2023
TàD SPID ROISSY HUB ARMEES 31-3-2023
Ce pli en timbres de Djibouti à transité par la dépêche vers SPID Roissy
alors qu'il aurait du être remis aux Postes djiboutiennes



 Mer Rouge - GGDM23 : sécurisation des voies maritimes Déployé au sein du Groupe de guerre des mines

(GGDM), le Chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède a franchi le canal de Suez le 18 février, marquant son entrée en mer Rouge.   


Tout en contribuant à la sécurisation des approvisionnements et de la navigation dans cette zone d’intérêt stratégique, l’Andromède effectue des opérations de guerre des mines de la mer Rouge jusqu’en mer d’Arabie et participe à plusieurs coopérations internationales, rappelant l’attachement de la France à la sécurité et la liberté de navigation. 

Depuis début février, un état-major de guerre des mines ainsi qu’un détachement composé d’une quinzaine de marins issus de trois Groupes de plongeurs-démineurs (GPD) sont déployés aux Émirats arabes unis dans le cadre du Groupe de guerre des mines 23 (GGDM 23). Ils opèrent sous le commandement du Mine Countermeasures Tasking Authorites (MCM TA). Ils complètent ainsi les moyens embarqués par le Chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède déployé depuis le 1er février au sein du GGDM 23.

Ce détachement d’une quinzaine de plongeurs-démineurs du GPD de l’Atlantique conduit des opérations de chasse aux mines dans les ports émiriens. Ces éléments français se composent d’une équipe de recherche et d’un groupe spécialisé en déminage d’engins explosifs (Explosive Ordnance Disposal). 

Le déploiement du GGDM 23 a débuté le 1er février avec l’appareillage de Brest du Chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède. Le bâtiment français a ensuite rallié la mer Méditerranée et la mer Adriatique, où il a intégré pendant plusieurs jours le Standing NATO Mine Countermeasures Group 2 (SNMCMG2).


Le CMT Andromède a ensuite mis le cap vers l’Égypte afin pour une action de coopération dans le domaine de la plongée avec les marins égyptiens. Après avoir franchi le canal de Suez, le CMT a réalisé des opérations de chasse aux mines en mer Rouge et dans le golfe d’Aden avant de rallier l’océan Indien.

GGDM 23 s’inscrit dans la continuité des déploiements bisannuels précédents. Pour la 7e fois depuis 2011, la France déploie un Groupe de guerre des mines jusqu’en océan Indien. Avec celui-ci, les armées françaises participent à la sécurisation des approvisionnements et de la navigation dans les zones d’intérêts stratégiques, aux côtés de leurs partenaires. La guerre des mines est un catalyseur de la coopération internationale dans la zone, rappelant l’attachement de la France à la sécurité et la liberté de navigation dans le respect des règles internationales.


https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/ggdm23-retour-lexercice-artemis-trident-23-marines-britanniques-americaines

https://www.colsbleus.fr/fr/node/1278


28 mars 2023

FLF La Fayette Djibouti Mission Jeanne d'Arc 2023 21-02-2023 PHA Dixmude

FLF LA FAYETTE Djibouti Mission Jeanne d'Arc 2023 

Du 13 au 14 mars dans le golfe du Bengale, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et la frégate La Fayette ont conduit l’exercice multinational LAPEROUSE avec 6 autres bâtiments de combat : américain, australien, britannique, indien et japonais ainsi qu’un État-major de la marine canadienne. Pendant 48 heures, les équipages ont réalisé différentes manœuvres tactiques de haut niveau pour renforcer leur interopérabilité.




Les premières manœuvres ont débuté le 13 mars en engageant PHA Dixmude, la Frégate La Fayette, les frégates indienne INS Sahyadri, INS Jyoti, la frégate américaine USS Charleston, l’HMS Tamar, la frégate anglaise HMAS Perth et la frégate japonaise JS Suzutsuki. Les manœuvres ont débuté par un ravitaillement à la mer entre l’INS Jyoti et l’HMAS Perth tandis que le PHA Dixmude, le JS Suzutsuki et l’HMS Tamar ont mené des exercices d’évolution tactiques. 

Les entraînements se sont poursuivis avec des tirs sur cibles flottantes et une série d’appontages croisés entre les hélicoptères embarqués sur les différents bâtiments : les hélicoptères Dauphin et Gazelle du groupe Jeanne d’Arc 2023, l’Alouette III de l’INS Sahyadri, le MH160 de l’USS Charlestonet le SH160 du JS Suzutsuki. La première journée s’est conclue par un entraînement de lutte anti-aérienne conduit par les marins des différentes nations.

Mais un mois avant 


Le 20 et 21 février, les militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ainsi que les soldats et marins du Groupement tactique embarqué (GTE) du groupe JEANNE D’ARC ont réalisé un entraînement amphibie mettant à l’épreuve les capacités amphibies du PHA Dixmude.


Djibouti Principal 21-3-2023



Après une période d’une quinzaine de jours de navigation, le GTE a participé à une manœuvre interarmes, interarmées et interalliés, avec les FFDj et des militaires américains de la Combined Joint Task Force – Horn Of Africa (CJTF-HOA), sur le territoire djiboutien.


Simulant une intervention terrestre, le scénario prévoyait l’engagement des FFDj. En cas d’agression armée, le Groupement tactique interarmes (GTIA) du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) peut notamment, être renforcé d’un groupement tactique embarqué comme celui de la mission Jeanne d’Arc.

Cet exercice bénéficiait d’un PC tactique du 5e RIAOM, en liaison permanente avec le centre opérationnel basé dans la ville de Djibouti. Grâce à la mise sur pied d’une force adverse, WAKRI 2023 a constitué une séquence tactique particulièrement riche et exigeante avant le réembarquement du GTE à bord du PHA Dixmude sous pression ennemie.



Les Mirage 2000-5 de la base aérienne 188 ont appuyé les troupes au sol et réalisé des missions de renseignement pour faciliter la prise de décision du commandement. Simultanément, une mission de défense aérienne a été menée afin de jouer la lutte pour la conservation de la supériorité aérienne dans l’espace aérien djiboutien, pour lequel, ils assurent en permanence la police du ciel.

Partenaire majeur des forces djiboutiennes, les forces françaises stationnées à Djibouti, dans leurs composantes terrestres, maritimes et aériennes sont en permanence capables, sur très court préavis, d’intervenir au profit de Djibouti.

Amplificateur de coopérations militaires, le groupe Jeanne d’Arc tout au long de son déploiement est au centre de nombreuses actions mobilisant les forces de présence et de souveraineté et les pays partenaires des régions traversées.

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/mission-jeanne-darc-23-wakri-entrainement-amphibie-conduit-ffdj


Merci à CB

12 mars 2023

Frégate Lafayette Mission Jeanne d'Arc Djibouti 22-02-2023 V 10477 SPID

Frégate Lafayette Mission Jeanne d'Arc Djibouti 


Du 21 au 23 février 2023, à l’occasion du passage de la mission Jeanne d’Arc à Djibouti, les officiers-élèves ont conduit une Manœuvre Tactique d’Infanterie et d’Aguerrissement (MTIA) dans le cadre de leur formation au commandement.



"Quand on eut acquis la certitude qu'Obock ne serait jamais un point terminus d'arrivée de caravanes, c'est donc sur Djibouti qu'on jeta les yeux."

« Cinq routes partent du Harrar et du Choa pour aboutir à la mer ; et sans contredit la meilleure est celle qui se termine à Djibouti.


25 février 2023

BA 188 Djibouti aviation Afrique armée de l'air espace Emile Massart Galodé AP SPID 262 Sodexo La Poste Ambouli

BA 188  Djibouti colonel Emile Massart AMBOULI


 Au sud du village d’Ambouli (sud de Djibouti), au lieu-dit Gabode la construction d’un nouveau champ d’aviation, militaire et civil, a été entreprise au second semestre 1934 pour remplacer les premières installations sommaires et désuètes du terrain dit « des Salines », trop proche de la ville et en zone inondable.
Une ligne est créée par la compagnie italienne, « Ala Litoria » pour desservir régulièrement sa colonie éthiopienne en étant connectée aux lignes aériennes internationales et réduire considérablement les délais du courrier.


L’aéronautique militaire française est présente à Djibouti depuis 1932. Elle devient le 1er avril 1933 la première escadrille de la Côte Française des Somalis sur le terrain des Salines, avant d’être transférée sur le terrain de Gabode, localisation actuelle de la BA 188.



TàD ** ** AP SPID 262 Sodexo La Poste 13 FEV. 2023
La BA 188 porte le nom de son parrain, le Colonel Emile Massart, aviateur et héro de la seconde guerre mondiale, qui fut également commandant de l’Air de la Côte française des Somalis et trouva la mort aux commandes de son Douglas AD-4 « Skyraider » le 9 mai 1968, lors d’une mission d’entraînement au tir air-sol dans la plaine du Goubad.




L’insigne de la base aérienne, homologué en 1967, rappelle le rapace qui marque l’appartenance à l’armée de l’air et de l’espace, le soleil qui évoque le climat torride de la région, le palmier la palmeraie d’Ambouli, la mosquée la religion autochtone, et le ciel bleu d’azur.

Depuis le 9 mai 2011, la base aérienne se voit confier le drapeau de la 11ème Escadre de Chasse. Décoré de la Croix de Guerre des Théâtre d’Opérations Extérieures, il s’est vu attribué les inscriptions suivantes : « Extrême-Orient 1950 – 1951 » pour son action en Indochine, « AFN 1952 – 1961 » pour sa participation à la guerre d’Algérie et enfin « Koweït 1990 – 1991 » pour ses faits d’armes lors de l’opération « Tempête du désert ».


TàD ** ** AP SPID 262 Sodexo La Poste 13 FEV. 2023 
Le détachement a complété le dispositif aérien des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) dans le cadre du tableau Air intitulé « Interactions 3D » de la présentation aux auditeurs de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) qui s’est tenu le 14 janvier 2023.


 Ce déploiement de la 3e escadre de chasse a notamment été l’occasion de réaliser une campagne d’entraînement valorisée, conjointement avec l’escadron de chasse 3/11 « Corse » et le Groupe aéronaval (GAN), incluant la formation de plusieurs équipages en cours de progression.
C’est également le premier détachement composé uniquement de Mirage 2000 D RMV (rénovés mi-vie) testés en conditions d’entraînement du haut du spectre. Pour mémoire, afin d’accompagner la montée en puissance du Rafale, la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 a prévu une rénovation à mi-vie de 55 Mirage 2000 D. Au dernier trimestre 2022, quinze Mirage RMV ont été mis en service opérationnel.

Sources

https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fichiers/Djibouti.htm

Armée de l'Air BA 188


Merci à Romu

07 mars 2022

SPID Djibouti AP 262 COMFOR COMBdD FFDJ RIAOM BA188 CECAD Base navale

SPID Djibouti AP 262


Les Forces françaises stationnées à Djibouti constituent le contingent le plus important de forces de présence françaises en Afrique et l’une des deux bases opérationnelles avancées sur ce continent. La présence permanente de forces françaises à Djibouti répond aux orientations du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 et a été confirmé en 2017 par la revue stratégique, qui définit cette région comme une des priorités stratégiques de la France.

****AP SPID 262**** SODEXO La Poste 20 FEV. 2022



Le commandement des Forces françaises stationnées à Djibouti (COMFOR) et de la base de défense (COMBdD) des FFDJ est exercé par un officier général qui relève directement du chef d’état-major des armées.

Avec
1450 militaires déployés, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) s’articulent autour de quatre emprises principales centrées sur Djibouti :
le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) ;
la base aérienne 188 (BA 188) ;
la base navale ;
le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD).

Les FFDj sont composées :
d’un état-major interarmées ;
de moyens d’infanterie ; d’artillerie et de génie ;
du groupement de soutien de la base de défense (GSBdD) des FFDj et de directions et services de soutien spécialisé (SEA, SID, SSA, DIRISI, SIMU) ;
d’une prévôté, armée par la Gendarmerie Nationale.


Positionnées dans la Corne de l’Afrique, les FFDj constituent une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique aussi appelée base opérationnelle avancée (BOA). A ce titre, les FFDj sont en mesure d’accueillir mais également projeter rapidement des forces en cas de crise dans la zone de responsabilité du COMFOR (Yémen, Erythrée, Soudan, Soudan du Sud, Ethiopie, Ouganda, Kenya, Somalie, Djibouti), vers l’océan Indien ou le Moyen-Orient.

Merci à Romu

04 août 2021

Lowland Lancer TAAF Amsterdam Saint-Paul 5 janvier 1990 OP90-1 Marion Dufresne 1 incendie Djibouti Marne Rhin

Lowland Lancer TAAF OP1 1990

La desserte des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) a d’abord été assurée par le Gallieni, à partir de 1957, puis, du début des années 1970 jusqu’en 1995, par le premier Marion Dufresne.

Dans la nuit du 25 au 26 octobre 1989, alors que le M/S Marion Dufresne allait appareiller du port de Djibouti, un incendie d'origine électrique s'est déclaré dans la salle des machines. La Marine nationale française, présente à Djibouti, est venue prêter main forte à l'équipage du Marion Dufresne pour l'aider à circonscrire l'incendie. Afin d'éviter des risques de propagation, deux remorqueurs ont entraîné le navire au large. Sérieusement endommagé, le bâtiment a été ramené au port au petit matin . Dès la mi-novembre 1989, en exécution de la clause ad hoc de la charte partie qui la lie au territoire, la Compagnie générale maritime a affrété, pour chaque mois, le navire de transport polyvalent britannique Lowland Lancer. afin d'assurer des rotations de desserte des terres australes. Ces rotations, qui se sont effectuées avec environ six semaines de décalage, ont résolu les problèmes de ravitaillement et de relève dans des conditions convenables, même si ce délai a quelque peu perturbé certains programmes scientifiques et les divers chantiers en cours. 

Lowland Lancer Amsterdam début 1990 photo Migth Jp

Conduit à Marseille pour y être réparé, le Marion Dufresne a pu rentrer en période d'essai à la mer début mars 1990 . Il devrait reprendre normalement ses opérations au bénéfice du territoire. Dans la perspective de l'expiration du contrat d'affrètement du Marion Dufresne en 1993, des études sont d'ores et déjà engagées pour déterminer les meilleurs moyens de desservir les terres australes. Les conclusions de ces études devraient être remises avant la fin de l'année 1990 et permettre ainsi au cours de l'année 1991 de prendre la décision la plus appropriée à une desserte de ces terres dans les meilleures conditions économiques.







Le RFA Sir Lancelot (L3029) était la tête de série et le prototype des navires de débarquement de la classe Round Table. Destiné  aux troupes amphibies des forces armées britanniques. Mis en service en 1964, le navire a d'abord été exploité par la British-India Steam Navigation Company, puis a été transféré à la Royal Fleet Auxiliary en 1970.

Il participe à la guerre des Malouines, il est touché par une bombe qui n'explose pas. Sir Lancelot a été désarmé et vendu en 1989 à la société sud-africaine Lowline ; il a été rebaptisé Lowland Lancer, et a été utilisé comme ferry pour la Manche, puis comme casino flottant. 


 Le navire a été acheté par la marine de la République de Singapour en 1992 et a été renommé RSS Perseverance (L206) en 1994. Il a été revendu en 2003, à Glenn Defence Marine Asia, qui a rebaptisé le navire Glenn Braveheart. 

Début 2008, le navire a été vendu pour démolition à la ferraille et emmené au Bangladesh.


Souvenirs d'hivernants

et de marins 

Le Marion 1 a cramé à Djibouti alors qu'il se dirigeait vers la réunion pour commencer OP90/1. Nous avons reçu un msg crypté décodé par le Disams ensuite, il a réuni la mission pour les informer du retard à prévoir. Les TAAF ont alors fait appel à l'Angleterre qui a proposé le Lowland. J'ignore de quel port est parti celui ci.

Après une semaine sur l'ile de La Réunion arrivée le 24 décembre 1989 au large de Crozet !!!! 27ème mission le lendemain du départ les équipes cuisines des TAAF prennent les commandes des fourneaux, nos estomacs ne supportant pas la cuisine anglaise Joël Martel

Stéphane, pas les vrais marins!!! Mais je me rappelle quelques anglais qui n'ont pas gardés longtemps dans leurs entrailles les breakfast ingurgités avant.... Chouette souvenir, en plus en français " le lancier de la plaine" ça assure !!!!


Lowland Lancer Amsterdam début 1990 photo Migth Jp


Le lowland était un bateau à fond plat Anglais, il a servi à emmener des troupes aux îles Fauckland pendant la guerre des Malouines, il s'est fait ouvrir par un Exocet (missile) et à été renfloué juste pour nous emmener dans les terres Australes... Un bassine de 240m de long, roulis, tangage, même les marins étaient malades, en descendant à Ker , des creux de 15m....le fond du bateau était une véritable fosse septique.... que de souvenirs !!!!  Didier Lagerige 


Je viens de regarder sur LCP un documentaire sur les terres australes Française ou apparait le Marion Dufresne le bâtiment ravitailleur des fameuses TAAF, et me reviens en mémoire, l'intervention des équipes sécurité de la Marne, du Protet, du Jacoubet, et du Rhin amarrés dans le port de Djibouti le 25/10/1989, et je me dis quand sans cette intervention, ce bâtiment , quasiment abandonné par son équipage, pour le moins impuissant, face à un feu de machines en extension, ne naviguerait surement plus.

Les équipes sécurité, avec des appelés, encadrés par des emsec, de service à bord des bateaux sus nommés , se sont battus toute une nuit pour finalement réussir à sauver ce navire.

Alors je me dis que les emsec , et, quelques soit les surnoms donnés à notre spécialité, nous avons prouvés, mais pas forcement cette fois là, que nous étions utiles et nécessaire à bord des bâtiments.

Je reste , 23 ans après , très fier d'avoir été électromécanicien de sécurité.


Le Marion Dufresne - bâtiment marchand des TAAF (terres australes et antarctiques françaises) chargé du ravitaillement (vivres, gas oil pour le fonctionnement des usines électriques et chauffage, kérosène pour l'alouette III etc....)métropole - taff et des relèves de personnels a été victime d'un incendie alors qu'il faisait escale dans le port de DJIBOUTI, Le feu a pris dans les caisses alimentaires gas oil et a gagné tout le compartiment moteur obligeant à le sortir rapidement du port pour le positionner au large. Résultat avec la Marne nous l'avons remplacé au pied levé pour alimenter les stations et leur permettre de passer "un bon hiver" Je garde de cette mission un souvenir émerveillé de ces terres du bout du monde : la manchotière de Crozet ..."La marche de l'empereur"... 25000 manchots royaux, le vol majestueux des albatros. la sieste des éléphants de mer sur la route. Les vestiges de l'usine à graisse des baleines, en imaginant les conditions de travail - à la Pointe Jeanne d'Arc, le ramassage à la pelle pour tout le bord des moules, l'élevage des oeufs de saumons. Mais aussi la navigation épouvantable - la pire de ma carrière en remontant le 50e hurlant et le 45è parallèle rugissant avant de retrouver l'Australie et le port de Freemantle-Perth.

BDCR MARNE mars 89/90


25 octobre : Incendie du Marion Dufresne. Seize membres de l'équipage du Rhin, ont participé aux cotés de leurs camarades d'autres bâtiments présent à Djibouti à la lutte contre l'incendie qui a ravagé le navire des TAAF Marion Dufresne. Ils ont reçu une, de citation, à l'ordre de l'unité, du chef d'Etat Major de la Marine


sources 

13 juin 2021

Djibouti AP SPID 262 - Ethiopie L'Ouest Eclair 20 mai 1924

Djibouti AP SPID 262 - Ethiopie -

"J'aimai le désert, les vergers brûlés, les boutiques fanées, les boissons tiédies. Je me traînais dans les ruelles puantes et, les yeux fermés, je m'offrais au soleil, dieu de feu. « Général, s'il reste un vieux canon sur tes remparts en ruines, bombarde-nous avec des blocs de terre sèche. Aux glaces des magasins splendides ! dans les salons ! Fais manger sa poussière à la ville. Oxyde les gargouilles. Emplis les boudoirs de poudre de rubis brûlante... » 
 une saison en enfer. Arthur Rimbaud.




Un officier supérieur et deux officiers mariniers servent au sein de la marine nationale djiboutienne où ils animent en particulier la rénovation de la chaine sémaphorique. 

Sémaphore Maskali 

Composée de trois sites construits par la France (Ras bir, Maskali et Moulhoulé) entre 2001 et 2009, elle est un outil essentiel de la sécurité maritime régionale et de secours aux embarcations en difficulté. 
Phare et sémaphore Ras Bir











Tous les équipements de l’ensemble de la chaîne sémaphorique et du Centre opérations de Djibouti seront renouvelés, notamment via l’installation de nouveaux radars.





Les relations économiques entre la France et l'Ethiopie

Djibouti, port maritime de l' Ethiopie

Le voyage en France du ras Taffari, héritier du trône et régent de l'Empire d'Ethiopie, a été principalement une manifestation de la reconnaissance de ce pays envers le nôtre pour la grande part qu'il a prise a l'admission de l'Ethiopie dans la Société des Nations. En effet, si elle n'avait dépendu, l'an dernier, à Genève, que des délégués anglais, italiens, suisses, lettoniens, etc., cette admission, sollicitée instamment, le 12 août 1923, par le gouvernement éthiopien, eût été certainement repoussée ou tout au moins ajournée. De violentes attaques furent dirigées contre ce gouvernement qu'on représentait comme manquant d'autorité pour faire respecter ses décisions dans les provinces éloignées de la capitale de l'Empire et réfractaires à la civilisation, Incapable de faire disparaître l'esclavage et de réprimer la traite des esclaves. 

Marie Détrée - Djibouti
La délégation française, par l'organe éloquent de M. de Jouvenel, fit justice de ces attaques intéressées, et, le 28 septembre, l'assemblée générale de la Société des Nations prononça solennellement l'admission de l'Ethiopie dans le sein de la Société.

Sa cause avait été gagnée grâce à l'appui énergique que lui prêta la France, sa plus constante amie, qui, par deux fois, avait été aussi son amer. C'est de cela que le Ras Taffari est venu la remercier. Mais Il est venu également lui demander son aide pour le développement économique et social de son pays qui, encercle littéralement par les possessions coloniales de l'Angleterre, de l'Italie et de la France, ne peut réaliser et maintenir son plein essor que grâce à une large porte maritime ouverte librement à son trafic et au trafic extérieur. 

Marie Détrée - Djibouti


L'Ethiopie ne possède, en effet, aucun accès à la mer. Elle ne peut en trouver un que sur le littoral do l'Erythrée italienne, ou sur celui de la colonie française des Somalis, ou sur celui du Somaliland anglais. Lorsque le grand empereur Menelik résolut de reconstituer l'unité éthiopienne et de procurer à son Empire des relations économiques et commerciales avec l'Europe,

 il ne tarda pas à se rendre compte que la France était la seule de ses voisines à ne  nourrir à l'égard de l'Abyssinie , aucune arrière-pensée de conquête ou d'absorption politique. Il comprit qu'il pourrait. sans risque pour l'intégrité de son Empire, lui constituer une porte maritime sur la côte soumise au protectorat français, et par un acte du 9 mars 1894, lorsqu'il eut suffisamment réduit l'anarchie féodale des territoires abyssins, il concéda à un ingénieur suisse, associé à un explorateur français, la construction et l'exploitation d'un chemin de fer allant du port de Djibouti au Harrar, avec prolongements éventuels vers Addis-Abéba et le Nil Malheureusement, la France, au début, ne s'intéressa pas suffisamment à la réussite de l'entreprise. 

Son abstention eut de fâcheuses conséquences sur la marche régulière de l'affaire, dont la réalisation a été retardée de plusieurs années. La Compagnie Franco-Ethiopienne, créée en 1908, après des tentatives d'internationalisation du chemin de fer qui furent sur le point d'aboutir avec l'appui de la diplomatie anglaise, a eu bien de la peine à amener le rail jusqu'à Addis-Abeba. Ce n'est que le 7 juin 1917 que ce terminus a été atteint, représentant, depuis Djibouti, un parcours total de 785 kilomètres.

https://www.ubats-horspistes.com/Djibouti_2011-1.htm

Merci à Marie Détrée Hourrière pour les visuels de ses peintures

https://www.mariedetree.com/papier/

28 mai 2021

Mission Jeanne d'Arc 2021 PHA Tonnerre Djibouti Cam Ranh Sabang

Mission Jeanne d'Arc 2021 PHA Tonnerre Djibouti Cam Ranh Sabang 


Partis de Toulon le 18 février 2021, voilà plus de trois mois que les 146 officiers-élèves embarqués sur le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et la frégate type La Fayette (FLF) Surcouf naviguent et participent aux opérations de coopération internationale en océan Indien, en Asie et dans l’Océan Pacifique. Ces dernières sont diverses, allant des missions de souveraineté aux opérations de débarquement amphibie de grande ampleur, avec l’objectif de renforcer l’interopérabilité interarmées et interalliés dans un contexte géostratégique toujours plus complexe. En parallèle, une mission au long-court, visant à parfaire la formation des officiers élèves par une immersion de 5 mois au cœur des deux équipages. Pari réussi.

TRODAT V SPID 10909 18 mars 2021 Djibouti

Après une étape indienne, les deux navires se rendront en Indonésie, pour participer à l’exercice « Lapérouse » qui, organisé au large de Sumatra, impliquera notamment les forces américaines, indiennes et japonaises. Puis, après une escale à Sabang, ils emprunteront le détroit de Malacca pour se rendre au Vietnam, où deux étapes sont au programme : l’une à Cam Ranh, l’autre à Haiphong [dont le bombardement, en 1946, marqua la début de la guerre d’Indochine, ndlr]. Puis, ils poursuivront leur périple au Japon… Ce qui supposera de passer à proximité de Taïwan.


TRODAT V SPID 10909 8 mai 2021 Sabang

Du 3 au 8 mai, les bâtiments de la mission JEANNE D’ARC (JDA), le Porte-hélicoptères amphibie (PHA)Tonnerre et la Frégate type La Fayette (FLF)Surcouf ont pris part à l’opération AETO en mer de Chine Orientale, contribution française au dispositif international de lutte contre les contournements des sanctions établies par le Conseil de sécurité des Nations Unies à l’encontre de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) après sa violation du traité de non-prolifération des armes nucléaires.


Délégation vietnamienne 
Lancée en 2018, l’opération AETO placée sous le commandement d’ALPACI, consiste en la surveillance, en mer de Chine Orientale, des transbordements illégaux de matières sous embargo vers la RPDC. Le groupe Jeanne d’Arc était ainsi pleinement intégré à l’opération AETO. Dans ce cadre, l’hélicoptère Panther, embarqué à bord du PHA, a effectué de façon régulière des vols de surveillance maritime afin de repérer ou de relocaliser des navires pouvant se livrer à des activités de transbordement en mer. Dès lors qu’une infraction vient à être constatée, elle fait l’objet d’un compte-rendu au central opérations (CO) du PHA et peut entraîner des interrogations depuis l’hélicoptère.

TRODAT V SPID 10909 13 mai 2021 Djibouti

C’était la première escale d’un bâtiment de la Marine nationale, dans le tout nouveau port international de Cam Ranh, situé sur la côte Est vietnamienne, au carrefour des routes commerciales de la région. Ses infrastructures récentes et de grande qualité ont permis au bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, Capital ship de la mission « Jeanne d’Arc » 2016, de se ravitailler dans d’excellentes conditions.

Dans la matinée du 6 mai 2016, le BPC et la frégate vietnamienne Dinh Tien Hoang ont mené des manœuvres tactiques au sud de la ville. L’exercice consistait à exécuter des évolutions et une simulation d’homme à la mer coordonnée. Cette série de manœuvres de navigation, menée avec réactivité, tant par les marins du BPC que par leurs homologues Vietnamiens, a permis de développer un savoir-faire commun et de consolider les capacités d’interactions entre les deux Marines.

Merci à Romu 

Sources

Marine nationale 
Cols bleus 


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