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06 septembre 2021

BSAM Rhône Islande Reykjavic mission Grand Nord 2021

BSAM Rhône Islande Reykjavic mission Grand Nord 2021



La France est un acteur historique de l’Arctique, ses premières expéditions remontent au XVIe siècle et elle a le statut d’observateur au conseil de l’Arctique depuis 2000. Elle assure sa présence dans la zone dans le cadre de la recherche scientifique mais aussi en y déployant des sous-marins nucléaires d’attaque, des frégates furtives multimissions ou de lutte anti-sous-marine… Tout ce dispositif est-il bien nécessaire ?

En effet, la France déploie des unités de tout premier rang dans l’Arctique atlantique. En septembre 2018, le BSAM Rhône de la Marine nationale a ainsi traversé le passage du Nord-Est de part en part. C’est le premier navire militaire non-russe à l’avoir fait. En mars 2020, quand la crise sanitaire de la Covid-19 a éclaté, le pays était censé faire croiser le porte-avions Charles-de-Gaulle à la lisière de l’Arctique atlantique dans le cadre d’un exercice avec les Norvégiens et les Américains. Il ne faut pas oublier non plus l’armée de terre, qui organise chaque année au Groenland l’opération Uppick, dont le but est de former des commandos à se mouvoir et évoluer dans des conditions polaires. 

Reykjavik ISLAND  31.8.2021

Ou encore les exercices sous l’égide de l’Otan. Cette dimension militaire est l’un des quatre piliers de la présence française en Arctique, avec la recherche scientifique (aspect le plus développé, avec plus de 400 chercheurs polaires), la diplomatie et le développement industriel. A travers ces opérations militaires, la France est en train de se forger une connaissance maritime, aérienne et terrestre de l’Arctique absolument nécessaire. Tout d’abord parce que notre pays – à l’instar de nombreux autres – anticipe le développement économique de cette région, qui implique déjà pléthore d’entreprises françaises comme Total (un des acteurs du mégaprojet gazier Yamal LNG, dans la péninsule de Yamal, en Russie), Vinci, Schlumberger, Technip ou encore Orange Business Services, qui participe à la sécurisation du passage du Nord-Est avec des solutions de connectivité et de positionnement en temps réel. Et l’armée française accompagne le développement de ces entreprises dans la zone – elle sécurise les intérêts tricolores, comme elle le fait ailleurs dans le monde. D’autre part, cette connaissance de la zone permet à la France d’être en mesure de prendre des décisions en toute autonomie : pour pouvoir justifier des prises de position, encore faut-il connaître l’Arctique par soi-même, sans dépendre des données d’autres Etats. Il est donc important de faire croiser différents types de bateaux en Arctique : des navires de surface, océanographiques, mais aussi des navires de lutte anti-sous-marine.

18 juin 2021

PA Charles de Gaulle mission Clemenceau 21 les flottilles 17F 11F 35F 4F

PA Charles de Gaulle mission Clemenceau 21 

les flottilles 17F 11F 35F 4F


V SPID 10207 PA Charles de Gaulle - à la prochaine mission embarquez des encriers...
Le Porte-Avions Charles-de-Gaulle de Retour de la Mission Clemenceau 21, avant de repartir - Au terme de presque 4 mois d’une mission baptisée CLEMENCEAU 21, le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle et les 2500 marins qui le composent seront de retour à Toulon, le vendredi 04 juin 2021. Le porte-avions Charles de Gaulle, les frégates Provence (FREMM), Chevalier Paul (FDA), le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var étaient de retour à leur port-base, après un déploiement qui les aura menés de la Méditerranée au Golfe arabo-persique pendant 104 jours.


Pour la première fois, le jeudi 6 mai 2021, le Groupe aéronaval (GAN) en mission CLEMENCEAU 21 a engagé son Groupe aérien embarqué (GAé) depuis la mer Rouge, vers le théâtre irako-syrien, dans le cadre de l’opération CHAMMAL, volet français de l’opération INHERENT RESOLVE (OIR). Retour sur cette mission inédite.

 

Sur le pont d’envol du porte-avions Charles de Gaulle, le pilote met plein gaz, salue le chien jaune et attend, immobilisé sur le croc de la catapulte. « Paré partout ! » L’aéronef s’élance. La mise en œuvre de l’aviation embarquée suit chaque jour les mêmes séquences, codifiées et millimétrées. La mission est quant à elle sans précédent : depuis la première contribution du GAN à l’opération CHAMMAL, en 2015, les avions du GAé n’avaient jamais été projetés sur le théâtre, depuis la mer Rouge. 




Cette mission répondait à un besoin exprimé par la Coalition internationale engagée contre Daech au Levant. Le lieutenant de vaisseau Julien, Contrôleur des opérations aériennes (COA), était chargé de préparer la mission. « Du porte-avions Charles de Gaulle au GAé, en passant par l’état-major du GAN, toute une chaîne opérationnelle s’est mise en action pour anticiper chaque phase et se coordonner étroitement avec la Coalition. » 

Pour la première fois, le jeudi 6 mai 2021, le Groupe aéronaval (GAN) en mission CLEMENCEAU 21 a engagé son Groupe aérien embarqué (GAé) depuis la mer Rouge, vers le théâtre irako-syrien, dans le cadre de l’opération CHAMMAL, volet français de l’opération INHERENT RESOLVE (OIR). Retour sur cette mission inédite

Sources 

https://www.defense.gouv.fr/actualites/operations/clemenceau-21-le-groupe-aeronaval-et-la-garde-nationale-de-la-republique-de-chypre-achevent-un-cycle-d-exercices-de-cooperation-bilaterale

http://www.opex360.com/2021/05/28/des-rafale-m-du-porte-avions-charles-de-gaulle-ont-de-nouveau-teste-la-defense-aerienne-chypriote/


01 avril 2021

Mission AGENOR 2021 FLF GUEPRATTE Détroit D'Ormuz Emirats Arabes Unis golfe persique golfe d'Oman

Mission AGENOR 2021 FLF GUEPRATTE Détroit D'Ormuz Emirats Arabes Unis


carte ancienne du golfe persique et du golfe d'Oman - années 1950

Cachet Trodat V SPID 10423 - 18 février 2021

Le 27 mars 2021, la Frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte, soutenue par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2), a accompagné un pétrolier français en transit dans le détroit d’Ormuz.
Cachet Trodat V SPID 10423 - 23 février 2021
Les missions d’accompagnement dans le détroit sont effectuées sous le commandement tactique de l’état-major tactique (Force Head Quarter - FHQ) de l’opération AGÉNOR. Elles visent à assurer le soutien de l’European-led maritime awareness in the straight of Hormuz (EMASoH) aux navires de commerce dans une zone particulièrement complexe. Cette mission d’accompagnement témoigne de l’attachement des armées françaises à la liberté de navigation.

Cachet Trodat V SPID 10423 - 04 mars 2021
Au-delà de cet accompagnement, l’opération AGÉNOR permet à l’ensemble des pays contributeurs de disposer d’une appréciation autonome de la situation sécuritaire dans et autour du détroit d’Ormuz.

Cachet Trodat V SPID 10423 - 17 mars 2021


L’opération AGÉNOR est le pilier militaire de la mission EMASoH « European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz ». EMASoH est soutenue politiquement par 8 pays européens, dont la France, principal contributeur, et le Danemark dont le Commodore Carsten Fjord-Larsen commande depuis le 13 janvier 2021 l’opération AGÉNOR. Elle a pour mission d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le Golfe et le détroit d’Hormuz. A plus de 2000 miles nautiques des côtes du vieux Continent, cette initiative renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de circulation.


https://www.defense.gouv.fr/actualites/operations/agenor-le-guepratte-en-mission-d-accompagnement

25 février 2021

Mission Jeanne d'Arc PHA Tonnerre FLF Surcouf 2021 Toulon Ils sont Partis

Mission Jeanne d'Arc PHA Tonnerre FLF Surcouf 2021 Toulon 

« C’est avec une grande émotion que je les ai vu partir. C’est vraiment très initiatique. Il y a un avant et un après cette mission », confie, de retour à terre, l’Amiral Pierre Vandier, chef de l’état major de la Marine. Au loin, le groupe naval de la mission Jeanne d’Arc 2021, composé du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et de la frégate de type La Fayette Surcouf, s’éloigne, au large de la rade de Toulon. Avec à leurs bords, 148 officiers-élèves de l’Ecole navale.

« Je leur ai demandé de développer leur manière d’être. C’est la première fois qu’ils vont être au contact du personnel. Être officier, c’est être chef. Ils ont le même âge que ceux qu’ils vont commander. Il faut qu’ils apprennent à les respecter, les diriger avec tact », relate l’Amiral Pierre Vandier.

 





C'était devant les Kerguelen, il y a trente ans. Brillant mais inexpérimenté, un jeune marin embarqué sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc connaissait sa première grande frayeur en mer. Une tempête furieuse, comme il n’en souffle que dans ces parages désolés de l’océan Indien, s’est mise à ballotter son navire, tel un fétu. "On a arrêté de faire de la cuisine pendant plusieurs jours…" Ce souvenir n’a jamais quitté Pierre Vandier, chef d’État-major de la Marine nationale depuis l’an dernier. Jeudi, à Toulon, pour l’appareillage de la mission Jeanne d’Arc, l’amiral est ainsi venu rappeler aux officiers-élèves partis pour naviguer cinq mois durant sur les océans du globe combien ce déploiement l’avait marqué en tant qu’homme. Façonné en tant que chef. "C’est notre ADN.



POUR CETTE MISSION, LES FUTURS OFFICIERS SONT ACCOMPAGNÉS PAR DES DÉTACHEMENTS DE L’ARMÉE DE TERRE : 

155 militaires, notamment issus de la 6e Brigade légère blindée, participeront à la mission Jeanne d’Arc de Toulon à Djibouti puis avec une partie du détachement de Djibouti au Japon.


Le groupement tactique embarqué à bord du PHA Tonnerre se compose d’une compagnie de commandement du 2e Régiment étranger d’infanterie, 



d’une section de la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère, d’un peloton blindé du 1er régiment de Spahis, de deux sections de combat du génie du 31e Régiment de Génie, d’une section d’artillerie sol-air du 54e Régiment d’artillerie 


et d’une équipe joint terminal attack controller du 3e Régiment d’artillerie de marine. 








La 4e brigade d’aérocombat déploiera 30 militaires et deux hélicoptères de combat Gazelle du 1er, 3e et 5e Régiments d’hélicoptères de combat durant une partie de la mission.

Outre le groupe naval composé du Tonnerre et du Surcouf, participeront sur la totalité de la mission : un Panther de la Flottille 36F et son détachement de 10 marins. Un détachement de la Flottille amphibie composé d’un engin de débarquement amphibie rapide et de deux chalands de transport de matériel et de 20 marins. Le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain Loire, de Brest à Suez. Un BSAM sur le transit retour, de Djibouti à Toulon.

Des bâtiments supplémentaires de la Force d’action navale seront également déployés en fin de mission en Méditerranée dans le cadre du temps fort final incarné par l’exercice ETENDARD. Une unité interarmées de plage aux ordres du 1er Régiment étranger de Génie.

https://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/mission-jeanne-d-arc-entrainement-conjoint-entre-le-tonnerre-et-le-surcouf#:~:text=et%20le%20Surcouf-,Mission%20Jeanne%20d'Arc%20%2D%20Entra%C3%AEnement%20conjoint%20entre,le%20Tonnerre%20et%20le%20Surcouf&text=Du%2018%20au%2029%20janvier,en%20mission%20Jeanne%20d'Arc.

https://rcf.fr/actualite/social/la-mission-jeanne-d-arc-pris-la-mer-hier

Merci à Claude Arata

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