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31 août 2025

Frégate Nivôse La Réunion Port des Galets carré commandant OM OMS

 FLF NIVÔSE - La Réunion



Avec 2,3 millions de km2 et d’importantes richesses halieutiques, les Zones Economiques Exclusives (ZEE) des TAAF sont sans cesse menacées par la pêche illégale, non contrôlée, non réglementé (INN).

Pour répondre à cette menace, depuis 2004, les ZEE des îles australes bénéficient d’une surveillance radar par satellite, couplée à la présence quasi permanente d’un moyen de l’Etat


Ces moyens de surveillance constant et dissuasif et une parfaite coopération entre les services de l’Etat (Marine Nationale, DMSOI) permet aujourd’hui d’éviter le retour d’une activité illégale dans les ZEE des îles australes.
Code ROC 19595 - 22-08-25 St-Denis Messageries Ctc 


Dans les îles Eparses, outre le besoin d’un vecteur maritime pour le ravitaillement de ces territoires isolés, la nécessité d’affirmer la souveraineté française face aux revendications territoriales des pays voisins et la pression de la pêche INN impose des patrouilles fréquentes des navires de l’Etat.

Code ROC 19595 - 22-08-25 St-Denis Messageries Ctc

D’une longueur de 93,5 mètres pour une vitesse maximale de 20 nœuds et une autonomie de 50 jours, les frégates de surveillances (FS) Nivôse et Floréal ont été admises au service actif en 1992. Basées à La Réunion les frégates de surveillance répondent à un besoin opérationnel précis : le contrôle des espaces maritimes éloignés de la métropole sur lesquels la France étend sa souveraineté et l’action en zone de crise limitée.

Les frégates de surveillance Nivôse et Floréal effectuent chacune une mission de police des pêches de un à deux mois dans les îles australes chaque année. C’est, d’ailleurs, le Nivôse qui a arraisonné en janvier 2003, le palangrier congélateur Lince, qui est devenu le patrouilleur des affaires maritimes Osiris.

Concomitant avec la venue du président de la République, prévue le 24 avril lors du sommet de la commission de l’océan Indien (Comores, Madagascar, Maurice, les Seychelles et la France) à Madagascar, les pays membres se sont réunis autour de l’exercice Tulipe 25 co-organisé par les Forces armées malagasy et par les Forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI). 




Cet exercice interarmées regroupant 1 500 militaires s’est réalisé tant sur terre, dans les airs que sur les eaux territoriales malgaches. La frégate de surveillance Nivôse y a pleinement participé, notamment aux côtés des marines Malgache et Seychelloise.


La FS Nivôse a effectué un entraînement interarmées avec le groupe d’assaut mer (GAM) du 2ème RPIMa. Récupération du groupe dans la baie de Mahajanga puis mise en œuvre proche des côtes afin de repérer une usine d’IED dans le cadre du scénario tactique : preuve de l’interopérabilité entre la Marine nationale et l’armée de Terre.


Ensuite, aux côtés des patrouilleurs Malaky, de la marine de Madagascar, et le Saya de Malha, de la marine des Seychelles, le bâtiment français s’est entraîné à la lutte asymétrique face à deux embarcations rapides simulant des attaques terroristes.

Code ROC 19595 - 22-08-25 St-Denis Messageries Ctc

Dans un premier temps, la frégate de surveillance a participé à un exercice de simulation d’attaque asymétrique dans le but de développer l’interopérabilité avec ses partenaires de l’océan Indien. Dans un second temps, les marins du Nivôse et du Malaky ont assisté le Saya de Malha, fictivement en détresse suite à un incendie. Des pompiers, une équipe médicale ainsi que du matériel de lutte ont été projeté sur le navire.

Enfin, l’exercice interalliés s’est conclu pour la frégate par un entraînement d’évolutions tactiques. Les marines du sud de l’océan Indien se sont entraînées ensemble tant d’un point de vue tactique dans le scénario Tulipe 25, qu’en terme d’interopérabilité afin d’être parées lors d’opérations futures dans la zone.

Merci à Joël

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/nivose-au-large-mahajanga

18 juin 2024

Patrouilleur Outremer Auguste TECHER La Réunion patrouilleur outremer Socarenam Saint-Malo

Patrouilleur Outremer Auguste TECHER

Par cette prise d’armement vendredi 1er décembre 2023 à Saint-Malo, le nouveau bateau construit par le chantier naval de la Socarenam est devenu navire de guerre, avec son commandant et ses 30 membres d’équipage.


Lors de la prise d’armement du patrouilleur outremer Auguste Techer, vendredi 1er décembre 2023, au chantier naval de la Socarenam, à Saint-Malo, le contre-amiral Guillaume Arnoux de la Marine Nationale a déclaré : cette simple coque devient navire de guerre ​. Le nom d’Auguste Techer est celui d’un compagnon de la Libération de la Réunion pendant la Seconde Guerre mondiale, un modèle pour l’équipage de ce bâtiment , ajoute-t-il.

Prise d’armement pour essais du patrouilleur outre-mer Auguste Techer

 © Marine nationale


Le contre-amiral a remis au capitaine de corvette Gurvan Le Hay l’insigne de commandant de surface et lui a remis le fanion du patrouilleur outremer, le reconnaissant ainsi officiellement commandant du navire affecté à la Réunion.

La prise d’armement d’un navire est un moment privilégié, il fait la fierté des ouvriers, des ingénieurs, des officiers et des marins, ​affirme le nouveau commandant. Nous assurerons la sauvegarde maritime de la Réunion .


SOCARENAM Saint-Malo patrouilleur outre-mer Auguste Techer © Marine nationale

Pour Mathieu Gobert, chargé d’affaires au chantier naval qui pilote la construction des navires, avec ce bateau construit par la Socarenam, nous honorons le contrat passé en 2019 avec la Marine pour la construction de six patrouilleurs outremer identiques pour la Nouvelle-Calédonie, Papeete et la Réunion. Ce bâtiment est le troisième livré par le chantier naval ​.

3ème patrouilleur outre-mer (POM) de la Marine nationale, l’Auguste Techer vient d’être armé de son équipage. Il effectuera par la suite son déploiement longue durée


Auguste Techer est né le 17 mai 1912 à Saint-Louis de La Réunion. 

 


C'est là qu'il s'engage comme soldat de 2e classe à 18 ans au titre du 21e Régiment d'infanterie coloniale (21e RIC) puis du 11e RIC ; il passe plusieurs années à Saigon puis est affecté au 9e RIC, se rengage et se trouve en poste pendant 18 mois à Haïphong. 

 

Le 28 février 1939, Auguste Techer est versé au RICM d'Aix-en-Provence qui s'embarque pour le Levant. 

 

Affecté à la 3e Compagnie du 24e RIC sous les ordres du capitaine Folliot, il opte comme son chef pour la poursuite du combat aux côtés des Britanniques.

 

Les 130 hommes de Folliot sont les premiers à passer la frontière du Liban pour rejoindre la Palestine, le 27 juin 1940 à Saint-Jean d'Acre. 

 


Le contingent Folliot est transporté au camp de Moascar sur le canal de Suez où le général Wavell parvient, après l'arrivée du 3e Bataillon du 24e RIC, à former un bataillon complet de 500 hommes : le 1er Bataillon d'infanterie de marine (1er BIM). Du 16 septembre au 9 décembre 1940, la 1ère Compagnie du BIM patrouille dans le désert avec les Britanniques. Le soldat Techer, volontaire pour toutes les sorties, devient un spécialiste de l'installation des mines dans les lignes ennemies. 

 

Le 1er avril 1941, alors que Rommel attaque et repousse les Alliés, Auguste Techer, blessé, refuse son évacuation ; après quelques soins sommaires, il reprend

son poste sous les obus allemands. Le 26 mai 1941, le général de Gaulle lui remet à Qastina, en Palestine, la Croix de la Libération.

 


Auguste Techer prend part ensuite à la campagne de Libye et notamment à la défense du siège de Bir-Hakeim. Après la bataille en raison des pertes humaines, le BIM et le Bataillon du Pacifique (BP1) fusionnent pour former le Bataillon d'infanterie de marine et du pacifique. 

 


Auguste Techer est nommé caporal en octobre 1942 et participe à la bataille décisive d'El Alamein (Egypte) puis, avec la 1ère Division française libre, à la campagne d'Italie (mai-juin 1944). Caporal-chef, il débarque en Provence en août 1944 et prend part à la campagne de France (Vallée du Rhône, Vosges, Alsace). Nommé sergent en janvier 1945, il termine la guerre dans le sud des Alpes, au massif de l'Authion. 


Après la capitulation de l'Allemagne, Auguste Techer part en Indochine et y obtient la Médaille militaire. Démobilisé en juin 1950, il se rengage en 1953 et repart pour l'Extrême Orient jusqu'en mars 1955. 

 

Auguste Techer est décédé le 5 septembre 1968 au sanatorium d'Aincourt dans le Val d'Oise où il a été inhumé. 


• Compagnon de la Libération - décret du 7 mars 1941 

• Médaille Militaire 

• Croix de Guerre 39/45 avec palme 

• Médaille Coloniale avec agrafes "Libye", "E-O" 

• Médaille des Services Volontaires dans la France Libre

 

 

https://www.defense.gouv.fr/marine/bataille-bir-hakeim-fusiliers-marins-sentinelles-du-ciel

https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/auguste-techer

https://www.linfo.re/la-reunion/societe/hommage-un-des-6-futurs-patrouilleurs-outremer-portera-le-nom-du-reunionnais-auguste-techer?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter

https://www.francaislibres.net/pages/index.php?id=50

11 janvier 2024

BRF Jacques Chevallier DLD Islande Reykjavik Norfolk Rio Brésil Le Cap La Réunion détachement longue durée

BRF Jacques Chevallier DLD

Avec ses 194 mètres de long, plus de 27 mètres de large et une masse de 31 000 tonnes, le BRF Jacques Chevallier est le deuxième plus gros et le troisième plus long des navires de la flotte, après le porte-avions Charles de Gaulle et le porte-hélicoptères amphibie. 

Livré en septembre dernier, le BRF est encore en phase d’essai. “C’est un bâtiment qui a énormément de potentiel, mais c’est un premier de série, et donc, évidemment, il y a toujours des petits points à régler et à améliorer”, avoue le contre-amiral Benoît Rouvière, président de la commission permanente des programmes et des essais des bâtiments de la flotte.






Le bâtiment ravitailleur des forces (BRF) Jacques Chevallier a accosté au port de Reykjavik le 13 octobre 2023, 4 jours après son appareillage de Brest.



L’Islande est ainsi la première escale dans un port étranger pour le bâtiment parti de Toulon le 27 septembre dernier afin de mener son premier déploiement de longue durée. L’équipage a rencontré des conditions de mer difficiles pendant son transit avant d’accoster.

Le capitaine de vaisseau Pierre Ginefri, commandant du bâtiment, a accueilli l’ambassadeur de France en Islande, Guillaume Bazard ainsi que plusieurs autorités islandaises lors d’un déjeuner officiel à bord. Une visite du bâtiment a clôturé cette journée en présentant aux autorités islandaises et françaises les nouvelles capacités opérationnelles du Jacques Chevallier.

Cette escale a également été l’occasion de confirmer le port de Reykjavik comme point d’appui des BRF dans le cadre de déploiements en soutien des bâtiments français et alliés du Grand Nord. Enfin, l’Islande est un point de départ naturel pour rallier les hautes latitudes dans lesquelles les différents systèmes du BRF seront éprouvés par mer froide.

Le premier déploiement du Jacques Chevallier le conduira en océan Atlantique Nord et Sud, en océan Indien, en mer Rouge et en mer Méditerranée, ultime étape avant son admission au service actif.




La date du TàD ne correspond pas à la date de l'escale à Rio (20 novembre 2023)



Depuis son arrivée en océan Atlantique Nord, au large de Norfolk, le bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier a conduit plusieurs ravitaillements à la mer (RAM) avec certains des plus grands bâtiments de combat américains et britanniques. Un message fort d’engagement et d’interopérabilité avec nos alliés américains et britanniques. Plusieurs records, en débit comme en quantités embarquées, ont été dépassés grâce aux capacités nouvelles des BRF.


RAM avec le Georges Washington © Marine Nationale
Le 26 octobre 2023, la France a manœuvré dans le rôle du bâtiment ravitaillé pour la première fois depuis sa construction, en collaboration avec l’USNS Arctic, un ravitailleur de l’US Navy.

Plus de 2 700 m3 de F44 et 2 000 m3 de F76 ont été embarqués. 4 700 m3 en tout, à un débit cumulé de près de 2 000m3/h, du jamais vu de mémoire de ravitaillé français.


Prince of Wales © Marine nationale
Le 3 novembre, plusieurs échanges avec nos partenaires de l’US Navy et de la Royal Navy ont été opérés. A l’aube, trois bâtiments de combat, et non des moindres (le porte-aéronefs britannique Prince of Wales, le porte-avions américain Georges Washington et le destroyer américain Leyte Gulf) ont rejoint le Jacques Chevallier en mer pour un exercice d’évolution en formation rapprochée (EVOLEX). Une escorte rapprochée impressionnante et inhabituelle… L’après-midi fut consacrée au ravitaillement à la mer du HMS Prince of Wales. Une grande première, une fois de plus, à quelques nautiques de la baie de la célèbre bataille de Chesapeake, célébrée il y a à peine plus d’un mois par l’équipage à l’occasion de son évaluation physique et mentale du combattant, en pleine MECO.

Le 4 novembre, un RAM triple a été réalisé où le BRF a cette fois-ci joué le rôle du ravitailleur auprès de l’US Navy :200 m3 de F76 transmis au destroyer USS Leyte Gulf ;
50 palettes et 1 200 m3 de F44 transmis au porte-avions USS Georges Washington.

Plusieurs défis ont été relevés pour le premier de série français : des transferts depuis 3 postes, un rythme déjà opérationnel pour le transfert de charges lourdes et l’utilisation des pompes à leur débit maximal, pour un débit F44 de 1 200 m3/h.

La collaboration avec la Marine américaine a été renforcée par un échange, appelé « Crossdeck », entre des marins français et américains pour une après-midi et une nuit. Ce fut l’occasion des premières manœuvres aviation du BRF avec un hélicoptère étranger.

Entre deux ravitaillements à la mer, le Jacques Chevallier a fait escale dans la plus grande base navale américaine : Norfolk. De nombreuses personnalités françaises et américaines, mais aussi alliées, ont été reçues à bord pour un déjeuner, une réception ou une visite. La baie de Chesapeake restera une étape importante du déploiement longue durée (DLD) du bâtiment avant sa traversée vers les Antilles pour des interactions avec les forces armées aux Antilles.







Arrivé le 20 novembre 2023 à Rio, le bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier a réalisé plusieurs interactions avec le landing platform helicopter (LPH) Atlantico de la Marine brésilienne.



Au programme pour les deux bâtiments, une présentation pour ravitaillement à la mer, puis plusieurs manœuvres aviation. Pour ce faire, un hélicoptère SeaHawk de la marine brésilienne a réalisé des exercices de « touch and go » sur la plateforme hélicoptère du BRF et un Cougar a permis un transfert d’équipage, d’environ une dizaine de marins, pour une visite sur leurs bâtiments respectifs.

Les équipes de visite des deux bâtiments ont réalisé un exercice de simulation de visite. Les marins brésiliens ont investi le BRF en corde lisse et les marins français sont intervenus à l’aide d’une embarcation de drome opérationnelle (EDO).

Pendant le ravitaillement à la mer, plusieurs m3 de carburant ont été transférés par le Jacques Chevallier à l’Atlantico.

Ces exercices opérationnels conjoints démontrent l’efficacité de la coopération militaire franco-brésilienne en mer et permettent de renforcer l’interopérabilité entre les deux marines.





Le bateau Jacques Chevallier permet de maintenir l’autonomie de la flotte française. Autrement dit, il permet de pousser les navires de la Marine Nationale plus loin et de les garder plus longtemps en mer, en les ravitaillant. 

Le Jacques Chevallier a la capacité d’embarquer 1 500 tonnes de matériel, 13 000 m3 de carburants et peut contenir jusqu’à 20 conteneurs de 20 pieds. Il est également capable de fournir des vivres pour soutenir environ 2000 personnes pendant 2 mois.



Situé tout au sud du continent africain, le cap de Bonne-Espérance n’en est cependant pas l’extrémité, titre qui revient au cap des Aiguilles plus à l’est.


Le cap des Aiguilles : Le point le plus loin de l’Afrique

Le cap des Aiguilles est le point de relief le plus méridional du continent africain. Il est injustement inconnu au profit du cap de Bonne Espérance. Mais c’est bien lui le point de repère officiel pour marquer le passage de l’océan Atlantique et l’océan Indien.




L’origine du nom est portugaise.

C’est l’explorateur Bartolomeu Dias qui découvre le cap en 1488. Il l’appelle alors quelques années plus tard, en 1500 : Agulhas (aiguille en portugais).
Il fut dénommé ainsi, car des navigateurs avaient remarqué la coïncidence entre le nord magnétique et le nord géographique dans cette région. 

Le courant des Aiguilles : un des plus fort du monde.

Le courant des Aiguilles est un courant de surface. Il est parmi les plus fort et les plus réguliers du monde. Le volume de ce courant ne varie que très peu selon les saisons et il peut atteindre jusqu’à 5 km/h.
Il est créé par la rencontre entre les eaux froides de l’océan Antarctique à l’ouest et des eaux chaudes de l’océan Indien à l’est.
Les vents aussi ont un rôle dans la dangerosité de cette zone géographique tant redoutée des marins. Les vents d’ouest, souvent très forts, arrivent face au courant des aiguilles. Ce phénomène crée alors des vagues d’une hauteur vertigineuse, responsable de nombreux naufrages.











Jusqu’au 26 décembre 2023, le premier Bâtiment Ravitailleur de Forces (BRF) de la Marine Nationale, nommé "Jacques Chevallier", est en escale au Grand Port maritime de La Réunion. Livré en septembre dernier, ce dernier-né de la marine française est encore en phase d’essai.

Avec sa taille imposante, il ne passe pas inaperçu. Certains Réunionnais ont peut-être vu le Bâtiment Ravitailleur de Forces (BRF) Jacques Chevallier, hier ou ce jeudi 21 décembre 2023, au large de nos côtes.

Le bateau fait escale sur notre île jusqu’au 26 décembre prochain. Avant de rejoindre son point d’attache à Toulon, le Jacques Chevallier remontera par le Canal de Suez, lieu de conflit maritime actuellement.

29 août 2023

Phare de Bel-Air La Réunion Sainte-Suzanne la Réunion naufrage Adour

Phare de Bel-Air

La Réunion Sainte-Suzanne naufrage de l'Adour




Le Phare de Bel Air à Sainte-Suzanne est le premier et dernier de l'île. Il a été construit en 1845 et mesure environ 20 m. Il est situé 40 m au dessus de la mer. Il a longtemps servi de repère aux marins cherchant à gagner la rade de Saint-Denis. Le phare fonctionnait manuellement, il y avait un gardien présent toutes les nuits.
 
il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques en 2012  après avoir été inscrit le 16 juin 1997,

Naufrage de l'Adour Le Figaro Mardi 6 février 1913






L’architecte du phare se nomme Eugène Diomat. Construit en 1845, le phare de Bel-Air est le premier et dernier phare de La Réunion. Mesurant 20,25 mètres de haut, il a été conçu pour éviter les naufrages sur les côtes dangereuses de l’île et a longtemps servi de repère aux marins cherchant à gagner la rade de Saint-Denis. Jean Baillif, dernier gardien du phare, a exercé jusqu’en 1984, quand a été installée l’automatisation des feux.
Peint en rouge et blanc, Il abrite aujourd'hui l'office de tourisme

 L’ancien logement de fonction, avec chambre du personnel et salle des machines, est devenu un lieu d’expositions et de visites.

Depuis 1985, le phare est automatisé, il est fermé au public, mais propose de temps een temps des expositions.

Le phare est construit pointe de Bel Air à Sainte-Suzanne, sur un promontoire naturel situé face aux récifs de la Marianne et du Cousin, seuls écueils notables de la côte nord de l'île. L'ouvrage est constitué de la tour du phare flanquant, au nord, le bâtiment de service de plan quadrangulaire. Une cuisine est construite en bordure du terrain, à l'ouest. Le terrain est fermé par un muret de clôture, à l'est et à l'ouest. L'ensemble des constructions est en maçonnerie de moellons enduits ; soubassement, chaînes d'angle, astragale et chemin de ronde sont en pierre de taille. 

Le bâtiment de service est couvert en béton armé ; la cuisine en tôle ondulée ; la lanterne du phare en tôles plates. La tour du phare est construite en forme de colonne tronconique, d'ordre toscan, avec astragale et tailloir dodécagonal servant de chemin de ronde. L'accès à la lanterne se fait par un escalier hélicoïdal autrefois en bois, aujourd'hui métallique. 


La lanterne actuellement en place est une ancienne lanterne à huile et à pétrole qui a été électrifiée. Le bâtiment de service a été agrandi par l'ajout de deux pièces à l'est. Dans la cour, où d'anciens bâtiments annexes accolés au bâtiment de service ont été démolis, s'élève l'ancienne cuisine. Le phare de Bel Air est le seul ouvrage de ce type subsistant à La Réunion.


26 mars 2023

Marion Dufresne rotation OP1-2023 La Réunion Tromelin Le Port Réunion TAAF Iles Australes

Marion Dufresne OP1-2023 retour à La Réunion 

Départ de l'OP-1 vers les iles australes mais avant, le bateau a assuré la relève à Tromelin. 

Les plis sont datés du 20 mars 2023, le MD est parti le 17 mars en soirée du Port vers Tromelin. Ayant quitté Tromelin le 20 mars, le Marion Dufresne est revenu devant Pierrefonds pour débarquer le personnel de retour de Tromelin. Et puis route sud vers Crozet...

Bonne mer comme on dit à Marseille...😄


OP1-2023 Flamme St Denis messageries CTC 20-03-23
signature du commandant - du chef mécanicien-Louis Dreyfus armateur SA
Depuis 1955, les Taaf 
ont acquis une grande expérience, transmise d’équipe en équipe, du maintien sur ces territoires isolés de bases permanentes. Elles y assurent la protection de l’environnement et la gestion des réserves naturelles, la logistique d’une activité scientifique soutenue et la gestion de la pêche. L’ensemble des approvisionnements et des déplacements de personnes y est effectué par le Marion Dufresne II, qui assure chaque année quatre rotations avec les îles Australes.

OP1-2023 Flamme St Denis messageries CTC 20-03-23
signature du commandant - du chef mécanicien-Louis Dreyfus armateur SA


Le Marion Dufresne II, navire ravitailleur des Taaf et navire océanographique, est un bâtiment de 120 mètres, doté de capacités logistiques et scientifiques : il peut transporter 4 600 m3 de fret et embarquer jusqu’à 114 passagers ; il peut transporter du gasoil et le livrer à l’aide d’une manche ; il dispose d’une plateforme et d’un hangar pour hélicoptère. 


La Réunion vue du MD - photo JM Bergougniou

Dans le domaine scientifique, il dispose de 650 m2 de laboratoires, d’un système de treuillage pour la manipulation de matériel lourd, d’un sondeur multifaisceaux et d’un carottier géant. Mis en service en 1995, il a subi en 2015 des travaux importants, désignés comme « travaux de jouvence », destinés à prolonger son exploitation jusqu’en 2032.


04 mai 2022

Mission Jeanne D'Arc 2022 La Réunion PHA Mistral FLF Courbet Cap Horn

Mission Jeanne D'Arc La Réunion  PHA Mistral  FLF Courbet


Après sa participation aux exercices IMEX 2022 et VARUNA, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et la Frégate de type La Fayette (FLF) Courbet ont traversé l’océan Indien et fait relâche sur l’île de la Réunion, dans le cadre de la mission JEANNE D’ARC 2022.

Après quinze jours en mer et de nombreuses sollicitations opérationnelles, nombreux ont été les marins motivés par les défis sportifs proposés.

et les plus sportifs ont participé au trail de la « Griffe du Diable » sur deux tracés de 16 et 27 kilomètres sur les pentes du volcan. Tous ont fait preuve de dépassement de soi et plusieurs s’y sont illustrés avec mérite.



Les équipes de rugby et de football du Mistral n’ont pas été en reste puisqu’elles ont participé à 6 matchs amicaux avec des équipes locales.

Attirés par les sommets et enthousiastes à relever le défi posé par l’équipage du Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain, qui a gravi le sommet du Piton des Neiges il y a quelques semaines, une équipe de marins du Mistral s’est élancée très tôt le 14 avril à la conquête du Grand Bénare qui culmine à près de 2900m. Propices à renforcer la cohésion entre élèves, cadres et équipage, leurs efforts ont été récompensés par un lever de soleil inoubliable sur le sommet du Piton des Neiges et par une vue dégagée sur le cirque de Mafate et l’océan Indien.

Le TG 625.01 a désormais repris la mer en direction de l’Afrique du Sud. Les équipages du Mistral, du Courbet, du Nivôse et du Champlain naviguent de conserve, conduisant de nombreux exercices communs pendant lesquelles ils montrent le même engagement, au service de la mission.


#LeSaviezVous l Le groupe #JeanneDArc22 atteint le point le plus austral de sa mission ! À cette occasion, le Croix du Sud a fait son apparition : reconnaissable à ses quatre étoiles très brillantes, elle est utile aux marins pour naviguer dans l’hémisphère Sud.
Marine nationale / Défense

sources


06 octobre 2021

Le MALIN - 10 années à la Réunion

Le MALIN - 10 années à la Réunion

Pli signé par le commandant avant son départ pour la métropole

L'Apache a été mis à flot en janvier 1997 à Olensvaag (Norvège). 
Un jour de juin 2004, le patrouilleur austral Albatros, intercepte l'Apache et l’arraisonne aux Kerguelen. 

Surpris en pêche illégale, Il est aussitôt saisi par les autorités françaises.

Le Malin à Concarneau photo JM Bergougniou

Long de 54 mètres pour un déplacement d'environ 1000 tonnes, il est transféré en 2005 au chantier Piriou de Concarneau où il  subit cette année là une profonde transformation en patrouilleur de service public. Le chantier a, notamment, porté sur un recompartimentage de la coque et l'ajout de deux mitrailleuses de 12.7mm.

Départ de Toulon, Le Malin rejoint La Réunion

Arrivé à Toulon en mars 2006, il devait initialement remplacer le Poséidon comme bâtiment de soutien au commando Hubert. Mais, en raison d'un problème de pièces détachées, il n'a que très peu navigué depuis qu'il est armé par les militaires.


Parti le 15 septembre de Toulon, le patrouilleur Le Malin est arrivé le 25 octobre à La Réunion. Il a rejoint Port-les-Galets, sa nouvelle base, où il remplace La Rieuse, cédée cet été au Kenya. 

22 avril 2021

La frégate Nivôse à Kerguelen février 2021 aéronautique navale 36F La Réunion DA-181

La frégate Nivôse à Kerguelen février 2021

Nous avons évoqué dans un article précédent le passage de la frégate Nivôse à KERGUELEN en février 2021.

Le détachement PANTHER 36 F Standard 2 des frégates de surveillance (FS) Floréal et Nivôse est composé de neuf marins (2 officiers et 7 officiers-mariniers) spécialisés de l’aéronautique navale.

Le Panther embarqué 36F s'est rendu utile en rapatriant les déchets des travaux à la cabanes Jacky  vers la base.

Kerguelen Port-aux Français 9-2-2021
L'hélicoptère Panther de frégate Nivôse (36F)
rapatrie les déchets
de la rénovation de la cabane "Jacky"


À La Réunion, les deux FS et leur PANTHER 36F sont sous le commandement des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI). Basé au détachement aérien 181 (DA-181) à La Réunion,

 l’hélicoptère a quatre missions principales. Tout d’abord, il s’agit de missions de souveraineté (dont la police des pêches) dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). 
Des missions de surveillance dans la zone sud de l’océan Indien (SURZOI) et notamment autour des îles Eparses, sont également réalisées. 
Il effectue des sauvetages en mer et porte secours aux navires en difficulté. 
Enfin, il contribue à la lutte contre les trafics illicites.

Le dodo l'est là

Ces missions, principalement de défense des intérêts outremer de la France, peuvent parfois s’accompagner d’exercices interarmées aux côtés notamment du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (2e RPIMa) ou encore de l’état-major interarmées (EMIA) des FAZSOI.

Capable d’aller à une vitesse de 150 nœuds (soit plus de 270 km/h) et de transporter sous élingue (en « sling ») jusqu’à 900 kg, cet hélicoptère léger de combat (HLC) a, depuis son acquisition au sein de la Marine nationale en 1994, a fait ses preuves sur de nombreux théâtres d’opérations.

D.R. 


Jacky, Molloy, Saint Malo Île Haute, Laboureur, Armor, Port-Jeanne d’Arc, Port Bizet, Estacade, Manchot, Port-Couvreux : avec des noms qui sonnent comme ceux de phares bretons au milieu des océans, les cabanes de la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) sont, aussi, des refuges mythiques pour les hivernants et campagnards d’été qui effectuent des missions de terrain dans l’archipel des Kerguelen.

Merci au Gérant postal de Port-aux-Français Christian M.
sources 
Ministères des armées
TAAF

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