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23 novembre 2025

CAP HORN SAPMER langouste TAAF Saint-Paul Le Cancalais

de la SAPMER et du CAP-HORN

En 1947, trois Réunionnais, Jean Chatel, Georges Michel et Raymond Latour, créent la Société Anonyme de Pêche Malgache et Réunionnaise : SAPMER.
Les fondateurs de la SAPMER veulent doter l’île de La Réunion d’un bateau capable de répondre à une partie des besoins du marché local en poisson, sans perdre de vue le potentiel de la langouste.


Un armateur malgache rejoint cette union et l’apport de ce dernier à la société est constitué par Le Cancalais. Ce trois-mâts à moteur auxiliaire et ancien terre-neuvas, qui faisait du cabotage à Madagascar, devient le tout premier navire de la flotte.


Saint-Paul et Amsterdam, deux petites îles françaises sont situées dans le sud de l’océan Indien, près des quarantièmes rugissants. Des goélettes de pêche en exploitent les eaux ­côtières depuis le début du XIXe siècle : elles abondent de fausse morue (cabot), une espèce alors très prisée à la Réunion. Mais c’est une autre ressource que visent les fondateurs de Sapmer : Jasus paulensis, une langouste rouge de petite taille, dont la qualité de la chair est reconnue.
Les premiers essais de pêche aux casiers effectués par Le Cancalais sont prometteurs. 

Le Cancalais, avec à son bord un équipage de 46 marins, quitte le port de Tamatave et met le cap au Sud en direction des îles Saint-Paul & Amsterdam pour sa 1re campagne de pêche. Les premiers essais de pêche à la langouste au casier ont été prometteurs. La stratégie de l’armement se dessine autour d’un constat : l’avenir des produits de la mer appartient à ceux conservés dans le froid plutôt que dans le sel.

Sapmer achète un cargo frigorifique de 62 mètres et le transforme en langoustier-congélateur, armé de huit balei­nières motorisées. Le bateau est ­baptisé du nom de l’armement et le premier Sapmer part en pêche le 31 décembre 1949. Le Cancalais effectuera pour sa part une deuxième campagne à la fausse morue (cabot) avant d’être restitué à son armateur malgache. Sapmer devient Société anonyme de pêche maritime et de ravitaillement.


Dès le début, l’administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises dont dépendent Saint-Paul et Amsterdam à cette époque assure un suivi scientifique de l’exploitation de la langouste, en collaboration avec le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) de Paris.

Des quotas de captures sont fixés annuellement, les casiers sont dimensionnés pour épargner les juvéniles, la saison de pêche est limitée aux quatre mois de l’été austral, en dehors de la période de ponte.


Dès le début, l’administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises (dont dépendent Saint-Paul et Amsterdam) assure un suivi scientifique de cette exploitation, en collaboration avec le Muséum d’histoire naturelle de Paris.


Au début des années 1970, la langouste se raréfie à Saint-Paul et Amsterdam d'autant que la concurrence est venue de métropole. La Sapmer s’adapte en attendant la reconstitution de la ressource et démarre une activité de chalutage de poissons des glaces. Au terme de la campagne 1974-1975, la surexploitation de la ressource est patente. Les quotas sont fortement réduits et un seul bateau, le Sapmer, est autorisé à pêcher pour le compte des trois ­armateurs. Le Folgor, qui avait été armé pour surveiller les zones contre le braconnage est vendu. 
Le Sapmer quitte la flotte, remplacé par le Cap Horn, un bateau plus petit. Le chalutier de 54 mètres est transformé en langoustier à Saint-Malo. 


Les quotas sont tombés à 300 tonnes, contre 1 100 deux ans plus tôt.
Ils sont attribués en totalité, en 1975, au Groupement des armateurs réunionnais, constitué par Sapmer, Ciap et Armement des Mascareignes. 


Le Cap Horn opère pour le compte du Gar pendant cinq campagnes. La ressource s'étant reconstituée, en 1980, le Pierre-Pléven, chalutier terre-neuva de 78 mètres, est racheté à Saint-Malo et rebaptisé Austral. Il est aménagé pour la pêche à la langouste, mais conserve ses équipements de chalutage. Il remplacera le trop petit Cap-Horn qui reste le symbole d'une époque et auquel la poste des Taaf dédiera un timbre.








29 janvier 2025

Teriieroo a teriierooiterai Cap Horn Ushuaia avril 2024 Argentine Tahiti Papeete POM patrouilleur outre-mer

POM Teriieroo a teriierooiterai Cap Horn Ushuaia Tahiti


Le 26 avril 2024, le patrouilleur outre-mer Teriieroo a Teriierooiterai a appareillé d’Ushuaia après deux jours de relâche où l’équipage a reçu un accueil tout particulièrement chaleureux de la part de l’Armada argentine.

au cap Horn © Marine nationale


5 bâtiments et vedettes ont appareillé pour escorter le patrouilleur le matin de son arrivée. Les échanges avec les marins argentins se sont poursuivis le jour même par une rencontre de football amical entre les marins français et argentins. Puis, le navire a eu l’honneur de recevoir la visite du Comodoro do Marino Marti Garo, commandant du district naval sud de l’Armada argentine.

Cette escale à l’extrême sud, dans la dernière ville avant la « Fin del Mundo », a permis au navire d’effectuer les ravitaillements nécessaires, et à l’équipage de se ressourcer après une traversée éprouvante en raison du mauvais temps. Le navire a repris ensuite sa route, cette fois vers Valparaiso au nord du pays, dernière escale avant de traverser l’océan Pacifique.

 le Teriieroo a Teriierooiterai arrive à Papeete le 23 mai 2024.


04 mai 2022

Mission Jeanne D'Arc 2022 La Réunion PHA Mistral FLF Courbet Cap Horn

Mission Jeanne D'Arc La Réunion  PHA Mistral  FLF Courbet


Après sa participation aux exercices IMEX 2022 et VARUNA, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et la Frégate de type La Fayette (FLF) Courbet ont traversé l’océan Indien et fait relâche sur l’île de la Réunion, dans le cadre de la mission JEANNE D’ARC 2022.

Après quinze jours en mer et de nombreuses sollicitations opérationnelles, nombreux ont été les marins motivés par les défis sportifs proposés.

et les plus sportifs ont participé au trail de la « Griffe du Diable » sur deux tracés de 16 et 27 kilomètres sur les pentes du volcan. Tous ont fait preuve de dépassement de soi et plusieurs s’y sont illustrés avec mérite.



Les équipes de rugby et de football du Mistral n’ont pas été en reste puisqu’elles ont participé à 6 matchs amicaux avec des équipes locales.

Attirés par les sommets et enthousiastes à relever le défi posé par l’équipage du Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain, qui a gravi le sommet du Piton des Neiges il y a quelques semaines, une équipe de marins du Mistral s’est élancée très tôt le 14 avril à la conquête du Grand Bénare qui culmine à près de 2900m. Propices à renforcer la cohésion entre élèves, cadres et équipage, leurs efforts ont été récompensés par un lever de soleil inoubliable sur le sommet du Piton des Neiges et par une vue dégagée sur le cirque de Mafate et l’océan Indien.

Le TG 625.01 a désormais repris la mer en direction de l’Afrique du Sud. Les équipages du Mistral, du Courbet, du Nivôse et du Champlain naviguent de conserve, conduisant de nombreux exercices communs pendant lesquelles ils montrent le même engagement, au service de la mission.


#LeSaviezVous l Le groupe #JeanneDArc22 atteint le point le plus austral de sa mission ! À cette occasion, le Croix du Sud a fait son apparition : reconnaissable à ses quatre étoiles très brillantes, elle est utile aux marins pour naviguer dans l’hémisphère Sud.
Marine nationale / Défense

sources


Carte Interzones IRIS Inadmis ligne démarcation courrier 1940 guerre 39 45 correspondance

Des Cartes Interzones IRIS décembre 1940 Inadmis Les revendications allemandes   de 1940 découlent en partie de la nécessité pour les forces...