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20 février 2022

Le Malin aux Glorieuses TAAF

Deux enveloppes arrivées des iles Glorieuses TAAF en date du 27-1-2022.

Ces enveloppes portent encore le cachet du commandant qui a quitté le Malin depuis plus de 8 mois...

et le cachet de mission célébrant le dixième anniversaire de son arrivée à la Réunion...

Il serait temps de renouveler les cachets, la date de péremption est dépassée...



Originaire du Cameroun, le sergent Victor, âgé de 33 ans a rejoint les rangs de la Légion étrangère en 2005. Alors étudiant à Paris en maintenance des systèmes mécaniques automatisés et âgé de 19 ans, il s’engage au 1er régiment étranger de génie (1er REG). Projeté en Guyane en 2006 puis à Djibouti en 2007 en tant que sapeur, il se forme dès 2008 à la spécialité d’auxiliaire sanitaire.

Muté en 2009 au 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI) à Kourou, il occupe pendant trois ans la fonction d’auxiliaire sanitaire en compagnie. « Je m’engageais pour être fantassin, c’est une dynamique que l’on veut donner à notre vie. Les métiers de la santé ne sont pas du tout des métiers qui apparaissent lorsque l’on s’engage ». Au 3e REI, en 2010 « c’est l’infirmier major qui m’a repéré, et qui m’a dit que je serais bien infirmier. Je me suis dit, pourquoi pas, sans plus. On a continué à me souffler l’idée, puis j’ai dit oui ».

Après avoir obtenu sa FG1 puis présenté le concours de personnel paramédical des armées, qu’il a obtenu du premier coup, il entre en 2015 à l’école. La formation d’une durée de trois ans, lui permet de faire des stages dans le civil




En 2018, après l’obtention de son diplôme d’infirmier, il est affecté à Saint-Christol, au 2erégiment étranger de génie (2e REG), un régiment de montagne. Particularité à la Légion étrangère, les infirmiers ne sortent pas avec un grade d’infirmiers en soins généraux (ISG1G), mais sergents, comme leurs camarades légionnaires. Projeté pour la première fois en tant qu’infirmier, au détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM), il arrive sur l’île de Grande Glorieuse le 24 janvier 2020, pour une durée prévue de 55 jours en totale autonomie avec 14 autres personnels sur une île de la zone sud de l’océan Indien. « Le matin, je m’occupe de la distribution de l’eau dans les circuits, puis je remplis les cuves de l’ancien camp et je brasse la bâche qui va servir le lendemain. Je fais également les tests de chlore. Je m’occupe de la gestion des toilettes sèches, du bac à graisse de la cuisine, des urinoirs, des gouttières, de la fosse septique, des bacs de décantation des eaux usées, de l’entretien des cuves. Certaines de ces tâches sont quotidiennes, d’autres périodiques ». Quand on lui demande s’il s’attendait à effecteur ces tâches en tant qu’infirmier, il répond simplement « je l’ai découvert ici, c’est une sacrée expérience. Je le fais sans dégoût, il faut le faire. J’aime à penser que si l’infirmier a été amené à le faire, cela doit être pour les bonnes raisons ».
Seul personnel médical du détachement, le sergent Victor effectue chaque soir les soins pour les personnels en ayant besoin. « Ce sont souvent des infections cutanées ». Il précise « ils peuvent me voir tout le temps et ils peuvent me réveiller à tout moment, ils le savent ». Selon lui, « par rapport à ce que l’on rencontre comme pathologies ici, il n’y a pas nécessairement besoin de médecin ». Toutefois, en cas de doute ou de problème plus important « il y a la visioconférence avec le médecin, on peut tout dire dessus, et nous sommes ses yeux et ses oreilles. Mais je n’en m’en suis encore jamais servi, sauf pour les tests au début ».

Quant à son expérience en terres australes et antarctiques françaises (TAAF), il considère que c’est « une expérience unique. L’île est magnifique, c’est une chance d’être venu, c’est extra ». Et pour la famille, « c’est deux mois, bien sûr qu’elle me manque. Mais ils sont prévenus ! L’avantage c’est qu’on a le droit à un mail par jour. Ça permet de garder un certain contact ».


15 décembre 2021

Le Malin Comores Eparses Glorieuses Europa 09-2021

Le Malin Comores Eparses Glorieuses Europa 09-2021


Le Malin a été mis à flot en janvier 1997 à Olensvaag (Norvège). Aujourd’hui patrouilleur de la Marine Nationale, ce bâtiment a pourtant commencé sa vie comme palangrier et pratiquait la pêche à la légine en toute illégalité !


Un jour de juin 2004, le patrouilleur austral Albatros, l’intercepte et l’arraisonne aux Kerguelen. Ce navire alors baptisé Apache est saisi et contraint de rallier La Réunion. En parfait état, récent, moderne et robuste, l’Apache est rebaptisé Le Malin et transformé en Bâtiment de Soutien Auxiliaire (BSA) par la Marine nationale. Il rejoint Toulon, le 13 mars 2006.



Après un arrêt technique au chantier Piriou de Concarneau, Le Malin rejoint finalement le 25 octobre 2011, Port-des-Galets (île de La Réunion), son nouveau port base, où il remplace le P400 La Rieuse. Long de 54 mètres et large de 11 mètres, le Malin a un déplacement de 1100 tonnes et une vitesse de 14 nœuds.

Ses missions consistent principalement dans la surveillance des ZEE françaises, la police des pêches et de l’environnement, la lutte contre l’immigration clandestine dans le canal du Mozambique et missions de coopération avec les partenaires régionaux.


12/11/2021

Au cours de sa mission de surveillance en zone sud de l’océan Indien (SURSOI 2021.2), Le Malin a conduit une patrouille de contrôle des pêches et de lutte contre le narcotrafic aux côtés du bâtiment garde-côte comorien M’Kombozi.


Dans une mer agitée et des conditions météorologiques exigeantes, le M’Kombozi et Le Malin ont partagé leurs savoir-faire, notamment dans le domaine des radiocommunications. Le spécialiste des systèmes d’information et des télécommunications a contribué à la réparation de la VHF (radio très haute fréquence) du patrouilleur comorien en partageant ses connaissances avec l’équipage.


Cette patrouille a renforcé les liens avec le partenaire comorien et permis d’ouvrir la voie à des opérations conjointes plus développées dans la région.

17 octobre 2021

Mayotte Ylang-Ylang l'île aux parfums Comores Marion Dufresne Îles Eparses

Mayotte Ylang-Ylang

l'île aux parfums

Situé dans l’archipel des Comores, entre Madagascar et l’Afrique, Mayotte est le 101e département français depuis mars 2011 et a intégré l'Union Européenne en 2014.




marché de Labattoir photo JM Bergougniou

 

La surface agricole de l'Ile représente 20% des 374 km² du territoire mahorais. Celui-ci est très densément peuplé (environ 700 habitants/km², soit le département le plus dense hors Île-de-France). Les besoins alimentaires de la population évoluent par ailleurs rapidement du fait de l'accroissement démographique (+3,8% par an) et de l'augmentation du niveau de vie (+3% par an), ce dernier restant largement inférieur à celui des autres départements d'outre-mer.

Cultures maraichères photo JM Bergougniou

L’essentiel des surfaces agricoles portent des associations de cultures pluri-étagées (cultures annuelles, arbres fruitiers…), atout non négligeable dans un paysage où les surfaces planes sont rares et où l'érosion des sols constitue une menace avérée pour le lagon. Si, en 2010, un tiers des ménages pratiquaient une activité agricole, sur une surface moyenne de 0,45 ha, la moitié de ces ménages auto-consommaient la totalité de leurs productions. Seul 361 exploitations cultivaient plus de 2 ha et la pluriactivité est de mise. La moitié des chefs d’exploitations recensés en 2010 étaient par ailleurs des femmes.

papayer photo JM Bergougniou



Les cultures vivrières sont prédominantes, en particulier les bananes (légume ou dessert) et le manioc. Mayotte est autosuffisante à 80% en fruits et légumes et le maraîchage est en plein développement. Les élevages de volaille (œufs et chair) offrent également de belles perspectives pour l'installation des jeunes agriculteurs.

photo JM Bergougniou

Les cultures de plantes aromatiques (vanille) et de plantes à parfum (ylang-ylang), emblématiques de l'île, représentent aujourd'hui des surfaces modestes (moins de 200 ha), mais dont la relance est à l'ordre du jour.

Elevage photo JM Bergougniou



Le développement de l'élevage bovin est rapide et les débouchés traditionnels (lait caillé, consommation de viande de zébu lors des mariages...) assurent une forte valorisation des produits.









retour de pêche photo JM Bergougniou



Les activités de pêche à Mayotte sont réalisées par :

  • environ 230 barques de pêche immatriculée au registre national pêchant essentiellement à l'intérieur du lagon de la bonite et du capitaine ;
  • retour de pêche photo JM Bergougniou
    3 navires palangriers de 10 mètres qui pêchent à l'extérieur du lagon principalement du thon albacore et de l’espadon

Ylang-Ylang photo JM Bergougniou

Mayotte est dénommée l’île aux parfums depuis le développement au début du 20e siècle de la culture de l’ylang-ylang (cananga odorata, la « fleur des fleurs » en langue locale), 

fleurs d'ylang-ylang photo JM Bergougniou



dont les fleurs embaument l’air le soir venu. Cette culture a longtemps constitué l’une des principales productions de rente et l’île comptait plus de 1 000 ha d'ylang dans les années 1950. 

Alambic pour distiller les fleurs d'ylang -yang photo JM Bergougniou

Depuis une vingtaine d'années, les Comores et Madagascar ont supplanté Mayotte pour la fourniture d'huile essentielle aux parfumeurs.

récupération de l'huile essentielle- vase florentin -  photo JM Bergougniou

Il reste cependant environ 130 ha de plantations où les arbres ont été suffisamment entretenus pour que la cueillette des fleurs puisse redémarrer rapidement. Les cours mondiaux sont actuellement élevés et un dispositif revu de compensation du surcoût de la main d’œuvre par rapport aux îles voisines est en place. 








 Quartier Cabaribere DLEM  photo JM Bergougniou



06 octobre 2021

Le MALIN - 10 années à la Réunion

Le MALIN - 10 années à la Réunion

Pli signé par le commandant avant son départ pour la métropole

L'Apache a été mis à flot en janvier 1997 à Olensvaag (Norvège). 
Un jour de juin 2004, le patrouilleur austral Albatros, intercepte l'Apache et l’arraisonne aux Kerguelen. 

Surpris en pêche illégale, Il est aussitôt saisi par les autorités françaises.

Le Malin à Concarneau photo JM Bergougniou

Long de 54 mètres pour un déplacement d'environ 1000 tonnes, il est transféré en 2005 au chantier Piriou de Concarneau où il  subit cette année là une profonde transformation en patrouilleur de service public. Le chantier a, notamment, porté sur un recompartimentage de la coque et l'ajout de deux mitrailleuses de 12.7mm.

Départ de Toulon, Le Malin rejoint La Réunion

Arrivé à Toulon en mars 2006, il devait initialement remplacer le Poséidon comme bâtiment de soutien au commando Hubert. Mais, en raison d'un problème de pièces détachées, il n'a que très peu navigué depuis qu'il est armé par les militaires.


Parti le 15 septembre de Toulon, le patrouilleur Le Malin est arrivé le 25 octobre à La Réunion. Il a rejoint Port-les-Galets, sa nouvelle base, où il remplace La Rieuse, cédée cet été au Kenya. 

16 avril 2021

Patrouilleurs Le Malin Iles Eparses Glorieuses 2 mars 2021

Patrouilleurs Le Malin Iles Eparses Glorieuses 2 mars 2021




ILES GLORIEUSES
Le groupe des îles Glorieuses, qui se compose de deux îles, l'île Glorieuse et l'île du Lys distantes de six milles environ, et situées à mi- distance de Mayotte et de Diego-Suarez, a été occupé le 23 août 1892 par la France, et placé sous la dépendance de Mayotte.

La concession des îles, qui étaient désertes à notre arrivée, a été donnée à M. Caltaux qui y employa quelques créoles des Seychelles et une soixantaine de malgaches de Nossi-Bé, de 1892 à 1914. On exploita le guano (800 tonnes par an) et le coprah (10.000 cocotiers) et accessoirement on pratiqua la pêche (écailles de tortue). Les Glorieuses sont momentanément abandonnées.



Au nord-ouest, une magnifique plage de sable fin constitue un accostage des plus faciles pour les embarcations. On y voit un mât de pavillon et un hangar. A cinquante mètres en arrière, dans un bois de filaos, se trouve la maison de M. Caltaux. Le climat est des plus sains. Il n'y a ni marigots, ni palétuviers, ni moustiques, et les fièvres y sont inconnues.

La mer est généralement calme. On trouve dans l'île Glorieuse une excellente eau douce fournie par des puits creusés dans le sable.

L'île du Lys est inhabitée et ne possède pas d'eau douce, mais elle est comme les bancs de sable qui la séparent de l'île Glorieuse, couverte d'oiseaux de mer auxquels elle sert d'asile.

Très boisée, l'île Glorieuse - est un ancien atoll dont les plages sont formées de corail pulvérisé. Le guano des Glorieuses contient 25% d'acide phosphorique. La couche d'humus naturel qui recouvre l'île permet toutes les cultures. On y a cultivé avec succès le maïs, le cotonnier, le cocotier, les melons, les citrouilles, les oignons.

On remarque également des arbres à soude dont l'écorce sert à faire un bon savon; le papayer, le filao, le sapin des îles, de la famille des caoutchoucs, le porché ou bois de camphre, etc.

Il n'y a pas de serpents, et la faune ne se compose que des oiseaux de mer. Les eaux sont très poissonneuses et abondent en espèces comestibles excellentes. Il n'existe pas d'autre communication que les boutres.

Les ÎLES GLORIEUSES  sont deux petites îles situées sur un récif à 140 milles dans l' E.N.E1/2N de Mayotte et à 110 milles dans l'O. N. 0. du cap d'Ambre, pointe Nord de .Madagascar.
L'ile du Sud, la plus grande, appelée île Glorieuse, est boisée et a 12 mètres de hauteur sur environ 1 mille de largeur et de longueur; sur sa pente Nord il y avait en 1S82 un établissement, qu'on se proposait d'abandonner, vu la nature improductive du sol. Tous les puits donnent de l'eau saumâtre. L'île du nord du Nord, appelée ile du Lise e est un simple îlot situe à 5 milles au N. E. de la grande île; il a 10 mètres de hauteur. 
Un lagon salé occupe le centre de celle île, qu'il divise presque en deux: son coté Nord est formé par des falaises et sa pointe Sud se termine par une dune de sable qui est la partie la plus élevée de l'île.

Le groupe des îles Glorieuses, qui se compose de deux îles, l'île Glorieuse et l'île du Lys, distantes de six milles environ, a été occupé au nom de la France le 23 août 1892 et placé sous la dépendance de Mayotte. Il est situé entre le 11e et le 12e latitude Sud et au 45e longitude Est.

La garde du pavillon y est confiée à un français,-M. Caltaux, qui est concessionnaire des îles et habite depuis 1892, avec sa femme, l'île Glorieuse.

M. Caltaux possède à son service un domestique créole et sa femme, plus quarante travailleurs malgaches de Nossi-Bé, Anjouanais ou Makois qu'il emploie à l'exploitation du guano.

Sur la plage Nord-Ouest de l'île, plage de sable d'une éblouissante blancheur où l'accostage pour les petites embarcations est des plus faciles, s'élève un mât de pavillon à côté d'un grand hangar à guano. A gauche du mât, en venant du large, on aperçoit un bouquet do filaos : à droite sont 4 ou 5 filaos espacés, et à 50 mètres en arrière, la maison de M. Caltaux.

Le climat des îles Glorieuses est très sain ; il n'y a ni marigots, ni palétuviers, ni moustiques et par suite les fièvres y sont inconnues. Il y fait généralement calme.

Du 15 avril au 15 décembre, les vents sont toujours de la partie Sud-Est au Nord-Est en passant par l'Est. Les deux mouillages sont très bons.


Du 15 décembre au 15 avril, il est difficile de rester au mouillage, car des coups de vent sont à redouter.

On trouve dans la grande île d'excellente eau douce fournie par des puits creusés dans le sable.


Sources :




Notice sur Mayotte et les Comores par Émile Vienne,... 1900

Le Courrier colonial illustré  18-07-1935


17 mars 2021

Patrouilleur Le Malin Europa - Mayotte février 2021 TAAF SURMAR 2021-1

Patrouilleur Le Malin Europa - Mayotte - février 2021 TAAF SURMAR 2021-1



Le lundi 15 février 2021, le patrouilleur Le Malin a accosté à 17h00 au port de Longoni afin de livrer au centre hospitalier de Mayotte des bouteilles d’oxygène et de concentrateur à oxygène pour contribuer à la lutte contre la COVID-19. Cette action s’inscrit dans le cadre de la mission RÉSILIENCE.




Le port de Longoni 2010 photo JM Bergougniou

Après une concertation entre le ministère des Outre-mer et le ministère des Armées, il a été décidé que le navire prenne la direction de l’île mahoraise avant d’entamer sa mission de tournée de ravitaillement des îles Éparses. Le patrouilleur contribuera par la même occasion au dispositif de contrôle aux frontières dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine venue des Comores.


Mayotte Expulsion de clandestins vers les Comores -
Photos JM Bergougniou

Lancée le 25 mars 2020, l’opération « RÉSILIENCE » constitue la contribution des armées à l’engagement interministériel contre la propagation du Covid-19. Elle est centrée sur l’aide et le soutien aux populations ainsi que sur l’appui aux services publics pour faire face à cette épidémie, en métropole et outre-mer, dans les domaines de la santé, de la logistique et de la protection. Les armées s’engagent dans l’ensemble des secteurs où elles peuvent apporter un soutien aux autorités civiles, en adaptant leurs actions aux contextes locaux et dans le cadre d’un dialogue avec les autorités de l’État.

Les TAAF travaillent depuis 2007 à renforcer les actions de protection de la biodiversité sur les îles Eparses
 
Dans le cadre de différents plans d’action environnementaux, les agents mènent sur le terrain des opérations de suivi des espèces et écosystèmes terrestres et marins, de restauration des milieux dégradés, de sensibilisation ou d’encadrement des usages.

Dans ce contexte, du 11 au 14 janvier 2021, les équipes de la direction de l’environnement des TAAF sont intervenues sur Europa pour le suivi des récifs coralliens, et sur Juan de Nova pour celui des colonies de sterne fuligineuse.

 

14 février 2021

Le Malin à Europa 29-11-2020 C160 Transall Casa 235-300 TAAF îles Eparses

Le Malin à Europa du C160 Transall - Casa 235-300

On a recherché avec le président de la section TAAF de la Marcophilie navale la date à laquelle les Casa avaient remplacé les Transall à la Réunion. Voici le réponse.




7 juillet 2015

Depuis 42 ans, le C160 Transall survole l’océan Indien et les terres africaines au gré des engagements de la France. Alors que les plus anciens sont retirés du service depuis quelques années, il tire sa révérence sur le territoire réunionnais pour laisser place au Casa 235-300. Embarquement immédiat au cœur de l’océan Indien.


Ordre du jour 44, tarmac du détachement air 181 « Lieutenant Roland Garros » de Saint-Denis Gillot. L’instant est solennel. « Officiers, sous-officiers, militaires du rang du 50e escadron de transport, vous avez mené vos missions à bord du C160 Transall en portant haut et fier les ailes françaises à La Réunion et dans l’océan Indien, illustrant ainsi de la plus belle manière qui soit votre devise “Combattre et sauver ” ». Lorsque le général Hervé Bertrand, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP) du commandement des forces aériennes (CFA) termine son allocution, c’est officiel, le Transall quitte définitivement l’île de La Réunion après 42 ans de présence. Le soleil est alors à son crépuscule, laissant tout juste apparaître une silhouette massive dans le ciel réunionnais. Comme en signe d’adieu, l’aéronef survole pour la dernière fois le tarmac devant les nombreuses autorités civiles et militaires, venues spécialement en ce mardi 7 juillet 2015 rendre hommage à cet aéronef et à ses aviateurs.

Tromelin, Les Glorieuses, Europa... ces noms d’îles de l’océan Indien s’apparentent à des destinations de vacances. Pourtant elles n’apparaissent sur aucun carnet de voyages. 



Récit. M A D A G A S C A R Antananarivo Maurice Europa La Réunion (FRANCE) OCÉAN INDIEN Europa 28 km2 
CANAL DU MOZAMBIQUE 4 heures de vol Europa - Longitude 40°21E – Latitude 22°21S. Il est 7 h 00, lorsque le Transall met en route ses moteurs sur le tarmac du détachement air 181. Direction Europa. Situé à quatre heures de vol de Saint-Denis de la Réunion, dans le canal du Mozambique, Europa est une île d’origine volcanique d’une superficie d’environ 30 km2 . Comme neuf fois dans l’année environ, le C160 et son équipage effectuent une rotation sur l’île. 

« Un détachement composé de 14 militaires du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) et d’un gendarme est présent sur l’île. 
Notre mission est donc de les ravitailler en fret et d’effectuer les relèves en moyenne tous les 45 jours », confie le capitaine Sébastien, pilote de Transall. 


Europa fut rattachée au gouvernement de la République française, en 1960. « Tout comme à Juan de Nova et sur l’archipel des Glorieuses, la présence militaire contribue à l’affirmation de la souveraineté française dans la zone sud de l’océan Indien et à la préservation du milieu naturel », témoigne le sergent-chef Daniel, chef du détachement juillet-août et dernier commandant de l’escadron de transport 50 version Transall. 


Cette île à la végétation vierge, est un sanctuaire de la nature. Elle laisse un souvenir inoubliable à tous ceux qui ont pu approcher ses trésors de beauté. « Je me souviens de mes premiers posés sur chacune des îles Éparses, confie le commandant Frédéric Bernicot, pilote de Transall. Je les ai vécus avec des yeux d’enfants. Imaginez un seul instant, vous volez pendant quatre heures au-dessus de l’océan Indien. Vous apercevez de l’eau à perte de vue et quelques minutes avant l’atterrissage, vous voyez un confetti au milieu de l’océan. Tout doucement vous vous approchez, et là une piste se dessine sous vos yeux. Une piste sommaire au milieu de la forêt d’euphorbes rien que pour vous. 
Et à ce moment-là, vous savez que vous vivez un instant privilégié.» L’arrivée de l’avion est le seul espoir de retour vers la civilisation pour les militaires et les scientifiques en mission là-bas. 
Après une courte escale sur l’île, le temps de décharger le fret, voilà déjà le C160 qui s’envole vers de nouveaux horizons. 
Voyageur infatigable, il aura laissé ce jour son empreinte sur Europa pour l’une de ses dernières rotations sur l’île. 

Timbre TAAF Iles Eparses 


Et si 


vous allez aux Eparses pendant ces vacances voici les

CONDITIONS DE MOUILLAGES :

Sous réserve d’avoir obtenu une autorisation de mouillage, il est recommandé de consulter les Instructions Nautiques (volume L9 : Îles de l’océan Indien (partie sud) – terre Adélie) pour les descriptions et recommandations des zones de mouillage.



Europa

Les seuls mouillages reconnus sont situés sur le plateau sablonneux qui borde le récif au large de la côte Nord. Ce plateau est très exposé aux vents du Nord.

Bassas da India

Il est possible de mouiller par profondeur de 21 m, sur un fond de sable et de corail mort, à environ 300m au NE de l’extrémité Est du récif.

Juan de Nova

La seule possibilité de mouillage se trouve dans le lagon au large de la côte Nord. Ce lagon est exposé aux vents de secteur Nord.

Glorieuses

Il est recommandé de consulter les Instructions Nautiques (volume L9 : Îles de l’océan Indien (partie sud) – Terre Adélie) pour les descriptions et recommandations des zones de mouillage.

Depuis le décret n° 2012-245 du 22 février 2012, il est créé de l’archipel des Glorieuses un parc naturel marin dénommé « parc naturel marin des Glorieuses », dont les orientations de gestion visent à protéger le patrimoine naturel, faire des eaux des Glorieuses un espace d’excellence en matière de pêches durables, faire de cet espace un lieu privilégié d’observation scientifique de la biodiversité marine du canal du Mozambique et à encadrer les pratiques touristiques et accompagner le développement d’un écotourisme.

Tromelin

Sur le plateau sous-marin qui prolonge vers le NW l’Île Tromelin, on peut mouiller par profondeur de 13 m, sur un fond de sable et de corail, en relevant la station météorologique à 110° et 1 200 m. Tout débarquement est impossible.


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