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04 septembre 2021

Echouage du cuirassé Sully 1905 Indochine baie d'Along d'Assas Gueydon

Echouage du Sully en baie d'Along 

7 février 1905


Le Sully est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer le 24 mai 1899  et est lancé le 4 juin 1901 . La construction du navire est achevée en juin 1904 et il est envoyé en Indochine française pour son premier voyage. Le 7 février 1905 , le Sully heurte un rocher dans la baie d'Along. Aucun membre d'équipage n'est blessé dans la collision et les canons ainsi que l'équipement sont renfloués, mais le croiseur cuirassé se brise en deux et son épave est abandonnée


L'ÉCHOUAGE DU « SULLY » Une note de Figaro. Le récit d'un témoin - Une alerte - La responsabilité du commandant Guiberteau.

Le Figaro donne ci-après une version inédite de l'échouage du Sully. Elle provient, dit-il, d'un officier de marine des plus distingués qui a assisté à l'accident et dont la sincérité n'est pas douteuse. Il ne destinait pas cette page émouvante à la publicité. Il ne savait même pas qu'elle serait publiée. Il l'a écrite au cours d'une lettre privée qu'il adressait de la baie d'Along à sa famille. C'est de là que nous la détachons. »

Dans l'après midi du 7 février, le Sully était sorti pour faire des lancements de torpilles. Pour nous, notre service nous appelait dans une autre partie de la baie. Tout à fait par hasard, vers 4 h. 30, nous repassons en vue du Gueydon et du D'Assas, et, à notre stupéfaction, nous remarquons que les feux du Gueydon sont allumés et qu'il est même en train d'appareiller. Le D'Assas également était couvert de fumée. Notre première pensée a été: C'est la guerre à la seconde « Le Sully" est échoué Que s'était-il donc passé ?

Vers 3 heures, le D'Assas avait reçu du Sully, par la télégraphie sans fil. le télégramme suivant « Nous coulons par l'avant envoyez secours immédiat, secours immédiat, secours, secours. » 

Ces derniers mots étaient répétés indéfiniment. Le commandant, croyant à un exercice de signaux, ne s'émeut pas d'abord, pensant « Le Gueydon a dû recevoir le même signal, nous verrons bien ce qu'il va dire. Or la télégraphie sans fil du Gueydon était en réparation. Cependant, comme au bout d'une heure le Gueydon n'avait rien dit, le commandant Allaire se décide à aller montrer le signal au commandant Ridoux. Celui-ci comprend immédiatement la situation, dit à Allaire d allumer les feux et donne l'ordre au Gueydon d'être prêt a marcher le plus vite possible. La nuit tombait, il n'y avait pas un instant te perdre. En une heure cinq minutes, nous sommes prêts et défilons au milieu des rochers a toute vitesse». Au bout d'une
demi-heure nom apercevons une chaloupe, puis une jonque, puis différentes embarcations du Sully, toutes chargées de monde.

Nous les recueillons et apprenons que Le Sully est évacué tout le personnel épars sur des rochers, rien faire pour le bateau, qui est échoué à 13 milles de là, et qui est perdu; urgent de sauver le monde avant la nuit. Nous continuons à toute vitesse, et ne tardons pas à apercevoir la lugubre épave : le bateau, donnant une forte bande sur bâbord, a son gaillard d'avant sous l'eau, et l'hélice tribord derrière hors de l'eau il parait empalé sur une aiguille de corail par le milieu. La nuit nous empêche d'avancer nous mouillons à un mille du Sully par brume et nous envoyons tous nos canots explorer les roches et recueillir le monde 
Enfin, vers 10 heures du soir, l'appel général est fait tout le monde est sauvé! Un miracle, car, à la première secousse ressentie, le bateau s'était tellement enfoncé que toutes les portes étanches avaient dû être fermées immédiatement comment pouvait on espérer que tout le personnel des fonds, soutiers et mécaniciens, eût eu le temps de ne pas voir les portes se fermer sur lui ? Depuis ce soir la, c'est un travail d'en fer. A chaque instant, on craint que le bateau ne se casse en deux (le pont supérieur est déjà déchiré), et on débarque tout le matériel possible.


Dans ce triste accident, tous les officiers et équipages ont fait preuve d'un dévouement remarquable. Aucune panique; l'ordre le plus parfait a régné pendant le sauvetage.


Guiberteau a la chance inouïe que le rocher n'est pas marqué sur la carte de sorte qu'il en sortira blanc comme neige. Il avait déjà failli fourrer le Sully au sec si souvent que l'échouage » était devenu un sujet de conversation constant au carré. Tout le monde s'y attendait également dans l'escadre des officiers l'avaient même répété à l'amiral. Bien plus, tous les officiers du Sally avaient prévu un code de signaux télégraphiques pour leurs familles leur première pensée avait été de prendre le mot avenir pour signifier "Sully échoué, tout le monde sauvé".


Vous comprenez quel surmenage en ce moment pour nous: débarquement du matériel, explorations au scaphandre, service   la présence de 1.200 hommes à bord, service de garde armée la nuit pour empêcher les jonques de pirater le bateau, etc. Nous sommes tous sur les dents. Et puis, quelle tristesse, quelle rage de voir ce pauvre beau bateau chaque jour s'affaisse davantage et chaque jour s'ouvrir un peu plus. Comme je vous l'ai dit, il est fichu. On a télégraphié à Hong Kong, où siège une puissante compagnie danoise pour le renflouage des bateaux; mais rien ne vient: tout son matériel est en ce moment à Port-Arthur, en train de repêcher la flotte russe pour le compte des Japonais. Et, chaque matin, de sinistres craquements font évacuer précipitamment le bateau, annonçant la catastrophe imminente. En admettant qu'on le retire jamais, la coque est tellement déchiquetée, la roche a tellement disloqué les machines et tordu tout le bâtiment que jamais on n'en pourra rien faire. Après de telles révélations, d'une évidence absolue, ajoute le Figaro, les versions officielles, les résultats des enquêtes officielles sont de peu de poids. Elle n'empêcheront pas la vérité d'être telle que la voilà exprimée à la fois sans parti pris et sans timidité.

André Nédk.

Le récit d'un marin rennais


Un moment fatal. Un moment d'affolement. -̃ Sauve qui peut Sur le rocher. 

Après l'échouage


D'autre part, voici le récit de l'accident tel qu'il est rapporté à ses parents, qui veulent bien nous communiquer ce récit, par un jeune marin de Rennes qui fait partie de l'équipage du Sully. Nous respectons le style qui donne une rare impression de chose vécue.

Baie d'Along, près Hong Haï (Tonkin), 15 février.

Chers parents,



Dans ma lettre datée du 6 février je vous disais que le lendemain 7 on devait aller à Tourane mais ayant eu contre ordre on a appareillé pour faire les tirs de canons au tube et exercices de torpilles. Malgré le mauvais temps et la brume tout alla à peu près bien jusque vers deux heures, à 2 heures précises. on relève l'ancre car on avait mouillé pour le dîner et aussi à cause de la brume. 

Sitôt l'ancre à bord on nous fait rompre les rangs d'appareillage et les torpilleurs se préparent, A 2 h. 25 ou regarde lancer la première torpille, 2 h. 35 paré lancer une autre, mais le canot a vapeur qui remorquait les buts ayant passé trop vite, il revire de bord. A 2 h. 45 heure fatale le commandant commande de faire 70 tours au Sully les mécaniciens exécutent et à 2 h, 47 un premier choc, terrible, manque de chavirer à terre tout le monde puis un deuxième plus fort et un troisième la Sully a monté d'un coup, puis il me couche sur tribord (droite) et revenant pour y rester sur bâbord (gauche) il s'y couche à tel point que c'est à peine si à quatre pattes on pouvait marcher sur le pont. (70 tours de la machine font une vitesse de 12 noeuds forts.)


Aussitôt les clairons, tambours, et tous les chefs commandent d'aller fermer les portes étanches, mais hélas pour beaucoup de ces portes il était trop tard et avec la pression elles défonçaient; le personnel mécanicien a eu juste le temps de se sauver car les machines étant tout pression, les tuyautages éclataient. La cambuse a été inondée et du même coup l'infirmerie, et en un mot le navire jusqu'au milieu sur sa longueur et rempli jusqu'aux trois quarts de sa hauteur. En ce moment beaucoup ne sont affolés, ce qui a amené beaucoup de désordre car en entendant les autres crier, plusieurs se sauvaient du fait d'entendre ces cris. Surtout ce qui m'a déplu le plus là-dedans cest que tous ceux qui se sauvaient était jeunes ou rengagés et c'est eux qui auraient dû montrer l'exemple. Quand on a amené la grande chaloupe et que le petit vapeur a été accosté, c'était premier pour les malades, maie les valides, au lieu de les porter, pilaient ou montaient dessus. Puis on les a emmenés à terre.

On amenait la dernière embarcation quand un chef demanda si l'on avait ouvert aux hommes punis on ne se le rappelait plus, aussi on y court à deux et on leur ouvre. Tu parles de les voir enjamber l'escalier. Ah I j'en riais comme beaucoup d'autres.

Arrivés sur le pont le commandant dit aux officiers de conserver leur sang-froid et de faire l'appel de rocher en rocher et pour le moment de quitter le bord eux -même et criant de toutes ses forces « Sauve qui peut.Tirez les coups d'alarme" 


Aussitôt un coup de canon part, puis un autre, tous sautent dans les embarcations et taillent de l'avant sur les rochers. Mais notre baleinière chargée comme elle était et avec la mer houleuse n'alla pas loin. Sitôt qu'on eût quitté l'abri du bateau une lame sourde ne lève et nous "capoalle" tous à l'eau. Deux autres embarcations en font autant plus loin. Aussitôt croche n'importe quoi, avirons. gaffes, planches, bancs et nage à la cote mais il y a loin. Enfin on y arrivait tour et pas moyen de monter sur les cailloux; je peux dire que c'est là que je me suis leull, pas peur mais mal l'aise quand même. 
Je défais comme je peux mes souliers, je tire ma vareuse et réussis monter, seulement les genoux, les mains, les jambes en sang, ce dont je ne me sentais guère sur le moment, et saute vivement donner la main aux autres. On fait l'appel et personne ne manquait heureusement. 

Le sauvetage


Le canot à vapeur et une vedette partirent ensuite à Hong-Hay prévenir le D'Assas et le Gueydon. Pendant ce temps, on grelottait tout trempé sur les rochers, parlant de France où t'en saurait cette triste nouvelle. Jusque huit heures le soir, on n'avait rien vu, mais en ce moment apparaissent le Gueydon et le D'Assas, aussi vous parlez d'entendre des cris. Ou nous fait embarquer tous à bord du Gueydon, dont le commandant dit aux hommes de prêter quelques effets à chacun; heureusement pour moi que j'avais des copains, car beaucoup en prêtant leurs effets grommelaient; ce qui prouve que la fraternité n'existe guère dans la marine. Je crois que si ce serait moi, je les aurais donnés volontiers pour faire plaisir et pour les réchauffer. Ensuite, on a mangé, etc. et à se coucher qui n'est de quart vers minuit, branle-bas pour ceux du Sully, une partie dans les canots et l'autre dans les jonques et vapeurs. Je peux dire et me souviendrai longtemps que j'y ai eu froid, avec revolver et mousqueton chargés, tout ça à cause des pirates de Chinois mais de l'humour que j'étais, s'il en était approché un, je ne le manquais pas. Toutes les nuits depuis. on est de quart quatre heures. et turbiner comme des chameaux pendant le jour à sauver les meublés, des effets, le matériel, etc., débarquer les canons.

Aujourd'hui, ce matin, puisqu'il est minuit et demi, ou va décharger le charbon si l'on peut, les cordages de soutes. et dans l'eau toujours on est plus de deux cents qui avons passé la nuit. Depuis, on ne reconnaît personne on nous dit que c'est pour tirer au flanc. On a fait venir vingt scaphandriers de Saigon et d'autres de Hong-Kong. Et moi j'ai espoir qu'il se lèvera de la ; il y mettra le temps, mais on réussira par le renflouer. C'est comme pour mon sac, j'ai réussi à le sauver, Mais non sans peine, car, par deux fois, j'ai plongé sans succès. J'allais le laisser, quand deux autres se réunissant moi, on a réussi à casser le cadenas qui tenait des caissons mes effets de drap bleu sont perdus par l'huile et l'eau de mer, mais le reste est bon moi qui croyais pouvoir finir payer mon sac le mois prochain j'en reprendrai encore pour 60 francs au moins.

J'ai perdu ma boite où il y avait cinq paquets de tabac pour mon mois, mon livre de messe et un tas de petits trucs etc. une vareuse, un morceau de savon et un bleu de chauffe. Toute ma fortune une piastre en papier (45 sous fiançais), je l'ai perdue; heureusement, j'ai trouvé quelques  petits morceaux du savon pour finir le mois. Le tabac, presque tous l'ont perdu aussi pige si quand on peut en avoir une, ou la fume ras.

Je vous dirais bien autre chose, mais je n'en finirais plus et puis j'ai envie de dormir, car je suis obligé de vous écrire cette lettre par trois fois et la nuit autrement, on n'a pas une minute.

Tu parles si l'amiral et le commandant sont tristes, car je crois que le rocher où la Sully a coulé est marqué sur la carte.

A propos, si jamais l'on venait à faire un supplément sur le Naufrage du Sully, je serais content que tu me l'enverrais, maman.


Le Sully cale 8 m. 50 d'eau et où il est échoué il n'y a que 6 m. 62 en mer haute mais, ce qu'il y a de malheureux, aussi qu'il se fend par le milieu il y à même des endroits où l'on peut mettre un couteau entier.

Je suis sauvé ainsi que tous, c'est le principal, et je ne suis pas malade. Qu'il coule ou qu'ils te renflouent, je m'en fiche main- tenant, car tout le mal qu'il nous fait avoir ne nous plait guère.

Source

BNF Gallica

Ecole navale

L'Ouest-Eclair

Le petit Parisien

23 août 2021

Croiseur cuirassé Gueydon lancement Lorient amiral pont Brest Lorient

Croiseur cuirassé Gueydon


Allons sur le quai Gueydon,
Devant l'petit pont, Chanter la chanson,

Le branle bas de la croisière,
Et dans la blanche baleinière,

Ce pont flottant doit son nom à Louis-Henri de Gueydon, préfet maritime de Brest, de 1859 à 1861. Il est installé en 1946. Grâce à lui, les civils pouvaient franchir à pied la Penfeld. En 1949, ses caissons de bois sont remplacés par des pontons métalliques. Lors de l'ouverture du pont de Recouvrance, le pont Gueydon est déplacé pour que les civils puissent y accéder en cas de dépose de la travée amovible de Recouvrance. Un scénario qui ne s'est jamais produit. Y compris quand le pont de Recouvrance a été en travaux pour permettre le passage du tram

.

Le Gueydon est armé au port militaire de Toulon en 1903. Il fait sa première campagne en Extrême-Orient. 

Lancement du Gueydon



Le croiseur le Gueydon sera mis à l'eau le mercredi 20 septembre à 3 heures un quart de l'après midi.

L'arsenal sera ouvert à une heure et demie au public (il pourra être admis dans les tribunes sur la présentation de cartes dont la demande devra être faite à l'état-major du 11 au 18 septembre. On exécute en ce moment les travaux de curage nécessaires pour la lancement de ce navire, l'un des plus longs construits dans notre port. 
L'Ouest-Eclair 4-09-1899

Il participe ensuite à la Première Guerre mondiale, faisant essentiellement campagne sur les rivages de l'Amérique du Sud et des Antilles.


En 1923, il subit une refonte à l'Arsenal de Brest et, en 1926, une autre à Toulon pour servir d'école de canonnage. En 1927, il remplace le Pothuau comme navire-école des canonniers. Il est rayé du service actif en 1935, et sert alors de ponton-caserne à l’École Préparatoire de la Marine.

L'Ouest-Eclair 23-09-1899

A noter que Gueydon est écrit Guédon


Le « Guédon"
L'amiral Le Croiseur

Ce croiseur porte le nom d'un vice-amiral. le comte Henri de Guédon, qui naquit Granville, le 22 novembre 1809. II entra dans la marine en 1825, fut nommé enseigne en 1880. lieutenant en 1835 et capitaine de vaisseau en 1847.
En 1854, il fut nommé contre-amiral et en 1858 il fut appelé à Lorient où il servit pendant quelques mois comme préfet maritime, il occupa ensuite le même poste à Brest.

Eu 1861, il fat promu vice-amiral et prit le commandement de l'escadre d'évolution. Le 2 mais 1870, M. de Gueydon siège au Conseil de l'amirauté et le 22 février de l'année suivante il fat promu grand croix de la Légion d'honneur.


Le 24 mars 1871, il fut nommé gouverneur civil de l'Algérie, c'est surtout dans ce poste que l'on put juger de la valeur de cet admirable officier.
Atteint par la limite d'âge, l'amiral Gueydon quitta son poste, mais fut néanmoins maintenu dans les cadres de l'activité, en reconnaissance de ses services.
Il mourut le 1er décembre 1886 Kernalec (Finistère).



Le croiseur le "Guedon" a été mis en chantier le 2 août 1898 d'après les plans de M. Bertin le savant directeur des constructions navales, c'est un croiseur de première classe, il mesure 139 mètres 90 de long, 19 mètres 50 de large, avec un tirant d'eau de 7 mètres, son déplacement total est de 19,600 chevaux. Le Guédon possédera trois machines à triple expansion et la surface des grilles des chaudières sera d'environ 100 mètres carrés. Sa vitesse atteindre 21 nœuds, sa puissance offensive se composera de 36 canons 2 canons de 194 m/m sur tourelles simples, 8 canons de 164 m/m à tir rapide en réduits cuirassés, 4 canons 108 m/m tir rapide découvert à l'avant et à l'arrière, 16 canons de 47 m/m tir rapide, dont 4 dans la hune d'avant, 4 canons de 37 m/m tir rapide. Elle comprendra en outre deux tubes lances-torpi!les sous-marins. Le Guédon aura 4 cheminées, 6 projecteurs et 2 mâts. dont un militaire et l'autre. à signaux.
Son équipage comprendra 562 hommes commandés par un capitaine de vaisseau.


Le lancement

Vers une heure de l'après-midi une immense foule se presse aux diverses issues de l'arsenal, et court à l'assaut des tribunes qui sont trop petites pour contenir toute cette foule; plus de 1,000 cartes ont été distribuées pour les tribunes officielles, et beaucoup plus grande est la foule non munie de cartes et qui s'est dispersée aux environs de la cale couverte.

Le commencement de la cérémonie est indiquée par une sonnerie des clairons du 3e dépôt, puis, après les prières rituelle d'usage, M. l'abbé Darrieux aumônier de la marine, procède à la bénédiction de l'imposante masse. Les pompiers forment la garde d'honneur. Pendant ce temps, la musique de l'artillerie de marine joue une marche religieuse qui se termine par le « Domine Salvam)


Quelques minutes plus lard ou entend plusieurs coups de masse; une immense clameur s'élève de la foule l'imposant croiseur glisse sur son berceau et prend possession de son élément.

C'est un succès de plus pour notre port qui contient en ce moment en achèvement trois grands navires destinés à faire l'ornement de nos escadres. Le Saint Louis, le Jurien de la Gravière et le Guedon. Remarqués parmi les invités du Préfet maritime, M, l'amiral Besnard, ancien ministre de la marine, actuellement en résidence Part Louis ; MM. les commandants du Bruix, du Surcouf et du Fleurus. Les membres de la famille de Guédon, M. Dumglas, capitaine de vaisseau de la marine anglaise, attaché naval d'Angleterre.


Ouest-Eclair 13-01-1903
Au début de la Seconde Guerre mondiale il était basé à Brest et sabordé le , la veille de l'entrée des troupes allemandes dans la ville, puis en 1943, les Allemands, pour leurrer les observateurs de la RAF, le maquillent en faux Prinz Eugen. Il sera détruit lors de la prise de Brest.






Le pont Gueydon à Lorient

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