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10 novembre 2022

FDI Amiral Ronarc'h Lorient Naval Group 7 novembre 2022 fusiliers marins Lorient Dixmude Yser


FDI Amiral Ronarc'h Lorient Naval Group

Mise à flot le 7 novembre 2022 et sortie de la forme le 9 novembre, les conditions météo ayant retardé la sortie de 2 jours



La première de série de la nouvelle classe des frégates de défense et d’intervention (FDI) destinée à la Marine nationale, l’Amiral Ronarc’h, a été mise à flot le lundi 7 novembre au chantier Naval group de Lorient, qui s’apprête à accélérer sa production.






Alors que vient de se tourner la page du programme Femm, et après cette mise à l’eau définitive de la première FDI, lancée en 2019, « l’organisation industrielle mise en place permettra la réalisation de deux frégates de cette classe par an » dès 2025, a précisé Pierre-Éric Pommellet, le PDG de Naval group, lors de la cérémonie à laquelle assistaient le ministre des Armées Sébastien Lecornu et son homologue grec, Nikolaos Panagiotopoulos. La forme de construction pourra accueillir deux FDI simultanément, pour une mise à l’eau tous les six mois.



La deuxième FDI de ce programme de huit navires – cinq pour la France et trois pour la Grèce (ainsi qu’un quatrième en option) – « sera mise sur cale d’ici quelques jours », a indiqué Jean-Christophe Goapper, responsable du département chantier navire armé. Cette deuxième de la série est prévue pour être livrée à la Grèce en 2025. La découpe des tôles de la troisième, également destinée à la marine grecque pour 2025, pourra ensuite débuter. Plus de 1 200 salariés et 400 sous-traitants travaillent à temps complet sur ce programme, qui associe aussi Thales et MBDA.



L’Amiral Ronarc’h, dont la livraison est prévue en 2024, réalisera ses premiers essais en mer l’année prochaine, a indiqué Naval group. 


Sortie de la forme FDI Amiral Ronarc'h Photo Pierre Le Galle 

Le navire recevra « dans les prochains jours » son Psim (panoramic sensors and intelligence module), mât de 40 mètres de haut et pesant 150 tonnes porteur des différents équipements de détection (radar, guerre électronique…) et du centre opérationnel, réalisé et tout juste livré par Thales. 


Sortie de la forme FDI Amiral Ronarc'h Photo Pierre Le Galle 

« Cela nécessite une précision très importante en termes de positionnement », explique Jean-Christophe Goapper. Suivront la finalisation de l’armement et la préparation des mises en route des installations sur la plateforme et sur le système de combat.




Sortie de la forme FDI Amiral Ronarc'h Photo Pierre Le Galle 



Sortie de la forme FDI Amiral Ronarc'h Photo Pierre Le Galle 

Sortie de la forme FDI Amiral Ronarc'h Photo Pierre Le Galle 

Sortie de la forme FDI Amiral Ronarc'h Photo Pierre Le Galle 

Sortie de la forme FDI Amiral Ronarc'h Photo Pierre Le Galle 

Sortie de la forme FDI Amiral Ronarc'h Photo Pierre Le Galle 


Naval Group

Le Marin 

https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/chantiers-navals/la-fdi-amiral-ronarch-mise-leau-lorient-45226


https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/lamiral-ronarch-prend-ses-quartiers-a-lorient




LE VICE-AMIRAL RONARCH REPOSE AU VAL-DE-GRACE VEILLE PAR DES FUSILIERS-MARINS

Le vice-amiral Pierre Ronarc'h, grand croix de la Légion d'honneur. ancien commandant de l'héroïque brigade des fusiliers marins, est mort lundi matin, à l'hôpital militaire du Val de Grâce.

L'amiral Ronarc'h, né à Quimper en février 1865, entra à l'Ecole Navale à l'âge de 15 ans. Jeune officier, il prit part à de nombreuses campagnes coloniales où il se comporta brillamment, notamment au combat de Zilimadjou (Grande Comore), puis au Dahomey, où il occupa Grand Popo pendant trois semaine avec sa compagnie de débarquement. Breveté de l'Ecole des Hautes Etudes de la Marine, il participa en 1899 au siège de Tien-Tsin avec la colonne Geymour. Avant la guerre de 1914, le capitaine de vaisseau Ronarc'h commanda la division des flottilles de torpilleurs de l'armée navale et il fut promu contre-amiral, un mois et demi avant l'ouverture des hostilités. Il fut alors placé à la tête de la brigade des fusiliers-marins. 'On sait le rôle glorieux que cette unité d'élite joua sous les ordres d'un tel chef. En novembre 1915. Ronarc'h est promu vice-amiral. Lors de la dissolution de la brigade, il était

chargé d'organiser les patrouilles. Il est nommé peu de temps après commandant supérieur de la marine dans la zone des armées du Nord.

L'amiral Ronarc'h était fait grand'officier de la Légion d'honneur en janvier 1918 avec la citation suivante c Toujours le premier au danger, a su provoquer par son exemple chez tous ses subordonnés les plus beaux actes de courage et de dévouement au pays.

Grand'croix de la Légion d'honneur le 24 janvier 1919., il était nommé chef d'état-major général de la marine.

Sur sa demande, le 1" février 1920, l'amiral Ronarc'h passait dans la 2* section du cadre des officiers généraux, réunissant alors 39 ans de service, dont plus de six ans de campagne de guerre Dès qu'il a appris la nouvelle de la mort de l'amiral Ronarc'h, M. Campinchi, ministre de la Marine, a fait présenter à la famille ses condoléances par un officier de son état-major particulier.

Le corps de l'amiral est actuellement au Val-de-Grâce veillé par une garde de fusiliers-marins.

L'Ouest-Eclair 2 avril 1940


Merci à Pierre Le Galle et à Patrick Le Pestipon

16 février 2022

le Goéland et l'Ardent de Dakar à Lorient armement désarmement station Sénégal Dreyfus Ile du Diable1902

le Goéland et l'Ardent de Dakar à Lorient






NOTRE MARINE

le cas de « l'Ardent >


Nous avons raconté l'aventure da l'aviso de 2e classe Ardent qui, après de longues années de station locale au Sénégal dut rentrer dernièrement en France pour désarmer. On sait que l'aviso Goéland fut alors désigné pour le remplacer entra aussitôt en armement à Lorient. Malheureusement on s'aperçut alors que le Goéland n'était pas en état de prendre la mer. C'est alors que l'administration de la marine eut l'idée géniale de faire repartir l'Ardent pour la côte occidentale d'Afrique, et cet aviso, en effet, reçut l'ordre de préparer son armement pour rejoindre la station locale du Sénégal.



Carte postale expédiée depuis L'Ardent 20/02/1902
Nous apprenons que l'état du malheureux, aviso, déjà si précaire, puisqu'on avait cru nécessaire son retour en France, ne s'est pas amélioré pendant les quelques jours qu'il a passés à Lorient ; aussi vient-il de recevoir un nouvel ordre de désarmement.

Le port de Toulon doit faire entrer, le 10 septembre, le transport Durance en armement définitif, pour être affecté à la station locale du Sénégal.

Le Lion et L'Ardent à Lorient 

Incurie

L'Écho de Paris pose les questions suivantes à M. le Ministre de la marine :

1* Est-il vrai, comme on nous l'assure, que les commandes de tôles d'acier faites, par l'arsenal de Lorient, pour la construction da cuirassé d'escadre le Bouvet, dépasseront de plus de moitié la quantité réellement nécessaire ?



2' Est-il vrai que ce même arsenal, ayant besoin de rivets, a commence par en faite la commande à l'industrie privée, et que, peu de temps après, oublieux de ladite commande, il a acheté la quantité do fer voulue pour fabriquer lut-mémo les rivets en question ?

Le ministre ne répondra pas, et pour cause.

La Justice 6 septembre 1897

Le retour de Dreyfus de l'île du Diable


Condamné le 22 décembre 1894 à la déportation dans une enceinte fortifiée pour intelligence avec une puissance étrangère, Alfred Dreyfus est transféré à l’île de Ré (17-18 janvier 1895) puis conduit en Guyane (21 février-12 mars) et enfermé à l’île du Diable (13 avril).

Le retour de Dreyfus New York. — L’aviso Goéland est parti de Cayenne à deux heures de l’après- midi pour l’ile du Diable ; il conduira Dreyfus à bord du Sfax qui mouillera eu vue de l'ile.

L'Express du Nord et du Pas-de-Calais  11-06-1899

Il est reconduit en France en 1899, après l’arrêt rendu par la Cour de cassation le 3 juin, qui casse et annule le jugement de 1894 et renvoie l’accusé devant le conseil de guerre de Rennes. Le croiseur qui le ramène — le Sfax — quitte la Guyane le 9, fait escale aux îles du Cap Vert (18-20 juin) et se trouve en vue de la presqu’île de Quiberon le 30

Le Goéland terminera comme ponton à Port-Etienne Mauritanie

19 janvier 2022

Cuirassé Provence avril 1913 lancement Lorient Morbihan Ministre Marine nationale

Cuirassé Provence avril 1913




Avec les voeux de Daniel, cette carte postale avec le cachet du cuirassé Provence qui se sabordera à Toulon.
Et puis bien sûr un clin d'oeil coquin de notre marin qui adresse sa carte à l'adresse d'une dame qui loge rue de "Monplaisir".  Tout un programme!




Le Lancement du «Provence» ♦♦

Cette imposante cérémonie se déroule en présence du ministre de la marine au milieu de l'enthousiasme général

Lorient, 20 avril.

C'est par un temps pluvieux, qui ne s'éclairait qu'à de rares intervalles, que s'est déroulée l'imposante cérémonie du lancement du cuirassé Provence Mais en dépit de ce temps, cette fête n'en revêtit pas moins un caractère grandiose qui impressionna tous ceux qui eurent l'avantage d'y assister.

C'est par la visite de l'hôpital maritime que la journée ministérielle a débuté. M. Baudin, comme ses prédécesseurs, a pu se rendre compte de l'insuffisance notoire de ces baraquements.



 M. Pfihl, directeur du service de santé présente au ministre le corps médical, médecins et infirmiers, dont il dit la fidélité et le dévouement.

M. Baudin félicite un personnel qu'il connait depuis longtemps et qu'il a souvent pu apprécier.
Le ministre visite ensuite les malades et les blessés.

POSE DE LA PREMIERE PIERRE DU BASSIN DE RADOUB


Le cortège pénètre alors dans l'enceinte clôturée où sont commencés les travaux de construction de la forme de radoub et la cérémonie de la pose de. la première pierre. Sous une tente ornée de drapeaux, le ministre et les autorités signent les parchemins commémoratifs qu'on enferme dans une caissette en fer avec des médailles et des pièces de monnaie de notre époque. M. de Larminat, directeur des travaux hydrauliques, prononce un court mais éloquent discours. 

 Le ministre répond à M. de Larminat que depuis un certain nombre d'années, la marine se procure un outillage moderne sans lequel aucune force navale ne peut exister Il faut prévoir et ne pas refuser aux arsenaux les moyens d'assurer la défense nationale. Les ministres actuels la continueront et développeront dans toute la mesure possible le grand outillage dont la marine a besoin.

On peut remarquer sur le hangar les noms des cuirassés qui y furent construits :  Courbet - Gueydon - Victor Hugo - Waldeck-Rousseau - Jules Michelet 

On place ensuite dans la première pierre la cassette contenant les parchemins, puis le cortège prend place dans une vedette qui le conduit à l'arsenal et le débarque au champ de manœuvres de Caudan.



LES OPERATIONS DU LANCEMENT

Les opérations de lancement d'une unité d'un tonnage aussi puissant que la Provence, présentent toujours des difficultés, différentes suivant les arsenaux.

A Lorient, il y a nécessité d'arrêter très exactement le bâtiment qui, lancé par le travers de la rivière Le Scorff, a seulement 50 mètres d'eau derrière lui, au moment où il commence à flotter.

C'est pourquoi, on emploie des moyens de retenue et d'arrêt très complets c'est d'abord un masque de 140 mètres carres et quatre câbles de retenue de 70 centimètres de circonférence avec bosses cassantes.



La Provence est le premier cuirassé sans quille. Le navire est lancé sur une quille rapportée nommée « savate ».

La savate est une pièce de bois de 1 m. 20 de largeur et de 152 mètres de long. L'avant de la savate porte entièrement sur une coulisse suiffée (plus de 5.000 kilos de suif sont nécessaires. L'extrémité arrière de la savate porte sur un certain nombre de billottages entre lesquels se trouvent des morceaux de coulisse suiffée.

 Ces billottages, nommés tins secs, sont destinés a retenir le navire et a l'empêche de prendre trop de vitesse au départ.

Dès le matin on a commencé l'enlèvement des accores.

La Provence » prend possession de son élément 


A 2 heures 30, un roulement de tambour se fait entendre, suivi du sifflet du chef de chantier.

Les accores sont enlevées deux à deux et leur emplacement entièrement repeint. A 2 heures 50, les dernières accores sont enlevées. Aussitôt le drapeau national est hissé a l'arrière du navire. Désormais la savate arrête, seule, le départ du cuirassé, et voici que la scie grince, sectionnant la pièce de bois. La savate entièrement coupée, le navire ne bouge pas, il ne doit pas encore bouger, d'ailleurs, pour que le lancement soit parfaitement réussi, il faut maintenant soulever à l'aide de coins, à l'arrière de la savate, les morceaux de coulisse suiffée et les équipes d'ouvriers se placent de chaque coté de la savate.


 Les gueuses (lourdes pièces de fonte) viennent frapper en cadence les pièces de bois.
Les équipes d'ouvriers sont sous la direction d'un chanteur qui donne le mouvement. Après deux volées, l'énorme masse s'ébranle et glisse doucement.

 Les câbles de retenue se rompent avec des détonations, et le navire entre dans son élément.

Un grondement puissant, une seule acclamation s'échappe de 50.000 poitrines. La musique joue la Marseillaise.

C'est un moment de bonne et saine émotion patriotique.
il est exactement 3 heures.

sources 
L'Ouest-Eclair
Assemblée nationale
Sénat

Merci à Daniel Allançon

23 août 2021

Croiseur cuirassé Gueydon lancement Lorient amiral pont Brest Lorient

Croiseur cuirassé Gueydon


Allons sur le quai Gueydon,
Devant l'petit pont, Chanter la chanson,

Le branle bas de la croisière,
Et dans la blanche baleinière,

Ce pont flottant doit son nom à Louis-Henri de Gueydon, préfet maritime de Brest, de 1859 à 1861. Il est installé en 1946. Grâce à lui, les civils pouvaient franchir à pied la Penfeld. En 1949, ses caissons de bois sont remplacés par des pontons métalliques. Lors de l'ouverture du pont de Recouvrance, le pont Gueydon est déplacé pour que les civils puissent y accéder en cas de dépose de la travée amovible de Recouvrance. Un scénario qui ne s'est jamais produit. Y compris quand le pont de Recouvrance a été en travaux pour permettre le passage du tram

.

Le Gueydon est armé au port militaire de Toulon en 1903. Il fait sa première campagne en Extrême-Orient. 

Lancement du Gueydon



Le croiseur le Gueydon sera mis à l'eau le mercredi 20 septembre à 3 heures un quart de l'après midi.

L'arsenal sera ouvert à une heure et demie au public (il pourra être admis dans les tribunes sur la présentation de cartes dont la demande devra être faite à l'état-major du 11 au 18 septembre. On exécute en ce moment les travaux de curage nécessaires pour la lancement de ce navire, l'un des plus longs construits dans notre port. 
L'Ouest-Eclair 4-09-1899

Il participe ensuite à la Première Guerre mondiale, faisant essentiellement campagne sur les rivages de l'Amérique du Sud et des Antilles.


En 1923, il subit une refonte à l'Arsenal de Brest et, en 1926, une autre à Toulon pour servir d'école de canonnage. En 1927, il remplace le Pothuau comme navire-école des canonniers. Il est rayé du service actif en 1935, et sert alors de ponton-caserne à l’École Préparatoire de la Marine.

L'Ouest-Eclair 23-09-1899

A noter que Gueydon est écrit Guédon


Le « Guédon"
L'amiral Le Croiseur

Ce croiseur porte le nom d'un vice-amiral. le comte Henri de Guédon, qui naquit Granville, le 22 novembre 1809. II entra dans la marine en 1825, fut nommé enseigne en 1880. lieutenant en 1835 et capitaine de vaisseau en 1847.
En 1854, il fut nommé contre-amiral et en 1858 il fut appelé à Lorient où il servit pendant quelques mois comme préfet maritime, il occupa ensuite le même poste à Brest.

Eu 1861, il fat promu vice-amiral et prit le commandement de l'escadre d'évolution. Le 2 mais 1870, M. de Gueydon siège au Conseil de l'amirauté et le 22 février de l'année suivante il fat promu grand croix de la Légion d'honneur.


Le 24 mars 1871, il fut nommé gouverneur civil de l'Algérie, c'est surtout dans ce poste que l'on put juger de la valeur de cet admirable officier.
Atteint par la limite d'âge, l'amiral Gueydon quitta son poste, mais fut néanmoins maintenu dans les cadres de l'activité, en reconnaissance de ses services.
Il mourut le 1er décembre 1886 Kernalec (Finistère).



Le croiseur le "Guedon" a été mis en chantier le 2 août 1898 d'après les plans de M. Bertin le savant directeur des constructions navales, c'est un croiseur de première classe, il mesure 139 mètres 90 de long, 19 mètres 50 de large, avec un tirant d'eau de 7 mètres, son déplacement total est de 19,600 chevaux. Le Guédon possédera trois machines à triple expansion et la surface des grilles des chaudières sera d'environ 100 mètres carrés. Sa vitesse atteindre 21 nœuds, sa puissance offensive se composera de 36 canons 2 canons de 194 m/m sur tourelles simples, 8 canons de 164 m/m à tir rapide en réduits cuirassés, 4 canons 108 m/m tir rapide découvert à l'avant et à l'arrière, 16 canons de 47 m/m tir rapide, dont 4 dans la hune d'avant, 4 canons de 37 m/m tir rapide. Elle comprendra en outre deux tubes lances-torpi!les sous-marins. Le Guédon aura 4 cheminées, 6 projecteurs et 2 mâts. dont un militaire et l'autre. à signaux.
Son équipage comprendra 562 hommes commandés par un capitaine de vaisseau.


Le lancement

Vers une heure de l'après-midi une immense foule se presse aux diverses issues de l'arsenal, et court à l'assaut des tribunes qui sont trop petites pour contenir toute cette foule; plus de 1,000 cartes ont été distribuées pour les tribunes officielles, et beaucoup plus grande est la foule non munie de cartes et qui s'est dispersée aux environs de la cale couverte.

Le commencement de la cérémonie est indiquée par une sonnerie des clairons du 3e dépôt, puis, après les prières rituelle d'usage, M. l'abbé Darrieux aumônier de la marine, procède à la bénédiction de l'imposante masse. Les pompiers forment la garde d'honneur. Pendant ce temps, la musique de l'artillerie de marine joue une marche religieuse qui se termine par le « Domine Salvam)


Quelques minutes plus lard ou entend plusieurs coups de masse; une immense clameur s'élève de la foule l'imposant croiseur glisse sur son berceau et prend possession de son élément.

C'est un succès de plus pour notre port qui contient en ce moment en achèvement trois grands navires destinés à faire l'ornement de nos escadres. Le Saint Louis, le Jurien de la Gravière et le Guedon. Remarqués parmi les invités du Préfet maritime, M, l'amiral Besnard, ancien ministre de la marine, actuellement en résidence Part Louis ; MM. les commandants du Bruix, du Surcouf et du Fleurus. Les membres de la famille de Guédon, M. Dumglas, capitaine de vaisseau de la marine anglaise, attaché naval d'Angleterre.


Ouest-Eclair 13-01-1903
Au début de la Seconde Guerre mondiale il était basé à Brest et sabordé le , la veille de l'entrée des troupes allemandes dans la ville, puis en 1943, les Allemands, pour leurrer les observateurs de la RAF, le maquillent en faux Prinz Eugen. Il sera détruit lors de la prise de Brest.






Le pont Gueydon à Lorient

28 juillet 2021

Suppression des ports de Rochefort et Lorient - Croiseur Lavoisier 1908 L'Ouest-Eclair

Suppression des ports de Rochefort et Lorient - Croiseur Lavoisier

La fermeture de l’Arsenal, préconisée dès la fin de la guerre par le Conseil supérieur de la Marine, fut décidée de fait à la fin 1926 et officialisée le 31 décembre 1927.


L'Ouest-Eclair du 22 septembre 1908 relate la visite de parlementaires et la venue du Croiseur Lavoisier.



La Suppression des ports Rochefort et Lorient

La commission parlementaire enquêta
Rochefort, 21 septembre.

Ce matin, la commission parlementaire, composée de MM. Doumer, Chaumet et Salis, a été reçue à la préfecture maritime. Plusieurs délégations ont été présentées par M. Braud, député-maire, qui a fait l'historique de la question de la suppression de port d guerre.

L'amiral Besson, qui assistait à la réception, a démontré l'utilité stratégique de Rochefort en cas de guerre navale et au point de vue de la défense des côtes. Le président de La Chambre de commerce a insisté sur le prolongement du chemin de fer de la Fumée au fort Enet, pour mettre la rade en communication rapide avec Rochefort après avoir reçu le syndicat do l'arsenal et visité le port, la commission s'est rendue à bord du "Lavoisier" arrivé hier soir en rade de l'ile d'Aix pour ramener la commission à Lorient.

Comment on réalise des économies 


Lorient, 21 septembre. On sait que la commission du budget a demandé la suppression des ports de Rochefort et de Lorient, invoquant des raisons d'économie, Or, voici comment cette commission entend appliquer les principes dont elle sa réclame.

La commission parlementaire chargée d'enquêter sur ladite suppression est aujourd'hui lundi à Rochefort. A l'heure où ces lignes paraîtront, elle sera à Lorient Ces messieurs, au nombre de quatre, parmi lesquels MM. Doumer, président do la commission du budget, et Chaumet, rapporteur du budget de la marine; auraient pu venir de Rochefort à Lorient par chemin de fer. 
Si l'on voulait absolument les faire voyager par mer, tout au plus aurait-on compris qu'on mette à leur disposition un torpilleur ou un contre-torpilleur. Mais non, pour faire promener ces messieurs, on fait appareiller la croiseur "Lavoisier", croiseur détail qui a son importance - à bord duquel on arrête tous tes travaux d'urgence en vue de son prochain départ pour le Maroc. Or, au plus bas mot, le voyage du "Lavoisier", aller et retour, coûtera environ dix mille francs. La ballade des parlementaires est un peu onéreuse pour les contribuables.

SNA EMERAUDE BLEU avril/juin 2024 Akila COURCO 3 C20 Même si le porte-avions Charles de Gaulle en est sa colonne vertébrale, le GAN est trop...