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07 avril 2023

BSAOM Champlain Glorieuses Légion étrangères Mayotte janvier 2023 mission aux Eparses TAAF

BSAOM Champlain Glorieuses Îles Eparses 

Les Glorieuses entrent dans l'histoire dans la nuit du 2 au 3 novembre 1818, avec le naufrage de la goélette Le Lys, au voisinage de la petite île qui portera dès lors le même nom. Une carte est alors dressée, n'ayant que bien peu de rapport avec la topographie réelle ! 

Les trois îles (île Glorieuse, île du Lys, Roches Vertes) sont annexées par la France en 1830, et prennent leur nom actuel en souvenir des trois journées historiques des 27, 28 et 29 juillet 1830. 



Force de souveraineté sur Mayotte, le DLEM assure aussi une présence militaire permanente sur les îles Glorieuses depuis 1997.


ILES GLORIEUSES

Le groupe des îles Glorieuses, qui se compose de deux îles, l'île Glorieuse et l'île du Lys distantes de six milles environ, et situées à mi- distance de Mayotte et de Diego-Suarez, a été occupé le 23 août 1892 par la France, et placé sous la dépendance de Mayotte.

La concession des îles, qui étaient désertes à notre arrivée, a été donnée à M. Caltaux qui y employa quelques créoles des Seychelles et une soixantaine de malgaches de Nossi-Bé, de 1892 à 1914. On exploita le guano (800 tonnes par an) et le coprah (10.000 cocotiers) et accessoirement on pratiqua la pêche (écailles de tortue). Les Glorieuse-s sont momentanément abandonnées.

Au nord-ouest, une magnifique plage de sable fin constitue un accostage des plus faciles pour les embarcations. On y voit un mât de pavillon et un hangar. A cinquante mètres en arrière, dans un bois de filaos, se trouve la maison de M. Caltaux. Le climat est des plus sains. Il n'y a ni marigots, ni palétuviers, ni moustiques, et les fièvres y sont inconnues.

La mer est généralement calme. On trouve dans l'île Glorieuse une excellente eau douce fournie par des puits creusés dans le sable.



L'île du Lys est inhabitée et ne possède pas d'eau douce, mais elle est comme les bans de sable qui la séparent de l'île Glorieuse, couverte d'oiseaux de mer auxquels elle sert d'asile.




Très boisée, l'île Glorieuse  est un ancien atoll dont les plages sont formées de corail pulvérisé. Le guano des Glorieuses contient 25% d'acide phosphorique. La couche d'humus naturel qui recouvre l'île permet toutes les cultures. On y a cultivé avec succès le maïs, le cotonnier, le cocotier, les melons, les citrouilles, les oignons.


On remarque également des arbres à soude dont l'écorce sert à faire un bon savon; le papayer, le filao, le sapin des îles, de la famille des caoutchoucs, le porché ou bois de camphre, etc.
Il n'y a pas de serpents, et la faune ne se compose que des oiseaux de mer. Les eaux sont très poissonneuses et abondent en espèces comestibles excellentes. Il n'existe pas d'autre communication que les boutres.

Cols bleus 26 août 1978 n°1531

Les Îles Glorieuses sont un petit archipel situé dans l'océan Indien, au nord-ouest de Madagascar et à l'est des Comores. Elles sont composées de deux îles principales, Grande Glorieuse et Île du Lys, ainsi que de plusieurs îlots et récifs coralliens.

Les Îles Glorieuses ont été découvertes par les Européens au XVIIIe siècle, mais elles n'ont été colonisées qu'au XIXe siècle, d'abord par les Français, qui en ont fait un poste de traite d'esclaves, puis par les Britanniques, qui les ont utilisées comme escale pour les navires en route vers l'Inde.

En 1892, la France a réclamé l'archipel et y a établi une petite garnison militaire. Les Îles Glorieuses sont alors devenues un territoire d'outre-mer français, administré depuis La Réunion. Elles ont été utilisées comme base navale et comme station météorologique, et ont également été exploitées pour leurs ressources en guano.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Îles Glorieuses ont été occupées par les forces britanniques, qui y ont établi une base navale. Après la guerre, la France a repris le contrôle de l'archipel.

Au cours des dernières décennies, les Îles Glorieuses ont été le sujet de tensions entre la France et Madagascar, qui revendique la souveraineté sur l'archipel. En 1973, Madagascar a même envoyé des troupes pour occuper les îles, mais elles ont été rapidement expulsées par la France. Depuis lors, la France a renforcé la présence militaire sur les Îles Glorieuses, qui sont désormais interdites d'accès au public.

Les Îles Glorieuses sont également un site important pour la conservation de la biodiversité, abritant de nombreuses espèces endémiques et menacées. En 2019, la France a annoncé la création d'une grande réserve naturelle autour de l'archipel, dans le but de préserver cet écosystème unique.

23 juin 2022

Patrouilleur Austral L'Astrolabe Îles Eparses Glorieuses 16 mai 2022 Prêt à Poster CHAMPLAIN

PAP CHAMPLAIN Glorieuses

Le 16 mai 2022 L'Astrolabe touchait les îles Glorieuses. Le TàD  V 11257 SPID confirme le passage de L'Astrolabe à cette date.

La date sur le TàD Îles Glorieuses TAAF au 6-  2022 est donc lui erroné, la date est par ailleurs incomplète.

Avec 2,3 millions de km2 et d’importantes richesses halieutiques, les Zones Economiques Exclusives (ZEE) des TAAF sont sans cesse menacées par la pêche illégale, non contrôlée, non réglementé (INN).

Pour répondre à cette menace, depuis 2004, les ZEE des îles australes bénéficient d’une surveillance radar par satellite, couplée à la présence quasi permanente d’un moyen de l’Etat (quelle belle image pour dire bateau).

Date sur TàD Glorieuse erronée
Ces unités bénéficient de deux équipages de 23 marins qui se relaient tous les quatre mois, permettant aux B2M et patrouilleur austral d’assurer plus de 200 jours à la mer par an.

A La Réunion, outre les missions d’action de l’Etat en mer, le B2M Champlain et L'Astrolabe assurent la tournée de ravitaillement des îles éparses (TRDI) quatre fois par an.

Spécialement conçus pour évoluer dans les grands espaces maritimes ultramarins, les bâtiments de soutien outre-mer (BSAOM) mesurent 65 mètres de long pour 14 mètres de large et affichent un déplacement de 2300 tonnes en charge. Très robustes et endurants, avec un design inspiré des navires de service à l’offshore, ces bâtiments, capables d’atteindre 14 nœuds, offrent une autonomie de 5000 milles à 12 nœuds et des vivres pour 30 jours d’opération (avec 40 personnes à bord)

11 juin 2022

Patrouilleur L'Astrolabe TAAF Glorieuses 6-4-2022 Îles Eparses 16-5-2022

Patrouilleur L'Astrolabe TAAF Glorieuses 6-4-2022 Îles Eparses

Deux TàD  V SPID 11251 = 16 mai 2022 qui correspond au passage du bateau et celui de Glorieuses au 6-4-2022. Qui a une explication?


L’équipage A de L’Astrolabe conduit une mission de Tournée de ravitaillement des îles éparses (TRDI) dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).





Parti le 25 avril de Port-des-Galets, le bâtiment a embarqué un hélicoptère de la société Helilagon, des militaires du 2e Régiment parachutiste d’infanterie de marine (2e RPIMa), du Service de l’énergie opérationnelle (SEO), de la base navale de Port-des-Galets et du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS).



L’Astrolabe ravitaillera par la suite l'archipel des Glorieuses, puis l'île Tromelin. Au total, cela représente 150 tonnes de matériels à délivrer et 100 m3 de déchets à évacuer afin de préserver la biodiversité unique de ces îles.






20 février 2022

Le Malin aux Glorieuses TAAF

Deux enveloppes arrivées des iles Glorieuses TAAF en date du 27-1-2022.

Ces enveloppes portent encore le cachet du commandant qui a quitté le Malin depuis plus de 8 mois...

et le cachet de mission célébrant le dixième anniversaire de son arrivée à la Réunion...

Il serait temps de renouveler les cachets, la date de péremption est dépassée...



Originaire du Cameroun, le sergent Victor, âgé de 33 ans a rejoint les rangs de la Légion étrangère en 2005. Alors étudiant à Paris en maintenance des systèmes mécaniques automatisés et âgé de 19 ans, il s’engage au 1er régiment étranger de génie (1er REG). Projeté en Guyane en 2006 puis à Djibouti en 2007 en tant que sapeur, il se forme dès 2008 à la spécialité d’auxiliaire sanitaire.

Muté en 2009 au 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI) à Kourou, il occupe pendant trois ans la fonction d’auxiliaire sanitaire en compagnie. « Je m’engageais pour être fantassin, c’est une dynamique que l’on veut donner à notre vie. Les métiers de la santé ne sont pas du tout des métiers qui apparaissent lorsque l’on s’engage ». Au 3e REI, en 2010 « c’est l’infirmier major qui m’a repéré, et qui m’a dit que je serais bien infirmier. Je me suis dit, pourquoi pas, sans plus. On a continué à me souffler l’idée, puis j’ai dit oui ».

Après avoir obtenu sa FG1 puis présenté le concours de personnel paramédical des armées, qu’il a obtenu du premier coup, il entre en 2015 à l’école. La formation d’une durée de trois ans, lui permet de faire des stages dans le civil




En 2018, après l’obtention de son diplôme d’infirmier, il est affecté à Saint-Christol, au 2erégiment étranger de génie (2e REG), un régiment de montagne. Particularité à la Légion étrangère, les infirmiers ne sortent pas avec un grade d’infirmiers en soins généraux (ISG1G), mais sergents, comme leurs camarades légionnaires. Projeté pour la première fois en tant qu’infirmier, au détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM), il arrive sur l’île de Grande Glorieuse le 24 janvier 2020, pour une durée prévue de 55 jours en totale autonomie avec 14 autres personnels sur une île de la zone sud de l’océan Indien. « Le matin, je m’occupe de la distribution de l’eau dans les circuits, puis je remplis les cuves de l’ancien camp et je brasse la bâche qui va servir le lendemain. Je fais également les tests de chlore. Je m’occupe de la gestion des toilettes sèches, du bac à graisse de la cuisine, des urinoirs, des gouttières, de la fosse septique, des bacs de décantation des eaux usées, de l’entretien des cuves. Certaines de ces tâches sont quotidiennes, d’autres périodiques ». Quand on lui demande s’il s’attendait à effecteur ces tâches en tant qu’infirmier, il répond simplement « je l’ai découvert ici, c’est une sacrée expérience. Je le fais sans dégoût, il faut le faire. J’aime à penser que si l’infirmier a été amené à le faire, cela doit être pour les bonnes raisons ».
Seul personnel médical du détachement, le sergent Victor effectue chaque soir les soins pour les personnels en ayant besoin. « Ce sont souvent des infections cutanées ». Il précise « ils peuvent me voir tout le temps et ils peuvent me réveiller à tout moment, ils le savent ». Selon lui, « par rapport à ce que l’on rencontre comme pathologies ici, il n’y a pas nécessairement besoin de médecin ». Toutefois, en cas de doute ou de problème plus important « il y a la visioconférence avec le médecin, on peut tout dire dessus, et nous sommes ses yeux et ses oreilles. Mais je n’en m’en suis encore jamais servi, sauf pour les tests au début ».

Quant à son expérience en terres australes et antarctiques françaises (TAAF), il considère que c’est « une expérience unique. L’île est magnifique, c’est une chance d’être venu, c’est extra ». Et pour la famille, « c’est deux mois, bien sûr qu’elle me manque. Mais ils sont prévenus ! L’avantage c’est qu’on a le droit à un mail par jour. Ça permet de garder un certain contact ».


15 décembre 2021

Le Malin Comores Eparses Glorieuses Europa 09-2021

Le Malin Comores Eparses Glorieuses Europa 09-2021


Le Malin a été mis à flot en janvier 1997 à Olensvaag (Norvège). Aujourd’hui patrouilleur de la Marine Nationale, ce bâtiment a pourtant commencé sa vie comme palangrier et pratiquait la pêche à la légine en toute illégalité !


Un jour de juin 2004, le patrouilleur austral Albatros, l’intercepte et l’arraisonne aux Kerguelen. Ce navire alors baptisé Apache est saisi et contraint de rallier La Réunion. En parfait état, récent, moderne et robuste, l’Apache est rebaptisé Le Malin et transformé en Bâtiment de Soutien Auxiliaire (BSA) par la Marine nationale. Il rejoint Toulon, le 13 mars 2006.



Après un arrêt technique au chantier Piriou de Concarneau, Le Malin rejoint finalement le 25 octobre 2011, Port-des-Galets (île de La Réunion), son nouveau port base, où il remplace le P400 La Rieuse. Long de 54 mètres et large de 11 mètres, le Malin a un déplacement de 1100 tonnes et une vitesse de 14 nœuds.

Ses missions consistent principalement dans la surveillance des ZEE françaises, la police des pêches et de l’environnement, la lutte contre l’immigration clandestine dans le canal du Mozambique et missions de coopération avec les partenaires régionaux.


12/11/2021

Au cours de sa mission de surveillance en zone sud de l’océan Indien (SURSOI 2021.2), Le Malin a conduit une patrouille de contrôle des pêches et de lutte contre le narcotrafic aux côtés du bâtiment garde-côte comorien M’Kombozi.


Dans une mer agitée et des conditions météorologiques exigeantes, le M’Kombozi et Le Malin ont partagé leurs savoir-faire, notamment dans le domaine des radiocommunications. Le spécialiste des systèmes d’information et des télécommunications a contribué à la réparation de la VHF (radio très haute fréquence) du patrouilleur comorien en partageant ses connaissances avec l’équipage.


Cette patrouille a renforcé les liens avec le partenaire comorien et permis d’ouvrir la voie à des opérations conjointes plus développées dans la région.

07 juillet 2021

Marion Dufresne SCRATCH 01 au 22 juillet 2021 MD 233

Marion Dufresne SCRATCH 01 au 22 juillet 2021 MD 233

Courrier posté au départ de laRéunion le 1-7-2021




La mission océanographique SCRATCH se déroule du 1er au 22 juillet 2021 dans le sud-est de l'Océan Indien, à bord navire Marion Dufresne.


Mission Scratch OPEXO

OPEXO
L'OPEXO est chargé sur certains navires, des opérations de l'expédition scientifique et du suivi des opérations sur le pont.
Il coordonne avant et pendant la mission, les différentes équipes (Sciences et Équipage)



La partie nord du canal du Mozambique est le centre d'importantes questions scientifiques et de nombreux projets y sont menés dans le cadre des ANRs Coyotes, Phenomap, iMonsoon, et des projets INSU FRB COCCACE, LEFE IndSO, et LEFE/EC2CO CHEMICAL. Dans ce contexte, SCRATCH est une campagne multidisciplinaire (biologie, écologie, génétique, paléoclimatologie, paléocéanographie, sédimentologie et volcanologie) combinant des méthodes, des outils et des objectifs très complémentaires.

https://scratch2021.weebly.com/

08 juin 2021

TAAF Iles Eparses Glorieuses mars avril 2021 BSAOM Champlain - Marion Dufresne

TAAF Iles Eparses Glorieuses mars - avril 2021

Aux Glorieuses, une même date mais des timbres différents : L'Astrolabe, deux Marianne, une rouge et une verte, un montimbramoi Champlain, un timbre TAAF  B2M Champlain, un timbre TAAF Iles Eparses...



« "Les îles Éparses n’intéressaient personne il y a dix ans, constate le colonel Rémi Bariéty, chef de corps du DLEM. Nous sommes aux Glorieuses en présence dissuasive afin que personne ne cherche à les revendiquer, et empêcher que des activités illégales n’y soient commises, ou qu’elles soient utilisées comme base arrière. »



Situé à l’entrée du canal du Mozambique, dans l’océan Indien, le parc naturel marin des Glorieuses s’étend jusqu’à la limite de la zone économique exclusive et couvre 43 762 km². Il comprend également le banc corallien du Geyser, situé à environ 122 km au sud-ouest de l’archipel des Glorieuses et le banc de la Cordelière au sud-est.

Les deux parcs naturels marins de Mayotte et des Glorieuses fonctionnent avec des moyens communs, ce qui permet d’assurer une cohérence technique aussi bien dans la rédaction des plans de gestion que dans les actions des deux parcs. Cependant, compte tenu des particularités administratives de chacune de ces zones, les conseils de gestion sont distincts.

Le conseil de gestion du parc naturel marin est composé de 20 membres représentants de l’État, des organisations professionnelles, notamment de pêcheurs, d’associations de protection de l’environnement et d’experts. Le plan de gestion du parc adopté en janvier 2015 par le conseil de gestion puis en mars 2015 par l’Agence des aires marines protégées (devenue le 1er janvier 2017 Agence française pour la biodiversité) suit les quatre orientations de gestion présentées dans le décret :
Protéger le patrimoine naturel, particulièrement les tortues, les récifs coralliens et les mammifères marins, notamment par une surveillance maritime adaptée aux enjeux et par la sensibilisation des acteurs et des usagers ;
Faire des eaux des Glorieuses un espace d’excellence en matière de pêche durable ;
Faire de cet espace un lieu privilégié d’observation scientifique de la biodiversité marine du canal du Mozambique pouvant intégrer des observatoires pour contribuer à l’amélioration des connaissances ;
Encadrer les pratiques touristiques et accompagner le développement d’un éco-tourisme respectant le caractère préservé de cet espace.

Le conseil de gestion a été renouvelé par arrêté préfectoral conjoint le 12 janvier 2018 pour une période de 5 ans.

La France compte à ce jour 9 parcs naturels marins répartis à la fois sur les façades maritimes métropolitaines et ultramarines. Le parc naturel marin des Glorieuses fut le quatrième à voir le jour.





Les prévisionnistes de la Réunion interprètent les résultats des modèles de simulation de l’atmosphère à l’échelle globale (Arpège, Aladin, CEP, UKMO...). La connaissance du climat local reste l’élément clé d’une bonne prévision. La climatologie  Le service climatologique participe à la conservation, l’exploitation et la valorisation des données météorologiques acquises dans le réseau de mesures géré par Météo-France pour l’océan Indien. Cette mission de base est complétée par la production de nombreuses études climatologiques qui donnent des aides précieuses à la décision en matière de construction, de gestion de l’énergie, de la ressource en eau, de pratiques agricoles. Pour cela la Direction Interrégional pour l’océan Indien (DIROI) s’appuie sur un réseau dense d’observation : - 96 points de mesure dans l’île de La Réunion. - 4 dans les îles éparses (Juan de Nova, Tromelin, Glorieuses et Europa). - 12 à Mayotte. La maintenance Le service de maintenance a en charge l’installation et l’entretien des systèmes d’observation et d’acquisition de données. Outre La Réunion, son domaine de compétence s’étend aux Iles éparses (Tromelin, Europa, Juan Nova et Glorieuses), aux Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), et à Mayotte.


Le Détachement de Légion étrangère de Mayotte aux Glorieuses

Un détachement de 14 militaires du DLEM renforcé d'un gendarme, assure pendant un mois environ et en complète autonomie, différentes missions de souveraineté, de conduite et de soutien de l'action de l'Etat, de permanence opérationnelle et logistique, de renseignement et, si besoin était de défense. La propreté de l'île, l'entretien des cantonnements et des nombreux matériels en place sont également du ressort du détachement. Le chef de détachement, subordonné au général commandant supérieur des FAZSOI, est donc à la fois l'officier de garnison et le commandant des troupes. Au cours des périodes de relèves des unités PROTERRE, c'est l'Escadron de commandement et de soutien qui assure la mission.



A l'entrée nord du Canal de Mozambique, à 250 km au NE de Dzaoudzi, par 11°33 de latitude sud et 47°17 de longitude est, se situent Les Glorieuses. Elles sont formées d'une l'île principale "La Grande Glorieuse", de "l'îlot du Lys" à une dizaine de kilomètres au NE et des "Roches Vertes" minuscules îlots situés à proximité de l'île principale. Seule La Grande Glorieuse est habitée en permanence par un détachement armé par le DLEM.

Avec 8,4 km de circonférence et 5 Km2 de superficie, Grande Glorieuse est recouverte d'une vaste cocoteraie, vestige d'une ancienne exploitation, de filaos et de buissons épineux. D'origine corallienne elle est semblable à certaines îles de l'archipel polynésien des Tuamotu dans le Pacifique que les anciens du 5RE ont connues.



Les Glorieuses ont été découvertes tout au début du XVI siècle par un navigateur espagnol, le capitaine Juan de Nova, qui était au service de don Manuel 1er du Portugal. Utilisées occasionnellement comme refuge par les pirates, Les Glorieuses sont restées inhabitées. En 1879 un Français, Monsieur Caltaux, y fait escale. De retour à Nossy Bé, il demande au Ministre de la Marine et des Colonies de bien vouloir lui accorder la concession des Glorieuses. Ce dernier accède verbalement à sa requête en lui précisant toutefois que ce sera "à ses risques et périls..." et en avril 1882, Mr Caltaux fait flotter le drapeau de la France sur les Glorieuses. Il y revient trois années plus tard pour mettre en oeuvre son projet de plantation de cocotiers afin d'exploiter le coprah. C'est à cette époque que Mr Caltaux doit faire face aux revendications des Anglais, mais sûr de son bon droit il refuse de quitter l'île. Informé des prétentions britanniques, le gouvernement français affrète un navire de guerre "Le Primauguet" qui arrive sur zone et hisse le drapeau national sur l'île le 23 août 1892. Le 6 août 1896, le gouvernement français promulgue une loi notifiant aux puissances étrangères que "Madagascar et dépendances" sont une colonie française. Le 31 octobre 1897, la France par un acte officiel prend possession des Glorieuses, d'Europa et de Juan de Nova.

En plus de la production du coprah, Mr Caltaux met exploite le guano qui se trouve en abondance sur l'îlot du Lys. Après bien des vicissitudes, dont le naufrage de ses deux navires chargés de matériel au cours duquel il manque d'y laisser la vie, Mr Caltaux cesse ses activités en 1907. La concession est alors accordée à la Société des îles malgaches qui l'exploite jusqu'en 1921. La famille Sauzier prend la relève et exploite la cocoteraie jusqu'en 1958 ; année d'expiration de la concession. La cocoteraie de 15 000 pieds employait encore vingt deux ouvriers seychellois et produisait 80 tonnes de coprah par an.

En 1955, une station météorologique avait été mise en place sur la Grande Glorieuse pendant les périodes cycloniques. Devenue permanente en 1960, elle est de nos jours entièrement automatisée. C'est en 1973 que l'armée vient s'installer aux Glorieuses afin d'y assurer la souveraineté de la France que Madagascar conteste depuis son indépendance en 1960. Classée depuis quelques années "Réserve naturelle" l'île de Glorieuse est un site protégé pour la faune en particulier les tortues de mer qui viennent pondre toute l'année sur les magnifiques plages de sable blanc qui ceinturent l'île.




Un détachement de 14 militaires du DLEM renforcé d'un gendarme, assure pendant un mois environ et en complète autonomie, différentes missions de souveraineté, de conduite et de soutien de l'action de l'Etat, de permanence opérationnelle et logistique, de renseignement et, si besoin était de défense. La propreté de l'île, l'entretien des cantonnements et des nombreux matériels en place sont également du ressort du détachement. Le chef de détachement, subordonné au général commandant supérieur des FAZSOI, est donc à la fois l'officier de garnison et le commandant des troupes. Au cours des périodes de relèves des unités PROTERRE, c'est l'Escadron de commandement et de soutien qui assure la mission.




16 avril 2021

Patrouilleurs Le Malin Iles Eparses Glorieuses 2 mars 2021

Patrouilleurs Le Malin Iles Eparses Glorieuses 2 mars 2021




ILES GLORIEUSES
Le groupe des îles Glorieuses, qui se compose de deux îles, l'île Glorieuse et l'île du Lys distantes de six milles environ, et situées à mi- distance de Mayotte et de Diego-Suarez, a été occupé le 23 août 1892 par la France, et placé sous la dépendance de Mayotte.

La concession des îles, qui étaient désertes à notre arrivée, a été donnée à M. Caltaux qui y employa quelques créoles des Seychelles et une soixantaine de malgaches de Nossi-Bé, de 1892 à 1914. On exploita le guano (800 tonnes par an) et le coprah (10.000 cocotiers) et accessoirement on pratiqua la pêche (écailles de tortue). Les Glorieuses sont momentanément abandonnées.



Au nord-ouest, une magnifique plage de sable fin constitue un accostage des plus faciles pour les embarcations. On y voit un mât de pavillon et un hangar. A cinquante mètres en arrière, dans un bois de filaos, se trouve la maison de M. Caltaux. Le climat est des plus sains. Il n'y a ni marigots, ni palétuviers, ni moustiques, et les fièvres y sont inconnues.

La mer est généralement calme. On trouve dans l'île Glorieuse une excellente eau douce fournie par des puits creusés dans le sable.

L'île du Lys est inhabitée et ne possède pas d'eau douce, mais elle est comme les bancs de sable qui la séparent de l'île Glorieuse, couverte d'oiseaux de mer auxquels elle sert d'asile.

Très boisée, l'île Glorieuse - est un ancien atoll dont les plages sont formées de corail pulvérisé. Le guano des Glorieuses contient 25% d'acide phosphorique. La couche d'humus naturel qui recouvre l'île permet toutes les cultures. On y a cultivé avec succès le maïs, le cotonnier, le cocotier, les melons, les citrouilles, les oignons.

On remarque également des arbres à soude dont l'écorce sert à faire un bon savon; le papayer, le filao, le sapin des îles, de la famille des caoutchoucs, le porché ou bois de camphre, etc.

Il n'y a pas de serpents, et la faune ne se compose que des oiseaux de mer. Les eaux sont très poissonneuses et abondent en espèces comestibles excellentes. Il n'existe pas d'autre communication que les boutres.

Les ÎLES GLORIEUSES  sont deux petites îles situées sur un récif à 140 milles dans l' E.N.E1/2N de Mayotte et à 110 milles dans l'O. N. 0. du cap d'Ambre, pointe Nord de .Madagascar.
L'ile du Sud, la plus grande, appelée île Glorieuse, est boisée et a 12 mètres de hauteur sur environ 1 mille de largeur et de longueur; sur sa pente Nord il y avait en 1S82 un établissement, qu'on se proposait d'abandonner, vu la nature improductive du sol. Tous les puits donnent de l'eau saumâtre. L'île du nord du Nord, appelée ile du Lise e est un simple îlot situe à 5 milles au N. E. de la grande île; il a 10 mètres de hauteur. 
Un lagon salé occupe le centre de celle île, qu'il divise presque en deux: son coté Nord est formé par des falaises et sa pointe Sud se termine par une dune de sable qui est la partie la plus élevée de l'île.

Le groupe des îles Glorieuses, qui se compose de deux îles, l'île Glorieuse et l'île du Lys, distantes de six milles environ, a été occupé au nom de la France le 23 août 1892 et placé sous la dépendance de Mayotte. Il est situé entre le 11e et le 12e latitude Sud et au 45e longitude Est.

La garde du pavillon y est confiée à un français,-M. Caltaux, qui est concessionnaire des îles et habite depuis 1892, avec sa femme, l'île Glorieuse.

M. Caltaux possède à son service un domestique créole et sa femme, plus quarante travailleurs malgaches de Nossi-Bé, Anjouanais ou Makois qu'il emploie à l'exploitation du guano.

Sur la plage Nord-Ouest de l'île, plage de sable d'une éblouissante blancheur où l'accostage pour les petites embarcations est des plus faciles, s'élève un mât de pavillon à côté d'un grand hangar à guano. A gauche du mât, en venant du large, on aperçoit un bouquet do filaos : à droite sont 4 ou 5 filaos espacés, et à 50 mètres en arrière, la maison de M. Caltaux.

Le climat des îles Glorieuses est très sain ; il n'y a ni marigots, ni palétuviers, ni moustiques et par suite les fièvres y sont inconnues. Il y fait généralement calme.

Du 15 avril au 15 décembre, les vents sont toujours de la partie Sud-Est au Nord-Est en passant par l'Est. Les deux mouillages sont très bons.


Du 15 décembre au 15 avril, il est difficile de rester au mouillage, car des coups de vent sont à redouter.

On trouve dans la grande île d'excellente eau douce fournie par des puits creusés dans le sable.


Sources :




Notice sur Mayotte et les Comores par Émile Vienne,... 1900

Le Courrier colonial illustré  18-07-1935


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