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07 avril 2023

BSAOM Champlain Glorieuses Légion étrangères Mayotte janvier 2023 mission aux Eparses TAAF

BSAOM Champlain Glorieuses Îles Eparses 

Les Glorieuses entrent dans l'histoire dans la nuit du 2 au 3 novembre 1818, avec le naufrage de la goélette Le Lys, au voisinage de la petite île qui portera dès lors le même nom. Une carte est alors dressée, n'ayant que bien peu de rapport avec la topographie réelle ! 

Les trois îles (île Glorieuse, île du Lys, Roches Vertes) sont annexées par la France en 1830, et prennent leur nom actuel en souvenir des trois journées historiques des 27, 28 et 29 juillet 1830. 



Force de souveraineté sur Mayotte, le DLEM assure aussi une présence militaire permanente sur les îles Glorieuses depuis 1997.


ILES GLORIEUSES

Le groupe des îles Glorieuses, qui se compose de deux îles, l'île Glorieuse et l'île du Lys distantes de six milles environ, et situées à mi- distance de Mayotte et de Diego-Suarez, a été occupé le 23 août 1892 par la France, et placé sous la dépendance de Mayotte.

La concession des îles, qui étaient désertes à notre arrivée, a été donnée à M. Caltaux qui y employa quelques créoles des Seychelles et une soixantaine de malgaches de Nossi-Bé, de 1892 à 1914. On exploita le guano (800 tonnes par an) et le coprah (10.000 cocotiers) et accessoirement on pratiqua la pêche (écailles de tortue). Les Glorieuse-s sont momentanément abandonnées.

Au nord-ouest, une magnifique plage de sable fin constitue un accostage des plus faciles pour les embarcations. On y voit un mât de pavillon et un hangar. A cinquante mètres en arrière, dans un bois de filaos, se trouve la maison de M. Caltaux. Le climat est des plus sains. Il n'y a ni marigots, ni palétuviers, ni moustiques, et les fièvres y sont inconnues.

La mer est généralement calme. On trouve dans l'île Glorieuse une excellente eau douce fournie par des puits creusés dans le sable.



L'île du Lys est inhabitée et ne possède pas d'eau douce, mais elle est comme les bans de sable qui la séparent de l'île Glorieuse, couverte d'oiseaux de mer auxquels elle sert d'asile.




Très boisée, l'île Glorieuse  est un ancien atoll dont les plages sont formées de corail pulvérisé. Le guano des Glorieuses contient 25% d'acide phosphorique. La couche d'humus naturel qui recouvre l'île permet toutes les cultures. On y a cultivé avec succès le maïs, le cotonnier, le cocotier, les melons, les citrouilles, les oignons.


On remarque également des arbres à soude dont l'écorce sert à faire un bon savon; le papayer, le filao, le sapin des îles, de la famille des caoutchoucs, le porché ou bois de camphre, etc.
Il n'y a pas de serpents, et la faune ne se compose que des oiseaux de mer. Les eaux sont très poissonneuses et abondent en espèces comestibles excellentes. Il n'existe pas d'autre communication que les boutres.

Cols bleus 26 août 1978 n°1531

Les Îles Glorieuses sont un petit archipel situé dans l'océan Indien, au nord-ouest de Madagascar et à l'est des Comores. Elles sont composées de deux îles principales, Grande Glorieuse et Île du Lys, ainsi que de plusieurs îlots et récifs coralliens.

Les Îles Glorieuses ont été découvertes par les Européens au XVIIIe siècle, mais elles n'ont été colonisées qu'au XIXe siècle, d'abord par les Français, qui en ont fait un poste de traite d'esclaves, puis par les Britanniques, qui les ont utilisées comme escale pour les navires en route vers l'Inde.

En 1892, la France a réclamé l'archipel et y a établi une petite garnison militaire. Les Îles Glorieuses sont alors devenues un territoire d'outre-mer français, administré depuis La Réunion. Elles ont été utilisées comme base navale et comme station météorologique, et ont également été exploitées pour leurs ressources en guano.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Îles Glorieuses ont été occupées par les forces britanniques, qui y ont établi une base navale. Après la guerre, la France a repris le contrôle de l'archipel.

Au cours des dernières décennies, les Îles Glorieuses ont été le sujet de tensions entre la France et Madagascar, qui revendique la souveraineté sur l'archipel. En 1973, Madagascar a même envoyé des troupes pour occuper les îles, mais elles ont été rapidement expulsées par la France. Depuis lors, la France a renforcé la présence militaire sur les Îles Glorieuses, qui sont désormais interdites d'accès au public.

Les Îles Glorieuses sont également un site important pour la conservation de la biodiversité, abritant de nombreuses espèces endémiques et menacées. En 2019, la France a annoncé la création d'une grande réserve naturelle autour de l'archipel, dans le but de préserver cet écosystème unique.

11 février 2023

BSAOM CHAMPLAIN Tournée des Eparses TAAF EUROPA JUAN DE NOVA novembre 2022 canal Mozambique océan Indien

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BSAOM CHAMPLAIN Tournée des Eparses TAAF EUROPA JUAN DE NOVA novembre 2022



Europa, Juan de Nova, Glorieuses constituent une partie des îles Eparses, dispersées dans le canal du Mozambique à l’ouest de Madagascar. Cette zone où les flux maritimes sont denses est stratégique pour la France, nation riveraine de l’océan Indien.


Mission principale du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain, le ravitaillement des Eparses (hormis l’île de Tromelin) a lieu quatre à cinq fois par an. La difficulté d’y accéder par voie aérienne rend l’acheminement de fret par voie maritime indispensable pour ces îles uniquement habitées par des détachements de militaires de l’armée de Terre, d’un gendarme représentant le préfet des terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ainsi que du personnel de cette préfecture.


 D’Europa aux Glorieuses en passant par Juan de Nova, l’acheminement des vivres et autres équipements vers les îles est souvent ardu en cas de conditions climatiques défavorables, qui peuvent rendre incertaine la tenue au mouillage, et compromettre le débarquement sur les plages.

Pour réaliser ces missions, le Champlain s’appuie sur des renforts de réservistes du 2ème régiment parachutiste d’infanterie de Marine (RPIMA), qui viennent compléter les équipes de déchargement sur les plages et à bord, ainsi que sur sa drome, particulièrement sollicitée lors de ces opérations. Ce sont ainsi des norias nombreuses entre le bord et les plages par embarcation de servitude, petit chaland de débarquement, et par zodiac qui permettent de débarquer quelques dizaines de tonnes de fret par île tout en rembarquant les déchets.





Orchestrées depuis la passerelle du Champlain par « Catskill », coordinateur entre la plage arrière aux ordres de « Roméo », pour le conditionnement et le grutage du fret, et « Jason », responsable de l’ouverture de la plage et du plageage de la drome, les opérations logistiques mobilisent l’ensemble du personnel dans un travail à la chaîne, où les capacités d’adaptation et d’innovation sont primordiales.



Sources

Cols Bleus 

Marine nationale

TAAF

08 juin 2021

TAAF Iles Eparses Glorieuses mars avril 2021 BSAOM Champlain - Marion Dufresne

TAAF Iles Eparses Glorieuses mars - avril 2021

Aux Glorieuses, une même date mais des timbres différents : L'Astrolabe, deux Marianne, une rouge et une verte, un montimbramoi Champlain, un timbre TAAF  B2M Champlain, un timbre TAAF Iles Eparses...



« "Les îles Éparses n’intéressaient personne il y a dix ans, constate le colonel Rémi Bariéty, chef de corps du DLEM. Nous sommes aux Glorieuses en présence dissuasive afin que personne ne cherche à les revendiquer, et empêcher que des activités illégales n’y soient commises, ou qu’elles soient utilisées comme base arrière. »



Situé à l’entrée du canal du Mozambique, dans l’océan Indien, le parc naturel marin des Glorieuses s’étend jusqu’à la limite de la zone économique exclusive et couvre 43 762 km². Il comprend également le banc corallien du Geyser, situé à environ 122 km au sud-ouest de l’archipel des Glorieuses et le banc de la Cordelière au sud-est.

Les deux parcs naturels marins de Mayotte et des Glorieuses fonctionnent avec des moyens communs, ce qui permet d’assurer une cohérence technique aussi bien dans la rédaction des plans de gestion que dans les actions des deux parcs. Cependant, compte tenu des particularités administratives de chacune de ces zones, les conseils de gestion sont distincts.

Le conseil de gestion du parc naturel marin est composé de 20 membres représentants de l’État, des organisations professionnelles, notamment de pêcheurs, d’associations de protection de l’environnement et d’experts. Le plan de gestion du parc adopté en janvier 2015 par le conseil de gestion puis en mars 2015 par l’Agence des aires marines protégées (devenue le 1er janvier 2017 Agence française pour la biodiversité) suit les quatre orientations de gestion présentées dans le décret :
Protéger le patrimoine naturel, particulièrement les tortues, les récifs coralliens et les mammifères marins, notamment par une surveillance maritime adaptée aux enjeux et par la sensibilisation des acteurs et des usagers ;
Faire des eaux des Glorieuses un espace d’excellence en matière de pêche durable ;
Faire de cet espace un lieu privilégié d’observation scientifique de la biodiversité marine du canal du Mozambique pouvant intégrer des observatoires pour contribuer à l’amélioration des connaissances ;
Encadrer les pratiques touristiques et accompagner le développement d’un éco-tourisme respectant le caractère préservé de cet espace.

Le conseil de gestion a été renouvelé par arrêté préfectoral conjoint le 12 janvier 2018 pour une période de 5 ans.

La France compte à ce jour 9 parcs naturels marins répartis à la fois sur les façades maritimes métropolitaines et ultramarines. Le parc naturel marin des Glorieuses fut le quatrième à voir le jour.





Les prévisionnistes de la Réunion interprètent les résultats des modèles de simulation de l’atmosphère à l’échelle globale (Arpège, Aladin, CEP, UKMO...). La connaissance du climat local reste l’élément clé d’une bonne prévision. La climatologie  Le service climatologique participe à la conservation, l’exploitation et la valorisation des données météorologiques acquises dans le réseau de mesures géré par Météo-France pour l’océan Indien. Cette mission de base est complétée par la production de nombreuses études climatologiques qui donnent des aides précieuses à la décision en matière de construction, de gestion de l’énergie, de la ressource en eau, de pratiques agricoles. Pour cela la Direction Interrégional pour l’océan Indien (DIROI) s’appuie sur un réseau dense d’observation : - 96 points de mesure dans l’île de La Réunion. - 4 dans les îles éparses (Juan de Nova, Tromelin, Glorieuses et Europa). - 12 à Mayotte. La maintenance Le service de maintenance a en charge l’installation et l’entretien des systèmes d’observation et d’acquisition de données. Outre La Réunion, son domaine de compétence s’étend aux Iles éparses (Tromelin, Europa, Juan Nova et Glorieuses), aux Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), et à Mayotte.


Le Détachement de Légion étrangère de Mayotte aux Glorieuses

Un détachement de 14 militaires du DLEM renforcé d'un gendarme, assure pendant un mois environ et en complète autonomie, différentes missions de souveraineté, de conduite et de soutien de l'action de l'Etat, de permanence opérationnelle et logistique, de renseignement et, si besoin était de défense. La propreté de l'île, l'entretien des cantonnements et des nombreux matériels en place sont également du ressort du détachement. Le chef de détachement, subordonné au général commandant supérieur des FAZSOI, est donc à la fois l'officier de garnison et le commandant des troupes. Au cours des périodes de relèves des unités PROTERRE, c'est l'Escadron de commandement et de soutien qui assure la mission.



A l'entrée nord du Canal de Mozambique, à 250 km au NE de Dzaoudzi, par 11°33 de latitude sud et 47°17 de longitude est, se situent Les Glorieuses. Elles sont formées d'une l'île principale "La Grande Glorieuse", de "l'îlot du Lys" à une dizaine de kilomètres au NE et des "Roches Vertes" minuscules îlots situés à proximité de l'île principale. Seule La Grande Glorieuse est habitée en permanence par un détachement armé par le DLEM.

Avec 8,4 km de circonférence et 5 Km2 de superficie, Grande Glorieuse est recouverte d'une vaste cocoteraie, vestige d'une ancienne exploitation, de filaos et de buissons épineux. D'origine corallienne elle est semblable à certaines îles de l'archipel polynésien des Tuamotu dans le Pacifique que les anciens du 5RE ont connues.



Les Glorieuses ont été découvertes tout au début du XVI siècle par un navigateur espagnol, le capitaine Juan de Nova, qui était au service de don Manuel 1er du Portugal. Utilisées occasionnellement comme refuge par les pirates, Les Glorieuses sont restées inhabitées. En 1879 un Français, Monsieur Caltaux, y fait escale. De retour à Nossy Bé, il demande au Ministre de la Marine et des Colonies de bien vouloir lui accorder la concession des Glorieuses. Ce dernier accède verbalement à sa requête en lui précisant toutefois que ce sera "à ses risques et périls..." et en avril 1882, Mr Caltaux fait flotter le drapeau de la France sur les Glorieuses. Il y revient trois années plus tard pour mettre en oeuvre son projet de plantation de cocotiers afin d'exploiter le coprah. C'est à cette époque que Mr Caltaux doit faire face aux revendications des Anglais, mais sûr de son bon droit il refuse de quitter l'île. Informé des prétentions britanniques, le gouvernement français affrète un navire de guerre "Le Primauguet" qui arrive sur zone et hisse le drapeau national sur l'île le 23 août 1892. Le 6 août 1896, le gouvernement français promulgue une loi notifiant aux puissances étrangères que "Madagascar et dépendances" sont une colonie française. Le 31 octobre 1897, la France par un acte officiel prend possession des Glorieuses, d'Europa et de Juan de Nova.

En plus de la production du coprah, Mr Caltaux met exploite le guano qui se trouve en abondance sur l'îlot du Lys. Après bien des vicissitudes, dont le naufrage de ses deux navires chargés de matériel au cours duquel il manque d'y laisser la vie, Mr Caltaux cesse ses activités en 1907. La concession est alors accordée à la Société des îles malgaches qui l'exploite jusqu'en 1921. La famille Sauzier prend la relève et exploite la cocoteraie jusqu'en 1958 ; année d'expiration de la concession. La cocoteraie de 15 000 pieds employait encore vingt deux ouvriers seychellois et produisait 80 tonnes de coprah par an.

En 1955, une station météorologique avait été mise en place sur la Grande Glorieuse pendant les périodes cycloniques. Devenue permanente en 1960, elle est de nos jours entièrement automatisée. C'est en 1973 que l'armée vient s'installer aux Glorieuses afin d'y assurer la souveraineté de la France que Madagascar conteste depuis son indépendance en 1960. Classée depuis quelques années "Réserve naturelle" l'île de Glorieuse est un site protégé pour la faune en particulier les tortues de mer qui viennent pondre toute l'année sur les magnifiques plages de sable blanc qui ceinturent l'île.




Un détachement de 14 militaires du DLEM renforcé d'un gendarme, assure pendant un mois environ et en complète autonomie, différentes missions de souveraineté, de conduite et de soutien de l'action de l'Etat, de permanence opérationnelle et logistique, de renseignement et, si besoin était de défense. La propreté de l'île, l'entretien des cantonnements et des nombreux matériels en place sont également du ressort du détachement. Le chef de détachement, subordonné au général commandant supérieur des FAZSOI, est donc à la fois l'officier de garnison et le commandant des troupes. Au cours des périodes de relèves des unités PROTERRE, c'est l'Escadron de commandement et de soutien qui assure la mission.




12 mai 2021

BSAOM CHAMPLAIN Iles Eparses TAAF Juan de Nova 6 avril 2021 Québec Brouage

BSAOM CHAMPLAIN Iles Eparses TAAF Juan de Nova 6 avril 2021

Le BSAOM Champlain a fait une tournée Eparses et a touché Juan de Nova le 6 avril 2021.
L'occasion de parler de Samuel de Champlain et du phosphate de Juan de Nova

Cachet humide Champlain - service à la mer -
situation de Juan de Nova - TàD Juan de Nova 6-4-2021


Une devise tirée du Livre des psaumes Psaume 72
« Qu’il domine d'une mer à l’autre mer, Depuis le fleuve jusqu’aux extrémités de la terre. »

A mari usque ad mare est la devise nationale du Canada, qui provient du huitième verset du psaume 72 du livre des Psaumes de la Bible. Elle signifie De la mer jusqu’à la mer et est à comprendre 
D’un océan à l’autre (l’océan Atlantique et l’océan Pacifique)
Elle a été choisie par le pasteur presbytérien George Monro Grant, secrétaire de Sanford Fleming à l’époque de la Confédération canadienne.
Quelques éléments sur Samuel de Champlain et le Québec

Brouage - Samuel de Champlain et ses explorations  - photo JM Bergougniou





Brouage - église St-Pierre-St Paul détail vitrail 
Samuel de Champlain - photo JM Bergougniou
Samuel de Champlain, vraisemblablement né à Brouage entre 1567 et 1574 (peut-être baptisé le  à La Rochelle au Temple Saint-Yon) et mort à Québec (Nouvelle-France), est un colonisateur, navigateur, cartographe, soldat, explorateur, géographe, commandant et auteur de récits de voyage français. Il fonde la ville de Québec.







Québec - monument à Samuel de Champlain
photo JM bergougniou
Samuel de Champlain meurt à Québec le 25 décembre 1635, durant la nuit de Noël, à l’âge de 55 ou 56 ans, après avoir reçu les derniers sacrements des mains du père Charles Lalemant, son ami, confident et confesseur, qui l’avait accompagné tout au long de sa courte maladie. C’est également le père Lalemant qui célèbre la messe de funérailles à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Recouvrance, tandis que le père Paul Le Jeune prononce l’oraison funèbre, insistant sur les qualités personnelles du défunt et ses immenses mérites envers la Nouvelle-France. Champlain laissait un héritage fabuleux comme explorateur, colonisateur, diplomate, chroniqueur ou entrepreneur
.


Québec - monument à Samuel de Champlain
photo JM bergougniou


« J’y suis arrivé le 3 juillet », écrit-il en 1608. « J’ai cherché un endroit convenable pour notre établissement, mais rien n’était plus commode ni mieux situé que la pointe de Québec ». Samuel de Champlain y plante le fleur de lys, et ainsi voit le jour non seulement Québec, mais aussi le Canada.

Samuel de Champlain ordonne l’abattage de noyers cendrés à ses hommes. Creusant des fosses de sciage, ceux-ci taillent les rondins en planches. L’« habitation » qui découle de leur assemblage est une ambitieuse structure de trois étages, à la manière d’une Bastille miniature. Comportant une galerie sur tout son pourtour, elle est également dotée d’un pigeonnier que seuls les nobles sont alors autorisés à installer en France. La structure tout entière est encerclée de douves et d’un pont-levis menant à l’entrée principale. Les matériaux sont pour la plupart préparés sur place, à l’exception notable des belles fenêtres vitrées, importées de France.


 Après une formation de navigateur en Saintonge (vers 1586-1594), il se fait soldat en Bretagne (1595-1598), puis explorateur des colonies espagnoles d'Amérique (1599-1601), du fleuve Saint-Laurent (1603) ainsi que de l'Acadie (1604-1607) et de la côte atlantique (entre l'actuel Nouveau-Brunswick et Cap Cod).

Brouage - église St-Pierre-St Paul détail vitrail 
Champlain/Maisonneuve - photo JM Bergougniou



 Il nomme définitivement la Nouvelle-France en l'inscrivant sur une carte de 1607, représentant l'Acadie à partir de La Hève jusqu'au sud du Cap Cod. Champlain enracine la première colonie française permanente, à Port Royal d’abord, puis à Québec ensuite. À cette fin, il bénéficie du soutien du roi de France Henri IV, de Pierre Dugua de Mons, de François Gravé et du chef montagnais Anadabijou.


N'appartenant pas à la noblesse, Champlain agit en tant que subalterne d'un noble désigné par le roi. Il est ainsi « lieutenant du vice-roi de la Nouvelle-France » puis à partir de 1629 « commandant en la Nouvelle-France » en l’absence du cardinal de Richelieu. Administrateur local de la ville de Québec jusqu'à sa mort, il ne reçoit jamais le titre officiel de gouverneur de la Nouvelle-France, même s'il en exerce les fonctions.



En 1603, ne possédant aucun titre officiel, Samuel de Champlain se rend au Canada pour la première fois, remontant le fleuve Saint-Laurent lors d’un voyage en compagnie de François Gravé du Pont. 

De retour en France, il en publie le récit, intitulé Des Sauvages, ou, Voyage de Samuel Champlain. Il s’agit de la première description détaillée du Saint-Laurent depuis les explorations de Jacques Cartier. Dans les décennies suivant le passage de ce dernier, les Algonquins se sont établis dans la région autrefois occupée par les Iroquois. À Tadoussac et ailleurs dans la vallée laurentienne, les Français côtoient alors surtout les Montagnais, les Algonquins, les Malécites et les Mi’kmaq.

En 1604, Samuel de Champlain se rend en Acadie en compagnie de Pierre Dugua de Mons, qui projette d’y établir une colonie française. Il ne détient aucun poste de commande ni dans les colonies acadiennes à Sainte-Croix ni à Port-Royal (de nos jours Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse). En qualité de cartographe, il est chargé d’explorer la côte en vue de trouver un emplacement de colonisation idéal. Il doit du même coup agir comme diplomate auprès des peuples autochtones que Pierre Dugua de Mons veut mieux connaître.

https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/samuel-de-champlain


Madagascar et lies de l'Océan Indien, Paris igo3, p. 361. 

 Bulletin économique de Madagascar, Tananarive, t. Il, 1902, p. 385.


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