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08 juin 2021

TAAF Iles Eparses Glorieuses mars avril 2021 BSAOM Champlain - Marion Dufresne

TAAF Iles Eparses Glorieuses mars - avril 2021

Aux Glorieuses, une même date mais des timbres différents : L'Astrolabe, deux Marianne, une rouge et une verte, un montimbramoi Champlain, un timbre TAAF  B2M Champlain, un timbre TAAF Iles Eparses...



« "Les îles Éparses n’intéressaient personne il y a dix ans, constate le colonel Rémi Bariéty, chef de corps du DLEM. Nous sommes aux Glorieuses en présence dissuasive afin que personne ne cherche à les revendiquer, et empêcher que des activités illégales n’y soient commises, ou qu’elles soient utilisées comme base arrière. »



Situé à l’entrée du canal du Mozambique, dans l’océan Indien, le parc naturel marin des Glorieuses s’étend jusqu’à la limite de la zone économique exclusive et couvre 43 762 km². Il comprend également le banc corallien du Geyser, situé à environ 122 km au sud-ouest de l’archipel des Glorieuses et le banc de la Cordelière au sud-est.

Les deux parcs naturels marins de Mayotte et des Glorieuses fonctionnent avec des moyens communs, ce qui permet d’assurer une cohérence technique aussi bien dans la rédaction des plans de gestion que dans les actions des deux parcs. Cependant, compte tenu des particularités administratives de chacune de ces zones, les conseils de gestion sont distincts.

Le conseil de gestion du parc naturel marin est composé de 20 membres représentants de l’État, des organisations professionnelles, notamment de pêcheurs, d’associations de protection de l’environnement et d’experts. Le plan de gestion du parc adopté en janvier 2015 par le conseil de gestion puis en mars 2015 par l’Agence des aires marines protégées (devenue le 1er janvier 2017 Agence française pour la biodiversité) suit les quatre orientations de gestion présentées dans le décret :
Protéger le patrimoine naturel, particulièrement les tortues, les récifs coralliens et les mammifères marins, notamment par une surveillance maritime adaptée aux enjeux et par la sensibilisation des acteurs et des usagers ;
Faire des eaux des Glorieuses un espace d’excellence en matière de pêche durable ;
Faire de cet espace un lieu privilégié d’observation scientifique de la biodiversité marine du canal du Mozambique pouvant intégrer des observatoires pour contribuer à l’amélioration des connaissances ;
Encadrer les pratiques touristiques et accompagner le développement d’un éco-tourisme respectant le caractère préservé de cet espace.

Le conseil de gestion a été renouvelé par arrêté préfectoral conjoint le 12 janvier 2018 pour une période de 5 ans.

La France compte à ce jour 9 parcs naturels marins répartis à la fois sur les façades maritimes métropolitaines et ultramarines. Le parc naturel marin des Glorieuses fut le quatrième à voir le jour.





Les prévisionnistes de la Réunion interprètent les résultats des modèles de simulation de l’atmosphère à l’échelle globale (Arpège, Aladin, CEP, UKMO...). La connaissance du climat local reste l’élément clé d’une bonne prévision. La climatologie  Le service climatologique participe à la conservation, l’exploitation et la valorisation des données météorologiques acquises dans le réseau de mesures géré par Météo-France pour l’océan Indien. Cette mission de base est complétée par la production de nombreuses études climatologiques qui donnent des aides précieuses à la décision en matière de construction, de gestion de l’énergie, de la ressource en eau, de pratiques agricoles. Pour cela la Direction Interrégional pour l’océan Indien (DIROI) s’appuie sur un réseau dense d’observation : - 96 points de mesure dans l’île de La Réunion. - 4 dans les îles éparses (Juan de Nova, Tromelin, Glorieuses et Europa). - 12 à Mayotte. La maintenance Le service de maintenance a en charge l’installation et l’entretien des systèmes d’observation et d’acquisition de données. Outre La Réunion, son domaine de compétence s’étend aux Iles éparses (Tromelin, Europa, Juan Nova et Glorieuses), aux Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), et à Mayotte.


Le Détachement de Légion étrangère de Mayotte aux Glorieuses

Un détachement de 14 militaires du DLEM renforcé d'un gendarme, assure pendant un mois environ et en complète autonomie, différentes missions de souveraineté, de conduite et de soutien de l'action de l'Etat, de permanence opérationnelle et logistique, de renseignement et, si besoin était de défense. La propreté de l'île, l'entretien des cantonnements et des nombreux matériels en place sont également du ressort du détachement. Le chef de détachement, subordonné au général commandant supérieur des FAZSOI, est donc à la fois l'officier de garnison et le commandant des troupes. Au cours des périodes de relèves des unités PROTERRE, c'est l'Escadron de commandement et de soutien qui assure la mission.



A l'entrée nord du Canal de Mozambique, à 250 km au NE de Dzaoudzi, par 11°33 de latitude sud et 47°17 de longitude est, se situent Les Glorieuses. Elles sont formées d'une l'île principale "La Grande Glorieuse", de "l'îlot du Lys" à une dizaine de kilomètres au NE et des "Roches Vertes" minuscules îlots situés à proximité de l'île principale. Seule La Grande Glorieuse est habitée en permanence par un détachement armé par le DLEM.

Avec 8,4 km de circonférence et 5 Km2 de superficie, Grande Glorieuse est recouverte d'une vaste cocoteraie, vestige d'une ancienne exploitation, de filaos et de buissons épineux. D'origine corallienne elle est semblable à certaines îles de l'archipel polynésien des Tuamotu dans le Pacifique que les anciens du 5RE ont connues.



Les Glorieuses ont été découvertes tout au début du XVI siècle par un navigateur espagnol, le capitaine Juan de Nova, qui était au service de don Manuel 1er du Portugal. Utilisées occasionnellement comme refuge par les pirates, Les Glorieuses sont restées inhabitées. En 1879 un Français, Monsieur Caltaux, y fait escale. De retour à Nossy Bé, il demande au Ministre de la Marine et des Colonies de bien vouloir lui accorder la concession des Glorieuses. Ce dernier accède verbalement à sa requête en lui précisant toutefois que ce sera "à ses risques et périls..." et en avril 1882, Mr Caltaux fait flotter le drapeau de la France sur les Glorieuses. Il y revient trois années plus tard pour mettre en oeuvre son projet de plantation de cocotiers afin d'exploiter le coprah. C'est à cette époque que Mr Caltaux doit faire face aux revendications des Anglais, mais sûr de son bon droit il refuse de quitter l'île. Informé des prétentions britanniques, le gouvernement français affrète un navire de guerre "Le Primauguet" qui arrive sur zone et hisse le drapeau national sur l'île le 23 août 1892. Le 6 août 1896, le gouvernement français promulgue une loi notifiant aux puissances étrangères que "Madagascar et dépendances" sont une colonie française. Le 31 octobre 1897, la France par un acte officiel prend possession des Glorieuses, d'Europa et de Juan de Nova.

En plus de la production du coprah, Mr Caltaux met exploite le guano qui se trouve en abondance sur l'îlot du Lys. Après bien des vicissitudes, dont le naufrage de ses deux navires chargés de matériel au cours duquel il manque d'y laisser la vie, Mr Caltaux cesse ses activités en 1907. La concession est alors accordée à la Société des îles malgaches qui l'exploite jusqu'en 1921. La famille Sauzier prend la relève et exploite la cocoteraie jusqu'en 1958 ; année d'expiration de la concession. La cocoteraie de 15 000 pieds employait encore vingt deux ouvriers seychellois et produisait 80 tonnes de coprah par an.

En 1955, une station météorologique avait été mise en place sur la Grande Glorieuse pendant les périodes cycloniques. Devenue permanente en 1960, elle est de nos jours entièrement automatisée. C'est en 1973 que l'armée vient s'installer aux Glorieuses afin d'y assurer la souveraineté de la France que Madagascar conteste depuis son indépendance en 1960. Classée depuis quelques années "Réserve naturelle" l'île de Glorieuse est un site protégé pour la faune en particulier les tortues de mer qui viennent pondre toute l'année sur les magnifiques plages de sable blanc qui ceinturent l'île.




Un détachement de 14 militaires du DLEM renforcé d'un gendarme, assure pendant un mois environ et en complète autonomie, différentes missions de souveraineté, de conduite et de soutien de l'action de l'Etat, de permanence opérationnelle et logistique, de renseignement et, si besoin était de défense. La propreté de l'île, l'entretien des cantonnements et des nombreux matériels en place sont également du ressort du détachement. Le chef de détachement, subordonné au général commandant supérieur des FAZSOI, est donc à la fois l'officier de garnison et le commandant des troupes. Au cours des périodes de relèves des unités PROTERRE, c'est l'Escadron de commandement et de soutien qui assure la mission.




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